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Dadonville

Dadonville est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Dadonville
Dadonville
Le chĂąteau de Denainvilliers.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Pithiviers
Intercommunalité Communauté de communes du Pithiverais
Maire
Mandat
Evelyne Charvin
2020-2026
Code postal 45300
Code commune 45119
DĂ©mographie
Gentilé Dadonvillois[1]
Population
municipale
2 404 hab. (2020 en diminution de 2,51 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 132 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 08â€Č 35″ nord, 2° 15â€Č 11″ est
Altitude Min. 96 m
Max. 125 m
Superficie 18,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pithiviers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Pithiviers
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Dadonville

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Dadonville et des communes limitrophes.

    La commune de Dadonville se trouve dans le quadrant nord du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de la Beauce riche[2] et l'aire urbaine de Pithiviers[3]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  39,2 km d'OrlĂ©ans[4], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  2,1 km de Pithiviers[5], sous-prĂ©fecture, et Ă  2,1 km de Pithiviers, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Pithiviers[3].

    Les communes les plus proches sont : Bondaroy (km), Pithiviers (2,1 km), Ascoux (3,8 km), YĂšvre-la-Ville (4,2 km), Pithiviers-le-Vieil (4,6 km), Estouy (km), Laas (km), Bouzonville-aux-Bois (6,8 km), Escrennes (km) et Marsainvilliers (km)[6].

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est de la molasse du GĂątinais remontant Ă  l’époque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°328 - Pithiviers » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et sa notice associĂ©e[10].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocĂšne
    Fz :alluvions récentes des lits mineurs, HolocÚne
    PléistocÚne
    qCM :colluvions marneuses de versant, Quaternaires
    qOE :Limons et Loess, Quaternaire
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocĂšne
    p-qFCC :sables de LozÚre ou alluvions des '-Cailloutis culminants'-, PliocÚne supérieur à PléistocÚne inférieur, terrasse à +50 à 60 m
    MiocĂšne
    m1MBl :marne de Blamont, Aquitanien
    m1CPi :calcaire de Pithiviers, Aquitanien
    m1MGa :molasse du GĂątinais, Aquitanien
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 18,21 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 18,39 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 29 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 96 m et 125 m[14].

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Dadonville.

    La commune est traversĂ©e par l'Essonne (0,579 km), localement appelĂ©e l'ƒuf (depuis la source jusqu'au confluent avec la Rimarde). Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 1,95 km, comprend Ă©galement divers petits cours d'eau dont un bras de l'Essonne (0,514 km) et VallĂ©e de Solvin (0,854 km)[15].

    L'Essonne, d'une longueur totale de 97,1 km, prend sa source dans la commune de Chilleurs-aux-Bois et se jette dans la Seine Ă  Corbeil-Essonnes, aprĂšs avoir traversĂ© 44 communes[16]. Sur le plan piscicole, l'Essonne est classĂ©e en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. L'espĂšce biologique dominante est constituĂ©e essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Dadonville ne comprend pas de ZNIEFF[18].

    Zone Natura 2000

    La commune de Dadonville est intégrée depuis 2004 au réseau Natura 2000. Le site « Vallée de l'Essonne et vallons voisins », qui concerne 19 communes du Loiret, est en effet déclaré site d'importance communautaire (SIC) au titre de la directive directive habitats (92/43/CEE)[19] le 7 décembre 2004 puis zone spéciale de conservation (ZSC) le 29 novembre 2011[20] - [21].

    Le site, trĂšs Ă©clatĂ©, se compose d’une multitude d’ülots plus ou moins isolĂ©s, qui se rĂ©partissent sur une surface de plus de 60 000 hectares, entre la vallĂ©e de la Juine Ă  l’ouest et la vallĂ©e de l’Essonne Ă  l’est, dans la petite rĂ©gion naturelle du Pithiverais. Le site lui-mĂȘme ne couvre qu’une surface de 969 hectares[22]. Il s’agit d’un ensemble formĂ© par les coteaux et les vallĂ©es qui constituent l’entitĂ© la plus Ă©tendue et la plus remarquable du Loiret au titre de la flore calcicole. On recense plusieurs espĂšces vĂ©gĂ©tales en limite de leur aire de rĂ©partition (cardoncelle douce, baguenaudier). Les fonds de vallĂ©e de la ZSC renferment plusieurs vastes mĂ©gaphorbiaies et stations marĂ©cageuses[23]. Outre les espĂšces thermophiles des pelouses, sont intĂ©grĂ©es au site des espĂšces est-europĂ©ennes Ă©galement en limite d’aire de rĂ©partition comme l’inule hĂ©rissĂ©e et les pĂ©tasites. De maniĂšre complĂ©mentaire dans l’intĂ©rĂȘt floristique, un trĂšs important cortĂšge mycologique, lichenique et entomologique a Ă©tĂ© identifiĂ©[23].

