Transports dans le Val-d'Oise
Les transports dans le département français du Val-d'Oise sont fortement marqués par la proximité de Paris dont l'aire urbaine englobe la totalité du département. L'est du département est parcouru par de denses réseaux routiers et ferroviaires, aux trafics intenses, majoritairement organisés en étoile autour de l'agglomération parisienne, même si quelques axes transversaux ont été développés récemment (Francilienne, tramway T11). En revanche, l'ouest du département, moins densément peuplé, possède des infrastructures beaucoup plus réduites. Comme dans le reste de la région, Île-de-France Mobilités organise dans le Val-d'Oise des services de transport ferroviaire et routier.
Autoroutes | 58 km[1] | A1 A3 A15 A16 A104 A115 |
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Routes nationales | 56 km[1] | N 14 N 104 N 184 N 515 |
R.D. et V.C. | 4 864 km[1] |
Principales gares de voyageurs | Ermont - Eaubonne, Garges - Sarcelles, Argenteuil, Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, Cergy - Préfecture, Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville |
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Services voyageurs |
Principaux ports | Bruyères-sur-Oise |
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Aéroports | Paris-Charles-de-Gaulle (à cheval sur les départements de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne), Pontoise-Cormeilles-en-Vexin |
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Réseaux de transport en commun |
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Transport routier
Infrastructures routières
Quatre axes autoroutiers relient le Val-d'Oise à Paris : d'ouest en est :
- l'autoroute A15 dessert Argenteuil et Cergy-Pontoise, puis se prolonge en route départementale 14 vers Magny-en-Vexin ;
- l'autoroute A115, antenne de la précédente, dessert le secteur de Taverny ;
- l'autoroute A16 passe entre L'Isle-Adam et Beaumont-sur-Oise ;
- l'autoroute A1 longe la limite est du département, en desservant notamment l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle et Survilliers.
En raison de l'urbanisation très forte de l'agglomération parisienne lors de leur création, les trois premières autoroutes citées n’atteignent pas Paris ; pour gagner le boulevard périphérique, il faut ainsi soit emprunter des voiries urbaines, soit gagner l'autoroute A1 via l'autoroute A86.
Les routes nationales 104 et 184 ou Francilienne, à 2x2 voies, constituent le principal axe routier transversal du département, reliant l'autoroute A1 et l'aéroport Charles de Gaulle à Pontoise. La Francilienne doit être prolongée vers l'autoroute A13 dans les Yvelines, mais il n'existe pas de calendrier précis pour ce prolongement. Un projet de deuxième axe transversal à 2x2 voies, l'Avenue du Parisis dans le sud du département, bute sur la densité urbaine de ce secteur et l'opposition de nombreux riverains.
Comme ailleurs en Île-de-France, les axes routiers du Val-d'Oise connaissent un trafic élevé et de fréquents embouteillages : plus de 120 000 véhicules circulent chaque jour sur l'A1 et près de 200 000 sur l'A15[2].
