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Gestion des déchets dans le Loiret

La gestion des dĂ©chets dans le Loiret couvre les actions de collecte et de traitement des dĂ©chets produits dans le dĂ©partement français du Loiret et pour certains types de dĂ©chets produits en dehors du dĂ©partement. Le traitement des dĂ©chets comprend la prĂ©vention de la production de dĂ©chets, la prĂ©paration des dĂ©chets en vue de leur rĂ©emploi, le recyclage, la valorisation (notamment Ă©nergĂ©tique) et enfin l'Ă©limination de maniĂšre sĂ»re et dans des conditions respectueuses de l’environnement.

Le département du Loiret (en rouge) sur une carte de France

En 2014, 384 813 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (hors dĂ©chets industriels banals et dĂ©chets de l’assainissement) ont Ă©tĂ© produites et collectĂ©es dans le Loiret. Ce gisement se dĂ©compose en 150 893 tonnes d’ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et 233 920 tonnes de collectes sĂ©paratives (63 576 dĂ©chets verts, 29 590 t de recyclables propres et secs, 17 824 t de verre et 122 930 t d'autres dĂ©chets).

En 2014, 49 dĂ©chĂšteries sont implantĂ©es sur le territoire du dĂ©partement, permettant ainsi, en moyenne, la mise Ă  disposition d’une dĂ©chĂšterie pour 14 560 habitants.

Pour le traitement, le Loiret utilise 6 centres de tri, 9 plateformes de compostage de dĂ©chets verts, 5 installations de mĂ©thanisation, 2 quais de transfert, 4 incinĂ©rateurs et 3 installations de stockage de dĂ©chets non dangereux.

Les compĂ©tences « collecte » et « traitement » des dĂ©chets mĂ©nagers sont majoritairement assurĂ©es par des Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) sans fiscalitĂ© propre : 5 syndicats de collecte, 2 de collecte et de traitement et 2 de traitement. La communautĂ© urbaine OrlĂ©ans MĂ©tropole, EPCI Ă  fiscalitĂ© propre, assure, quant Ă  elle, la collecte et le traitement.

Planification

Directive européenne

Les textes rĂ©glementaires jouent un rĂŽle important dans l'amĂ©lioration de la prĂ©vention et de la gestion des dĂ©chets. La Directive-cadre de l'Union europĂ©enne du donne les orientations de la politique europĂ©enne en matiĂšre de dĂ©chets. Elle est transposĂ©e en droit français par l’ordonnance du portant diverses dispositions d’adaptation au droit de l’Union europĂ©enne dans le domaine des dĂ©chets. La gestion des dĂ©chets devra respecter la hiĂ©rarchie suivante : la prĂ©vention de la production de dĂ©chets, la prĂ©paration des dĂ©chets en vue de leur rĂ©emploi, le recyclage, la valorisation (notamment Ă©nergĂ©tique) et enfin l'Ă©limination de maniĂšre sĂ»re et dans des conditions respectueuses de l’environnement[1].

Plan national de prévention des déchets 2014-2020

AdoptĂ© par arrĂȘtĂ© du , ce plan constitue le volet « prĂ©vention » du plan dĂ©chets 2020 en cours d’élaboration. Ce plan comporte un bilan des actions de prĂ©vention menĂ©es prĂ©cĂ©demment, les orientations et les objectifs pour la pĂ©riode 2014-2020, ainsi que la mise en Ɠuvre, le suivi et l’évaluation des mesures retenues. Il fixe Ă©galement des objectifs quantifiĂ©s, visant Ă  dĂ©cupler la production de dĂ©chets de la croissance Ă©conomique : diminution de 7 % de la production de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (DMA) par habitant en 2020 par rapport au niveau de 2010 et stabilisation de la production de dĂ©chets d'activitĂ©s Ă©conomiques (DAE) et du secteur du BĂątiment et des travaux publics (BTP) de 2010 Ă  2020[2] - [3].

Loi de transition énergétique (2015)

La loi relative Ă  la transition Ă©nergĂ©tique pour la croissance verte, promulguĂ©e le , comporte un titre intitulĂ© « Lutter contre les gaspillages et promouvoir l’économie circulaire : de la conception des produits Ă  leur recyclage ». Parmi les mesures instituĂ©es par ce texte, figurent notamment[4] - [1] :

  • la rĂ©duction de la production de DMA par habitant de 10 % en 2020 par rapport Ă  2010 (et non plus 7 % de rĂ©duction des DMA comme le prĂ©voyait la loi grenelle 1) ;
  • la valorisation sous forme de matiĂšre de 70 % des dĂ©chets du secteur du bĂątiment et des travaux publics en 2020 ;
  • la rĂ©duction de 30 % les quantitĂ©s de dĂ©chets non dangereux non inertes admis en installation de stockage en 2020 par rapport Ă  2010, et de 50 % en 2025 ;
  • la rĂ©duction de 50 % les quantitĂ©s de produits manufacturĂ©s non recyclables mis sur le marchĂ© avant 2020 ;
  • la gĂ©nĂ©ralisation du tri Ă  la source des dĂ©chets organiques des particuliers Ă  l’horizon 2025 ;
  • le dĂ©ploiement de la tarification incitative avec un objectif de 15 millions d’habitants couverts en 2020 et 25 millions en 2025 ;
  • l’extension des consignes de tri Ă  l’ensemble des emballages plastiques sur l’ensemble du territoire avant 2022 ;
  • l’interdiction de la mise Ă  disposition, gratuite ou onĂ©reuse, de sacs de caisse en matiĂšres plastiques Ă  usage unique au et de sacs en matiĂšres plastiques Ă  usage unique autres que les sacs de caisse au ;
  • l’interdiction de la mise Ă  disposition de vaisselle en plastique jetable (gobelets, verres et assiettes) au ;
  • une harmonisation des modalitĂ©s de collecte (consignes de tri, couleur des contenants
) des dĂ©chets d’emballages et de papiers graphiques sur l’ensemble du territoire national Ă  l’horizon 2025 ;
  • la gĂ©nĂ©ralisation de la mise en place, par les collectivitĂ©s territoriales, d’un systĂšme de comptabilitĂ© analytique concernant les dĂ©chets ;
  • la mise en place par l’État et les collectivitĂ©s territoriales d’une dĂ©marche de lutte contre le gaspillage alimentaire dans la restauration collective avant le .

Plan rĂ©gional d’élimination des dĂ©chets dangereux (2009)

Le plan rĂ©gional d’élimination des dĂ©chets dangereux (PREDD) de la rĂ©gion Centre-Val de Loire a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© en . Il fait suite au plan rĂ©gional d’élimination des dĂ©chets autres que mĂ©nagers et assimilĂ©s (PREDAMA), adoptĂ© en pour une pĂ©riode de dix ans, et au plan d’élimination des dĂ©chets d’activitĂ©s de soins en rĂ©gion Centre (PREDAS), adoptĂ© en [5].

Ce plan concerne l’ensemble des dĂ©chets dangereux produits sur le territoire rĂ©gional, qu'ils soient ou non traitĂ©s en rĂ©gion Centre-Val de Loire, et les dĂ©chets dangereux importĂ©s sur le territoire rĂ©gional pour y subir un traitement, y compris le cas Ă©chĂ©ant depuis des pays Ă©trangers. La notion de dangerositĂ© retenue est celle dĂ©finie Ă  l’article R.541-8 du code de l’environnement[6]. Ainsi, sont considĂ©rĂ©s comme dangereux les dĂ©chets qui prĂ©sentent une ou plusieurs des propriĂ©tĂ©s suivantes : explosif, comburant, inflammable, irritant, nocif, toxique, cancĂ©rogĂšne, corrosif, infectieux, toxique pour la reproduction, mutagĂšne, Ă©cotoxique
 Il s’agit Ă  la fois de dĂ©chets des activitĂ©s industrielles, artisanales, agricoles ou commerciales, des dĂ©chets des collectivitĂ©s, des dĂ©chets des particuliers, des dĂ©chets d’activitĂ©s de soin, etc[7].

Les dĂ©chets radioactifs ne relĂšvent pas du PREDD mais de l’Agence nationale pour la gestion des dĂ©chets radioactifs (ANDRA). Les dĂ©chets explosifs ne sont pas concernĂ©s non plus.

Le Loiret est le principal producteur de dĂ©chets dangereux au niveau de la rĂ©gion. La ville d'OrlĂ©ans est effectivement la capitale gĂ©ographique de la rĂ©gion, oĂč se concentrent principalement les activitĂ©s industrielles et de service. Les principaux producteurs de dĂ©chets sont les industries chimiques qui devancent les activitĂ©s de traitement thermique. Les entreprises ayant une activitĂ© de traitement de surface ou de traitement des eaux et des dĂ©chets reprĂ©sentent Ă©galement une part importante dans le gisement global. Les dix plus importants reprĂ©sentent prĂšs de 51 % du gisement global produit et traitĂ© sur la rĂ©gion, tout type de producteur confondu[8].