    Selon le FSD (Formulaire Standard des DonnĂ©es), le site Natura 2000 est occupĂ© par une diversitĂ© d’habitats inscrits a l’annexe 1, dont on retiendra tout particuliĂšrement les pelouses sĂšches seminaturelles et faciĂšs d’embroussaillement sur calcaire[23]. La prĂ©sence de populations d'espĂšces d'insectes inscrites Ă  l’annexe II de la directive 92/43/CEE comme le lucane cerf-volant (Lucanus cervus) ou l'Ă©caille chinĂ©e (Euplagia quadripunctaria) et de poissons comme le chabot commun (Cottus gobio), la bouviĂšre (Rhodeus amarus ) ou la lamproie de Planer (Lampetra planeri) caractĂ©risent le site[23].

    Le secteur de Dadonville comprend plusieurs noyaux du site Natura 2000 situĂ©s dans la vallĂ©e de l'Essonne, aux abords de la vallĂ©e de Solvin, oĂč sont prĂ©sents des Ă©lĂ©ments de forĂȘt Ă  aulne glutineux et frĂȘne[24] - [25].

    Urbanisme

    Typologie

    Dadonville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [26] - [27] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pithiviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[29] - [30].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (91,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (86,7 %), zones urbanisĂ©es (7 %), forĂȘts (4,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,9 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,4 %)[31].

    L'Ă©volution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Dadonville (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par cinq routes départementales : la RD 928, la RD 2152, la RD 950, la RD 921 et la RD 123.

    La RD 928 (7 937 vĂ©hicules/jour) constitue la dĂ©viation sud de Pithiviers et supporte 7 937 vĂ©hicules/jour[32].

    La RD 2152, qui constitue une limite sĂ©parative avec la commune de Pithiviers-le-Vieil, correspond Ă  l'ancienne route nationale 152. À sa crĂ©ation, en 1824, la RN 152 succĂšde Ă  la Route impĂ©riale 172 et relie Briare Ă  Angers par la rive droite de la Loire[33]. La route est dĂ©classĂ©e en 1972 en RD 952 entre Briare et ChĂąteauneuf-sur-Loire et, en contrepartie, elle rĂ©cupĂšre l'ancienne section de la RN 51 entre OrlĂ©ans et Fontainebleau[34]. En 2014, elle supporte un trafic de 6 183 vĂ©hicules/jour[32].

    La RD 921, qui constitue l'artĂšre principale du bourg, est l'ancienne route nationale 721, qui reliait avant 1973 Étampes (RN20), Pithiviers, Jargeau et La FertĂ©-Saint-Aubin (RN20). Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© du 22 dĂ©cembre 2012[34]. En 2014, elle supporte un trafic de 6 152 vĂ©hicules/jour[32].

    La RD 950 est l'ancienne RN 450 qui, crĂ©Ă©e en 1933, reliait Pithiviers Ă  Avallon[35]. Elle a Ă©galement Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret en 2012[34]. En 2014, elle supporte un trafic de 6 142 vĂ©hicules/jour[32].

    La RD 123 (1 242 vĂ©hicules/jour) relie quant Ă  elle la commune Ă  BoĂ«sses.

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    En 2016, Dadonville est desservie par la ligne rĂ©guliĂšre no 11 du rĂ©seau d'autocars interurbains Ulys qui relie Pithiviers Ă  Montargis[36]. Cette ligne propose un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[37]. Des correspondances SNCF avec le Transilien et le rĂ©seau Amelys sont assurĂ©es Ă  la gare de Montargis. À compter du , la compĂ©tence des services de transports routiers interurbains, rĂ©guliers et Ă  la demande est transfĂ©rĂ©e des dĂ©partements aux rĂ©gions, et donc localement du dĂ©partement du Loiret Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, consĂ©cutivement Ă  la loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015[38].