Identifiant | Origine | Principales communes et sites desservis dans le département | Fin | Remarques |
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Autoroute A1 | Paris-Porte de la Chapelle | Gonesse, Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, Louvres, Survilliers | Lille | Autoroute à 2x3 ou 2x4 voies dans le département, non concédée et gratuite jusqu'à l'aéroport Charles de Gaulle, concédée et payante au-delà (sauf accès au Parc Astérix dans l'Oise). |
Autoroute A3 | Paris-Porte de Bagnolet | Gonesse, Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle | Autoroute A1 près de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle | Autoroute gratuite et non concédée à 2x3 voies. Longe l'autoroute A1 sur quelques kilomètres jusqu'à l'aéroport Charles-de-Gaulle. |
Autoroute A15 | Autoroute A86 et route nationale 315 à Gennevilliers | Argenteuil, Sannois, Herblay, Pontoise, Cergy | Route nationale 14 à Cergy | Autoroute non concédée et gratuite, à 2x4 voies jusqu'à l'échangeur avec l'autoroute A115, 2x3 voies au-delà. |
Autoroute A16 | Route nationale 104 à Montsoult | L'Isle-Adam, Beaumont-sur-Oise | Frontière belge vers Bruges | Autoroute à 2x2 voies, non concédée et gratuite jusqu'à L'Isle-Adam, concédée et à péage au-delà. |
Autoroute A104 | Autoroutes A1 et A3 à Gonesse | Autoroute A4 à Collégien | Autoroute gratuite à 2x2 voies sur la très courte section située dans le Val-d'Oise. Partie de la Francilienne. | |
Autoroute A115 | Autoroute A15 à Sannois | Franconville, Le Plessis-Bouchard, Taverny | Route nationale 184 à Méry-sur-Oise | Autoroute non-concédée et gratuite à 2x2 voies. |
Route nationale 1 | Paris-Porte de la Chapelle | Sarcelles, Saint-Brice-sous-Forêt, Domont, Montsoult, Presles, L'Isle-Adam, Beaumont-sur-Oise, Persan | Frontière belge vers Bruges (avant 1972 : Calais) | Déviée avant les années 1970 hors des agglomérations de Presles, Beaumont-sur-Oise et Persan. En partie aménagée à 2x2 voies entre Brice-sous-Forêt et Montsoult. Déclassée en 2006 dans le département en RD 301, sauf la section entre Monsoult (RN 104) et Presles (RN 184) déclassée après l'ouverture du prolongement de l'autoroute A16 sur ce tronçon en 2019. |
Route nationale 2 | Paris-Porte de la Villette | Gonesse, Roissy-en-France | Frontière belge vers Bruxelles | La route nationale 2, qui passait originellement par la Patte-d'Oie de Gonesse, a été déviée lors de la création de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle dans les années 1970. Son nouvel itinéraire ne passe plus dans le Val-d'Oise. Ce qu'il reste de l'ancien itinéraire est devenu la RN 17 (déclassée ultérieurement en RD 317) et RD 902. |
Route nationale 14 | Autoroute A15 à Cergy (avant 2006 : Paris-Porte de Clignancourt) | Avant 2006 : Sannois, Franconville, Pierrelaye, Pontoise, Vigny, Magny-en-Vexin, Saint-Clair-sur-Epte | Route départementale 14 à Cergy (avant 2006 : Rouen et avant les années 1950 : Le Havre) | Presque entièrement déclassée en 2006 en RD 14. Seule la déviation de Puiseux-Pontoise, qui prolonge l'autoroute A15 et ne faisait pas partie de la RN 14 d'origine, reste classée dans le réseau routier national. L'ancienne route nationale devenue RD 14 est aménagée à 2x2 voies entre Cergy et Magny-en-Vexin. |
Route nationale 15 | Route nationale 14 à Pontoise | Cormeilles-en-Vexin, Marines, Chars | Dieppe | Déclassée en 1972 en RD 915 ; la dénomination de route nationale 15 a ensuite été reprise par une autre route ne passant pas dans le Val-d'Oise. |
Route nationale 16 | Route nationale 1 à Pierrefitte-sur-Seine | Sarcelles, Villiers-le-Bel, Luzarches | Clermont (avant 1972 : Dunkerque) | Déclassée en 2006 en RD 316 dans le département. |
Route nationale 17 | Route nationale 2 à Gonesse (avant la construction de l'aéroport Charles-de-Gaulle) ou au Blanc-Mesnil (depuis) | Gonesse, Louvres, Survilliers | Frontière belge vers Gand | Déclassée en 2006 en RD 317 dans le département. |