Plan régional de prévention et de gestion des déchets

En application de la Loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (loi NOTRe) du , la rĂ©gion est tenue d’élaborer un plan unique : le plan rĂ©gional de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets[Note 1] qui se substituera aux trois types de plans existants[9], Ă  savoir :

  • le plan rĂ©gional de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets dangereux, relevant de la compĂ©tence des RĂ©gions avant la loi NOTRe ;
  • le plan dĂ©partemental de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets non dangereux, relevant de la compĂ©tence des dĂ©partements avant la loi NOTRe ;
  • le plan dĂ©partemental de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets issus de chantiers du bĂątiment et des travaux publics, relevant de la compĂ©tence des dĂ©partements avant la loi NOTRe.

Ce plan unique sera ensuite intĂ©grĂ© au schĂ©ma rĂ©gional d'amĂ©nagement, de dĂ©veloppement durable et d'Ă©galitĂ© des territoires (SRADDET), qui doit ĂȘtre adoptĂ© en 2019 par le Conseil rĂ©gional du Centre-Val de Loire[9].

Plan dĂ©partemental d’élimination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (2011)

Le Plan dĂ©partemental d'Ă©limination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s (PEDMA) vise Ă  coordonner l'ensemble des actions Ă  mener par les pouvoirs publics et les organismes privĂ©s en vue de maĂźtriser la production des dĂ©chets, leur valorisation, leur transport, leur traitement, et d’assurer l'information du public. Les dĂ©chets qui entrent dans le cadre de ce plan sont les dĂ©chets mĂ©nagers et les autres dĂ©chets qui peuvent ĂȘtre collectĂ©s et traitĂ©s dans les mĂȘmes installations que les dĂ©chets mĂ©nagers sans prĂ©conisations techniques particuliĂšres[10].

Le premier plan pour le dĂ©partement du Loiret est Ă©laborĂ© par les services de la DDASS du Loiret et approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le puis actualisĂ© le . ConformĂ©ment Ă  la loi du 13 aoĂ»t 2004 relative aux libertĂ©s et responsabilitĂ©s locales, le DĂ©partement du Loiret a pris la compĂ©tence d’élaboration et de suivi du plan dĂ©partemental d’élimination des dĂ©chets au . Dans ce cadre il dĂ©cide en 2006 d'engager la rĂ©vision du plan[11]. Le projet de plan est arrĂȘtĂ© par le dĂ©partement le puis soumis Ă  l’avis de la commission consultative du plan le . À la suite d’un dĂ©bat centrĂ© sur le maintien ou la fermeture de l’incinĂ©rateur d'Amilly, la Commission consultative Ă©met un avis dĂ©favorable au projet de plan et Ă  l’évaluation environnementale. Passant outre et aprĂšs de nouveaux avis, le dĂ©partement approuve le plan le [10].

Plan de prévention et de gestion des déchets issus de chantiers du bùtiment et des travaux publics

L’article 202 de la loi dite « Grenelle II » du prĂ©voit que chaque dĂ©partement soit couvert par un plan dĂ©partemental ou interdĂ©partemental de gestion des dĂ©chets du BTP. Le dĂ©cret du prĂ©voit les dispositions sur le contenu, l’élaboration, le suivi et l’évaluation de ces nouveaux plans[12]. Une Ă©tude sur les volumes et les flux de dĂ©chets et matĂ©riaux recyclĂ©s du BTP dans le Loiret a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en par la Cellule Ă©conomique rĂ©gionale du BTP du Centre-Val de Loire afin d'Ă©tablir un diagnostic pour ce plan[13].

Évolution rĂ©glementaire depuis 2011

Depuis la parution du dĂ©cret du , les PEDMA sont devenus des Plans dĂ©partementaux de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets non dangereux (PPGDND) et doivent intĂ©grer les DAE (DĂ©chets d’activitĂ©s Ă©conomiques) non dangereux. Les dĂ©chets d'activitĂ©s Ă©conomiques (dont ceux du BTP) sont des dĂ©chets non dangereux et assimilables aux ordures mĂ©nagĂšres[12] - [14]. En 2017, le plan du Loiret n'a pas encore formellement Ă©tĂ© rĂ©visĂ© selon ce nouveau dispositif[15] et ne le sera pas puisque la compĂ©tence du DĂ©partement pour l’élaboration de ces deux plans a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e le Ă  la RĂ©gion qui est dĂ©sormais chargĂ©e d'Ă©laborer un plan unique : le plan rĂ©gional de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets (PREDD)[9].

Collecte des déchets ménagers

Catégories de déchets ménagers et assimilés et filiÚres de collecte

Les dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s comprennent les emballages, journaux/revues/magazines, verre, dĂ©chets dĂ©posĂ©s en dĂ©chĂšteries, encombrants, ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles produits par les mĂ©nages. Les DMA intĂšgrent Ă©galement ces mĂȘmes types de dĂ©chets produits par les entreprises industrielles, artisans, commerçants collectĂ©s en mĂȘme temps que les dĂ©chets mĂ©nagers[16].

Déchets de la collectivité
DĂ©chets des espaces verts
Déchets de voirie, marchés
DĂ©chets de l’assainissement (boues d’épuration)
Déchets ménagers et assimilés (DMA)
DĂ©chets produits par les mĂ©nages et les activitĂ©s Ă©conomiques collectĂ©s par le service public d’élimination des dĂ©chets
DĂ©chets occasionnels
Encombrants, déchets verts, déblais et gravats...
Ordures ménagÚres et assimilées
Déchets collectés en mélange (poubelles ordinaires)
= Ordures ménagÚres résiduelles (OMR)
Déchets collectés séparément, soit en porte-à-porte, soit en apport volontaire (emballages, déchets fermentescibles, verre
)
Évolution du tonnage de DMA produits dans le Loiret entre 2006 et 2014.

Ils sont collectĂ©s par l’intermĂ©diaire de trois filiĂšres[16] :

  • la collecte des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles (ordures mĂ©nagĂšres non recyclables) ;
  • la collecte sĂ©lective des emballages, journaux, verres, en porte-Ă -porte ou en apport volontaire dans des conteneurs adaptĂ©s (l’ensemble des communes du Loiret propose la collecte sĂ©lective des dĂ©chets recyclables) ;
  • la collecte en dĂ©chĂšterie, pour les encombrants, les gravats, les cartons, les ferrailles, les dĂ©chets verts, les appareils Ă©lectriques, les dĂ©chets dangereux des mĂ©nages


En 2014, 384 813 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers ou assimilĂ©s (hors dĂ©chets industriels banals et dĂ©chets de l’assainissement) ont Ă©tĂ© produites et collectĂ©es dans le Loiret. Ce gisement se dĂ©compose en 150 893 tonnes d’ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et 233 920 tonnes de collectes sĂ©paratives (63 576 dĂ©chets verts, 29 590 t de recyclables propres et secs, 17 824 t de verre et 122 930 t d'autres dĂ©chets)[17]. Le ratio de production de DMA est ainsi en 2014 en moyenne de 581 kg par habitant et par an, ce qui est supĂ©rieur aux moyennes nationale et rĂ©gionale en 2013 (573 kg/hab/an au niveau national et 565 kg/hab/an au niveau rĂ©gional). Cette valeur est en augmentation par rapport Ă  2013, alors qu’elle Ă©tait en baisse depuis 2011 et que la tendance est plutĂŽt Ă  la baisse au niveau national et rĂ©gional[18]. La production de DMA a augmentĂ© de 19 kg/hab/an entre 2010 et 2014 (soit + 3,3 %). D’importants efforts sont Ă  faire pour respecter l’objectif du projet de loi sur la transition Ă©nergĂ©tique, qui vise une rĂ©duction de 10 % des DMA entre 2010 et 2020[19].

Structures intercommunales de collecte

La collecte des déchets dans les communes du Loiret est assurée par huit structures intercommunales dont le siÚge se situe dans le Loiret : 7 syndicats mixtes, établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) sans fiscalité propre, et la communauté urbaine Orléans Métropole, EPCI à fiscalité propre, et une structure dont le siÚge se situe en dehors du Loiret.

