Gestion des déchets dans le Loiret
La gestion des dĂ©chets dans le Loiret couvre les actions de collecte et de traitement des dĂ©chets produits dans le dĂ©partement français du Loiret et pour certains types de dĂ©chets produits en dehors du dĂ©partement. Le traitement des dĂ©chets comprend la prĂ©vention de la production de dĂ©chets, la prĂ©paration des dĂ©chets en vue de leur rĂ©emploi, le recyclage, la valorisation (notamment Ă©nergĂ©tique) et enfin l'Ă©limination de maniĂšre sĂ»re et dans des conditions respectueuses de lâenvironnement.
En 2014, 384 813 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (hors dĂ©chets industriels banals et dĂ©chets de lâassainissement) ont Ă©tĂ© produites et collectĂ©es dans le Loiret. Ce gisement se dĂ©compose en 150 893 tonnes dâordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et 233 920 tonnes de collectes sĂ©paratives (63 576 dĂ©chets verts, 29 590 t de recyclables propres et secs, 17 824 t de verre et 122 930 t d'autres dĂ©chets).
En 2014, 49 dĂ©chĂšteries sont implantĂ©es sur le territoire du dĂ©partement, permettant ainsi, en moyenne, la mise Ă disposition dâune dĂ©chĂšterie pour 14 560 habitants.
Pour le traitement, le Loiret utilise 6 centres de tri, 9 plateformes de compostage de déchets verts, 5 installations de méthanisation, 2 quais de transfert, 4 incinérateurs et 3 installations de stockage de déchets non dangereux.
Les compétences « collecte » et « traitement » des déchets ménagers sont majoritairement assurées par des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sans fiscalité propre : 5 syndicats de collecte, 2 de collecte et de traitement et 2 de traitement. La communauté urbaine Orléans Métropole, EPCI à fiscalité propre, assure, quant à elle, la collecte et le traitement.
Planification
Directive européenne
Les textes rĂ©glementaires jouent un rĂŽle important dans l'amĂ©lioration de la prĂ©vention et de la gestion des dĂ©chets. La Directive-cadre de l'Union europĂ©enne du donne les orientations de la politique europĂ©enne en matiĂšre de dĂ©chets. Elle est transposĂ©e en droit français par lâordonnance du portant diverses dispositions dâadaptation au droit de lâUnion europĂ©enne dans le domaine des dĂ©chets. La gestion des dĂ©chets devra respecter la hiĂ©rarchie suivante : la prĂ©vention de la production de dĂ©chets, la prĂ©paration des dĂ©chets en vue de leur rĂ©emploi, le recyclage, la valorisation (notamment Ă©nergĂ©tique) et enfin l'Ă©limination de maniĂšre sĂ»re et dans des conditions respectueuses de lâenvironnement[1].
Plan national de prévention des déchets 2014-2020
AdoptĂ© par arrĂȘtĂ© du , ce plan constitue le volet « prĂ©vention » du plan dĂ©chets 2020 en cours dâĂ©laboration. Ce plan comporte un bilan des actions de prĂ©vention menĂ©es prĂ©cĂ©demment, les orientations et les objectifs pour la pĂ©riode 2014-2020, ainsi que la mise en Ćuvre, le suivi et lâĂ©valuation des mesures retenues. Il fixe Ă©galement des objectifs quantifiĂ©s, visant Ă dĂ©cupler la production de dĂ©chets de la croissance Ă©conomique : diminution de 7 % de la production de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (DMA) par habitant en 2020 par rapport au niveau de 2010 et stabilisation de la production de dĂ©chets d'activitĂ©s Ă©conomiques (DAE) et du secteur du BĂątiment et des travaux publics (BTP) de 2010 Ă 2020[2] - [3].
Loi de transition énergétique (2015)
La loi relative Ă la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte, promulguĂ©e le , comporte un titre intitulĂ© « Lutter contre les gaspillages et promouvoir lâĂ©conomie circulaire : de la conception des produits Ă leur recyclage ». Parmi les mesures instituĂ©es par ce texte, figurent notamment[4] - [1] :
- la réduction de la production de DMA par habitant de 10 % en 2020 par rapport à 2010 (et non plus 7 % de réduction des DMA comme le prévoyait la loi grenelle 1) ;
- la valorisation sous forme de matiÚre de 70 % des déchets du secteur du bùtiment et des travaux publics en 2020 ;
- la réduction de 30 % les quantités de déchets non dangereux non inertes admis en installation de stockage en 2020 par rapport à 2010, et de 50 % en 2025 ;
- la réduction de 50 % les quantités de produits manufacturés non recyclables mis sur le marché avant 2020 ;
- la gĂ©nĂ©ralisation du tri Ă la source des dĂ©chets organiques des particuliers Ă lâhorizon 2025 ;
- le dĂ©ploiement de la tarification incitative avec un objectif de 15 millions dâhabitants couverts en 2020 et 25 millions en 2025 ;
- lâextension des consignes de tri Ă lâensemble des emballages plastiques sur lâensemble du territoire avant 2022 ;
- lâinterdiction de la mise Ă disposition, gratuite ou onĂ©reuse, de sacs de caisse en matiĂšres plastiques Ă usage unique au et de sacs en matiĂšres plastiques Ă usage unique autres que les sacs de caisse au ;
- lâinterdiction de la mise Ă disposition de vaisselle en plastique jetable (gobelets, verres et assiettes) au ;
- une harmonisation des modalitĂ©s de collecte (consignes de tri, couleur des contenantsâŠ) des dĂ©chets dâemballages et de papiers graphiques sur lâensemble du territoire national Ă lâhorizon 2025 ;
- la gĂ©nĂ©ralisation de la mise en place, par les collectivitĂ©s territoriales, dâun systĂšme de comptabilitĂ© analytique concernant les dĂ©chets ;
- la mise en place par lâĂtat et les collectivitĂ©s territoriales dâune dĂ©marche de lutte contre le gaspillage alimentaire dans la restauration collective avant le .
Plan rĂ©gional dâĂ©limination des dĂ©chets dangereux (2009)
Le plan rĂ©gional dâĂ©limination des dĂ©chets dangereux (PREDD) de la rĂ©gion Centre-Val de Loire a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© en . Il fait suite au plan rĂ©gional dâĂ©limination des dĂ©chets autres que mĂ©nagers et assimilĂ©s (PREDAMA), adoptĂ© en pour une pĂ©riode de dix ans, et au plan dâĂ©limination des dĂ©chets dâactivitĂ©s de soins en rĂ©gion Centre (PREDAS), adoptĂ© en [5].
Ce plan concerne lâensemble des dĂ©chets dangereux produits sur le territoire rĂ©gional, qu'ils soient ou non traitĂ©s en rĂ©gion Centre-Val de Loire, et les dĂ©chets dangereux importĂ©s sur le territoire rĂ©gional pour y subir un traitement, y compris le cas Ă©chĂ©ant depuis des pays Ă©trangers. La notion de dangerositĂ© retenue est celle dĂ©finie Ă lâarticle R.541-8 du code de lâenvironnement[6]. Ainsi, sont considĂ©rĂ©s comme dangereux les dĂ©chets qui prĂ©sentent une ou plusieurs des propriĂ©tĂ©s suivantes : explosif, comburant, inflammable, irritant, nocif, toxique, cancĂ©rogĂšne, corrosif, infectieux, toxique pour la reproduction, mutagĂšne, Ă©cotoxique⊠Il sâagit Ă la fois de dĂ©chets des activitĂ©s industrielles, artisanales, agricoles ou commerciales, des dĂ©chets des collectivitĂ©s, des dĂ©chets des particuliers, des dĂ©chets dâactivitĂ©s de soin, etc[7].
Les dĂ©chets radioactifs ne relĂšvent pas du PREDD mais de lâAgence nationale pour la gestion des dĂ©chets radioactifs (ANDRA). Les dĂ©chets explosifs ne sont pas concernĂ©s non plus.
Le Loiret est le principal producteur de dĂ©chets dangereux au niveau de la rĂ©gion. La ville d'OrlĂ©ans est effectivement la capitale gĂ©ographique de la rĂ©gion, oĂč se concentrent principalement les activitĂ©s industrielles et de service. Les principaux producteurs de dĂ©chets sont les industries chimiques qui devancent les activitĂ©s de traitement thermique. Les entreprises ayant une activitĂ© de traitement de surface ou de traitement des eaux et des dĂ©chets reprĂ©sentent Ă©galement une part importante dans le gisement global. Les dix plus importants reprĂ©sentent prĂšs de 51 % du gisement global produit et traitĂ© sur la rĂ©gion, tout type de producteur confondu[8].
Plan régional de prévention et de gestion des déchets
En application de la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (loi NOTRe) du , la rĂ©gion est tenue dâĂ©laborer un plan unique : le plan rĂ©gional de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets[Note 1] qui se substituera aux trois types de plans existants[9], Ă savoir :
- le plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux, relevant de la compétence des Régions avant la loi NOTRe ;
- le plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux, relevant de la compétence des départements avant la loi NOTRe ;
- le plan départemental de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bùtiment et des travaux publics, relevant de la compétence des départements avant la loi NOTRe.
Ce plan unique sera ensuite intĂ©grĂ© au schĂ©ma rĂ©gional d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©galitĂ© des territoires (SRADDET), qui doit ĂȘtre adoptĂ© en 2019 par le Conseil rĂ©gional du Centre-Val de Loire[9].