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Dadonville est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă  un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses [39]. Entre 1989 et 2019, deux arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulĂ©es de boues[40].

    Risques naturels

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[41].

    Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[42]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[43].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[44]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[40].

    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'itinéraires structurants supportant un fort trafic (les routes départementales D2152 et D950)[39] - [45].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Dadonville acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[46] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[47]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[48].

    Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[49].

    Localisation de la commune de Dadonville dans la communauté de communes du Pithiverais.

    La commune est membre de la communautĂ© de communes Le CƓur du Pithiverais depuis sa crĂ©ation le [50] jusqu'au , date Ă  partir de laquelle elle fait partie de la communautĂ© de communes du Pithiverais.

    La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (dite loi NOTRe), visant une rĂ©duction du nombre d'intercommunalitĂ©s en France, fait en effet passer le seuil dĂ©mographique minimal de 5 000 Ă  15 000 habitants, sauf exceptions, et a un impact sur les pĂ©rimĂštres des diffĂ©rentes intercommunalitĂ©s. Le schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale du Loiret est arrĂȘtĂ© sur ces bases le et le nombre d'Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale Ă  fiscalitĂ© propre passe dans le dĂ©partement du Loiret de 28 (2 communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 26 communautĂ©s de communes) Ă  16 (deux communautĂ©s d'agglomĂ©ration et 14 communautĂ©s de communes dont une interdĂ©partementale)[51]. Les communautĂ©s de communes de Beauce et du GĂątinais, du CƓur du Pithiverais et du Plateau Beauceron fusionnent ainsi Ă  compter du en une seule entitĂ© : la communautĂ© de communes du Pithiverais, dont le siĂšge est Ă  Pithiviers. Cette nouvelle intercommunalitĂ© comprend 31 communes dont Dadonville[52].

    Circonscriptions de rattachement

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Dadonville est alors incluse dans le canton de Pithiviers, le district de Pithiviers et le dĂ©partement du Loiret[53].

    La recherche d'un Ă©quilibre entre la volontĂ© d'organiser une administration dont les cadres permettent l'exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d'une part, et la volontĂ© d'accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d'autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[54]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[55]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[56]. L'acte II intervient en 2003-2006[57], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Dadonville aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictPithiviers1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Pithiviers de 1790 à 1795[49] - [53]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[58].
    CantonPithiviers1790-1801Administrative et Ă©lectoraleLe 10 fĂ©vrier 1790, la municipalitĂ© de Dadonville est rattachĂ©e au canton de Pithiviers[59] - [49]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[58]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[60]. Les cantons acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Pithiviers1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[61]. Dadonville est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801) au canton de Pithiviers, sous le nom de tĂ©e[62] - [49].
    Pithiviers2015-ÉlectoraleLa loi du [63] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [64] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Pithiviers[64]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[65].
    ArrondissementPithiviers1801-1926AdministrativeLa commune est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Pithiviers par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[49] - [62]. La commune n'apparaĂźt formellement pas dans l'arrĂȘtĂ© en question, mais figure dans la Nouvelle gĂ©ographie de la France ou GĂ©ographie de la France d'aprĂšs a division actuelle de son territoire de 1802. Elle fait ainsi partie des 293 communes omises au niveau national dans cet arrĂȘtĂ© et la seule pour le dĂ©partement du Loiret[66].
    OrlĂ©ans1926-1942Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du 10 septembre 1926[67]. Dadonville est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Pithiviers Ă  celui d'OrlĂ©ans[68] - [69].
    Pithiviers1942-La loi du 1er juin 1942 rétablit l'arrondissement de Pithiviers[69]. Dadonville est alors rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[70].
    Circonscription lĂ©gislative5e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[71] - [72]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[73]. La rĂ©forme n'affecte pas Dadonville qui reste rattachĂ©e Ă  la cinquiĂšme circonscription[74].