Organisation au
Structure intercommunaleSiĂšgeNb de communes
de la structure
Structures membresDĂ©chĂšteries
DĂ©partementNom structureNb communes
SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA)Neuville-aux-Bois4045CC de la Beauce loirétaine224 (3 dans le Loiret +
1 hors Loiret Ă  OrgĂšres-en-Beauce)[20]
45CC de la ForĂȘt4[Note 2]
28CC de la Beauce de Janville1
28CC de la Beauce d'OrgĂšres13
SMIRTOM de la région de Beaugency[Note 3]Beaugency2545CC des Terres du Val de Loire217
41CC des Terres du Val de Loire1[Note 4]
45CC des Portes de Sologne3
45CC de la Beauce Loirétaine1[Note 5]
SITOMAP de la rĂ©gion PithiviersPithiviers9145CC de la ForĂȘt68 (7 dans le Loiret et
1 dans l'Essonne : Méréville)
45CC du Pithiverais31
45CC du Pithiverais-GĂątinais32
45CC de la Plaine du Nord Loiret15
77CC GĂątinais Val de Loing2
77CC des Terres du GĂątinais3
91CA de l'Étampois Sud-Essonne2
SMIRTOM MontargisCorquilleroy3645CC des Quatre Vallées193[Note 6]
45Agglomération montargoise et rives du Loing15
45CC Canaux et forĂȘts en GĂątinais (partie)2[Note 7]
SAR des cantons de Courtenay et Chùteau-RenardChuelles2445CC de la Cléry, du Betz et de l'Ouanne243
SMICTOM GienGien4345CC giennoises117
45CC du Berry Loire Puisaye20
45CC Canaux et forĂȘts en GĂątinais (partie)12
SICTOM de ChĂąteauneuf-sur-LoireChĂąteauneuf-sur-Loire4445CC Canaux et forĂȘts en GĂątinais (partie)2410
45CC des Loges20
45CC du Val de Sully19
Orléans MétropoleOrléans2245Orléans Métropole226
SMICTOM de SologneNouan-le-Fuzelier (41600)2345CC des Portes de Sologne33
41CC de la Sologne des Étangs + CC de la Sologne des Riviùres20
TOTAL348Loiret : 326
hors Loiret : 22
49
Structures intercommunales de collecte des déchets dans le Loiret en 2016.

SIRTOM de la région d'Artenay (SIRTOMRA)

CrĂ©Ă© en 1971, ce syndicat regroupe 26 communes du Loiret et 14 communes de l'Eure-et-Loir. Les collectes sĂ©lectives en apport volontaire et porte Ă  porte ont Ă©tĂ© mises en service en . En , le SIRTOMRA dĂ©lĂšgue sa compĂ©tence « Traitement » Ă  « Beauce GĂątinais Valorisation » (BGV), syndicat mixte de traitement des dĂ©chets crĂ©Ă© avec le SITOMAP (Pithiviers) et le SICTRM de la VallĂ©e du Loing. À partir de 2005, les dĂ©chets d’emballages (sauf le verre) et les journaux-magazines sont triĂ©s Ă  Pithiviers. Les ordures mĂ©nagĂšres sont toujours traitĂ©es Ă  Saran. En 2009 est engagĂ©e la collecte des DEEE (dĂ©chets d’équipements Ă©lectriques et Ă©lectroniques) en dĂ©chetteries (convention avec OCAD3E/EcoLogic) ainsi que la collecte multi-matĂ©riaux (emballages hors verre et journaux) en porte Ă  porte. Les dĂ©chetteries de Neuville-aux-Bois et de Patay sont rĂ©habilitĂ©es en 2010, celles d’Artenay et d'OrgĂšres-en-Beauce en 2011. Quatre dĂ©chĂšteries (dont une en Eure-et-Loir) sont ainsi opĂ©rationnelles en 2015 et ont permis de collecter 9 880 tonnes de dĂ©chets[20].

SMIRTOM de la région de Beaugency

Le syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de la rĂ©gion de Beaugency a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1971 et a pour vocation la collecte et le traitement des dĂ©chets mĂ©nagers comprenant : la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles en porte Ă  porte, des emballages mĂ©nagers recyclables en porte Ă  porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire, des papiers en points d’apport volontaire et la gestion de sept dĂ©chĂšteries qui sont mises Ă  disposition des administrĂ©s pour le dĂ©pĂŽt des dĂ©chets ne pouvant ĂȘtre collectĂ©s par le service citĂ© prĂ©cĂ©demment (tout-venant, gravats, ferraille, dĂ©chets verts
). Il regroupe 26 communes (47 000 habitants environ en 2014) rĂ©parties sur 6 communautĂ©s de communes avant 2017 et sur deux aprĂšs 2017[21]. Le prĂ©fet du Loiret indique dans un courrier du aux prĂ©sidents des CommunautĂ©s de Communes concernĂ©es que, Ă  la suite des nouvelles dispositions issues de la loi NOTRe, le syndicat sera dissous le [22].

SMICTOM de Sologne

Le syndicat mixte de traitement et de collecte des ordures mĂ©nagĂšres (SMICTOM) de Sologne s'Ă©tend sur 136 000 hectares et a son siĂšge est Ă  Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher). Il dessert environ 41 000 habitants, regroupĂ©s sur 23 communes, dont trois dans le Loiret. Il est chargĂ© de la collecte des dĂ©chets mĂ©nagers des particuliers, le traitement des ordures mĂ©nagĂšres, la valorisation par le tri des matĂ©riaux recyclables et la gestion des dĂ©chĂšteries. Ce syndicat est dirigĂ© par un comitĂ© de 24 Ă©lus. Parmi ses missions, il organise en rĂ©gie directe les tournĂ©es de collecte des dĂ©chets mĂ©nagers (bac bordeaux), des emballages recyclables (bac jaune) et des objets encombrants et les diffĂ©rentes collectes : ordures mĂ©nagĂšres, emballages recyclables, encombrants, l’exploitation du centre de transfert et la gestion des dĂ©chĂšteries sont assurĂ©es par 43 agents du syndicat, qui n’a recours aux entreprises privĂ©es que pour le traitement et la valorisation des dĂ©chets[23].

SITOMAP de la région Pithiviers

CrĂ©Ă© en avec pour mission la collecte des dĂ©chets et leur traitement pour 32 communes du Pithiverais, le syndicat intercommunal pour l’élimination des dĂ©chets mĂ©nagers du Pithiverais (SITOMAP) a vu son territoire Ă©largi jusqu’en 2001 pour atteindre 97 communes, puis 91 aprĂšs la crĂ©ation de la commune nouvelle du Malesherbois[24]. Il regroupe ainsi 84 communes du Loiret, 5 communes de Seine-et-Marne et 2 communes d’Essonne. La population couverte par le syndicat reprĂ©sente environ 80 000 habitants. Depuis le , sont Ă©lus 44 dĂ©lĂ©guĂ©s titulaires et 44 dĂ©lĂ©guĂ©s supplĂ©ants[25].

SMIRTOM de la région de Montargis

Le Syndicat MIxte de Ramassage et de Traitement des Ordures MĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de la rĂ©gion de Montargis, exerce ses compĂ©tences de collecte et de traitement des dĂ©chets pour deux intercommunalitĂ©s autour de Montargis la communautĂ© de communes des Quatre VallĂ©es (19 communes), l'AgglomĂ©ration Montargoise Et rives du loing (15 communes) et deux communes de la communautĂ© de communes Canaux et forĂȘts en GĂątinais (Chapelon et Saint-Hilaire-sur-Puiseaux). Le syndicat reprĂ©sente trente-six communes soit environ 77 000 habitants[26]. En 2015, 9 567 tonnes de dĂ©chets ont Ă©tĂ© collectĂ©es[27].

SAR des cantons de Courtenay et ChĂąteau-Renard

Ce syndicat regroupe 24 communes, aprĂšs la crĂ©ation de la commune nouvelle Douchy-Montcorbon en 2016. La collecte des ordures mĂ©nagĂšres est assurĂ©e en rĂ©gie, c'est-Ă -dire par les agents techniques du SAR (11 agents en 2015) avec les camions de collecte (BOM 19 t). Pour la collecte des ruelles Ă©troites oĂč les BOM ne circulent pas, un agent utilise une mini-benne qui sert Ă©galement Ă  la collecte des cartons professionnels. La collecte sĂ©lective est quant Ă  elle assurĂ©e par deux agents qui utilisent chacun un camion grue. Trois dĂ©chĂšteries sont opĂ©rationnelles en 2015 (La Selle-sur-le-Bied, ChĂąteau-Renard et Courtenay) et ont permis de collecter 6 803 t de dĂ©chets[28].

Le , la communautĂ© de communes du Betz et de la ClĂ©ry (CCBC) et la communautĂ© de communes de ChĂąteau-Renard (CCCR) fusionnent pour donner naissance Ă  la communautĂ© de communes de la ClĂ©ry, du Betz et de l'Ouanne (3CBO). À l’occasion de cette fusion, le Syndicat d’AmĂ©nagement Rural (SAR) de ChĂąteau-Renard et Courtenay, totalement inclus dans le pĂ©rimĂštre de cette nouvelle structure, est dissout par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du et les personnels, biens et Ă©quipements font dĂ©sormais partie intĂ©grante de la nouvelle entitĂ© crĂ©Ă©e[29].