Plan dĂ©partemental dâĂ©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (2011)
Le Plan dĂ©partemental d'Ă©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (PEDMA) vise Ă coordonner l'ensemble des actions Ă mener par les pouvoirs publics et les organismes privĂ©s en vue de maĂźtriser la production des dĂ©chets, leur valorisation, leur transport, leur traitement, et dâassurer l'information du public. Les dĂ©chets qui entrent dans le cadre de ce plan sont les dĂ©chets mĂ©nagers et les autres dĂ©chets qui peuvent ĂȘtre collectĂ©s et traitĂ©s dans les mĂȘmes installations que les dĂ©chets mĂ©nagers sans prĂ©conisations techniques particuliĂšres[10].
Le premier plan pour le dĂ©partement du Loiret est Ă©laborĂ© par les services de la DDASS du Loiret et approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le puis actualisĂ© le . ConformĂ©ment Ă la loi du 13 aoĂ»t 2004 relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales, le DĂ©partement du Loiret a pris la compĂ©tence dâĂ©laboration et de suivi du plan dĂ©partemental dâĂ©limination des dĂ©chets au . Dans ce cadre il dĂ©cide en 2006 d'engager la rĂ©vision du plan[11]. Le projet de plan est arrĂȘtĂ© par le dĂ©partement le puis soumis Ă lâavis de la commission consultative du plan le . Ă la suite dâun dĂ©bat centrĂ© sur le maintien ou la fermeture de lâincinĂ©rateur d'Amilly, la Commission consultative Ă©met un avis dĂ©favorable au projet de plan et Ă lâĂ©valuation environnementale. Passant outre et aprĂšs de nouveaux avis, le dĂ©partement approuve le plan le [10].
Plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bùtiment et des travaux publics
Lâarticle 202 de la loi dite « Grenelle II » du prĂ©voit que chaque dĂ©partement soit couvert par un plan dĂ©partemental ou interdĂ©partemental de gestion des dĂ©chets du BTP. Le dĂ©cret du prĂ©voit les dispositions sur le contenu, lâĂ©laboration, le suivi et lâĂ©valuation de ces nouveaux plans[12]. Une Ă©tude sur les volumes et les flux de dĂ©chets et matĂ©riaux recyclĂ©s du BTP dans le Loiret a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en par la Cellule Ă©conomique rĂ©gionale du BTP du Centre-Val de Loire afin d'Ă©tablir un diagnostic pour ce plan[13].
Ăvolution rĂ©glementaire depuis 2011
Depuis la parution du dĂ©cret du , les PEDMA sont devenus des Plans dĂ©partementaux de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets non dangereux (PPGDND) et doivent intĂ©grer les DAE (DĂ©chets dâactivitĂ©s Ă©conomiques) non dangereux. Les dĂ©chets d'activitĂ©s Ă©conomiques (dont ceux du BTP) sont des dĂ©chets non dangereux et assimilables aux ordures mĂ©nagĂšres[12] - [14]. En 2017, le plan du Loiret n'a pas encore formellement Ă©tĂ© rĂ©visĂ© selon ce nouveau dispositif[15] et ne le sera pas puisque la compĂ©tence du DĂ©partement pour lâĂ©laboration de ces deux plans a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e le Ă la RĂ©gion qui est dĂ©sormais chargĂ©e d'Ă©laborer un plan unique : le plan rĂ©gional de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets (PREDD)[9].
Collecte des déchets ménagers
Catégories de déchets ménagers et assimilés et filiÚres de collecte
Les dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s comprennent les emballages, journaux/revues/magazines, verre, dĂ©chets dĂ©posĂ©s en dĂ©chĂšteries, encombrants, ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles produits par les mĂ©nages. Les DMA intĂšgrent Ă©galement ces mĂȘmes types de dĂ©chets produits par les entreprises industrielles, artisans, commerçants collectĂ©s en mĂȘme temps que les dĂ©chets mĂ©nagers[16].
DĂ©chets de la collectivitĂ© DĂ©chets des espaces verts DĂ©chets de voirie, marchĂ©s DĂ©chets de lâassainissement (boues dâĂ©puration) | DĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (DMA) DĂ©chets produits par les mĂ©nages et les activitĂ©s Ă©conomiques collectĂ©s par le service public dâĂ©limination des dĂ©chets | ||
Déchets occasionnels Encombrants, déchets verts, déblais et gravats... | Ordures ménagÚres et assimilées | ||
DĂ©chets collectĂ©s en mĂ©lange (poubelles ordinaires) = Ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles (OMR) | DĂ©chets collectĂ©s sĂ©parĂ©ment, soit en porte-Ă -porte, soit en apport volontaire (emballages, dĂ©chets fermentescibles, verreâŠ) |
Ils sont collectĂ©s par lâintermĂ©diaire de trois filiĂšres[16] :
- la collecte des ordures ménagÚres résiduelles (ordures ménagÚres non recyclables) ;
- la collecte sĂ©lective des emballages, journaux, verres, en porte-Ă -porte ou en apport volontaire dans des conteneurs adaptĂ©s (lâensemble des communes du Loiret propose la collecte sĂ©lective des dĂ©chets recyclables) ;
- la collecte en dĂ©chĂšterie, pour les encombrants, les gravats, les cartons, les ferrailles, les dĂ©chets verts, les appareils Ă©lectriques, les dĂ©chets dangereux des mĂ©nagesâŠ
En 2014, 384 813 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers ou assimilĂ©s (hors dĂ©chets industriels banals et dĂ©chets de lâassainissement) ont Ă©tĂ© produites et collectĂ©es dans le Loiret. Ce gisement se dĂ©compose en 150 893 tonnes dâordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et 233 920 tonnes de collectes sĂ©paratives (63 576 dĂ©chets verts, 29 590 t de recyclables propres et secs, 17 824 t de verre et 122 930 t d'autres dĂ©chets)[17]. Le ratio de production de DMA est ainsi en 2014 en moyenne de 581 kg par habitant et par an, ce qui est supĂ©rieur aux moyennes nationale et rĂ©gionale en 2013 (573 kg/hab/an au niveau national et 565 kg/hab/an au niveau rĂ©gional). Cette valeur est en augmentation par rapport Ă 2013, alors quâelle Ă©tait en baisse depuis 2011 et que la tendance est plutĂŽt Ă la baisse au niveau national et rĂ©gional[18]. La production de DMA a augmentĂ© de 19 kg/hab/an entre 2010 et 2014 (soit + 3,3 %). Dâimportants efforts sont Ă faire pour respecter lâobjectif du projet de loi sur la transition Ă©nergĂ©tique, qui vise une rĂ©duction de 10 % des DMA entre 2010 et 2020[19].
Structures intercommunales de collecte
La collecte des déchets dans les communes du Loiret est assurée par huit structures intercommunales dont le siÚge se situe dans le Loiret : 7 syndicats mixtes, établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sans fiscalité propre, et la communauté urbaine Orléans Métropole, EPCI à fiscalité propre, et une structure dont le siÚge se situe en dehors du Loiret.
SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA)
CrĂ©Ă© en 1971, ce syndicat regroupe 26 communes du Loiret et 14 communes de l'Eure-et-Loir. Les collectes sĂ©lectives en apport volontaire et porte Ă porte ont Ă©tĂ© mises en service en . En , le SIRTOMRA dĂ©lĂšgue sa compĂ©tence « Traitement » à « Beauce GĂątinais Valorisation » (BGV), syndicat mixte de traitement des dĂ©chets crĂ©Ă© avec le SITOMAP (Pithiviers) et le SICTRM de la VallĂ©e du Loing. Ă partir de 2005, les dĂ©chets dâemballages (sauf le verre) et les journaux-magazines sont triĂ©s Ă Pithiviers. Les ordures mĂ©nagĂšres sont toujours traitĂ©es Ă Saran. En 2009 est engagĂ©e la collecte des DEEE (dĂ©chets dâĂ©quipements Ă©lectriques et Ă©lectroniques) en dĂ©chetteries (convention avec OCAD3E/EcoLogic) ainsi que la collecte multi-matĂ©riaux (emballages hors verre et journaux) en porte Ă porte. Les dĂ©chetteries de Neuville-aux-Bois et de Patay sont rĂ©habilitĂ©es en 2010, celles dâArtenay et d'OrgĂšres-en-Beauce en 2011. Quatre dĂ©chĂšteries (dont une en Eure-et-Loir) sont ainsi opĂ©rationnelles en 2015 et ont permis de collecter 9 880 tonnes de dĂ©chets[20].
SMIRTOM de la région de Beaugency
Le syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de la rĂ©gion de Beaugency a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1971 et a pour vocation la collecte et le traitement des dĂ©chets mĂ©nagers comprenant : la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles en porte Ă porte, des emballages mĂ©nagers recyclables en porte Ă porte ou en points dâapport volontaire, du verre en points dâapport volontaire, des papiers en points dâapport volontaire et la gestion de sept dĂ©chĂšteries qui sont mises Ă disposition des administrĂ©s pour le dĂ©pĂŽt des dĂ©chets ne pouvant ĂȘtre collectĂ©s par le service citĂ© prĂ©cĂ©demment (tout-venant, gravats, ferraille, dĂ©chets vertsâŠ). Il regroupe 26 communes (47 000 habitants environ en 2014) rĂ©parties sur 6 communautĂ©s de communes avant 2017 et sur deux aprĂšs 2017[21]. Le prĂ©fet du Loiret indique dans un courrier du aux prĂ©sidents des CommunautĂ©s de Communes concernĂ©es que, Ă la suite des nouvelles dispositions issues de la loi NOTRe, le syndicat sera dissous le [22].
