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Boësses

Boësses est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Boësses
Boësses
La façade ouest de l'église.
Blason de Boësses
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Pithiviers
Intercommunalité Communauté de communes du Pithiverais-Gùtinais
Maire
Mandat
Pierre Petiot
2020-2026
Code postal 45390
Code commune 45033
DĂ©mographie
Gentilé Boëssois
Population
municipale
368 hab. (2020 en diminution de 10,24 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 28 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 09â€Č 06″ nord, 2° 26â€Č 54″ est
Altitude Min. 91 m
Max. 128 m
Superficie 13,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Malesherbes
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Boësses
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Boësses
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Boësses
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Boësses

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de la commune de Boësses et des communes limitrophes.

    La commune de BoĂ«sses se trouve dans le quadrant nord du dĂ©partement du Loiret, en limite du dĂ©partement de Seine-et-Marne, dans la rĂ©gion agricole du GĂątinais riche[1] et l'aire urbaine de Paris[2]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  48,7 km d'OrlĂ©ans[3], prĂ©fecture du dĂ©partement, Ă  14,4 km de Pithiviers[4], sous-prĂ©fecture, et Ă  6,2 km de Puiseaux, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Puiseaux[2].

    Les communes les plus proches sont : Échilleuses (1,5 km), Beaumont-du-GĂątinais (2,6 km, en Seine-et-Marne), Gaubertin (3,7 km), Auxy (4,2 km), Grangermont (4,6 km), Bromeilles (5,3 km), Barville-en-GĂątinais (5,5 km), Égry (5,6 km), Givraines (5,9 km) et Ondreville-sur-Essonne (6,1 km)[5].

    Communes limitrophes de Boësses
    Morville Échilleuses
    Intvilliers Boësses Barnonville
    Gaubertin Sancy Eau de Limon

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[6].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est du calcaire d'Étampes remontant Ă  l’époque OligocĂšne de la pĂ©riode PalĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des colluvions marneuses de versant remontant Ă  l’époque PlĂ©istocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°328 - Pithiviers » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[7] - [8] et sa notice associĂ©e[9].

    Carte géologique de la commune.
    Ère PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    CĂ©nozoĂŻque
    (0 - 66.0)
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocÚne non présent
    PléistocÚne
    qCM :colluvions marneuses de versant, Quaternaires
    qOE :Limons et Loess, Quaternaire
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocĂšne
    g1CEt :calcaire d'Étampes, Stampien supĂ©rieur
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 13,13 km2[10] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 13,17 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 37 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 91 m et 128 m[13].

    Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de BoĂ«sses ne comprend pas de ZNIEFF[14].

    Zone Natura 2000

    La commune de Boësses est intégrée depuis 2004 au réseau Natura 2000. Le site « Vallée de l'Essonne et vallons voisins », qui concerne 19 communes du Loiret, est en effet déclaré site d'importance communautaire (SIC) au titre de la directive directive habitats (92/43/CEE)[15] le puis zone spéciale de conservation (ZSC) le [16] - [17].

    Le site, trĂšs Ă©clatĂ©, se compose d’une multitude d’ülots plus ou moins isolĂ©s, qui se rĂ©partissent sur une surface de plus de 60 000 hectares, entre la vallĂ©e de la Juine Ă  l’ouest et la vallĂ©e de l’Essonne Ă  l’est, dans la petite rĂ©gion naturelle du Pithiverais. Le site lui-mĂȘme ne couvre qu’une surface de 969 hectares[18]. Il s’agit d’un ensemble formĂ© par les coteaux et les vallĂ©es qui constituent l’entitĂ© la plus Ă©tendue et la plus remarquable du Loiret au titre de la flore calcicole. On recense plusieurs espĂšces vĂ©gĂ©tales en limite de leur aire de rĂ©partition (cardoncelle douce, baguenaudier). Les fonds de vallĂ©e de la ZSC renferment plusieurs vastes mĂ©gaphorbiaies et stations marĂ©cageuses[19]. Outre les espĂšces thermophiles des pelouses, sont intĂ©grĂ©es au site des espĂšces est-europĂ©ennes Ă©galement en limite d’aire de rĂ©partition comme l’inule hĂ©rissĂ©e et les pĂ©tasites. De maniĂšre complĂ©mentaire dans l’intĂ©rĂȘt floristique, un trĂšs important cortĂšge mycologiques, lichenique et entomologique a Ă©tĂ© identifiĂ©[19].