SMICTOM Gien

CrĂ©Ă© en 1970, ce syndicat regroupe en 2015 43 communes, soit environ 55 000 habitants, et a pour compĂ©tences la collecte des ordures mĂ©nagĂšres, la gestion des dĂ©chĂšteries et le tri des emballages lĂ©gers, journaux-magazines ainsi que le verre. Le traitement des dĂ©chets de la compĂ©tence du SYCTOM (composĂ© du SMICTOM et du SICTOM de Gien). Sept dĂ©chĂšteries sont opĂ©rationnelles en 2015 (Arrabloy, Bonny-sur-Loire, Briare, ChĂątillon-sur-Loire, Nogent-sur-Vernisson, Sainte-GeneviĂšve-des-Bois et Poilly-lez-Gien) et ont permis de collecter 14 710 t de dĂ©chets[30].

SICTOM de ChĂąteauneuf-sur-Loire

La déchÚterie de Jargeau.

CrĂ©Ă© en 1976, le syndicat compte alors 53 communes. La collecte sĂ©lective du verre est mise en place en 1984, celle du papier en 1993. Les annĂ©es 1992 et 1993 voient la crĂ©ation d'un rĂ©seau de dix dĂ©chĂšteries rĂ©parties sur le territoire des communes de Bellegarde, Cerdon, ChĂąteauneuf-sur-Loire, Jargeau, Lorris, Ouzouer-sur-Loire, Saint-Aignan-des-GuĂ©s, Sully-sur-Loire, Tigy, Vitry-aux-Loges. Celles-ci sont dotĂ©es d'un point de collecte des produits toxiques en quantitĂ©s dispersĂ©es en 1999. La collecte sĂ©lective des emballages recyclables est lancĂ©e en 2000. Le syndicat prĂ©lĂšve pour la premiĂšre fois la taxe d'enlĂšvement des ordures mĂ©nagĂšres, forfaitaire, en 2003 puis la redevance spĂ©ciale, calculĂ©e selon la quantitĂ© de dĂ©chets collectĂ©s, en 2004. La dĂ©chĂšterie de Saint-Aignan-des-GuĂ©s est rĂ©habilitĂ©e en 2005 et celle de Jargeau est rĂ©novĂ©e et agrandie en 2006. Une nouvelle dĂ©chĂšterie ainsi que des bĂątiments administratifs et techniques sont livrĂ©s en 2008 Ă  ChĂąteauneuf-sur-Loire. Trois communes sont intĂ©grĂ©es en 2009 : Presnoy, Montereau et Ouzouer-des-Champs. En 2011, le syndicat signe un programme de prĂ©vention avec l'ADEME et un partenariat avec EMMAÜS. De mĂȘme des bornes Ă  vĂȘtements sont installĂ©es sur 9 des dĂ©chetteries. La redevance incitative est mise en place en 2012 Ă  titre expĂ©rimental puis Ă©tendue Ă  l'ensemble du territoire du SICTOM en 2017 pour les particuliers, les professionnels et les administrations[31]. En 2015, 12 888 t de dĂ©chets ont Ă©tĂ© collectĂ©s en porte-Ă -porte et 742 t en apports volontaires[32].

Orléans Métropole

Jusqu’à la fin 1998, le SIVOM de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise exerçait uniquement la compĂ©tence de « traitement des dĂ©chets » ainsi que la gestion des dĂ©chetteries, qui Ă©taient financĂ©es par les contributions communales. En 1999, Ă  titre dĂ©rogatoire et exceptionnel, la compĂ©tence « traitement des dĂ©chets et gestion des dĂ©chetteries » a Ă©tĂ© exercĂ©e par la CommunautĂ© de communes de l’agglomĂ©ration orlĂ©anaise dans les mĂȘmes conditions que celles du SIVOM et, Ă©galement Ă  titre dĂ©rogatoire, les communes ont assurĂ© la collecte. La communautĂ© de communes a assurĂ© Ă  partir de 2000 l’ensemble de la compĂ©tence « collecte, traitement et valorisation des dĂ©chets », Ă  titre de compĂ©tence obligatoire et exclusive, financĂ©e sur ses propres ressources et non plus sur les participations des communes membres, puis la CommunautĂ© de l’agglomĂ©ration orlĂ©anaise Ă  partir de 2002 et enfin la communautĂ© urbaine Ă  partir de 2017[33]

DĂ©chĂšteries

En 2014, 49 dĂ©chĂšteries sont en service dans le Loiret. La majoritĂ© du territoire est desservie par une dĂ©chĂšterie Ă  moins de 10 min de trajet en voiture. Les zones les moins bien desservies sont des zones rurales, situĂ©es pour la plupart Ă  moins de 15 min d’une dĂ©chĂšterie. Le maillage du rĂ©seau de dĂ©chĂšteries dans le dĂ©partement est donc globalement satisfaisant. En moyenne dans le Loiret, une dĂ©chĂšterie dessert en 2015 environ 13 800 habitants, soit un peu mieux que la moyenne nationale 2013 (une dĂ©chĂšterie pour 14 200 habitants). Les EPCI oĂč il y a le moins de dĂ©chĂšterie par habitant sont les EPCI dont la densitĂ© est la plus forte (agglomĂ©rations d’OrlĂ©ans et Montargis)[34].

Traitement et valorisation des déchets ménagers

FiliÚres de traitement des déchets

Il existe plusieurs possibilités pour gérer les déchets : prévention, valorisation ou enfouissement[35].

La prévention comprend l'ensemble des actions qui consistent, lors de la production de biens de consommation, à anticiper sur la quantité et la nocivité des déchets produits. Pour cela il faut intervenir sur le mode de production et de consommation.

La valorisation comprend, selon la loi du le réemploi, le recyclage ou toute autre action visant à obtenir, à partir des déchets, des matériaux réutilisables ou de l'énergie. Il existe différents modes de valorisation :

  • le rĂ©emploi : un nouvel emploi d'un dĂ©chet pour un usage analogue Ă  celui de sa premiĂšre utilisation ;
  • le recyclage : rĂ©introduction directe d'un dĂ©chet dans le cycle de production dont il est issu, en remplacement total ou partiel d'une matiĂšre premiĂšre neuve ;
  • la rĂ©utilisation : utilisation d'un dĂ©chet pour un usage diffĂ©rent de son premier emploi, ou Ă  faire, Ă  partir d'un dĂ©chet, un autre produit que celui qui lui a donnĂ© naissance ;
  • la rĂ©gĂ©nĂ©ration : procĂ©dĂ© physique ou chimique qui redonne Ă  un dĂ©chet les caractĂ©ristiques permettant de l'utiliser en remplacement d'une matiĂšre premiĂšre neuve ;
  • la valorisation Ă©nergĂ©tique : incinĂ©ration du dĂ©chet pour produire de la chaleur.

L'enfouissement consiste à enterrer les déchets ultimes.

Structures intercommunales de traitement

Les déchets du Loiret sont traités dans 5 structures intercommunales selon le schéma suivant.

Structure intercommunale de collecteStructure intercommunale de traitementSiĂšge
SIRTOM de la région d'ArtenayBGV - Beauce Gùtinais ValorisationPithiviers
SITOMAP de la région Pithiviers
SAR des cantons de Courtenay et Chùteau-RenardSMIRTOM de la région de MontargisAmilly
SMIRTOM de la région de Montargis
SMICTOM des cantons de Gien, Chùtillon-Coligny, Briare et Chùtillon-sur-loireSYCTOM des régions de Gien et Chùteauneuf-sur-LoireGien
SICTOM de ChĂąteauneuf-sur-Loire
Orléans MétropoleOrléans MétropoleOrléans
SMIRTOM de la région de Beaugency
SMICTOM de SologneSMICTOM de SologneNouan-le-Fuzelier
Structures intercommunales de traitement des déchets dans le Loiret en 2016.

Valorisation organique

La valorisation organique dĂ©signe l’ensemble des modes de gestion et de valorisation des dĂ©chets biodĂ©gradables (dĂ©chets alimentaires, dĂ©chets verts, boues des stations d’épuration, etc.), via deux grands modes de traitement : le compostage et la mĂ©thanisation[36].