    Collectivités de rattachement

    La commune de Dadonville est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[70], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Dadonville, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[75], pour un mandat de six ans renouvelable[76]. Il est composĂ© de 19 membres[77]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Evelyne Charvin est maire depuis 2020.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Maire en 1967[78] Raymond Morisseau
    2001 juin 2011 Claude Laurent PS Conseiller général (1998-2004)
    juin 2011 mai 2020 Marc Petetin[79] Retraité de l'enseignement
    mai 2020 En cours Évelyne Charvin[79] - [80] Cadre de la fonction publique

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SITOMAP de la rĂ©gion Pithiviers, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 4], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă  porte et du verre en points d’apport volontaire[81]. Un rĂ©seau de huit dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). La dĂ©chĂšterie la plus proche de la commune est situĂ©e sur la commune de Pithiviers[82]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[83], installĂ© Ă  Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© d’un centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chĂšteries, et d’un centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[84].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais en application de la loi NOTRe du [85].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[86]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de Dadonville - Ascoux, un syndicat crĂ©Ă© en 1925 desservant trois communes (Ascoux, Dadonville, Douchy-Montcorbon)[87] - [88] - [89]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă  compter du . Le transfert d’une compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă  disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă  la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[90] - [91].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[92], est assurĂ©e par la commune elle-mĂȘme[93]. La commune est raccordĂ©e Ă  la station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire de la commune de Pithiviers, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 35 000 EH, soit 2 900 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es »[94] - [95].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[96]. La CommunautĂ© de communes de Beauce et du GĂątinais a crĂ©Ă© en 1999 un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vĂ©rification de la conception et de l’exĂ©cution des ouvrages pour les installations neuves ou rĂ©habilitĂ©es et la vĂ©rification pĂ©riodique du bon fonctionnement et de l’entretien des installations existantes[97] - [98]. Depuis le , c'est la communautĂ© de communes du Pithiverais qui assure ce service, Ă  la suite de la fusion des communautĂ©s de communes de Beauce et du GĂątinais, du CƓur du Pithiverais et du Plateau Beauceron.

    Prix de l'eau

    Le « prix de l’eau » doit permettre de financer l’ensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[99]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, qu’il s’agisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[100]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[101].

    DomaineCommune201020112012201320142015
    Eau potableDadonville1,69[102]NC[103]NC[104]2,04[105]2,04[106]2,04[107]
    Loiret1,76[108]1,7[109]1,66[110]1,69[111]
    France1,93[108]1,96[109]2,00[110]2,03[111]
    AssainissementDadonvilleNC[102]NC[103]NC[104]2,05[106]2,05[107]
    Loiret2,07[108]2,19[109]2,25[110]2,38[111]
    France1,73[108]1,82[109]1,85[110]1,89[111]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[112]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[113].

    En 2020, la commune comptait 2 404 habitants[Note 5], en diminution de 2,51 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    840691681694732761704717727
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    723703694680677634600613619
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    609616631558596550570616616
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    6137358541 2491 7151 8732 0002 3602 434
    2020 - - - - - - - -
    2 404--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[68] puis Insee Ă  partir de 2006[114].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Denis.
    • ChĂąteau de Denainvilliers.

    CommencĂ©e dĂšs la levĂ©e des sĂ©questres qui grevaient la terre, en 1622, la reconstruction du corps de logis s’achevait en 1625. D’aprĂšs les comptes manuscrits de Claude Duhamel, celle des pavillons latĂ©raux, chapelle et grand pavillon, fut menĂ©e de 1632 Ă  1638.

    Les façade, cĂŽtĂ©s et toitures du bĂątiment principal du chĂąteau de Denainvilliers, les piĂšces ci aprĂšs dĂ©signĂ©es, avec leurs dĂ©cors : au rez-de-chaussĂ©e, la salle Ă  manger, salon de compagnie et petit salon attenant, Ă  l’étage, la chambre ovale, furent inscrits sur l’inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 9 octobre 1969.

    Les communs XVIIe s., le moulin Ă  la polonaise, Ă  l’intĂ©rieur du chĂąteau : mĂ©ridienne du rez-de-chaussĂ©e, cadran solaire de l’escalier, furent inscrits sur l’Inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 20 dĂ©cembre 1985. Les façade, cĂŽtĂ©s et toitures du chĂąteau de Denainvilliers, les intĂ©rieurs du rez-de-chaussĂ©e du chĂąteau, la cage d’escalier du chĂąteau avec son cadran solaire, les communs, les façade, cĂŽtĂ©s et toitures du moulin Ă  la polonaise sont classĂ©s parmi les Monuments historiques : arrĂȘtĂ© du 23 juin 1988.

