Dadonville
Dadonville est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.
Dadonville | |||||
Le chĂąteau de Denainvilliers. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Pithiviers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pithiverais | ||||
Maire Mandat |
Evelyne Charvin 2020-2026 |
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Code postal | 45300 | ||||
Code commune | 45119 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Dadonvillois[1] | ||||
Population municipale |
2 404 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 132 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 08âČ 35âł nord, 2° 15âČ 11âł est | ||||
Altitude | Min. 96 m Max. 125 m |
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Superficie | 18,21 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Pithiviers (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Pithiviers | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Dadonville se trouve dans le quadrant nord du département du Loiret, dans la région agricole de la Beauce riche[2] et l'aire urbaine de Pithiviers[3]. à vol d'oiseau, elle se situe à 39,2 km d'Orléans[4], préfecture du département, à 2,1 km de Pithiviers[5], sous-préfecture, et à 2,1 km de Pithiviers, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Pithiviers[3].
Les communes les plus proches sont : Bondaroy (2 km), Pithiviers (2,1 km), Ascoux (3,8 km), YĂšvre-la-Ville (4,2 km), Pithiviers-le-Vieil (4,6 km), Estouy (5 km), Laas (6 km), Bouzonville-aux-Bois (6,8 km), Escrennes (7 km) et Marsainvilliers (7 km)[6].
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est de la molasse du GĂątinais remontant Ă lâĂ©poque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°328 - Pithiviers » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et sa notice associĂ©e[10].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne | ||||||||
PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocĂšne |
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MiocĂšne |
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PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | ||||||||
ĂocĂšne | non prĂ©sent | |||||||||
PaléocÚne | non présent | |||||||||
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 18,21 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 18,39 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 29 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 96 m et 125 m[14].
Hydrographie
La commune est traversĂ©e par l'Essonne (0,579 km), localement appelĂ©e l'Ćuf (depuis la source jusqu'au confluent avec la Rimarde). Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 1,95 km, comprend Ă©galement divers petits cours d'eau dont un bras de l'Essonne (0,514 km) et VallĂ©e de Solvin (0,854 km)[15].
L'Essonne, d'une longueur totale de 97,1 km, prend sa source dans la commune de Chilleurs-aux-Bois et se jette dans la Seine à Corbeil-Essonnes, aprÚs avoir traversé 44 communes[16]. Sur le plan piscicole, l'Essonne est classée en deuxiÚme catégorie piscicole. L'espÚce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].
Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Dadonville ne comprend pas de ZNIEFF[18].
Zone Natura 2000
La commune de Dadonville est intégrée depuis 2004 au réseau Natura 2000. Le site « Vallée de l'Essonne et vallons voisins », qui concerne 19 communes du Loiret, est en effet déclaré site d'importance communautaire (SIC) au titre de la directive directive habitats (92/43/CEE)[19] le 7 décembre 2004 puis zone spéciale de conservation (ZSC) le 29 novembre 2011[20] - [21].
Le site, trĂšs Ă©clatĂ©, se compose dâune multitude dâĂźlots plus ou moins isolĂ©s, qui se rĂ©partissent sur une surface de plus de 60 000 hectares, entre la vallĂ©e de la Juine Ă lâouest et la vallĂ©e de lâEssonne Ă lâest, dans la petite rĂ©gion naturelle du Pithiverais. Le site lui-mĂȘme ne couvre quâune surface de 969 hectares[22]. Il sâagit dâun ensemble formĂ© par les coteaux et les vallĂ©es qui constituent lâentitĂ© la plus Ă©tendue et la plus remarquable du Loiret au titre de la flore calcicole. On recense plusieurs espĂšces vĂ©gĂ©tales en limite de leur aire de rĂ©partition (cardoncelle douce, baguenaudier). Les fonds de vallĂ©e de la ZSC renferment plusieurs vastes mĂ©gaphorbiaies et stations marĂ©cageuses[23]. Outre les espĂšces thermophiles des pelouses, sont intĂ©grĂ©es au site des espĂšces est-europĂ©ennes Ă©galement en limite dâaire de rĂ©partition comme lâinule hĂ©rissĂ©e et les pĂ©tasites. De maniĂšre complĂ©mentaire dans lâintĂ©rĂȘt floristique, un trĂšs important cortĂšge mycologique, lichenique et entomologique a Ă©tĂ© identifiĂ©[23].