Compostage

En 2015, neuf plates-formes dédiées au compostage des déchets verts sont présentes dans le Loiret, celle de Fay-aux-Loges ayant été mise en service en 2014[37] - [38] :

  • Plate-forme situĂ©e Ă  Saint-Aignan-des-GuĂ©s, au lieu-dit La Plaine, maĂźtrise d’ouvrage et exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© SETRAD (Veolia propretĂ©). La quantitĂ© maximale de dĂ©chets admise est de 16 000 t/an, soit 44 t/j[39] ;
  • Plate-forme de Chevilly situĂ©e lieu-dit « Les ChancelliĂšres ». MaĂźtrise d’Ouvrage et exploitation par SUEZ Centre Ouest. CapacitĂ© de stockage annuelle : 90 000 tonnes et capacitĂ© totale des installations : 1 360 000 tonnes[40] ;
  • Plate-forme situĂ©e Ă  Amilly du SMIRTOM de la rĂ©gion de Montargis et exploitĂ©e par le NOVERGIE Centre Ouest ;
  • Plate-forme situĂ©e Ă  Dadonville. MaĂźtrise d’Ɠuvre et exploitation par SETRAD ONYX (Veolia propretĂ©) ;
  • Plate-forme situĂ©e Ă  Saint-PĂ©ravy-la-Colombe. MaĂźtrise d’Ɠuvre et exploitation par SETRAD ONYX (Veolia propretĂ©) ;
  • Plate-forme de La Selle-sur-le-Bied, MaĂźtrise d’Ɠuvre et exploitation par DECHAMBRE, Ă  partir de 2006 ;
  • Plate-forme situĂ©e le territoire des communes de Pannes et Corquilleroy, exploitĂ©e par le SMICTOM de la rĂ©gion de Montargis depuis 2008. La plateforme est amĂ©nagĂ©e sur une surface de 12 800 m2 et peut admettre 13 000 tonnes de dĂ©chets verts par an pour une production maximale de 5 200 t/an de compost (14 t/j en 2008, portĂ©e Ă  45 t/j en 2014). Elle jouxte une dĂ©chĂšterie, un atelier de prĂ©-traitement d'Ă©quipements Ă©lectriques et Ă©lectroniques (DEEE) de dĂ©chets (500 m3), une station de transit de dĂ©chets d'emballages non souillĂ©s et une station de transit de verre et de gravats[41] - [42] ;
  • Plate-forme situĂ©e Ă  Fay-aux-Loges ouverte en 2014 et exploitĂ©e par Bourdin et Paysages[36] - [43] ;
  • Plate-forme de La FertĂ©-Saint-Aubin d’ECOSYS, celle-ci n’appartenant plus au pĂ©rimĂštre du plan Ă  partir du , date d’adhĂ©sion de la commune de la FertĂ©-Saint-Aubin au syndicat SMICTOM de Sologne.

MĂ©thanisation

La mĂ©thanisation est une technologie basĂ©e sur la dĂ©gradation de la matiĂšre organique par des micro-organismes, en conditions contrĂŽlĂ©es et en l’absence d’oxygĂšne. Cette dĂ©gradation aboutit Ă  la production d’un produit appelĂ© digestat (utilisĂ© comme fertilisant) et de biogaz qui peut ĂȘtre injectĂ© dans le rĂ©seau de gaz naturel aprĂšs Ă©puration (injection) ou utilisĂ© comme Ă©nergie pour la production d’électricitĂ© et de chaleur (cogĂ©nĂ©ration). En 2015, il existe cinq sites de mĂ©thanisation en exploitation (deux en cogĂ©nĂ©ration et trois en injection) et deux en projet dans le Loiret[44] - [45]. Les sites en exploitation sont les suivants :

  • Gaec Beets Ă  Saint-Germain-des-PrĂ©s (cogĂ©nĂ©ration), mise en service en et produisant 517 000 m3 de biogaz et 9 600 m3 de digestat[46] ;
  • Beauce-GĂątinais Biogaz Ă  Escrennes (injection), mise en service en 2014, ayant une capacitĂ© de traitement de 68,5 t/j et une capacitĂ© annuelle de 25 000 t et permettant de produire un volume de biogaz de 11 210 Nm3/jour[47] ;
  • Tereos Ă  Artenay (injection), permettant la mĂ©thanisation des vinasses pour la sucrerie-distillerie. Ces installations permettent de traiter 314 880 tonnes de vinasses diluĂ©es et de produire 11 728 400 Nm3 de biogaz, 20 750 tonnes Ă  50 % de MS de vinasses mĂ©thanisĂ©es concentrĂ©es et 8 592 tonnes de sulfate d'ammonium[48] - [49] ;
  • Sologne Biogaz Ă  La FertĂ©-Saint-Aubin (cogĂ©nĂ©ration), produisant 6 000 MWh/an soit environ 2 500 foyers, la chaleur Ă©tant utilisĂ©e pour le chauffage du centre aquatique[50].
  • Centrale Biogaz de Chaumont sur les territoires des communes de Pannes et Corquilleroy (injection), dans le parc d’activitĂ©s de Chaumont, mise en service en , ayant une capacitĂ© de traitement de 68 t/j et une capacitĂ© annuelle de 24 786 t et permettant de produire un volume de biogaz de 11 400 Nm3/jour. Le biogaz produit par la mĂ©thanisation, aprĂšs une phase d’épuration, est injectĂ© dans le rĂ©seau de distribution de gaz naturel exploitĂ© par GrDF. L’unitĂ© de mĂ©thanisation produit Ă©galement un digestat brut, riche en fertilisants, lequel aprĂšs sĂ©paration de phase donne un digestat Ă©paissi et un digestat liquide, qui sont soumis Ă  un plan d’épandage[51] - [52]

Deux installations sont en projet :

  • GĂątinais Biogaz Ă  ChĂąteau-Renard (cogĂ©nĂ©ration), dont la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en et qui envisage de valoriser environ 23 000 tonnes de dĂ©chets collectĂ©s Ă  une distance maximum de 10 km pour 70 % d’entre eux et produire 9 926 MWh par an, dont 4 320 MW/an d'Ă©lectricitĂ© et 5 606 MW/an de chaleur[53] ;
  • Vitry Biogaz Ă  Vitry-aux-Loges (cogĂ©nĂ©ration), dont la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en [54].

Valorisation matiĂšre

Les dĂ©chets issus des collectes sĂ©lectives sont triĂ©s plus prĂ©cisĂ©ment, conditionnĂ©s et stockĂ©s dans des centres de tris avant d’ĂȘtre recyclĂ©s. On y trouve : verres, plastiques, acier, aluminium, journaux et magazines, papiers, cartons, etc. Il existe sept centres de tri dans le Loiret, dont trois dĂ©diĂ©s aux dĂ©chets mĂ©nagers :

Centres de tri des recyclables ménagers

  • Le centre de tri de Saran est intĂ©grĂ© Ă  l'UIOM de Saran exploitĂ© par la sociĂ©tĂ© ORVADE, une filiale de Veolia PropretĂ©. Elle effectue le tri de dĂ©chets recyclables (papier, gros de Magasin, emballages mĂ©nagers rĂ©siduels, PET incolore, PEHD) issus des collectes sĂ©lectives, apports volontaires et dĂ©chetteries. En 2013, sa capacitĂ© annuelle est de 18 700 tonnes en deux postes[55] ;
  • Le centre de tri de Lorris, mis en service en 2001, est exploitĂ© par la sociĂ©tĂ© SOCCOIM. En 2011, la sociĂ©tĂ© est autorisĂ©e Ă  admettre annuellement 20 000 tonnes de dĂ©chets (15 000 tonnes concernant les DIB non valorisables et 5 000 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers Ă  trier). Les dĂ©chets autorisĂ©s Ă  ĂȘtre admis dans l’installation sont : papiers, bois, carton, matiĂšres plastiques, mĂ©taux, verre et caoutchouc en provenance de la rĂ©gion de ChĂąteauneuf-sur-Loire, du SMICTOM des cantons de Gien, Briare, Chatillon-Coligny, du SMIRTOM de la rĂ©gion d’Artenay, du SMIRTOM de la rĂ©gion de Beaugency, du SAR de Courtenay-ChĂąteaurenard et des dĂ©partements de l'Eure-et-Loir et de Loir-et-Cher[56] ;
  • Le centre de tri de Pithiviers, exploitĂ© Ă  partir de 1999 par le SITOMAP de Pithiviers, est exploitĂ© Ă  partir de 2005 par la sociĂ©tĂ© SOCCOIM. En 2006, la sociĂ©tĂ© est autorisĂ©e Ă  admettre annuellement 10 000 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers et autres rĂ©sidus urbains, avec une aire de rĂ©ception 600 m2 et une capacitĂ© de tri : 2,5 t/h. Les dĂ©chets admis proviennent du syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation[57] ;