SMICTOM de Sologne
Le syndicat mixte de traitement et de collecte des ordures mĂ©nagĂšres (SMICTOM) de Sologne s'Ă©tend sur 136 000 hectares et a son siĂšge est Ă Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher). Il dessert environ 41 000 habitants, regroupĂ©s sur 23 communes, dont trois dans le Loiret. Il est chargĂ© de la collecte des dĂ©chets mĂ©nagers des particuliers, le traitement des ordures mĂ©nagĂšres, la valorisation par le tri des matĂ©riaux recyclables et la gestion des dĂ©chĂšteries. Ce syndicat est dirigĂ© par un comitĂ© de 24 Ă©lus. Parmi ses missions, il organise en rĂ©gie directe les tournĂ©es de collecte des dĂ©chets mĂ©nagers (bac bordeaux), des emballages recyclables (bac jaune) et des objets encombrants et les diffĂ©rentes collectes : ordures mĂ©nagĂšres, emballages recyclables, encombrants, lâexploitation du centre de transfert et la gestion des dĂ©chĂšteries sont assurĂ©es par 43 agents du syndicat, qui nâa recours aux entreprises privĂ©es que pour le traitement et la valorisation des dĂ©chets[23].
SITOMAP de la région Pithiviers
CrĂ©Ă© en avec pour mission la collecte des dĂ©chets et leur traitement pour 32 communes du Pithiverais, le syndicat intercommunal pour lâĂ©limination des dĂ©chets mĂ©nagers du Pithiverais (SITOMAP) a vu son territoire Ă©largi jusquâen 2001 pour atteindre 97 communes, puis 91 aprĂšs la crĂ©ation de la commune nouvelle du Malesherbois[24]. Il regroupe ainsi 84 communes du Loiret, 5 communes de Seine-et-Marne et 2 communes dâEssonne. La population couverte par le syndicat reprĂ©sente environ 80 000 habitants. Depuis le , sont Ă©lus 44 dĂ©lĂ©guĂ©s titulaires et 44 dĂ©lĂ©guĂ©s supplĂ©ants[25].
SMIRTOM de la région de Montargis
Le Syndicat MIxte de Ramassage et de Traitement des Ordures MĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de la rĂ©gion de Montargis, exerce ses compĂ©tences de collecte et de traitement des dĂ©chets pour deux intercommunalitĂ©s autour de Montargis la communautĂ© de communes des Quatre VallĂ©es (19 communes), l'AgglomĂ©ration Montargoise Et rives du loing (15 communes) et deux communes de la communautĂ© de communes Canaux et forĂȘts en GĂątinais (Chapelon et Saint-Hilaire-sur-Puiseaux). Le syndicat reprĂ©sente trente-six communes soit environ 77 000 habitants[26]. En 2015, 9 567 tonnes de dĂ©chets ont Ă©tĂ© collectĂ©es[27].
SAR des cantons de Courtenay et ChĂąteau-Renard
Ce syndicat regroupe 24 communes, aprĂšs la crĂ©ation de la commune nouvelle Douchy-Montcorbon en 2016. La collecte des ordures mĂ©nagĂšres est assurĂ©e en rĂ©gie, c'est-Ă -dire par les agents techniques du SAR (11 agents en 2015) avec les camions de collecte (BOM 19 t). Pour la collecte des ruelles Ă©troites oĂč les BOM ne circulent pas, un agent utilise une mini-benne qui sert Ă©galement Ă la collecte des cartons professionnels. La collecte sĂ©lective est quant Ă elle assurĂ©e par deux agents qui utilisent chacun un camion grue. Trois dĂ©chĂšteries sont opĂ©rationnelles en 2015 (La Selle-sur-le-Bied, ChĂąteau-Renard et Courtenay) et ont permis de collecter 6 803 t de dĂ©chets[28].
Le , la communautĂ© de communes du Betz et de la ClĂ©ry (CCBC) et la communautĂ© de communes de ChĂąteau-Renard (CCCR) fusionnent pour donner naissance Ă la communautĂ© de communes de la ClĂ©ry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO). Ă lâoccasion de cette fusion, le Syndicat dâAmĂ©nagement Rural (SAR) de ChĂąteau-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le pĂ©rimĂštre de cette nouvelle structure, est dissout par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du et les personnels, biens et Ă©quipements font dĂ©sormais partie intĂ©grante de la nouvelle entitĂ© crĂ©Ă©e[29].
SMICTOM Gien
Créé en 1970, ce syndicat regroupe en 2015 43 communes, soit environ 55 000 habitants, et a pour compétences la collecte des ordures ménagÚres, la gestion des déchÚteries et le tri des emballages légers, journaux-magazines ainsi que le verre. Le traitement des déchets de la compétence du SYCTOM (composé du SMICTOM et du SICTOM de Gien). Sept déchÚteries sont opérationnelles en 2015 (Arrabloy, Bonny-sur-Loire, Briare, Chùtillon-sur-Loire, Nogent-sur-Vernisson, Sainte-GeneviÚve-des-Bois et Poilly-lez-Gien) et ont permis de collecter 14 710 t de déchets[30].
SICTOM de ChĂąteauneuf-sur-Loire
CrĂ©Ă© en 1976, le syndicat compte alors 53 communes. La collecte sĂ©lective du verre est mise en place en 1984, celle du papier en 1993. Les annĂ©es 1992 et 1993 voient la crĂ©ation d'un rĂ©seau de dix dĂ©chĂšteries rĂ©parties sur le territoire des communes de Bellegarde, Cerdon, ChĂąteauneuf-sur-Loire, Jargeau, Lorris, Ouzouer-sur-Loire, Saint-Aignan-des-GuĂ©s, Sully-sur-Loire, Tigy, Vitry-aux-Loges. Celles-ci sont dotĂ©es d'un point de collecte des produits toxiques en quantitĂ©s dispersĂ©es en 1999. La collecte sĂ©lective des emballages recyclables est lancĂ©e en 2000. Le syndicat prĂ©lĂšve pour la premiĂšre fois la taxe d'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres, forfaitaire, en 2003 puis la redevance spĂ©ciale, calculĂ©e selon la quantitĂ© de dĂ©chets collectĂ©s, en 2004. La dĂ©chĂšterie de Saint-Aignan-des-GuĂ©s est rĂ©habilitĂ©e en 2005 et celle de Jargeau est rĂ©novĂ©e et agrandie en 2006. Une nouvelle dĂ©chĂšterie ainsi que des bĂątiments administratifs et techniques sont livrĂ©s en 2008 Ă ChĂąteauneuf-sur-Loire. Trois communes sont intĂ©grĂ©es en 2009 : Presnoy, Montereau et Ouzouer-des-Champs. En 2011, le syndicat signe un programme de prĂ©vention avec l'ADEME et un partenariat avec EMMAĂS. De mĂȘme des bornes Ă vĂȘtements sont installĂ©es sur 9 des dĂ©chetteries. La redevance incitative est mise en place en 2012 Ă titre expĂ©rimental puis Ă©tendue Ă l'ensemble du territoire du SICTOM en 2017 pour les particuliers, les professionnels et les administrations[31]. En 2015, 12 888 t de dĂ©chets ont Ă©tĂ© collectĂ©s en porte-Ă -porte et 742 t en apports volontaires[32].
Orléans Métropole
JusquâĂ la fin 1998, le SIVOM de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise exerçait uniquement la compĂ©tence de « traitement des dĂ©chets » ainsi que la gestion des dĂ©chetteries, qui Ă©taient financĂ©es par les contributions communales. En 1999, Ă titre dĂ©rogatoire et exceptionnel, la compĂ©tence « traitement des dĂ©chets et gestion des dĂ©chetteries » a Ă©tĂ© exercĂ©e par la CommunautĂ© de communes de lâagglomĂ©ration orlĂ©anaise dans les mĂȘmes conditions que celles du SIVOM et, Ă©galement Ă titre dĂ©rogatoire, les communes ont assurĂ© la collecte. La communautĂ© de communes a assurĂ© Ă partir de 2000 lâensemble de la compĂ©tence « collecte, traitement et valorisation des dĂ©chets », Ă titre de compĂ©tence obligatoire et exclusive, financĂ©e sur ses propres ressources et non plus sur les participations des communes membres, puis la CommunautĂ© de lâagglomĂ©ration orlĂ©anaise Ă partir de 2002 et enfin la communautĂ© urbaine Ă partir de 2017[33]
DĂ©chĂšteries
En 2014, 49 dĂ©chĂšteries sont en service dans le Loiret. La majoritĂ© du territoire est desservie par une dĂ©chĂšterie Ă moins de 10 min de trajet en voiture. Les zones les moins bien desservies sont des zones rurales, situĂ©es pour la plupart Ă moins de 15 min dâune dĂ©chĂšterie. Le maillage du rĂ©seau de dĂ©chĂšteries dans le dĂ©partement est donc globalement satisfaisant. En moyenne dans le Loiret, une dĂ©chĂšterie dessert en 2015 environ 13 800 habitants, soit un peu mieux que la moyenne nationale 2013 (une dĂ©chĂšterie pour 14 200 habitants). Les EPCI oĂč il y a le moins de dĂ©chĂšterie par habitant sont les EPCI dont la densitĂ© est la plus forte (agglomĂ©rations dâOrlĂ©ans et Montargis)[34].
Traitement et valorisation des déchets ménagers
FiliÚres de traitement des déchets
Il existe plusieurs possibilités pour gérer les déchets : prévention, valorisation ou enfouissement[35].
La prévention comprend l'ensemble des actions qui consistent, lors de la production de biens de consommation, à anticiper sur la quantité et la nocivité des déchets produits. Pour cela il faut intervenir sur le mode de production et de consommation.