Selon le FSD (Formulaire Standard des DonnĂ©es), le site Natura 2000 est occupĂ© par une diversitĂ© dâhabitats inscrits a lâannexe 1, dont on retiendra tout particuliĂšrement les pelouses sĂšches seminaturelles et faciĂšs dâembroussaillement sur calcaire[23]. La prĂ©sence de populations d'espĂšces d'insectes inscrites Ă lâannexe II de la directive 92/43/CEE comme le lucane cerf-volant (Lucanus cervus) ou l'Ă©caille chinĂ©e (Euplagia quadripunctaria) et de poissons comme le chabot commun (Cottus gobio), la bouviĂšre (Rhodeus amarus ) ou la lamproie de Planer (Lampetra planeri) caractĂ©risent le site[23].
Le secteur de Dadonville comprend plusieurs noyaux du site Natura 2000 situĂ©s dans la vallĂ©e de l'Essonne, aux abords de la vallĂ©e de Solvin, oĂč sont prĂ©sents des Ă©lĂ©ments de forĂȘt Ă aulne glutineux et frĂȘne[24] - [25].
Urbanisme
Typologie
Dadonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [26] - [27] - [28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pithiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29] - [30].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (91,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (86,7 %), zones urbanisĂ©es (7 %), forĂȘts (4,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,4 %)[31].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Voies de communication et transports
Infrastructures routiĂšres
La commune est traversée par cinq routes départementales : la RD 928, la RD 2152, la RD 950, la RD 921 et la RD 123.
La RD 928 (7 937 véhicules/jour) constitue la déviation sud de Pithiviers et supporte 7 937 véhicules/jour[32].
La RD 2152, qui constitue une limite séparative avec la commune de Pithiviers-le-Vieil, correspond à l'ancienne route nationale 152. à sa création, en 1824, la RN 152 succÚde à la Route impériale 172 et relie Briare à Angers par la rive droite de la Loire[33]. La route est déclassée en 1972 en RD 952 entre Briare et Chùteauneuf-sur-Loire et, en contrepartie, elle récupÚre l'ancienne section de la RN 51 entre Orléans et Fontainebleau[34]. En 2014, elle supporte un trafic de 6 183 véhicules/jour[32].
La RD 921, qui constitue l'artĂšre principale du bourg, est l'ancienne route nationale 721, qui reliait avant 1973 Ătampes (RN20), Pithiviers, Jargeau et La FertĂ©-Saint-Aubin (RN20). Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 2012[34]. En 2014, elle supporte un trafic de 6 152 vĂ©hicules/jour[32].
La RD 950 est l'ancienne RN 450 qui, créée en 1933, reliait Pithiviers à Avallon[35]. Elle a également été transférée au département du Loiret en 2012[34]. En 2014, elle supporte un trafic de 6 142 véhicules/jour[32].
La RD 123 (1 242 véhicules/jour) relie quant à elle la commune à Boësses.
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun routiers
En 2016, Dadonville est desservie par la ligne réguliÚre no 11 du réseau d'autocars interurbains Ulys qui relie Pithiviers à Montargis[36]. Cette ligne propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[37]. Des correspondances SNCF avec le Transilien et le réseau Amelys sont assurées à la gare de Montargis. à compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[38].
Risques naturels et technologiques
La commune de Dadonville est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses [39]. Entre 1989 et 2019, deux arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulĂ©es de boues[40].
Risques naturels
Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[41].
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[42]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[43].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[44]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[40].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'itinéraires structurants supportant un fort trafic (les routes départementales D2152 et D950)[39] - [45].
Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse de Dadonville acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[46] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[47]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[48].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[49].
La commune est membre de la communautĂ© de communes Le CĆur du Pithiverais depuis sa crĂ©ation le [50] jusqu'au , date Ă partir de laquelle elle fait partie de la communautĂ© de communes du Pithiverais.
La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (dite loi NOTRe), visant une rĂ©duction du nombre d'intercommunalitĂ©s en France, fait en effet passer le seuil dĂ©mographique minimal de 5 000 Ă 15 000 habitants, sauf exceptions, et a un impact sur les pĂ©rimĂštres des diffĂ©rentes intercommunalitĂ©s. Le schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale du Loiret est arrĂȘtĂ© sur ces bases le et le nombre d'Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă fiscalitĂ© propre passe dans le dĂ©partement du Loiret de 28 (2 communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 26 communautĂ©s de communes) Ă 16 (deux communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 14 communautĂ©s de communes dont une interdĂ©partementale)[51]. Les communautĂ©s de communes de Beauce et du GĂątinais, du CĆur du Pithiverais et du Plateau Beauceron fusionnent ainsi Ă compter du en une seule entitĂ© : la communautĂ© de communes du Pithiverais, dont le siĂšge est Ă Pithiviers. Cette nouvelle intercommunalitĂ© comprend 31 communes dont Dadonville[52].
Circonscriptions de rattachement
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Dadonville est alors incluse dans le canton de Pithiviers, le district de Pithiviers et le dĂ©partement du Loiret[53].
La recherche d'un Ă©quilibre entre la volontĂ© d'organiser une administration dont les cadres permettent l'exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d'une part, et la volontĂ© d'accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d'autre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[54]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[55]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[56]. L'acte II intervient en 2003-2006[57], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Dadonville aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | PĂ©riode | Type | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
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District | Pithiviers | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Pithiviers de 1790 à 1795[49] - [53]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[58]. |
Canton | Pithiviers | 1790-1801 | Administrative et Ă©lectorale | Le 10 fĂ©vrier 1790, la municipalitĂ© de Dadonville est rattachĂ©e au canton de Pithiviers[59] - [49]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[58]. Ils permettent lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[60]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Pithiviers | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[61]. Dadonville est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801) au canton de Pithiviers, sous le nom de tĂ©e[62] - [49]. | ||
Pithiviers | 2015- | Ălectorale | La loi du [63] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [64] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Pithiviers[64]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[65]. | |
Arrondissement | Pithiviers | 1801-1926 | Administrative | La commune est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Pithiviers par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[49] - [62]. La commune n'apparaĂźt formellement pas dans l'arrĂȘtĂ© en question, mais figure dans la Nouvelle gĂ©ographie de la France ou GĂ©ographie de la France d'aprĂšs a division actuelle de son territoire de 1802. Elle fait ainsi partie des 293 communes omises au niveau national dans cet arrĂȘtĂ© et la seule pour le dĂ©partement du Loiret[66]. |
OrlĂ©ans | 1926-1942 | Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de lâĂtat, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur lâadministration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du 10 septembre 1926[67]. Dadonville est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Pithiviers Ă celui d'OrlĂ©ans[68] - [69]. | ||
Pithiviers | 1942- | La loi du 1er juin 1942 rétablit l'arrondissement de Pithiviers[69]. Dadonville est alors rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[70]. | ||
Circonscription lĂ©gislative | 5e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[71] - [72]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[73]. La rĂ©forme n'affecte pas Dadonville qui reste rattachĂ©e Ă la cinquiĂšme circonscription[74]. |
Collectivités de rattachement
La commune de Dadonville est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[70], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Dadonville, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[75], pour un mandat de six ans renouvelable[76]. Il est composé de 19 membres[77]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil. Evelyne Charvin est maire depuis 2020.