Route nationale 104 | Route nationale 184 à Villiers-Adam | Montsoult, Louvres, Goussainville, Aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle | Autoroute A1 à Épiais-lès-Louvres | Partie de la Francilienne, voie rapide à 2x2 voies. La RN 104 est constituée de 3 tronçons discontinus, les origine et fin mentionnés ici concernent le seul tronçon passant dans le Val-d'Oise. Un prolongement de la RN 104 à travers l'aéroport Charles-de-Gaulle est projeté. |
Route nationale 170 | Autoroute A15 à Argenteuil | Saint-Gratien | Soisy-sous-Montmorency | Partie ouest de l'avenue du Parisis, voie rapide inachevée. Déclassée en 2006 en RD 170. |
Route nationale 183 | Maintenon | Magny-en-Vexin | Lattainville (Gisors) | Déclassée en 1972 en RD 983. |
Route nationale 184 | Saint-Germain-en-Laye (initialement Versailles) | Pontoise, Méry-sur-Oise | Autoroute A16 à Nerville-la-Forêt (initialement Saint-Ouen-l'Aumône près de Pontoise) | Route nationale dont le tracé a été plusieurs fois modifié au gré des créations de déviations et de voies rapides. De nos jours, la section située dans le département est presque entièrement aménagée en voie rapide à 2x2 voies. |
Route nationale 192 | Route nationale 13 à La Défense | Bezons, Argenteuil, Cormeilles-en-Parisis | Route nationale 14 à Herblay | Déclassée en RD 392. |
Route nationale 308 | Paris-Porte de Champerret | Bezons | Poissy | Déclassée en RD 308. |
Route nationale 309 | Paris-Porte d'Asnières | Argenteuil, Sannois, Eaubonne, Domont, Moisselles, Viarmes | Chantilly | Déclassée en 1972 en RD 909 (et RD 909Z sur un ancien itinéraire). |
Route nationale 311 | Le Vésinet (Saint-Germain-en-Laye) | Bezons, Argenteuil, Enghien-les-Bains, Montmorency, Deuil-la-Barre | Sarcelles | Déclassée en plusieurs temps (le dernier en 2006) en RD 311. |
Route nationale 322 | Meulan | Cergy, Pontoise, Méry-sur-Oise, L'Isle-Adam, Beaumont-sur-Oise, Viarmes, Luzarches, Fosses, Survilliers | Mareuil-sur-Ourcq | Déclassée en 1972 en RD 922. |
Route nationale 324 | Vauciennes (Villers-Cotterêts) | Bruyères-sur-Oise | Chambly | Déclassée en 1972 en RD 924 dans le département. |
Route nationale 327 | Pontoise | Hérouville-en-Vexin, Vallangoujard | Allonne (Beauvais) | Déclassée en 1972 en RD 927. |
Route nationale 328 | Villetaneuse (vers Paris) | Enghien-les-Bains, Eaubonne, Saint-Leu-la-Forêt, Taverny, Auvers-sur-Oise | Hérouville-en-Vexin | Déclassée en plusieurs temps (le dernier en 2006) en RD 928. |
Route nationale 329 | Beaumont-sur-Oise | Albert (vers Arras) | Déclassée en 1972 en RD 929. | |
Route nationale 370 | Route nationale 1 à Ézanville | Villiers-le-Bel, Gonesse | Noisy-le-Grand (avant 1972 : Neuilly-sur-Marne) | Déclassée dans les années 2000 en RD 370. |
Route nationale 515 | Autoroute A15 à Saint-Ouen-l'Aumône | Route départementale 14 à Saint-Ouen-l'Aumône | Dénomination officielle de la très courte route donnant accès au demi-échangeur 6 de l'autoroute A15, à l'est de Pontoise. |
Covoiturage et autopartage
Comme dans les autres départements de la région, Île-de-France Mobilités subventionne les trajets en covoiturage courte distance en offrant la gratuité aux détenteurs de forfaits Navigo annuel ou mensuel ou Imagine'R, auprès des opérateurs de covoiturage partenaires[3].
Transport ferroviaire et transports en commun
Historique
La première ligne de chemin de fer du département fut la ligne de Paris à Lille ouverte en 1846, dont l'itinéraire passait alors à proximité de Pontoise (actuelles ligne de Saint-Denis à Dieppe et ligne de Pierrelaye à Creil). Le réseau d’intérêt général de l'actuel Val-d'Oise (alors partie de la Seine-et-Oise) a été principalement développé par la Compagnie des chemins de fer du Nord, mais la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest desservait l'extrême sud du département le long de la Seine. Vers 1890, les lignes actuelles étaient pour la plupart déjà ouvertes et à double voie ; Argenteuil, Ermont - Eaubonne, Persan - Beaumont et Pontoise constituaient les principaux nœuds du réseau.