La valorisation comprend, selon la loi du le réemploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l'énergie. Il existe différents modes de valorisation :
- le réemploi : un nouvel emploi d'un déchet pour un usage analogue à celui de sa premiÚre utilisation ;
- le recyclage : réintroduction directe d'un déchet dans le cycle de production dont il est issu, en remplacement total ou partiel d'une matiÚre premiÚre neuve ;
- la réutilisation : utilisation d'un déchet pour un usage différent de son premier emploi, ou à faire, à partir d'un déchet, un autre produit que celui qui lui a donné naissance ;
- la régénération : procédé physique ou chimique qui redonne à un déchet les caractéristiques permettant de l'utiliser en remplacement d'une matiÚre premiÚre neuve ;
- la valorisation énergétique : incinération du déchet pour produire de la chaleur.
L'enfouissement consiste à enterrer les déchets ultimes.
Structures intercommunales de traitement
Les déchets du Loiret sont traités dans 5 structures intercommunales selon le schéma suivant.
Structure intercommunale de collecte | Structure intercommunale de traitement | SiĂšge |
---|---|---|
SIRTOM de la région d'Artenay | BGV - Beauce Gùtinais Valorisation | Pithiviers |
SITOMAP de la région Pithiviers | ||
SAR des cantons de Courtenay et Chùteau-Renard | SMIRTOM de la région de Montargis | Amilly |
SMIRTOM de la région de Montargis | ||
SMICTOM des cantons de Gien, Chùtillon-Coligny, Briare et Chùtillon-sur-loire | SYCTOM des régions de Gien et Chùteauneuf-sur-Loire | Gien |
SICTOM de ChĂąteauneuf-sur-Loire | ||
Orléans Métropole | Orléans Métropole | Orléans |
SMIRTOM de la région de Beaugency | ||
SMICTOM de Sologne | SMICTOM de Sologne | Nouan-le-Fuzelier |
Valorisation organique
La valorisation organique dĂ©signe lâensemble des modes de gestion et de valorisation des dĂ©chets biodĂ©gradables (dĂ©chets alimentaires, dĂ©chets verts, boues des stations dâĂ©puration, etc.), via deux grands modes de traitement : le compostage et la mĂ©thanisation[36].
Compostage
En 2015, neuf plates-formes dédiées au compostage des déchets verts sont présentes dans le Loiret, celle de Fay-aux-Loges ayant été mise en service en 2014[37] - [38] :
- Plate-forme situĂ©e Ă Saint-Aignan-des-GuĂ©s, au lieu-dit La Plaine, maĂźtrise dâouvrage et exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© SETRAD (Veolia propretĂ©). La quantitĂ© maximale de dĂ©chets admise est de 16 000 t/an, soit 44 t/j[39] ;
- Plate-forme de Chevilly situĂ©e lieu-dit « Les ChancelliĂšres ». MaĂźtrise dâOuvrage et exploitation par SUEZ Centre Ouest. CapacitĂ© de stockage annuelle : 90 000 tonnes et capacitĂ© totale des installations : 1 360 000 tonnes[40] ;
- Plate-forme située à Amilly du SMIRTOM de la région de Montargis et exploitée par le NOVERGIE Centre Ouest ;
- Plate-forme situĂ©e Ă Dadonville. MaĂźtrise dâĆuvre et exploitation par SETRAD ONYX (Veolia propretĂ©) ;
- Plate-forme situĂ©e Ă Saint-PĂ©ravy-la-Colombe. MaĂźtrise dâĆuvre et exploitation par SETRAD ONYX (Veolia propretĂ©) ;
- Plate-forme de La Selle-sur-le-Bied, MaĂźtrise dâĆuvre et exploitation par DECHAMBRE, Ă partir de 2006 ;
- Plate-forme située le territoire des communes de Pannes et Corquilleroy, exploitée par le SMICTOM de la région de Montargis depuis 2008. La plateforme est aménagée sur une surface de 12 800 m2 et peut admettre 13 000 tonnes de déchets verts par an pour une production maximale de 5 200 t/an de compost (14 t/j en 2008, portée à 45 t/j en 2014). Elle jouxte une déchÚterie, un atelier de pré-traitement d'équipements électriques et électroniques (DEEE) de déchets (500 m3), une station de transit de déchets d'emballages non souillés et une station de transit de verre et de gravats[41] - [42] ;
- Plate-forme située à Fay-aux-Loges ouverte en 2014 et exploitée par Bourdin et Paysages[36] - [43] ;
- Plate-forme de La FertĂ©-Saint-Aubin dâECOSYS, celle-ci nâappartenant plus au pĂ©rimĂštre du plan Ă partir du , date dâadhĂ©sion de la commune de la FertĂ©-Saint-Aubin au syndicat SMICTOM de Sologne.
MĂ©thanisation
La mĂ©thanisation est une technologie basĂ©e sur la dĂ©gradation de la matiĂšre organique par des micro-organismes, en conditions contrĂŽlĂ©es et en lâabsence dâoxygĂšne. Cette dĂ©gradation aboutit Ă la production dâun produit appelĂ© digestat (utilisĂ© comme fertilisant) et de biogaz qui peut ĂȘtre injectĂ© dans le rĂ©seau de gaz naturel aprĂšs Ă©puration (injection) ou utilisĂ© comme Ă©nergie pour la production dâĂ©lectricitĂ© et de chaleur (cogĂ©nĂ©ration). En 2015, il existe cinq sites de mĂ©thanisation en exploitation (deux en cogĂ©nĂ©ration et trois en injection) et deux en projet dans le Loiret[44] - [45]. Les sites en exploitation sont les suivants :
- Gaec Beets à Saint-Germain-des-Prés (cogénération), mise en service en et produisant 517 000 m3 de biogaz et 9 600 m3 de digestat[46] ;
- Beauce-Gùtinais Biogaz à Escrennes (injection), mise en service en 2014, ayant une capacité de traitement de 68,5 t/j et une capacité annuelle de 25 000 t et permettant de produire un volume de biogaz de 11 210 Nm3/jour[47] ;
- Tereos à Artenay (injection), permettant la méthanisation des vinasses pour la sucrerie-distillerie. Ces installations permettent de traiter 314 880 tonnes de vinasses diluées et de produire 11 728 400 Nm3 de biogaz, 20 750 tonnes à 50 % de MS de vinasses méthanisées concentrées et 8 592 tonnes de sulfate d'ammonium[48] - [49] ;
- Sologne Biogaz à La Ferté-Saint-Aubin (cogénération), produisant 6 000 MWh/an soit environ 2 500 foyers, la chaleur étant utilisée pour le chauffage du centre aquatique[50].
- Centrale Biogaz de Chaumont sur les territoires des communes de Pannes et Corquilleroy (injection), dans le parc dâactivitĂ©s de Chaumont, mise en service en , ayant une capacitĂ© de traitement de 68 t/j et une capacitĂ© annuelle de 24 786 t et permettant de produire un volume de biogaz de 11 400 Nm3/jour. Le biogaz produit par la mĂ©thanisation, aprĂšs une phase dâĂ©puration, est injectĂ© dans le rĂ©seau de distribution de gaz naturel exploitĂ© par GrDF. LâunitĂ© de mĂ©thanisation produit Ă©galement un digestat brut, riche en fertilisants, lequel aprĂšs sĂ©paration de phase donne un digestat Ă©paissi et un digestat liquide, qui sont soumis Ă un plan dâĂ©pandage[51] - [52]
Deux installations sont en projet :
- GĂątinais Biogaz Ă ChĂąteau-Renard (cogĂ©nĂ©ration), dont la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en et qui envisage de valoriser environ 23 000 tonnes de dĂ©chets collectĂ©s Ă une distance maximum de 10 km pour 70 % dâentre eux et produire 9 926 MWh par an, dont 4 320 MW/an d'Ă©lectricitĂ© et 5 606 MW/an de chaleur[53] ;
- Vitry Biogaz à Vitry-aux-Loges (cogénération), dont la société a été créée en [54].