    La chambre ovale, au 1er Ă©tage, avec son dĂ©cor, reste inscrite sur l’Inventaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 9 octobre 1969. Les murs et les piliers de l’entrĂ©e, la tour ronde XIVe s., la tour carrĂ©e XVIIIe s. sont inscrits sur l’inventaire supplĂ©mentaire des Monuments Historiques : arrĂȘtĂ© du 23 juin 1988.

    Le chĂąteau fut la demeure de Henri Louis Duhamel du Monceau (1700-1782), savant du SiĂšcle des LumiĂšres, ami et voisin de Malesherbes. Il est l'inventeur du premier silo de conservation des grains par une ventilation artificielle fournie par un moulin Ă  vent. Denainvilliers est de nos jours la demeure de la famille de Pelet.

    Citation

    13 septembre 1787. Ici mes compagnons, dĂ©sirant retourner aussi rapidement que possible Ă  Paris, ont pris la route qui y mĂšne directement ; moi, qui l’avais dĂ©jĂ  suivie, j’ai prĂ©fĂ©rĂ© celle qui, par PĂ©tivier [Pithiviers], conduit Ă  Fontainebleau. L’un de mes motifs pour la prendre, c’est qu’elle passe Ă  Denainvilliers, la rĂ©sidence de feu le cĂ©lĂšbre M. Duhamel, oĂč il a fait les expĂ©riences d’agriculture qu’il a dĂ©crites dans plusieurs de ses Ɠuvres. À Pithiviers, j’en Ă©tais tout prĂšs et je m’y rendis Ă  pied pour voir les terres dont j’avais lu si souvent la description, les considĂ©rant avec une sorte de respect classique. Son homme d’affaires, qui dirigeait la ferme Ă©tant mort, je ne pus me procurer les renseignements sur lesquels je comptais. M. Fougeroux, le propriĂ©taire actuel, n’étais pas chez lui, sans quoi, sans aucun doute, j’aurais eu toutes les indications que je dĂ©sirais. J’examinai le sol, point essentiel pour toutes les expĂ©riences, quand il y a des conclusions Ă  en tirer, et je prix aussi des notes sur l’agriculture usuelle. L’ouvrier qui m’accompagnait m’ayant appris que les charrues-semoirs [drill-ploughs] se trouvaient encore dans le grenier de l’un des communs, je les vis avec plaisir et je trouvai, autant que je pouvais me le rappeler, qu’ils Ă©taient reprĂ©sentĂ©s trĂšs exactement dans les planches que leur ingĂ©nieux inventeur avait donnĂ©es. J’étais heureux de les trouver Ă  l’abri, en un endroit oĂč ils pourraient ĂȘtre conservĂ©s jusqu’au jour oĂč un autre agriculteur en voyage, aussi enthousiaste que moi-mĂȘme, pourrait voir les reliques d’un gĂ©nie bienfaisant. Il y a un poĂȘle et une Ă©tuve pour sĂ©cher le blĂ©, qu’il a dĂ©crits Ă©galement.Dans un enclos derriĂšre la maison, se trouve une plantation de divers arbres exotiques, curieux, bien venus, et aussi des rangĂ©es de frĂȘnes, d’ormes et de peupliers, le long des routes, prĂšs du chĂąteau, tous plantĂ©s par M. Duhamel.Ce fut encore pour moi un grand plaisir de voir que Denainvilliers est un domaine considĂ©rable. L’étendue des champs, le chĂąteau important, les communs, les jardins, etc., tout cela montre que c’est la rĂ©sidence d’un homme fortunĂ© ; on voit par lĂ  que cet infatigable inventeur, bien que quelques-unes de ses entreprises aient Ă©chouĂ©, reçut de son gouvernement la rĂ©compense qu’à son honneur il ne lui marchanda pas, et qu’il ne fut pas, comme d’autres, laissĂ© dans l’obscuritĂ©, sans autres rĂ©compenses que celles que peut leur confĂ©rer leur seul talent (Arthur Young, Voyages en France, p. 170-171, traduction Henri SĂ©e, Ă©dition Armand-Colin, 1931).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
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    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
    • Jean-Louis Masson, Provinces, dĂ©partements, rĂ©gions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).

    Articles connexes

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