Le développement du trafic de banlieue oblige les compagnies (puis à partir de 1938 la SNCF) à augmenter l'équipement de leurs lignes. Des terminus intermédiaires sont créés sur les lignes principales. En 1905, l'itinéraire direct de Paris à Creil est quadruplé jusqu'à Survilliers, et dans les années 1930, la ligne de Paris-Saint-Lazare à Argenteuil est quadruplée et électrifiée par troisième rail. Il faudra attendre les années 1950 pour que l'électrification du réseau Paris-Nord débute, opération achevée en 1970. Depuis 1982 et l'électrification de la ligne Pontoise-Gisors, toutes les lignes voyageurs du département sont électrifiées. Grâce à sa forte croissance démographique, le département connaîtra peu de fermetures de lignes d'intérêt général.
L'actuel Val-d'Oise a également été desservi par quelques lignes de chemins de fer d’intérêt local. La Compagnie des Chemins de fer de grande banlieue exploitait quelques lignes à écartement standard reliant notamment Pontoise, Cergy (alors un village), Sagy et Magny-en-Vexin, avec des branches vers Meulan et Poissy (actuellement dans les Yvelines). La Société générale des chemins de fer économiques exploitait une ligne de Valmondois à Marines, à écartement métrique. La ligne de Chars à Magny-en-Vexin et la ligne d'Enghien-les-Bains à Montmorency (ou « Refoulons »), initialement classées d'intérêt local, furent tardivement reclassées d'intérêt général. Toutes ces lignes ont aujourd'hui disparu.
Quelques lignes du tramway parisien desservent l'actuel Val-d'Oise des années 1890 aux années 1930. Deux lignes autonomes ont par ailleurs desservi à la même époque des secteurs éloignés du « grand » chemin de fer, le tramway d'Enghien à Montmorency et le tramway de Villiers-le-Bel.
Situation actuelle
Île-de-France Mobilités est, comme dans le reste de la région Île-de-France, autorité organisatrice de la mobilité sur la totalité du territoire départemental.
Ligne de Gonesse à Lille-Frontière (LGV) (LGV Nord) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Raccordement d'interconnexion nord-sud (LGV) (branche nord de la LGV Interconnexion Est) | Ligne à grande vitesse, à double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, destinée uniquement aux trains de voyageurs. |
Ligne d'Aulnay-sous-Bois à Roissy 2-RER | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, ouverte en 1976 pour la desserte de l'aéroport Charles de Gaulle, reprise quelques années plus tard par le RER B. |
Ligne de Paris-Nord à Lille | Ligne électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz ; cinq voies jusqu'à la bifurcation de Gonesse vers la LGV Nord, quatre voies dans le reste du département. |
Ligne de Saint-Denis à Dieppe | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département (trois voies d'Enghien-les-Bains à Ermont - Eaubonne). Cette dénomination est administrative, l'exploitation des tronçons Saint-Denis-Pontoise et Pontoise-Gisors-Serqueux (anciennement vers Dieppe) ayant toujours été distincte. |
Ligne d'Épinay - Villetaneuse au Tréport - Mers | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz dans le département. |
Ligne de Montsoult - Maffliers à Luzarches | Voie unique électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de Pierrelaye à Creil | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne d'Ermont - Eaubonne à Valmondois | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. |
Ligne de la grande ceinture de Paris | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, en principe réservée au seul trafic de fret. |
Ligne d'Ermont - Eaubonne à Champ-de-Mars | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz. Cette ligne, également connue sous le nom de liaison Vallée de Montmorency - Invalides (VMI), est un assemblage de plusieurs lignes antérieures, réunies en 1988 pour former une branche du RER C. |
Ligne de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz (en pratique 4 voies en amont d'Argenteuil mais deux d'entre elles appartiennent à la ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine). |
Ligne de Paris-Saint-Lazare à Mantes-Station par Conflans-Sainte-Honorine | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz (en pratique 4 voies en amont d'Argenteuil mais deux d'entre elles appartiennent à la ligne de Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne). |
Ligne d'Achères à Pontoise | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, exploitée dans sa partie sud par le RER A, dans sa partie nord par le Transilien J et en principe réservée au seul trafic de fret dans sa courte section centrale. |
Ligne de la bifurcation de Neuville à Cergy-Préfecture | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz, créée dans les années 1970-1980 pour le RER A. |
Ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre | Double voie électrifiée en courant alternatif 25 kV 50 Hz au niveau de son très court passage dans le département. |
Ligne de La Plaine à Ermont - Eaubonne | La partie valdoisienne de cette ligne a entièrement été reprise en 1988 par la nouvelle ligne d'Ermont - Eaubonne à Champ-de-Mars ; cette ligne a donc de facto disparu. |
Ligne de Chars à Magny-en-Vexin | Entièrement déclassée. |
Ligne de Chars à Marines | Entièrement déclassée. |
Ligne de Gisors-Boisgeloup à Pacy-sur-Eure | Entièrement déclassée. |
Ligne d'Enghien-les-Bains à Montmorency | Entièrement déclassée. |
Transport ferroviaire de longue distance
Le département n'est desservi par aucun train Grandes Lignes, à l'exception des TGV inOui, Ouigo et Thalys desservant la gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, à la frontière de la Seine-et-Marne. Les TGV inOui, Thalys et Eurostar au départ et à l'arrivée de la gare de Paris-Nord traversent le département mais ne s'y arrêtent pas.