Valorisation matiĂšre
Les dĂ©chets issus des collectes sĂ©lectives sont triĂ©s plus prĂ©cisĂ©ment, conditionnĂ©s et stockĂ©s dans des centres de tris avant dâĂȘtre recyclĂ©s. On y trouve : verres, plastiques, acier, aluminium, journaux et magazines, papiers, cartons, etc. Il existe sept centres de tri dans le Loiret, dont trois dĂ©diĂ©s aux dĂ©chets mĂ©nagers :
Centres de tri des recyclables ménagers
- Le centre de tri de Saran est intégré à l'UIOM de Saran exploité par la société ORVADE, une filiale de Veolia Propreté. Elle effectue le tri de déchets recyclables (papier, gros de Magasin, emballages ménagers résiduels, PET incolore, PEHD) issus des collectes sélectives, apports volontaires et déchetteries. En 2013, sa capacité annuelle est de 18 700 tonnes en deux postes[55] ;
- Le centre de tri de Lorris, mis en service en 2001, est exploitĂ© par la sociĂ©tĂ© SOCCOIM. En 2011, la sociĂ©tĂ© est autorisĂ©e Ă admettre annuellement 20 000 tonnes de dĂ©chets (15 000 tonnes concernant les DIB non valorisables et 5 000 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers Ă trier). Les dĂ©chets autorisĂ©s Ă ĂȘtre admis dans lâinstallation sont : papiers, bois, carton, matiĂšres plastiques, mĂ©taux, verre et caoutchouc en provenance de la rĂ©gion de ChĂąteauneuf-sur-Loire, du SMICTOM des cantons de Gien, Briare, Chatillon-Coligny, du SMIRTOM de la rĂ©gion dâArtenay, du SMIRTOM de la rĂ©gion de Beaugency, du SAR de Courtenay-ChĂąteaurenard et des dĂ©partements de l'Eure-et-Loir et de Loir-et-Cher[56] ;
- Le centre de tri de Pithiviers, exploité à partir de 1999 par le SITOMAP de Pithiviers, est exploité à partir de 2005 par la société SOCCOIM. En 2006, la société est autorisée à admettre annuellement 10 000 tonnes de déchets ménagers et autres résidus urbains, avec une aire de réception 600 m2 et une capacité de tri : 2,5 t/h. Les déchets admis proviennent du syndicat de traitement Beauce Gùtinais Valorisation[57] ;
Centres de tris des déchets d'activités économiques
- L'installation de Chaingy dans la zone d'activités des Pierrelets. Créé en 2002, il s'agit d'un centre de tri et de transit de déchets ménagers et industriels banals et de stockage de déchets métalliques exploité par la société Soccoim Onyx Centre. Sont autorisés le tri et le transit de 150 000 tonnes/an pour les déchets industriels et banals en mélange, le stockage sur 4 600 m2 de 26 000 tonnes/an de déchets métalliques, le transit de 30 000 tonnes/an d'ordures ménagÚres et autres résidus urbains, le dépÎt de 27 750 tonnes/an de papiers usés ou souillés et le stockage de 10 000 m3 maximum de pneumatiques[58] ;
- Le centre de tri de Chevilly. La sociĂ©tĂ© SITA Centre ouest a Ă©tĂ© autorisĂ©e en 2001 puis en 2003 et 2005 Ă exploiter, lieu-dit "les MarĂ©chaux", une plateforme de compostage ainsi quâune activitĂ© dâenfouissement de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s pour un tonnage annuel de 55 000 tonnes pour une durĂ©e de 10 ans. Cette activitĂ© est aujourd'hui en phase de post-exploitation (arrĂȘt d'enfouissement sur ce site)[59] ;
- Le centre de tri de Saran, localisé dans le parc d'activités Les Vallées, mis en service en 2007 et exploité par la société Coved. En 2012, la société est autorisée à trier, regrouper ou stocker en transit 2 600 m3 de déchets non dangereux (bois, cartons, papiers, plastiques, pneumatiques), 4,5 t de déchets dangereux (amiante), 800 m3 de DEEE, 500 m3 de produits minéraux et déchets non dangereux inertes)[60] ;
- Le centre de tri de Saint-Jean-de-Braye est exploitĂ© Ă partir de 1996 par la sociĂ©tĂ© SOCCOIM. En 2012, LâĂ©tablissement emploie 9 personnes et occupe une superficie de 15 956 m2. LâactivitĂ© de tri sâeffectue dans un bĂątiment oĂč est Ă©galement stockĂ©e la majeure partie des dĂ©chets. Cette sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© autorisĂ©e Ă regrouper sur son site 1 000 tonnes de papiers usĂ©s et 500 m3 de plastiques et Ă traiter (tri, broyage et mise en balle) 10 tonnes par jour de matiĂšres au maximum[61].
Valorisation énergétique et incinération
Quatre usines d'incinération des ordures ménagÚres (UIOM) sont en service sur le territoire du département au Nord de l'agglomération orléanaise à Saran, dans l'Est de l'agglomération de Montargis à Amilly, à Pithiviers et au Nord-Est de Gien, dans la commune associée d'Arrabloy.
UIOM de Saran
Le SIVOM de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise a dĂ©cidĂ© de confier en le financement, la construction et lâexploitation dâun centre de traitement multifiliĂšres, l'unitĂ© de traitement des ordures mĂ©nagĂšres (UTOM) de Saran. Elle est exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© ORVADE, filiale du groupe VĂ©olia, et ce, jusquâen [62]. LâunitĂ© dâincinĂ©ration a Ă©tĂ© mise en service en 1996. Les dĂ©chets admissibles dans lâinstallation sont : les ordures mĂ©nagĂšres, les dĂ©chets dâactivitĂ©s et de soins Ă risques infectieux (DASRI), les dĂ©chets industriels banals et les dĂ©chets exceptionnels, assimilables aux ordures mĂ©nagĂšres ou aux dĂ©chets industriels banals, tels que les archives confidentielles, les piĂšces Ă conviction des tribunaux, les saisies des douanes, les contrefaçons[63]... LâĂ©tablissement comprend notamment les installations suivantes[62] - [64] - [63] :
- un centre de tri des dĂ©chets mĂ©nagers provenant de la collecte sĂ©lective dâune capacitĂ© de 100 t/jour soit 22 300 t/an ;
- une zone de stockage des DASRI et des bacs propres de 400 m2 ;
- une unitĂ© dâincinĂ©ration avec rĂ©cupĂ©ration dâĂ©nergie constituĂ©e de deux fours Ă grilles mobiles (systĂšme VOLUND) dâune capacitĂ© de 2 fois 7 tonnes/heure Ă pouvoir calorifique (PCI) 8 400 kJ/kg, soit une capacitĂ© annuelle pouvant atteindre 112 000 tonnes.
- une filiĂšre de traitement des DASRI par incinĂ©ration dans lâunitĂ© dâincinĂ©ration prĂ©citĂ©e (ligne dâinjection spĂ©cifique des dĂ©chets).
- une fosse dâentreposage des dĂ©chets dâun volume de 3 750 m3.
La combustion des dĂ©chets permet de produire de lâĂ©lectricitĂ© dont une partie est consommĂ©e pour les propres besoins de lâinstallation et le reste revendu Ă ĂlectricitĂ© de France. La puissance thermique nominale de lâinstallation est de 27 126 kW. LâĂ©nergie thermique produite lors de lâincinĂ©ration des dĂ©chets est valorisĂ©e sous forme dâĂ©nergie Ă©lectrique par production de vapeur alimentant un turboalternateur de 7 440 kW Ă©lectrique (puissance nominale)[63].
105 071 tonnes de déchets ont été incinérées en 2011[65], 108 034 tonnes en 2015[66].
Une plateforme de maturation des mĂąchefers (rĂ©sidus solides issus de lâincinĂ©ration des dĂ©chets mĂ©nagers rĂ©siduels), installĂ©e en 2010 Ă proximitĂ© de l'installation, permet de ne plus recourir Ă des plateformes extĂ©rieures Ă©loignĂ©es ou Ă lâenfouissement. En 2015, les rĂ©sidus d'incinĂ©ration des 108 034 tonnes de dĂ©chets se composaient de 22 554 tonnes de mĂąchefers bruts et de 3 262 tonnes de RĂ©sidus d'Ă©puration des fumĂ©es d'incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres (REFIOM) et de cendres[67].
UIOM d'Amilly
La sociĂ©tĂ© Novergie Centre Ouest (groupe Suez) a Ă©tĂ© autorisĂ©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral en date du Ă exploiter une unitĂ© d'incinĂ©ration d'ordures mĂ©nagĂšres et de compostage au lieu dit « le Maupas », sur le territoire de la commune d'Amilly. Les prescriptions applicables Ă l'Ă©tablissement ont Ă©tĂ© ensuite complĂ©tĂ©es en 1992, 2003, 2004 et 2012[68].
L'Ă©tablissement est autorisĂ© Ă traiter 29 000 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s par an : 23 200 tonnes sont incinĂ©rĂ©es via le four dâincinĂ©ration d'une capacitĂ© de 2,8 tonnes/heure avec un PCI de rĂ©fĂ©rence de 3 480 kWh/t. Il est complĂ©tĂ© par une unitĂ© de compostage comprenant une tour dâhygiĂ©nisation dans laquelle se produit lâopĂ©ration de fermentation du compost et une zone de maturation et de stockage du compost. Un Ă©changeur thermique de 6,2 MW et des utilitĂ©s associĂ©es permettent la valorisation Ă©nergĂ©tique de la chaleur produite par les fumĂ©es. Enfin une alvĂ©ole de 160 m2 de tri, transit et regroupement de dĂ©chets dâencombrants et de dĂ©chets industriels non dangereux assimilables Ă des dĂ©chets industriels banals (DIB) permet une activitĂ© de tri dont le tonnage annuel nâexcĂšde pas 7 000 tonnes[68].
UIOM de Pithiviers
Le Syndicat Beauce-GĂątinais a Ă©tĂ© autorisĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du Ă exploiter une usine dâincinĂ©ration de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s sur le territoire de la commune de Pithiviers, route de Bouzonville-en-Beauce. L'exploitation a ensuite Ă©tĂ© confiĂ©e Ă la sociĂ©tĂ© INOVA en [69].
LâĂ©tablissement est Ă©quipĂ© de deux fours Ă grille dâune capacitĂ© unitaire de 4 tonnes/heure permettant ainsi lâincinĂ©ration de 64 000 tonnes de dĂ©chets par an. Les dĂ©chets admissibles sur lâinstallation sont les ordures mĂ©nagĂšres et les DĂ©chets industriels banals provenant principalement du dĂ©partement du Loiret et du dĂ©partement limitrophe de la Seine-et-Marne. En 2010, 61 976 tonnes de dĂ©chets ont Ă©tĂ© incinĂ©rĂ©es sur le site, soit 97 % de la capacitĂ© maximale autorisĂ©e[69].