Centres de tris des déchets d'activités économiques

  • L'installation de Chaingy dans la zone d'activitĂ©s des Pierrelets. CrĂ©Ă© en 2002, il s'agit d'un centre de tri et de transit de dĂ©chets mĂ©nagers et industriels banals et de stockage de dĂ©chets mĂ©talliques exploitĂ© par la sociĂ©tĂ© Soccoim Onyx Centre. Sont autorisĂ©s le tri et le transit de 150 000 tonnes/an pour les dĂ©chets industriels et banals en mĂ©lange, le stockage sur 4 600 m2 de 26 000 tonnes/an de dĂ©chets mĂ©talliques, le transit de 30 000 tonnes/an d'ordures mĂ©nagĂšres et autres rĂ©sidus urbains, le dĂ©pĂŽt de 27 750 tonnes/an de papiers usĂ©s ou souillĂ©s et le stockage de 10 000 m3 maximum de pneumatiques[58] ;
  • Le centre de tri de Chevilly. La sociĂ©tĂ© SITA Centre ouest a Ă©tĂ© autorisĂ©e en 2001 puis en 2003 et 2005 Ă  exploiter, lieu-dit "les MarĂ©chaux", une plateforme de compostage ainsi qu’une activitĂ© d’enfouissement de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s pour un tonnage annuel de 55 000 tonnes pour une durĂ©e de 10 ans. Cette activitĂ© est aujourd'hui en phase de post-exploitation (arrĂȘt d'enfouissement sur ce site)[59] ;
  • Le centre de tri de Saran, localisĂ© dans le parc d'activitĂ©s Les VallĂ©es, mis en service en 2007 et exploitĂ© par la sociĂ©tĂ© Coved. En 2012, la sociĂ©tĂ© est autorisĂ©e Ă  trier, regrouper ou stocker en transit 2 600 m3 de dĂ©chets non dangereux (bois, cartons, papiers, plastiques, pneumatiques), 4,5 t de dĂ©chets dangereux (amiante), 800 m3 de DEEE, 500 m3 de produits minĂ©raux et dĂ©chets non dangereux inertes)[60] ;
  • Le centre de tri de Saint-Jean-de-Braye est exploitĂ© Ă  partir de 1996 par la sociĂ©tĂ© SOCCOIM. En 2012, L’établissement emploie 9 personnes et occupe une superficie de 15 956 m2. L’activitĂ© de tri s’effectue dans un bĂątiment oĂč est Ă©galement stockĂ©e la majeure partie des dĂ©chets. Cette sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© autorisĂ©e Ă  regrouper sur son site 1 000 tonnes de papiers usĂ©s et 500 m3 de plastiques et Ă  traiter (tri, broyage et mise en balle) 10 tonnes par jour de matiĂšres au maximum[61].

Valorisation énergétique et incinération

Localisation des unités d'incinération des ordures ménagÚres dans le Loiret et tonnages traités en 2014.

Quatre usines d'incinération des ordures ménagÚres (UIOM) sont en service sur le territoire du département au Nord de l'agglomération orléanaise à Saran, dans l'Est de l'agglomération de Montargis à Amilly, à Pithiviers et au Nord-Est de Gien, dans la commune associée d'Arrabloy.

UIOM de Saran

Le SIVOM de l'agglomĂ©ration orlĂ©anaise a dĂ©cidĂ© de confier en le financement, la construction et l’exploitation d’un centre de traitement multifiliĂšres, l'unitĂ© de traitement des ordures mĂ©nagĂšres (UTOM) de Saran. Elle est exploitĂ©e par la sociĂ©tĂ© ORVADE, filiale du groupe VĂ©olia, et ce, jusqu’en [62]. L’unitĂ© d’incinĂ©ration a Ă©tĂ© mise en service en 1996. Les dĂ©chets admissibles dans l’installation sont : les ordures mĂ©nagĂšres, les dĂ©chets d’activitĂ©s et de soins Ă  risques infectieux (DASRI), les dĂ©chets industriels banals et les dĂ©chets exceptionnels, assimilables aux ordures mĂ©nagĂšres ou aux dĂ©chets industriels banals, tels que les archives confidentielles, les piĂšces Ă  conviction des tribunaux, les saisies des douanes, les contrefaçons[63]... L’établissement comprend notamment les installations suivantes[62] - [64] - [63] :

  • un centre de tri des dĂ©chets mĂ©nagers provenant de la collecte sĂ©lective d’une capacitĂ© de 100 t/jour soit 22 300 t/an ;
  • une zone de stockage des DASRI et des bacs propres de 400 m2 ;
  • une unitĂ© d’incinĂ©ration avec rĂ©cupĂ©ration d’énergie constituĂ©e de deux fours Ă  grilles mobiles (systĂšme VOLUND) d’une capacitĂ© de 2 fois tonnes/heure Ă  pouvoir calorifique (PCI) 8 400 kJ/kg, soit une capacitĂ© annuelle pouvant atteindre 112 000 tonnes.
  • une filiĂšre de traitement des DASRI par incinĂ©ration dans l’unitĂ© d’incinĂ©ration prĂ©citĂ©e (ligne d’injection spĂ©cifique des dĂ©chets).
  • une fosse d’entreposage des dĂ©chets d’un volume de 3 750 m3.

La combustion des dĂ©chets permet de produire de l’électricitĂ© dont une partie est consommĂ©e pour les propres besoins de l’installation et le reste revendu Ă  ÉlectricitĂ© de France. La puissance thermique nominale de l’installation est de 27 126 kW. L’énergie thermique produite lors de l’incinĂ©ration des dĂ©chets est valorisĂ©e sous forme d’énergie Ă©lectrique par production de vapeur alimentant un turboalternateur de 7 440 kW Ă©lectrique (puissance nominale)[63].

105 071 tonnes de dĂ©chets ont Ă©tĂ© incinĂ©rĂ©es en 2011[65], 108 034 tonnes en 2015[66].

Une plateforme de maturation des mĂąchefers (rĂ©sidus solides issus de l’incinĂ©ration des dĂ©chets mĂ©nagers rĂ©siduels), installĂ©e en 2010 Ă  proximitĂ© de l'installation, permet de ne plus recourir Ă  des plateformes extĂ©rieures Ă©loignĂ©es ou Ă  l’enfouissement. En 2015, les rĂ©sidus d'incinĂ©ration des 108 034 tonnes de dĂ©chets se composaient de 22 554 tonnes de mĂąchefers bruts et de 3 262 tonnes de RĂ©sidus d'Ă©puration des fumĂ©es d'incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres (REFIOM) et de cendres[67].

UIOM d'Amilly

La sociĂ©tĂ© Novergie Centre Ouest (groupe Suez) a Ă©tĂ© autorisĂ©e par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral en date du Ă  exploiter une unitĂ© d'incinĂ©ration d'ordures mĂ©nagĂšres et de compostage au lieu dit « le Maupas », sur le territoire de la commune d'Amilly. Les prescriptions applicables Ă  l'Ă©tablissement ont Ă©tĂ© ensuite complĂ©tĂ©es en 1992, 2003, 2004 et 2012[68].

L'Ă©tablissement est autorisĂ© Ă  traiter 29 000 tonnes de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s par an : 23 200 tonnes sont incinĂ©rĂ©es via le four d’incinĂ©ration d'une capacitĂ© de 2,8 tonnes/heure avec un PCI de rĂ©fĂ©rence de 3 480 kWh/t. Il est complĂ©tĂ© par une unitĂ© de compostage comprenant une tour d’hygiĂ©nisation dans laquelle se produit l’opĂ©ration de fermentation du compost et une zone de maturation et de stockage du compost. Un Ă©changeur thermique de 6,2 MW et des utilitĂ©s associĂ©es permettent la valorisation Ă©nergĂ©tique de la chaleur produite par les fumĂ©es. Enfin une alvĂ©ole de 160 m2 de tri, transit et regroupement de dĂ©chets d’encombrants et de dĂ©chets industriels non dangereux assimilables Ă  des dĂ©chets industriels banals (DIB) permet une activitĂ© de tri dont le tonnage annuel n’excĂšde pas 7 000 tonnes[68].

UIOM de Pithiviers

Le Syndicat Beauce-GĂątinais a Ă©tĂ© autorisĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du Ă  exploiter une usine d’incinĂ©ration de dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s sur le territoire de la commune de Pithiviers, route de Bouzonville-en-Beauce. L'exploitation a ensuite Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© INOVA en [69].

L’établissement est Ă©quipĂ© de deux fours Ă  grille d’une capacitĂ© unitaire de tonnes/heure permettant ainsi l’incinĂ©ration de 64 000 tonnes de dĂ©chets par an. Les dĂ©chets admissibles sur l’installation sont les ordures mĂ©nagĂšres et les DĂ©chets industriels banals provenant principalement du dĂ©partement du Loiret et du dĂ©partement limitrophe de la Seine-et-Marne. En 2010, 61 976 tonnes de dĂ©chets ont Ă©tĂ© incinĂ©rĂ©es sur le site, soit 97 % de la capacitĂ© maximale autorisĂ©e[69].

UIOM de Gien-Arrabloy

L'UIOM a Ă©tĂ© mise en service Ă  la fin de l'annĂ©e 1999. Elle est basĂ©e sur un procĂ©dĂ© dont deux seuls exemplaires sont implantĂ©s en France (Gien et Mulhouse) : Elle comprend deux lignes constituĂ©es de fours Ă  lit fluidisĂ© rotatif d'une capacitĂ© nominale de t/h chacune et un systĂšme de rĂ©cupĂ©ration Ă©nergĂ©tique sous forme d'Ă©lectricitĂ© (turbo-alternateur). Elle a nĂ©cessitĂ© de nombreux travaux depuis sa mise en service, pour pallier notamment des anomalies de conception et remettre rĂ©guliĂšrement en Ă©tat certains Ă©quipements majeurs. Ces travaux et certains incidents techniques ont conduit parfois Ă  l'indisponibilitĂ© totale de l'usine. Ce fut en particulier le cas en 2005 lorsque l’incinĂ©rateur a dĂ» fermer pour cause de rejets de dioxines beaucoup plus Ă©levĂ©s que la norme. Il a pu rouvrir en 2008 en conformitĂ© avec la rĂ©glementation europĂ©enne[70] - [71].