Ăquipements et services
Gestion des déchets
En 2016, la commune est membre du SITOMAP de la rĂ©gion Pithiviers, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 4], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[81]. Un rĂ©seau de huit dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). La dĂ©chĂšterie la plus proche de la commune est situĂ©e sur la commune de Pithiviers[82]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[83], installĂ© Ă Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© dâun centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chĂšteries, et dâun centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[84].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais en application de la loi NOTRe du [85].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[86]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Dadonville - Ascoux, un syndicat crĂ©Ă© en 1925 desservant trois communes (Ascoux, Dadonville, Douchy-Montcorbon)[87] - [88] - [89]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă compter du . Le transfert dâune compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[90] - [91].
Assainissement
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[92], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[93]. La commune est raccordĂ©e Ă la station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire de la commune de Pithiviers, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 35 000 EH, soit 2 900 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă boues activĂ©es »[94] - [95].
Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[96]. La CommunautĂ© de communes de Beauce et du GĂątinais a crĂ©Ă© en 1999 un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vĂ©rification de la conception et de lâexĂ©cution des ouvrages pour les installations neuves ou rĂ©habilitĂ©es et la vĂ©rification pĂ©riodique du bon fonctionnement et de lâentretien des installations existantes[97] - [98]. Depuis le , c'est la communautĂ© de communes du Pithiverais qui assure ce service, Ă la suite de la fusion des communautĂ©s de communes de Beauce et du GĂątinais, du CĆur du Pithiverais et du Plateau Beauceron.
Prix de l'eau
Le « prix de lâeau » doit permettre de financer lâensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[99]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, quâil sâagisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[100]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[101].
Domaine | Commune | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Eau potable | Dadonville | 1,69[102] | NC[103] | NC[104] | 2,04[105] | 2,04[106] | 2,04[107] |
Loiret | 1,76[108] | 1,7[109] | 1,66[110] | 1,69[111] | |||
France | 1,93[108] | 1,96[109] | 2,00[110] | 2,03[111] | |||
Assainissement | Dadonville | NC[102] | NC[103] | NC[104] | 2,05[106] | 2,05[107] | |
Loiret | 2,07[108] | 2,19[109] | 2,25[110] | 2,38[111] | |||
France | 1,73[108] | 1,82[109] | 1,85[110] | 1,89[111] |
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[112]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[113].
En 2020, la commune comptait 2 404 habitants[Note 5], en diminution de 2,51 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- ChĂąteau de Denainvilliers.
CommencĂ©e dĂšs la levĂ©e des sĂ©questres qui grevaient la terre, en 1622, la reconstruction du corps de logis sâachevait en 1625. DâaprĂšs les comptes manuscrits de Claude Duhamel, celle des pavillons latĂ©raux, chapelle et grand pavillon, fut menĂ©e de 1632 Ă 1638.
Les façade, cĂŽtĂ©s et toitures du bĂątiment principal du chĂąteau de Denainvilliers, les piĂšces ci aprĂšs dĂ©signĂ©es, avec leurs dĂ©cors : au rez-de-chaussĂ©e, la salle Ă manger, salon de compagnie et petit salon attenant, Ă lâĂ©tage, la chambre ovale, furent inscrits sur lâinventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 9 octobre 1969.
Les communs XVIIe s., le moulin Ă la polonaise, Ă lâintĂ©rieur du chĂąteau : mĂ©ridienne du rez-de-chaussĂ©e, cadran solaire de lâescalier, furent inscrits sur lâInventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 20 dĂ©cembre 1985. Les façade, cĂŽtĂ©s et toitures du chĂąteau de Denainvilliers, les intĂ©rieurs du rez-de-chaussĂ©e du chĂąteau, la cage dâescalier du chĂąteau avec son cadran solaire, les communs, les façade, cĂŽtĂ©s et toitures du moulin Ă la polonaise sont classĂ©s parmi les Monuments historiques : arrĂȘtĂ© du 23 juin 1988.