UIOM de Gien-Arrabloy
L'UIOM a Ă©tĂ© mise en service Ă la fin de l'annĂ©e 1999. Elle est basĂ©e sur un procĂ©dĂ© dont deux seuls exemplaires sont implantĂ©s en France (Gien et Mulhouse) : Elle comprend deux lignes constituĂ©es de fours Ă lit fluidisĂ© rotatif d'une capacitĂ© nominale de 5 t/h chacune et un systĂšme de rĂ©cupĂ©ration Ă©nergĂ©tique sous forme d'Ă©lectricitĂ© (turbo-alternateur). Elle a nĂ©cessitĂ© de nombreux travaux depuis sa mise en service, pour pallier notamment des anomalies de conception et remettre rĂ©guliĂšrement en Ă©tat certains Ă©quipements majeurs. Ces travaux et certains incidents techniques ont conduit parfois Ă l'indisponibilitĂ© totale de l'usine. Ce fut en particulier le cas en 2005 lorsque lâincinĂ©rateur a dĂ» fermer pour cause de rejets de dioxines beaucoup plus Ă©levĂ©s que la norme. Il a pu rouvrir en 2008 en conformitĂ© avec la rĂ©glementation europĂ©enne[70] - [71].
Le traitement des fumées est assuré par un pré-dépoussiérage par cyclone. Les fumées subissent ensuite un traitement par procédé semi-humide constitué d'une tour de pulvérisation de lait de chaux et d'un dépoussiéreur à manches filtrantes. Elles sont ensuite évacuées à l'atmosphÚre par une double cheminée de 36 mÚtres de hauteur. L'usine est dimensionnée, et autorisée, déchets pour réceptionner et traiter 78 000 tonnes/an[72] :
- Déchets ménagers (DM) : 55 000 tonnes/an;
- DĂ©chets industriels banals (DIB) : 15 000 tonnes/an (assimilables aux DM)
- DĂ©chets hospitaliers : 7 000 tonnes/an
- Boues de station d'Ă©puration : 1 000 tonnes/an (en matiĂšre sĂšche)
Stockage et enfouissement
Il existe dans le Loiret trois centres de stockage des déchets non dangereux (CSD) en exploitation permettant leur enfouissement (localisés à Chevilly, Bucy-Saint-Liphard et Saint-Aignan-des-Gués)[73] et deux en post-exploitation (Montereau et MéziÚres-lez-Cléry).
Centres de stockage en exploitation
L'écopÎle de Chevilly est ouvert depuis 1982. Sa capacité annuelle de stockage autorisée est de 90 000 tonnes. La surface de stockage restant à exploiter est de 10,4 hectares. Douze collaborateurs (6 personnes pour le stockage, 5 pour le centre de tri et 1 pour le compostage) sont présents sur site[74].
Le CSD de Bucy-Saint-Liphard est exploité depuis le par la société SETRAD. En 2015 ont été enfouis 79 686 tonnes de déchets dont 96 % sont des déchets industriels banals (DIB), en baisse de 8 % par rapport à 2014. 69 % des déchets proviennent du département du Loiret, 30 % du département d'Eure-et-Loir et 1 % du département de Loir-et-Cher[75].
Le CSD de Saint-Aignan-des-Gués est exploité, par délégation de service public du SYCTOM des régions de Gien et de Chùteauneuf-sur-Loire, par la société TERRALIA depuis le à la suite de la défaillance de la société ECOVALIS qui exploitait le site depuis 2011. En 2015, 1 171 tonnes de déchets d'amiante ont été admis (l'autorisation préfectorale étant de 2 000 t/an d'amiante) et 18 192 tonnes de déchets ultimes (tout venant des déchetteries + cendres d'unité d'incinération des ordures ménagÚres + déchets ultimes industriels)[76].
Centres de stockage en post-exploitation
Le centre de stockage de Montereau a été exploité entre 1979 et 2007. Différents dispositifs ont été installés pour permettre la post-exploitation et le suivi à long terme tant pour la gestion du biogaz (45 puits de captage installés), la gestion des lixiviats (pompage dans des puis dédiés et trois bassins de décantation pour une évacuation vers la station d'épuration de Chalette-sur-Loing et la surveillance de la qualité des eaux[77].
Le centre de stockage de MéziÚres-lez-Cléry est en post-exploitation depuis 2004. à la suite d'un premier bilan quinquennal, des prscriptions ont été imposées en 2012 pour un suivi trentenaire. De nouvelles dispositions ont été prescrites en 2015. Le site est pourvu d'équipements fixes (pont bascule, portail de détection radioactivité et de deux bungalows), d'équipements de traitement (chargeuse, tracteur, deux bassins pour les lixiviats, une torchÚre pour le brûlage du biogaz) et d'équipements de suivi des eaux souterraines (huit piézomÚtres)[78].
DĂ©chets du BTP
La loi Grenelle II du [Article L541-14-1 du code de lâenvironnement[79]] rend les plans de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets du BTP obligatoires et en confie l'Ă©laboration aux conseils gĂ©nĂ©raux. Chaque dĂ©partement doit ĂȘtre couvert par un plan dĂ©partemental ou interdĂ©partemental de gestion des dĂ©chets issus de chantiers du bĂątiment et des travaux publics[80]. Le dĂ©cret du prĂ©voit les dispositions sur le contenu, lâĂ©laboration, le suivi et lâĂ©valuation de ces nouveaux plans dont la crĂ©ation est un engagement du Grenelle de lâenvironnement. Dans ce cadre le dĂ©partement du Loiret confie en 2013 Ă la cellule Ă©conomique rĂ©gionale du bĂątiment et des travaux publics du Centre, crĂ©Ă©e en 1992, la rĂ©alisation d'un diagnostic sur les filiĂšres de gestion et de recyclage des dĂ©chets issus du bĂątiment et des travaux publics dans de dĂ©partement du Loiret. Ce diagnostic est publiĂ© en [81]. La dĂ©marche dĂ©partementale ne va toutefois pas au-delĂ du diagnostic car la loi du 7 aoĂ»t 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique, dite loi NOTRe, modifie profondĂ©ment les articles L541-13 Ă L541-15 du Code de l'environnement relatifs Ă la planification et Ă la gestion des dĂ©chets en confiant cette compĂ©tence aux seuls conseils rĂ©gionaux et en crĂ©ant un plan rĂ©gional de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets unique (qui se substitue aux trois types de plans existants prĂ©cĂ©demment). Il prendra en compte les dĂ©chets de toute nature : dangereux, non dangereux, ainsi que les dĂ©chets du BTP[80].
L'activité du BTP sur le département a généré 2 417 milliers de tonnes de déchets en 2013, dont 90,7 % proviennent des chantiers de Travaux publics[82]. Les déchets non réemployés sur chantiers (1 591 000 tonnes) sont traités sont dans des installations spécialisées dans le traitement des déchets du BTP du département (80 %), soit dans des installations non spécialisées du département (4 %), soit hors département (16 %). ParallÚlement, les installations spécialisées du Loiret traitent 81 000 tonnes de déchets du BTP provenant d'autres départements[83].
DĂ©chets dangereux
Provenance
Parmi les dĂ©chets dangereux (hors dĂ©chets dâactivitĂ©s de soins), on distingue les dĂ©chets issus des principaux producteurs, les dĂ©chets diffus et les cas particuliers.
Les dĂ©chets des principaux producteurs constituĂ©s dâinstallations classĂ©es produisant plus de 10 tonnes de dĂ©chets dangereux par an. 244 Ă©tablissements de ce type existent en 2005 en rĂ©gion Centre-Val de Loire. 58 % proviennent du dĂ©partement du Loiret qui apparaĂźt comme le principal producteur. OrlĂ©ans est effectivement la capitale gĂ©ographique de la rĂ©gion, oĂč se concentrent principalement les activitĂ©s industrielles et de service. Les activitĂ©s concernĂ©es sont principalement la chimie, diffĂ©rents procĂ©dĂ©s thermiques, le traitement des eaux et des dĂ©chets, les traitements de surface, les dĂ©chets municipaux, etc[84]. En 2005, les cinq principaux producteurs dans le Loiret sont les suivants[85].
nom producteur | commune | activité | quantités produites (2005) en tonnes |
---|---|---|---|
ISOCHEM SA | Pithiviers | chimie | 13 268 |
SIFA Technologies | Orléans | fonderie | 12 040 |
Société Traitements chimiques des métaux | Bazoches-les-Gallerandes | recyclage de batteries | 11 456 |
Sanofi Winthrop Industrie | Amilly | chimie pharmaceutique | 11 000 |
Loiret Affinage | Fontenay-sur-Loing | Production, transformation et négoce d'aluminium et alliages | 4 494 |
Les dĂ©chets dits diffus correspondent aux dĂ©chets dangereux produits en trĂšs petite quantitĂ© par une multitude de producteurs, parfois trĂšs variĂ©s : il peut sâagir dâactivitĂ©s artisanales, agricoles ou commerciales, mais aussi des collectivitĂ©s, des Ă©tablissements dâenseignement, des particuliers⊠MĂȘme si les volumes concernĂ©s sont faibles, ces dĂ©chets prĂ©sentent un niveau de dangerositĂ© Ă©levĂ© sâils suivent des filiĂšres inadaptĂ©es, induisant ainsi des risques importants pour les personnes et pour lâenvironnement[86].
Les cas particuliers regroupent les terres polluĂ©es (trĂšs peu dans le Loiret), les dĂ©chets dâĂ©quipements Ă©lectriques et Ă©lectroniques et les vĂ©hicules hors dâusage[87].