Le traitement des fumĂ©es est assurĂ© par un prĂ©-dĂ©poussiĂ©rage par cyclone. Les fumĂ©es subissent ensuite un traitement par procĂ©dĂ© semi-humide constituĂ© d'une tour de pulvĂ©risation de lait de chaux et d'un dĂ©poussiĂ©reur Ă  manches filtrantes. Elles sont ensuite Ă©vacuĂ©es Ă  l'atmosphĂšre par une double cheminĂ©e de 36 mĂštres de hauteur. L'usine est dimensionnĂ©e, et autorisĂ©e, dĂ©chets pour rĂ©ceptionner et traiter 78 000 tonnes/an[72] :

  • DĂ©chets mĂ©nagers (DM) : 55 000 tonnes/an;
  • DĂ©chets industriels banals (DIB) : 15 000 tonnes/an (assimilables aux DM)
  • DĂ©chets hospitaliers : 7 000 tonnes/an
  • Boues de station d'Ă©puration : 1 000 tonnes/an (en matiĂšre sĂšche)

Stockage et enfouissement

Il existe dans le Loiret trois centres de stockage des déchets non dangereux (CSD) en exploitation permettant leur enfouissement (localisés à Chevilly, Bucy-Saint-Liphard et Saint-Aignan-des-Gués)[73] et deux en post-exploitation (Montereau et MéziÚres-lez-Cléry).

Centres de stockage en exploitation

L'Ă©copĂŽle de Chevilly est ouvert depuis 1982. Sa capacitĂ© annuelle de stockage autorisĂ©e est de 90 000 tonnes. La surface de stockage restant Ă  exploiter est de 10,4 hectares. Douze collaborateurs (6 personnes pour le stockage, 5 pour le centre de tri et 1 pour le compostage) sont prĂ©sents sur site[74].

Le CSD de Bucy-Saint-Liphard est exploitĂ© depuis le par la sociĂ©tĂ© SETRAD. En 2015 ont Ă©tĂ© enfouis 79 686 tonnes de dĂ©chets dont 96 % sont des dĂ©chets industriels banals (DIB), en baisse de 8 % par rapport Ă  2014. 69 % des dĂ©chets proviennent du dĂ©partement du Loiret, 30 % du dĂ©partement d'Eure-et-Loir et 1 % du dĂ©partement de Loir-et-Cher[75].

Le CSD de Saint-Aignan-des-GuĂ©s est exploitĂ©, par dĂ©lĂ©gation de service public du SYCTOM des rĂ©gions de Gien et de ChĂąteauneuf-sur-Loire, par la sociĂ©tĂ© TERRALIA depuis le Ă  la suite de la dĂ©faillance de la sociĂ©tĂ© ECOVALIS qui exploitait le site depuis 2011. En 2015, 1 171 tonnes de dĂ©chets d'amiante ont Ă©tĂ© admis (l'autorisation prĂ©fectorale Ă©tant de 2 000 t/an d'amiante) et 18 192 tonnes de dĂ©chets ultimes (tout venant des dĂ©chetteries + cendres d'unitĂ© d'incinĂ©ration des ordures mĂ©nagĂšres + dĂ©chets ultimes industriels)[76].

Centres de stockage en post-exploitation

Le centre de stockage de Montereau a Ă©tĂ© exploitĂ© entre 1979 et 2007. DiffĂ©rents dispositifs ont Ă©tĂ© installĂ©s pour permettre la post-exploitation et le suivi Ă  long terme tant pour la gestion du biogaz (45 puits de captage installĂ©s), la gestion des lixiviats (pompage dans des puis dĂ©diĂ©s et trois bassins de dĂ©cantation pour une Ă©vacuation vers la station d'Ă©puration de Chalette-sur-Loing et la surveillance de la qualitĂ© des eaux[77].

Le centre de stockage de MĂ©ziĂšres-lez-ClĂ©ry est en post-exploitation depuis 2004. À la suite d'un premier bilan quinquennal, des prscriptions ont Ă©tĂ© imposĂ©es en 2012 pour un suivi trentenaire. De nouvelles dispositions ont Ă©tĂ© prescrites en 2015. Le site est pourvu d'Ă©quipements fixes (pont bascule, portail de dĂ©tection radioactivitĂ© et de deux bungalows), d'Ă©quipements de traitement (chargeuse, tracteur, deux bassins pour les lixiviats, une torchĂšre pour le brĂ»lage du biogaz) et d'Ă©quipements de suivi des eaux souterraines (huit piĂ©zomĂštres)[78].

DĂ©chets du BTP

La loi Grenelle II du [Article L541-14-1 du code de l’environnement[79]] rend les plans de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets du BTP obligatoires et en confie l'Ă©laboration aux conseils gĂ©nĂ©raux. Chaque dĂ©partement doit ĂȘtre couvert par un plan dĂ©partemental ou interdĂ©partemental de gestion des dĂ©chets issus de chantiers du bĂątiment et des travaux publics[80]. Le dĂ©cret du prĂ©voit les dispositions sur le contenu, l’élaboration, le suivi et l’évaluation de ces nouveaux plans dont la crĂ©ation est un engagement du Grenelle de l’environnement. Dans ce cadre le dĂ©partement du Loiret confie en 2013 Ă  la cellule Ă©conomique rĂ©gionale du bĂątiment et des travaux publics du Centre, crĂ©Ă©e en 1992, la rĂ©alisation d'un diagnostic sur les filiĂšres de gestion et de recyclage des dĂ©chets issus du bĂątiment et des travaux publics dans de dĂ©partement du Loiret. Ce diagnostic est publiĂ© en [81]. La dĂ©marche dĂ©partementale ne va toutefois pas au-delĂ  du diagnostic car la loi du 7 aoĂ»t 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique, dite loi NOTRe, modifie profondĂ©ment les articles L541-13 Ă  L541-15 du Code de l'environnement relatifs Ă  la planification et Ă  la gestion des dĂ©chets en confiant cette compĂ©tence aux seuls conseils rĂ©gionaux et en crĂ©ant un plan rĂ©gional de prĂ©vention et de gestion des dĂ©chets unique (qui se substitue aux trois types de plans existants prĂ©cĂ©demment). Il prendra en compte les dĂ©chets de toute nature : dangereux, non dangereux, ainsi que les dĂ©chets du BTP[80].

L'activitĂ© du BTP sur le dĂ©partement a gĂ©nĂ©rĂ© 2 417 milliers de tonnes de dĂ©chets en 2013, dont 90,7 % proviennent des chantiers de Travaux publics[82]. Les dĂ©chets non rĂ©employĂ©s sur chantiers (1 591 000 tonnes) sont traitĂ©s sont dans des installations spĂ©cialisĂ©es dans le traitement des dĂ©chets du BTP du dĂ©partement (80 %), soit dans des installations non spĂ©cialisĂ©es du dĂ©partement (4 %), soit hors dĂ©partement (16 %). ParallĂšlement, les installations spĂ©cialisĂ©es du Loiret traitent 81 000 tonnes de dĂ©chets du BTP provenant d'autres dĂ©partements[83].

DĂ©chets dangereux

Provenance

Parmi les dĂ©chets dangereux (hors dĂ©chets d’activitĂ©s de soins), on distingue les dĂ©chets issus des principaux producteurs, les dĂ©chets diffus et les cas particuliers.

Les dĂ©chets des principaux producteurs constituĂ©s d’installations classĂ©es produisant plus de 10 tonnes de dĂ©chets dangereux par an. 244 Ă©tablissements de ce type existent en 2005 en rĂ©gion Centre-Val de Loire. 58 % proviennent du dĂ©partement du Loiret qui apparaĂźt comme le principal producteur. OrlĂ©ans est effectivement la capitale gĂ©ographique de la rĂ©gion, oĂč se concentrent principalement les activitĂ©s industrielles et de service. Les activitĂ©s concernĂ©es sont principalement la chimie, diffĂ©rents procĂ©dĂ©s thermiques, le traitement des eaux et des dĂ©chets, les traitements de surface, les dĂ©chets municipaux, etc[84]. En 2005, les cinq principaux producteurs dans le Loiret sont les suivants[85].

nom producteurcommuneactivitéquantités produites (2005)
en tonnes
ISOCHEM SAPithivierschimie13 268
SIFA TechnologiesOrlĂ©ansfonderie12 040
SociĂ©tĂ© Traitements chimiques des mĂ©tauxBazoches-les-Gallerandesrecyclage de batteries11 456
Sanofi Winthrop IndustrieAmillychimie pharmaceutique11 000
Loiret AffinageFontenay-sur-LoingProduction, transformation et nĂ©goce d'aluminium et alliages4 494

Les dĂ©chets dits diffus correspondent aux dĂ©chets dangereux produits en trĂšs petite quantitĂ© par une multitude de producteurs, parfois trĂšs variĂ©s : il peut s’agir d’activitĂ©s artisanales, agricoles ou commerciales, mais aussi des collectivitĂ©s, des Ă©tablissements d’enseignement, des particuliers
 MĂȘme si les volumes concernĂ©s sont faibles, ces dĂ©chets prĂ©sentent un niveau de dangerositĂ© Ă©levĂ© s’ils suivent des filiĂšres inadaptĂ©es, induisant ainsi des risques importants pour les personnes et pour l’environnement[86].