Des TER Hauts-de-France au départ et à l'arrivée de la gare de Paris-Nord traversent également le département, mais la gare de Persan - Beaumont est la seule gare desservie dans le département (liaison Paris-Beauvais).
Le projet de ligne Roissy - Picardie, déclaré d'utilité publique en 2022, doit permettre de mieux raccorder l'Oise à l'aéroport Charles-de-Gaulle en passant par le nord-est du département.
RER et Transilien
Le Val-d'Oise est parcouru par :
- la ligne A du RER (branche A3), dont le terminus est à Cergy - Le Haut, que la ligne atteint après avoir traversé la ville nouvelle de Cergy-Pontoise ;
- la ligne B du RER (branche B3), dont le terminus est à Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV ;
- la ligne C du RER (branche C5 ou Vallée de Montmorency - Invalides (VMI)), dont le terminus est à Pontoise, que la ligne atteint après avoir notamment desservi Ermont - Eaubonne et Montigny - Beauchamp ; une autre branche du RER C allant vers Argenteuil a été supprimée en 2006 ;
- la ligne D du RER (branche D1/D3), dont les terminus sont dans l'Oise à Orry-la-Ville - Coye et Creil, que la ligne atteint après avoir notamment desservi Garges - Sarcelles, Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville et Goussainville ;
- la ligne H du Transilien, dont les différentes branches relient :
- Paris-Nord à Luzarches, par Épinay - Villetaneuse, Sarcelles - Saint-Brice et Montsoult - Maffliers ;
- Paris-Nord à Persan - Beaumont, par Épinay - Villetaneuse, Sarcelles - Saint-Brice et Montsoult - Maffliers ;
- Paris-Nord à Persan - Beaumont, par Épinay - Villetaneuse, Ermont - Eaubonne, Saint-Leu-la-Forêt et Valmondois ;
- Paris-Nord à Pontoise, par Épinay - Villetaneuse, Ermont - Eaubonne et Montigny - Beauchamp ;
- Pontoise à Creil, par Valmondois et Persan - Beaumont.
- la ligne J du Transilien, dont les branches situées dans le département relient :
- Paris-Saint-Lazare à Ermont - Eaubonne, par Argenteuil ;
- Paris-Saint-Lazare à Gisors (dans l'Eure), par Argenteuil, Cormeilles-en-Parisis, Pontoise, Boissy-l'Aillerie et Chars ;
- Paris-Saint-Lazare à Mantes-la-Jolie (dans les Yvelines), par Argenteuil et Cormeilles-en-Parisis.
Les gares de voyageurs les plus fréquentées (fréquentation annuelle entre 10 et 23 millions de voyageurs en 2019[4]) sont Ermont - Eaubonne (nœud de correspondance majeur pour le département), Garges - Sarcelles, Argenteuil, Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, Cergy - Préfecture et Villiers-le-Bel - Gonesse - Arnouville.