Déchets dangereux d'activités de soins
Le terme dĂ©chets dâactivitĂ©s de soins (DAS) est associĂ© aux « dĂ©chets issus des activitĂ©s de diagnostic, de suivi et de traitement prĂ©ventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la mĂ©decine humaine et vĂ©tĂ©rinaire ». Les dĂ©chets dâactivitĂ©s de soin potentiellement dangereux correspondent Ă la fois Ă des dĂ©chets d'activitĂ©s de soins Ă risques infectieux, Ă risques chimiques et toxiques ou Ă risques radioactifs[88]. Sont considĂ©rĂ©s comme dĂ©chets d'activitĂ©s de soins Ă risques infectieux (DASRI) les DAS qui[89] :
- « Soit prĂ©sentent un risque infectieux du fait quâils contiennent des microorganismes viables ou leurs toxines, dont on sait ou dont on a de bonnes raisons de croire quâen raison de leur nature, de leur quantitĂ© ou de leur mĂ©tabolisme, ils causent la maladie chez lâhomme ou chez dâautres organismes vivants ;
- « soit, mĂȘme en lâabsence de risques infectieux, relĂšvent de lâune des catĂ©gories suivantes :
- matĂ©riels et matĂ©riaux piquants ou coupants destinĂ©s Ă lâabandon, quâils aient Ă©tĂ© ou non en contact avec un produit biologique,
- produits sanguins à usage thérapeutique incomplÚtement utilisés ou arrivés à péremption,
- déchets anatomiques humains, correspondant à des fragments humains non aisément identifiables. »
Provenance
Les DAS sont générés par différents profils de producteurs[90] :
- les établissements de santé publics et privés (hÎpitaux et cliniques),
- des centres de soins intermĂ©diaires : laboratoires de biologie mĂ©dicale, centres dâhĂ©modialyse, centres de transfusion sanguineâŠ
- les professionnels de santĂ© libĂ©raux : mĂ©decins, infirmiers, vĂ©tĂ©rinairesâŠ
- des professionnels non mĂ©dicaux : tatoueurs, Ă©leveursâŠ
- les patients en auto traitement.
Le plan rĂ©gional dâĂ©limination des dĂ©chets dangereux de la rĂ©gion Centre-Val de Loire Ă©tabli en Ă©value Ă 3 732 tonnes par an le gisement global de DASRI dans la rĂ©gion, dont 35 % produits dans le Loiret[91].
Collecte
Les DASRI produits sont collectés par des professionnels et sont, soit regroupés sur des plates-formes de transit, soit directement transférés vers des unités de traitement[92].
Concernant les patients qui sont traitĂ©s Ă domicile, une filiĂšre spĂ©cifique de collecte et de traitement de ces dĂ©chets a Ă©tĂ© mise en place afin de prĂ©venir le risque sanitaire associĂ© Ă la manipulation des dĂ©chets dâactivitĂ©s de soins Ă risques infectieux perforants (« DASRI perforants », aiguilles, seringues, lancettes, stylos, cathĂ©tersâŠ). Depuis le , la distribution gratuite de mini-collecteurs (boĂźtes jaunes) pour les DASRI perforants Ă destination de ces patients se met en place dans les pharmacies dâofficine et les pharmacies des hĂŽpitaux[Note 8] - [89].
Traitement
Tonnage de DASRI incinérés dans l'UIOM de Saran[93] | |
- 2013 : 2 500 t |
RĂ©glementairement, deux filiĂšres dâĂ©limination des DASRI sont autorisĂ©es en France[92] :
- lâincinĂ©ration : en co-incinĂ©ration dans les unitĂ©s dâincinĂ©ration pour les ordures mĂ©nagĂšres spĂ©cifiquement agrĂ©Ă©es ou dans des unitĂ©s spĂ©cifiques aux dĂ©chets dangereux,
- le prĂ©traitement par dĂ©sinfection : procĂ©dĂ© visant Ă modifier l'apparence des dĂ©chets et Ă rĂ©duire leur contamination micro biologique, qui repose sur diffĂ©rentes techniques physiques (micro-onde), chimiques ou thermiques. Les broyats sont alors considĂ©rĂ©s comme des DAOM et sont traitĂ©s comme tels (ils ne peuvent ĂȘtre mĂ©langĂ©s pour les filiĂšres de compostage).
DâaprĂšs la DRASS, en rĂ©gion Centre-Val de Loire, les dĂ©chets de soins sont dĂ©truits trĂšs majoritairement dans les incinĂ©rateurs de la rĂ©gion (92 % des producteurs)[92]. La totalitĂ© des DAS Ă caractĂšre dangereux produits en rĂ©gion Centre-Val de Loire sont Ă©liminĂ©s en Ăle-de-France, dans lâunitĂ© de SARP Ă Limay. 67 % des DAS suivent une filiĂšre de traitement physico-chimique et 33 % sont incinĂ©rĂ©s[94].
DĂ©chets explosifs
Le terme explosif, dĂ©signe notamment les armes de guerre (bombes) mais aussi les diffĂ©rents matĂ©riaux utilisĂ©s dans la pyrotechnie. Les dĂ©chets explosifs font lâobjet dâune procĂ©dure de reprise entiĂšrement gĂ©rĂ©e par les services chargĂ©s de la protection de la population, et en particulier par les dĂ©mineurs de la Direction de la DĂ©fense et de la SĂ©curitĂ© Civile (DDSC). La collecte des dĂ©chets est une opĂ©ration pyrotechnique qui ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e que par des opĂ©rateurs avertis. En cas de doute sur un objet, il est indispensable de traiter celui-ci comme sâil Ă©tait actif[95].
Notes et références
Notes
- Article 8 Loi NOTRe, L541-13 du Code de lâenvironnement
- Bougy-lez-Neuville, Neuville-aux-Bois, Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt, Villereau
- Le syndicat est dissout au 30 juin 2017.
- Prénouvellon
- Bucy-Saint-Liphard.
- Corquilleroy, Amilly et Dordives.
- Chapelon et Saint-Hilaire-sur-Puiseaux
- Cette distribution a été rendue obligatoire par le décret du 22 octobre 2010 (art. R 1335-8-2 ; R1335-8-3 du Code de la Santé publique).
Références
- PPGDND - Rapport 2015; p. 3-4
- « Programme national de prévention des déchets 2014-2020 », sur http://www.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Laurent Radisson, « Programme national de prévention des déchets 2014-2020 », sur https://www.actu-environnement.com, (consulté le )
- « Loi no 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte - Titre IV : lutter contre les gaspillages et promouvoir l'économie circulaire », sur http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Plan rĂ©gional dâĂ©limination des dĂ©chets dangereux (2011); p. 10
- « Code de l'environnement - Article R541-8 », sur https://www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- Plan rĂ©gional dâĂ©limination des dĂ©chets dangereux (2011); p. 12
- Plan rĂ©gional dâĂ©limination des dĂ©chets dangereux (2011); p. 26
- « Le rÎle de la région en matiÚre de déchets », sur http://www.regioncentre-valdeloire.fr (consulté le )
- Plan dĂ©partemental dâĂ©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (2011) "; p. 15
- Plan dĂ©partemental dâĂ©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (2011) "; p. 11
- Décret no 2011-828 du 11 juillet 2011 portant diverses dispositions relatives à la prévention et à la gestion des déchets
- Cellule Ă©conomique rĂ©gionale du BTP du Centre-Val de Loire, Observatoire des dĂ©chets et du recyclage du BTP - Ătude sur les volumes et les flux de dĂ©chets et matĂ©riaux recyclĂ©s du BTP, , p. 5
- Laurent Radisson, « Un décret ambitionne d'améliorer la gestion des déchets », sur https://www.actu-environnement.com/, (consulté le )
- « Les plans départementaux de prévention et de gestion des déchets non dangereux », sur http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
- PPGDND - Rapport 2015"; p. 32-33
- PPGDND - Rapport 2015"; p. 30
- PPGDND - Rapport 2015"; p. 9
- PPGDND - Rapport 2015"; p. 12
- « SIRTOMRA- rapport annuel 2015 », sur http://sirtomra.fr/ (consulté le )
- « Présentation du SMIRTOM de la région de Beaugency », sur smirtom-beaugency.fr (consulté le )
- « Communauté de communes des Terres du Val de Loire - ProcÚs-verbal du conseil communautaire du 4 janvier 2017 », sur http://www.chaingy.fr/ (consulté le )
- « SMICTOM de Sologne - Edito no 13 », sur sirtomra.fr, (consulté le )
- « SITOMAP de la région Pihiviers », sur http://www.sitomap.fr/ (consulté le )
- « SITOMAP de la région Pithiviers - Rapport annuel 2015 », sur www.sitomap.fr (consulté le )
- « SMIRTOM de Montargis - le territoire », sur www.smirtom.fr (consulté le )
- « Rapport d'activités 2015 du SMIRTOM de Montargis », sur http://www.smirtom.fr/ (consulté le )
- « SAR des cantons de Courtenay et Chùteau-Renard - rapport annuel 2015 », sur http://www.sar45.fr/ (consulté le )
- « IntercommunalitĂ© : Courtenay, membre de la CommunautĂ© de Communes de la ClĂ©ry, du Betz et de lâOuanne (3CBO) », sur http://www.courtenay45.fr/ (consultĂ© le )
- « SMICTOM de Gien - rapport annuel 2015 », sur http://www.smictom-gien.com/ (consulté le )
- « SICTOM de Chùteauneuf-sur-Loire - Histoire », sur http://www.sictom-chateauneuf.fr/ (consulté le )
- « SICTOM de Chùteauneuf-sur-Loire - rapport annuel 2015 », sur http://www.sictom-chateauneuf.fr/ (consulté le )
- « Rapport annuel 2011 sur le prix et la qualité du service public d'élimination des déchets », sur http://www.saintjeandebraye.fr/ (consulté le ), p. 5
- PPGDND - Rapport 2015; p. 16
- « L'économie circulaire : une nouvelle gestion des déchets », sur http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/, (consulté le ), p. 2
- La collecte et le traitement des déchets ménagers et assimilés en région Centre-Val de Loire"; p. 19
- « Les sites de compostage en région Centre-Val de Loire », sur http://www.centre.developpement-durable.gouv.fr/, (consulté le )
- Plan dĂ©partemental dâĂ©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (2011) "; p. 40
- « SETRAD à Saint-Aignan-des-Gués », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département (consulté le )
- « CITA CENTRE OUEST AU LIEU-DIT LES CHANCELLIĂRES Ă CHEVILLY », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement (consultĂ© le )
- ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 20 aoĂ»t 2008 autorisant le syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres de la rĂ©gion de Montargis Ă exploiter un centre de recyclage de dĂ©chets sur le territoire des communes de Pannes et Corquilleroy au lieu-dit "Climat de Chaumont".