Les cas particuliers regroupent les terres polluĂ©es (trĂšs peu dans le Loiret), les dĂ©chets d’équipements Ă©lectriques et Ă©lectroniques et les vĂ©hicules hors d’usage[87].

Déchets dangereux d'activités de soins

Le terme dĂ©chets d’activitĂ©s de soins (DAS) est associĂ© aux « dĂ©chets issus des activitĂ©s de diagnostic, de suivi et de traitement prĂ©ventif, curatif ou palliatif, dans les domaines de la mĂ©decine humaine et vĂ©tĂ©rinaire ». Les dĂ©chets d’activitĂ©s de soin potentiellement dangereux correspondent Ă  la fois Ă  des dĂ©chets d'activitĂ©s de soins Ă  risques infectieux, Ă  risques chimiques et toxiques ou Ă  risques radioactifs[88]. Sont considĂ©rĂ©s comme dĂ©chets d'activitĂ©s de soins Ă  risques infectieux (DASRI) les DAS qui[89] :

  • « Soit prĂ©sentent un risque infectieux du fait qu’ils contiennent des microorganismes viables ou leurs toxines, dont on sait ou dont on a de bonnes raisons de croire qu’en raison de leur nature, de leur quantitĂ© ou de leur mĂ©tabolisme, ils causent la maladie chez l’homme ou chez d’autres organismes vivants ;
  • « soit, mĂȘme en l’absence de risques infectieux, relĂšvent de l’une des catĂ©gories suivantes :
    • matĂ©riels et matĂ©riaux piquants ou coupants destinĂ©s Ă  l’abandon, qu’ils aient Ă©tĂ© ou non en contact avec un produit biologique,
    • produits sanguins Ă  usage thĂ©rapeutique incomplĂštement utilisĂ©s ou arrivĂ©s Ă  pĂ©remption,
    • dĂ©chets anatomiques humains, correspondant Ă  des fragments humains non aisĂ©ment identifiables. »

Provenance

Les DAS sont générés par différents profils de producteurs[90] :

  • les Ă©tablissements de santĂ© publics et privĂ©s (hĂŽpitaux et cliniques),
  • des centres de soins intermĂ©diaires : laboratoires de biologie mĂ©dicale, centres d’hĂ©modialyse, centres de transfusion sanguine

  • les professionnels de santĂ© libĂ©raux : mĂ©decins, infirmiers, vĂ©tĂ©rinaires

  • des professionnels non mĂ©dicaux : tatoueurs, Ă©leveurs

  • les patients en auto traitement.

Le plan rĂ©gional d’élimination des dĂ©chets dangereux de la rĂ©gion Centre-Val de Loire Ă©tabli en Ă©value Ă  3 732 tonnes par an le gisement global de DASRI dans la rĂ©gion, dont 35 % produits dans le Loiret[91].

Collecte

Les DASRI produits sont collectés par des professionnels et sont, soit regroupés sur des plates-formes de transit, soit directement transférés vers des unités de traitement[92].

Concernant les patients qui sont traitĂ©s Ă  domicile, une filiĂšre spĂ©cifique de collecte et de traitement de ces dĂ©chets a Ă©tĂ© mise en place afin de prĂ©venir le risque sanitaire associĂ© Ă  la manipulation des dĂ©chets d’activitĂ©s de soins Ă  risques infectieux perforants (« DASRI perforants », aiguilles, seringues, lancettes, stylos, cathĂ©ters
). Depuis le , la distribution gratuite de mini-collecteurs (boĂźtes jaunes) pour les DASRI perforants Ă  destination de ces patients se met en place dans les pharmacies d’officine et les pharmacies des hĂŽpitaux[Note 8] - [89].

Traitement

Tonnage de DASRI incinérés
dans l'UIOM de Saran[93]

- 2013 : 2 500 t
- 2014 : 2 704 t
- 2015 : 2 802 t

RĂ©glementairement, deux filiĂšres d’élimination des DASRI sont autorisĂ©es en France[92] :

  • l’incinĂ©ration : en co-incinĂ©ration dans les unitĂ©s d’incinĂ©ration pour les ordures mĂ©nagĂšres spĂ©cifiquement agrĂ©Ă©es ou dans des unitĂ©s spĂ©cifiques aux dĂ©chets dangereux,
  • le prĂ©traitement par dĂ©sinfection : procĂ©dĂ© visant Ă  modifier l'apparence des dĂ©chets et Ă  rĂ©duire leur contamination micro biologique, qui repose sur diffĂ©rentes techniques physiques (micro-onde), chimiques ou thermiques. Les broyats sont alors considĂ©rĂ©s comme des DAOM et sont traitĂ©s comme tels (ils ne peuvent ĂȘtre mĂ©langĂ©s pour les filiĂšres de compostage).

D’aprĂšs la DRASS, en rĂ©gion Centre-Val de Loire, les dĂ©chets de soins sont dĂ©truits trĂšs majoritairement dans les incinĂ©rateurs de la rĂ©gion (92 % des producteurs)[92]. La totalitĂ© des DAS Ă  caractĂšre dangereux produits en rĂ©gion Centre-Val de Loire sont Ă©liminĂ©s en Île-de-France, dans l’unitĂ© de SARP Ă  Limay. 67 % des DAS suivent une filiĂšre de traitement physico-chimique et 33 % sont incinĂ©rĂ©s[94].

DĂ©chets explosifs

Le terme explosif, dĂ©signe notamment les armes de guerre (bombes) mais aussi les diffĂ©rents matĂ©riaux utilisĂ©s dans la pyrotechnie. Les dĂ©chets explosifs font l’objet d’une procĂ©dure de reprise entiĂšrement gĂ©rĂ©e par les services chargĂ©s de la protection de la population, et en particulier par les dĂ©mineurs de la Direction de la DĂ©fense et de la SĂ©curitĂ© Civile (DDSC). La collecte des dĂ©chets est une opĂ©ration pyrotechnique qui ne peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e que par des opĂ©rateurs avertis. En cas de doute sur un objet, il est indispensable de traiter celui-ci comme s’il Ă©tait actif[95].

Notes et références

Notes

  1. Article 8 Loi NOTRe, L541-13 du Code de l’environnement
  2. Bougy-lez-Neuville, Neuville-aux-Bois, Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt, Villereau
  3. Le syndicat est dissout au 30 juin 2017.
  4. Prénouvellon
  5. Bucy-Saint-Liphard.
  6. Corquilleroy, Amilly et Dordives.
  7. Chapelon et Saint-Hilaire-sur-Puiseaux
  8. Cette distribution a été rendue obligatoire par le décret du 22 octobre 2010 (art. R 1335-8-2 ; R1335-8-3 du Code de la Santé publique).

Références

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  92. Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 66
  93. « OrlĂ©ans-MĂ©tropole - Rapport annuel 2015 sur le prix et la qualitĂ© du service public d’élimination des dĂ©chets », sur http://www.orleans-metropole.fr/ (consultĂ© le ), p. 32
  94. Plan régional d'élimination des déchets dangereux (PREDD), 2009; p. 70
  95. « Déchets explosifs », sur http://www.dechets.picardie.fr/ (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • CGEDD, CGE, Mission d’évaluation de politique publique - La gestion des dĂ©chets par les collectivitĂ©s territoriales, (lire en ligne)
  • RĂ©gion Centre-Val de Loire, Plan rĂ©gional d'Ă©limination des dĂ©chets dangereux (PREDD), (lire en ligne)
  • RĂ©gion Centre-Val de Loire, L'Ă©conomie circulaire : une nouvelle gestion des dĂ©chets, (lire en ligne)
  • ADEME, La collecte et le traitement des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s en rĂ©gion Centre-Val de Loire - Bilan 2014, (lire en ligne)
  • Cellule Ă©conomique rĂ©gionale du bĂątiment et des travaux publics du Centre, Études sur les volumes et les flux de dĂ©chets et matĂ©riaux recyclĂ©s du BTP dans le Loiret,

Plan d’élimination des dĂ©chets mĂ©nagers et assimilĂ©s du Loiret (PEDMA)

Liens externes

Sites officiels des structures intercommunales de gestion dans le Loiret

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