La chambre ovale, au 1er Ă©tage, avec son dĂ©cor, reste inscrite sur lâInventaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 9 octobre 1969. Les murs et les piliers de lâentrĂ©e, la tour ronde XIVe s., la tour carrĂ©e XVIIIe s. sont inscrits sur lâinventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 23 juin 1988.
Le chĂąteau fut la demeure de Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782), savant du SiĂšcle des LumiĂšres, ami et voisin de Malesherbes. Il est l'inventeur du premier silo de conservation des grains par une ventilation artificielle fournie par un moulin Ă vent. Denainvilliers est de nos jours la demeure de la famille de Pelet.
Citation
13 septembre 1787. Ici mes compagnons, dĂ©sirant retourner aussi rapidement que possible Ă Paris, ont pris la route qui y mĂšne directement ; moi, qui lâavais dĂ©jĂ suivie, jâai prĂ©fĂ©rĂ© celle qui, par PĂ©tivier [Pithiviers], conduit Ă Fontainebleau. Lâun de mes motifs pour la prendre, câest quâelle passe Ă Denainvilliers, la rĂ©sidence de feu le cĂ©lĂšbre M. Duhamel, oĂč il a fait les expĂ©riences dâagriculture quâil a dĂ©crites dans plusieurs de ses Ćuvres. Ă Pithiviers, jâen Ă©tais tout prĂšs et je mây rendis Ă pied pour voir les terres dont jâavais lu si souvent la description, les considĂ©rant avec une sorte de respect classique. Son homme dâaffaires, qui dirigeait la ferme Ă©tant mort, je ne pus me procurer les renseignements sur lesquels je comptais. M. Fougeroux, le propriĂ©taire actuel, nâĂ©tais pas chez lui, sans quoi, sans aucun doute, jâaurais eu toutes les indications que je dĂ©sirais. Jâexaminai le sol, point essentiel pour toutes les expĂ©riences, quand il y a des conclusions Ă en tirer, et je prix aussi des notes sur lâagriculture usuelle. Lâouvrier qui mâaccompagnait mâayant appris que les charrues-semoirs [drill-ploughs] se trouvaient encore dans le grenier de lâun des communs, je les vis avec plaisir et je trouvai, autant que je pouvais me le rappeler, quâils Ă©taient reprĂ©sentĂ©s trĂšs exactement dans les planches que leur ingĂ©nieux inventeur avait donnĂ©es. JâĂ©tais heureux de les trouver Ă lâabri, en un endroit oĂč ils pourraient ĂȘtre conservĂ©s jusquâau jour oĂč un autre agriculteur en voyage, aussi enthousiaste que moi-mĂȘme, pourrait voir les reliques dâun gĂ©nie bienfaisant. Il y a un poĂȘle et une Ă©tuve pour sĂ©cher le blĂ©, quâil a dĂ©crits Ă©galement.Dans un enclos derriĂšre la maison, se trouve une plantation de divers arbres exotiques, curieux, bien venus, et aussi des rangĂ©es de frĂȘnes, dâormes et de peupliers, le long des routes, prĂšs du chĂąteau, tous plantĂ©s par M. Duhamel.Ce fut encore pour moi un grand plaisir de voir que Denainvilliers est un domaine considĂ©rable. LâĂ©tendue des champs, le chĂąteau important, les communs, les jardins, etc., tout cela montre que câest la rĂ©sidence dâun homme fortunĂ© ; on voit par lĂ que cet infatigable inventeur, bien que quelques-unes de ses entreprises aient Ă©chouĂ©, reçut de son gouvernement la rĂ©compense quâĂ son honneur il ne lui marchanda pas, et quâil ne fut pas, comme dâautres, laissĂ© dans lâobscuritĂ©, sans autres rĂ©compenses que celles que peut leur confĂ©rer leur seul talent (Arthur Young, Voyages en France, p. 170-171, traduction Henri SĂ©e, Ă©dition Armand-Colin, 1931).
- Ăglise Saint-Denis. XIVe s.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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Références
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Voir aussi
Bibliographie
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Articles connexes
Liens externes
- (fr) Site officiel