Métro
Le Val-d'Oise n'est actuellement pas desservi par le métro de Paris. Le Grand Paris Express devrait le desservir par la seule station Triangle de Gonesse de sa ligne 17.
De plus, d’ici 2040, il se pourrait que le « métro 19 » qui irait de Nanterre à Saint Denis, passe par Argenteuil la plus grande ville du Val d’Oise. Ce projet annoncé par Valérie Pecresse lors de la présentation du SDRIF 2040 reste encore flou, aucune indication encore, ni sur le tracé, le matériel roulant ou les travaux n’est à l’ordre du jour.
Tramway
Le Val-d'Oise est parcourue par plusieurs lignes de tramway toutes situées à la limite avec les départements de la petite couronne :
- la ligne 2 du tramway, qui dessert la commune de Bezons ;
- la ligne 5 du tramway (sur pneus), qui dessert les communes de Sarcelles et Garges-lès-Gonesse ;
- la ligne 11 Express du tramway, qui dessert la commune de Montmagny et pourrait desservir Argenteuil après son prolongement projeté vers l'ouest.
Autobus
Les réseaux d’autobus et autocar suivants desservent le département :
Transport fluvial
L'Oise est navigable dans le département, ainsi que la Seine qui constitue une partie de la limite du département : les deux sont accessibles aux navires de grand gabarit (classe V CEMT[5]). Le principal port est celui de Bruyères-sur-Oise.
Transport aérien
L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle, situé à la limite des départements de Seine-Saint-Denis, de Seine-et-Marne et du Val-d'Oise, est le plus fréquenté de France et le deuxième en Europe. Une centaine de compagnies aériennes le relient à environ 300 destinations dans le monde. La taille de cet aéroport explique qu'il génère d'importants flux pour les autres modes de transport, locaux (notamment pour l'acheminement des quelque 80 000 salariés du site), régionaux (RER et autoroute A1 depuis Paris) et nationaux (trains à grande vitesse s'arrêtant en gare de l'aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV).
L'aéroport de Paris-Le Bourget, lui aussi situé à la limite de la Seine-Saint-Denis, fut le premier aéroport civil de Paris ; s'il n'accueille plus de vols commerciaux réguliers, il reste le premier aérodrome d'affaires d'Europe avec plus de 50 000 mouvements annuels[6].
Le département possède également un petit aéroport, celui de Pontoise - Cormeilles-en-Vexin, qui n'est desservi par aucune ligne commerciale régulière, et un aérodrome (Persan - Beaumont).
Modes actifs
Le département est traversé par plusieurs voies vertes, véloroutes et sentiers de grande randonnée.
Le Val-d'Oise est concerné par les lignes V1 (Le Mesnil-Aubry / Arpajon), V2 (Vélizy-Villacoublay / Aéroport Charles-de-Gaulle), V4 (Cergy-Pontoise / Marne-la-Vallée Chessy), V6 (Cergy-Pontoise / Tournan-en-Brie/Verneuil-l'Étang) et V7 (Mantes-la-Jolie / Saint-Fargeau-Ponthierry/Melun) du projet de RER Vélo, réseau de pistes cyclables de moyenne distance à travers la région Île-de-France[7].
La Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise a mis en place en 2009 en système de vélos en libre-service dénommé VélO2.
Notes et références
- INSEE, « Réseau routier au 31 décembre 2018 : comparaisons départementales », sur insee.fr, (consulté le ).
- Ministère de la Transition écologique, « Trafic moyen journalier annuel sur le réseau routier national en 2019 », sur data.gouv.fr (consulté le )
- « Covoiturer en Île-de-France », sur iledefrance-mobilites.fr, (consulté le ), « Île-de-France : êtes-vous concernés par la gratuité des trajets de covoiturage ? », sur demarchesadministratives.fr, (consulté le ).
- SNCF, « Fréquentation en gares », sur data.sncf.com (consulté le )
- [PDF] « Les voies navigables du bassin de la Seine », sur VNF.fr, (consulté le ).
- « Statistiques annuelles », sur Aeroport.fr (consulté le ).
- « RER-Vélo : plus de pistes cyclables pour les déplacements quotidiens », sur Région Île-de-France, (consulté le ).