    Selon le FSD (Formulaire Standard des DonnĂ©es), le site Natura 2000 est occupĂ© par une diversitĂ© d’habitats inscrits a l’annexe 1, dont on retiendra tout particuliĂšrement les pelouses sĂšches seminaturelles et faciĂšs d’embroussaillement sur calcaire[19]. La prĂ©sence de populations d'espĂšces d'insectes inscrites Ă  l’annexe II de la directive 92/43/CEE comme le lucane cerf-volant (Lucanus cervus) ou l'Ă©caille chinĂ©e (Euplagia quadripunctaria) et de poissons comme le chabot commun (Cottus gobio), la bouviĂšre (Rhodeus amarus ) ou la lamproie de Planer (Lampetra planeri) caractĂ©risent le site[19].

    Le secteur de BoĂ«sses comprend un noyau du site Natura 2000 situĂ© dans le bois d'Aulnay-sous-BoĂ«sses Ă  l'ouest du bourg, constituĂ© d'une petite forĂȘt Ă  aulne glutineux et frĂȘne[20] - [21].

    Toponymie

    Apud Crannam [Crùne], juxta Buxis, vers 1082[22] ; Apud Buxas, in palatio, 1118[23] ; In balliva Buxiarum, 1228 ; Boësse, 1761[24].

    Substantif latin buxus signifiant buis, est fĂ©minin en latin classique et masculin en latin populaire. L’accusatif pluriel buxeas, devenu buxias en latin populaire, aboutit rĂ©guliĂšrement Ă  boĂ«sses, endroit oĂč le buis foisonne. Il doit s’agir d’une vĂ©gĂ©tation spontanĂ©e plutĂŽt que d’une plantation. Le « s » est Ă©tymologique, car la forme buxis correspond Ă  un locatif pluriel : aux buis.

    La dénomination officielle a changé avec le décret du [25]. Jusqu'alors, la commune était appelée Boësse (sans le « s » final).

    Histoire

    La rafle de BoĂ«sses est survenue au cours de la seconde Guerre mondiale. L’armĂ©e allemande, informĂ©e des parachutages et des caches d’armes sur la commune, pourtant connus par beaucoup de gens Ă  BoĂ«sses, procĂšde Ă  une rafle, dans la matinĂ©e du lundi . Une vingtaine de personnes sont arrĂȘtĂ©es dans les champs et alignĂ©es en bordure du bois de Chauvigny. En raison de leur Ăąge, certains sont relĂąchĂ©s dans la journĂ©e, ainsi que deux filles de la commune d'Échilleuses. En fin d’aprĂšs-midi, une douzaine d’hommes sont conduits Ă  pied, Ă  la ferme des Essarts, Ă  une vingtaine de kilomĂštres, sur la commune d’Estouy et, de lĂ , emmenĂ©s dans la nuit en camion Ă  OrlĂ©ans, d’abord dans la prison de la rue EugĂšne-Vignat, oĂč ils sont interrogĂ©s et battus pour ne pas donner le nom des complices de ces parachutages et de ces caches d’armes. Tandis que quelques-uns sont encore relĂąchĂ©s, les autres sont dirigĂ©s, par autocar, Ă  la caserne de la PĂ©piniĂšre Ă  Paris. LĂ , au moment de l’appel pour rejoindre la gare de l’Est, en direction de l’Allemagne, cinq noms seulement sont prononcĂ©s : Adrien Boulas, François GuĂ©nec, Raymond Marchenay, RenĂ© Roynard et Henri Villois. Partis en direction de l’Allemagne, ils font une escale de quelques jours Ă  Metz, hĂ©bergĂ©s dans une caserne, oĂč ils sont maltraitĂ©s. ArrivĂ©s en Allemagne, en Thuringe, ils sont sĂ©parĂ©s et employĂ©s Ă  des travaux divers, dans des usines ou des mines de sel. Au printemps 1945, ils assistent aux bombardements alliĂ©s qui prĂ©cĂ©dĂšrent leur libĂ©ration, par l’armĂ©e du gĂ©nĂ©ral George Patton, Ă  partir du mois d’avril, avant de rejoindre BoĂ«sses, les uns aprĂšs les autres au cours des mois suivants[26].

    HĂ©raldique

    Blason de Boësses

    Les armes de Boësses se blasonnent ainsi :

    D'argent à la fasce de gueules chargée de trois annelets d'or, accompagnée en pointe d'un feu de cinq flammes de gueules[27].

    Urbanisme

    Typologie

    Boësses est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [28] - [29] - [30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31] - [32].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (95,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (95,5 %), zones urbanisĂ©es (2,4 %), forĂȘts (2,1 %)[33].