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 21 janvier 2014 - Mise Ă jour la situation administrative de lâĂ©tablissement exploitĂ© par le SMIRTOM de la rĂ©gion de Montargis sur les communes de Corquilleroy et de Pannes au lieu-dit « Climat de Chaumont ». », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement (consultĂ© le )
- Carole Tribout, « Bourdin ouvre une plate-forme à Fay-aux-Loges », sur http://www.larep.fr/, (consulté le )
- La collecte et le traitement des déchets ménagers et assimilés en région Centre-Val de Loire"; p. 20
- L'économie circulaire : une nouvelle gestion des déchets - Région Centre Val de Loire (2016)"; p. 10
- « Unité de méthanisation de la GAEC Beets - Saint-Germain-des-Prés », sur http://www.architecturesagricultures.fr/ (consulté le )
- « UnitĂ© de mĂ©thanisation Beauce-GĂątinais Biogaz Ă Escrenne - ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement, (consultĂ© le )
- « Rapport du commissaire enquĂȘteur reltif Ă l'installation d'une unitĂ© de marhanisation Ă Artenay », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement, (consultĂ© le )
- « UnitĂ© de mĂ©thanisation Ă Artenay - Rapport de lâinspection des installations classĂ©es », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement, (consultĂ© le )
- site officiel de Sologne Biogaz
- « UnitĂ© de mĂ©thanisation de CORQUILLEROY et de PANNES, parc dâactivitĂ©s de Chaumont - ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement, (consultĂ© le )
- « UnitĂ© de mĂ©thanisation de CORQUILLEROY et de PANNES, parc dâactivitĂ©s de Chaumont - Rapport de l'inspecteur des ICPE », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement, (consultĂ© le )
- « Unité de méthanisation de Gùtinais Biogaz - chiffres clés », sur http://www.gatinais-biogaz.fr/ (consulté le )
- « Vitry Biogaz - forme de société », sur https://corporama.com/ (consulté le )
- « Orvade - UTOM de Saran - Bilan 2013 », sur http://www.ville-saran.fr/ (consulté le )
- Centre de tri de Lorris - arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 24 juin 2011 - rapport de l'inspecteur des installations classĂ©es du 31 mars 2011
- Centre de tri de Pithiviers - arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 7 fĂ©vrier 2006
- Centre de tri de Chaingy - Proposition dâarrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux complĂ©mentaires - Rapport de l'inspection des installations classĂ©es - 2 septembre 2011.
- Installtion de Chevilly - Projet dâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral - Rapport de l'inspection des installations classĂ©es - 2 octobre 2013.
- Centre de tri de Saran - arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 21 dĂ©cembre 2012.
- Centre de tri de Saint-Jean-de-Braye - arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 20 juin 2012 - - rapport de l'inspecteur des installations classĂ©es du 6 fĂ©vrier 2012
- « Rapport annuel 2011 sur le prix et la qualité du service public d'élimination des déchets », sur http://www.saintjeandebraye.fr (consulté le ), p. 31
- « ArrĂȘtĂ© autorisant lâUTOM Ă poursuivre lâexploitation lâunitĂ© dâincinĂ©ration de dĂ©chets non dangereux et de DASRI de SARAN exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© ORVADE (mise Ă jour administrative, actualisation des prescriptions) », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement, (consultĂ© le )
- « La production d'énergie dans les usines d'incinération d'ordures ménagÚres. L'exemple de l'Unité de traitement de l'agglomération d'Orléans », sur http://www.geosoc.fr, (consulté le )
- « Rapport annuel 2011 sur le prix et la qualité du service public d'élimination des déchets », sur http://www.saintjeandebraye.fr (consulté le ), p. 32
- « Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualitĂ© du service public dâĂ©limination des dĂ©chets », sur http://www.orleans-metropole.fr (consultĂ© le ), p. 31
- « Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualitĂ© du service public dâĂ©limination des dĂ©chets », sur http://www.orleans-metropole.fr (consultĂ© le ), p. 34
- « ArrĂȘtĂ© autorisant la sociĂ©tĂ© NOVERGIE Ă poursuivre lâexploitation de lâunitĂ© dâincinĂ©ration de dĂ©chets non dangereux et de compostage dâAmilly (mise Ă jour de la situation administrative et actualisation des prescriptions) », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement, (consultĂ© le )
- Proposition dâun arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral complĂ©mentaire, Rapport de l'inspecteur des installations classĂ©es, 5 janvier 2012
- « L'incinérateur de Gien plombe le bilan annuel des incinérateurs de tout le territoire », sur https://www.actu-environnement.com/, (consulté le )
- « L'incinérateur de Gien n'est plus dangereux », sur http://www.batiactu.com/, (consulté le )
- « UIOM Gien-Arrabloy - ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral autorisant l'exploitation », sur le site de la prĂ©fecture de rĂ©gion Centre-Val de Loire et de dĂ©partement, (consultĂ© le )
- La collecte et le traitement des déchets ménagers et assimilés en région Centre-Val de Loire - Bilan 2014; p. 21
- « CSD de Chevilly - Commission de suivi de site - réunion du 24 mai 2016 », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département (consulté le )
- « CSD de Bucy-Saint-Liphard - Commission de suivi de site - réunion du 22 avril 2016 », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département (consulté le )
- « CSD de Sain-Aignan-des-Gués - Commission de suivi de site - réunion du 27 juin 2016 », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département (consulté le )
- « CSD de Montereu - Commission de suivi de site - réunion du 15 juin 2016 », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département (consulté le )
- « CSD de MéziÚres-les-Cléry - Commission de suivi de site - réunion du 2 juillet 2015 », sur le site de la préfecture de région Centre-Val de Loire et de département (consulté le )
- « Article L541-14-1 du Code de l'Environnement », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
- « Les plans de gestion des déchets du BTP », sur http://www.uned.fr/, (consulté le )
- Diagnostic de la gestion des déchets du BTP dans le Loiret (juillet 2015); p. 6
- Diagnostic de la gestion des déchets du BTP dans le Loiret (juillet 2015); p. 96
- Diagnostic de la gestion des déchets du BTP dans le Loiret (juillet 2015); p. 11
- Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 25
- Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 160
- Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 27-34
- Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 35-37
- Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 59
- « Elimination des dĂ©chets dâactivitĂ©s de soins Ă risque infectieux », sur http://social-sante.gouv.fr/, 16 octobre 2012, actualisĂ© (consultĂ© le )
- Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 62
- Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 64
- Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 66
- « OrlĂ©ans-MĂ©tropole - Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualitĂ© du service public dâĂ©limination des dĂ©chets », sur http://www.orleans-metropole.fr/ (consultĂ© le ), p. 32
- Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 70
- « Déchets explosifs », sur http://www.dechets.picardie.fr/ (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- CGEDD, CGE, Mission dâĂ©valuation de politique publique - La gestion des dĂ©chets par les collectivitĂ©s territoriales, (lire en ligne)
- Région Centre-Val de Loire, Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), (lire en ligne)
- Région Centre-Val de Loire, L'économie circulaire : une nouvelle gestion des déchets, (lire en ligne)
- ADEME, La collecte et le traitement des déchets ménagers et assimilés en région Centre-Val de Loire - Bilan 2014, (lire en ligne)
- Cellule Ă©conomique rĂ©gionale du bĂątiment et des travaux publics du Centre, Ătudes sur les volumes et les flux de dĂ©chets et matĂ©riaux recyclĂ©s du BTP dans le Loiret,
Plan dâĂ©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s du Loiret (PEDMA)
- DĂ©partement du Loiret, PEDMA, (lire en ligne)
- Rapport 2015 du PPGDND (données 2014) (lire en ligne)
- Rapport 2014 du PPGDND (données 2013) (lire en ligne)
- Rapport 2013 du PEDMA (données 2012) (lire en ligne)
- Rapport 2012 du PEDMA (données 2011) (lire en ligne)
- Rapport 2011 du PEDMA (données 2010) (lire en ligne)
Sites officiels des structures intercommunales de gestion dans le Loiret
- Collecte (6 dont un en Loir-et-Cher) : SIRTOM de la Région d'Artenay (SIRTOMRA) - SMICTOM de Sologne - SITOMAP de la région Pihiviers - SAR des cantons de Courtenay et Chùteau-Renard - SMICTOM Gien - SICTOM de Chùteauneuf-sur-Loire
- Collecte + traitement (3) : SMIRTOM de la région de Beaugency - SMIRTOM Montargis - Orléans Métropole
- Traitement (2) : BGV - Beauce GĂątinais Valorisation - SYCTOM Gien-ChĂąteauneuf