    L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune en 2018.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune en 2018.
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Voies de communication et transports

    Réseau routier principal de la commune de Boësses (avec indication du trafic routier 2014).

    Risques naturels et technologiques

    La commune de BoĂ«sses est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible)[34]. Entre 1989 et 2019, deux arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulĂ©es de boues[35].

    Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[36].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[37]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[38].

    Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[39]. La commune, Ă  l’instar de l’ensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[35].

    Politique et administration

    Bloc communal : Commune et intercommunalités

    La paroisse de Boesses acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[40] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[41]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[42].

    La commune change de nom le à la suite du décret du et s'appelle désormais Boësses[43].

    La commune est membre de la Communauté de communes des Terres puiseautines depuis sa création le jusqu'en 2017, un établissement public de coopération intercommunale issu de la transformation en communauté de communes du S.I.Vo.M du secteur d'aménagement de Puiseaux, créé en [44]. Depuis le , la commune est membre de la Communauté de communes du Pithiverais-Gùtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du Beaunois, de la communauté de communes des Terres puiseautines étendue à la commune nouvelle Le Malesherbois[45].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Boesses Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă  l'ancien diocĂšse de Sens[46] et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Paris, Ă©lection de Nemours[47].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Boesses est alors incluse dans le canton de Puiseaux, le district de Pithiviers et le dĂ©partement du Loiret[48].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[49]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[50]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[51]. L'acte II intervient en 2003-2006[52], puis l'acte III en 2012-2015.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Boësses aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom PĂ©riode Type Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictPithiviers1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Pithiviers de 1790 à 1795[53] - [48]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[54].
    CantonPuiseaux1790-1801Administrative et électoraleLe , la municipalité de Boesses est rattachée au canton de Puiseaux[55]. Les cantons acquiÚrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Puiseaux1801-2015Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[56]. Boesses est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X () au canton de Puiseaux[57] - [53].
    Malesherbes2015-ÉlectoraleLa loi du [58] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [59] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Malesherbes[59]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[60].
    ArrondissementPithiviers1801-1926AdministrativeBoesses est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Pithiviers par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X ()[53] - [57].
    OrlĂ©ans1926-1942Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de l’État, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du [61]. Boesses est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Pithiviers Ă  celui d'OrlĂ©ans[25] - [62].
    Pithiviers1942-La loi du rétablit l'arrondissement de Pithiviers[62]. Boesses est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[63].
    Circonscription lĂ©gislative5e circonscription2010-ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[64] - [65]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[66]. La rĂ©forme n'affecte pas BoĂ«sses qui reste rattachĂ©e Ă  la cinquiĂšme circonscription[67].

    Collectivités de rattachement

    La commune de BoĂ«sses est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire[68], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de BoĂ«sses, commune de moins de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin majoritaire plurinominal Ă  deux tours, les Ă©lecteurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[69], pour un mandat de six ans renouvelable[70]. Il est composĂ© de 11 membres[71]. L'exĂ©cutif communal, est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2008 Henri Poisson
    mars 2008 En cours Pierre Petiot[72] - [73] industriel, chef entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[74].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[76].

    En 2020, la commune comptait 368 habitants[Note 4], en diminution de 10,24 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    876922976986991937892912969
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    941914898808803781764709636
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    560556522476441428407400402
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    353330321287308351366368410
    2017 2020 - - - - - - -
    380368-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee Ă  partir de 2006[77].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Boësses se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Pithiviers.

    L'école élémentaire accueille les élÚves de la commune.

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SITOMAP de la rĂ©gion Pithiviers, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 5], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă  porte et du verre en points d’apport volontaire[78]. Un rĂ©seau de huit dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
). Les deux dĂ©chĂšteries les plus proches sont situĂ©es sur les communes de Beaune-la-Rolande et Puiseaux[79] - [80]. L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[81], installĂ© Ă  Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© d’un centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chĂšteries, et d’un centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[82].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais-Gùtinais en application de la loi NOTRe du [83].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Germain.
    • L'Ă©glise Saint-Germain de style roman dont l'entrĂ©e ouest est protĂ©gĂ©e par un porche Ă  colonnettes, classĂ© monument historique. Elle a Ă©tĂ© remaniĂ©e Ă  l'Ă©poque gothique. Le clocher, droit Ă  l'origine, est devenu lĂ©gĂšrement tors Ă  la suite de travaux rĂ©cents[84].
    • Le lavoir, alimentĂ© par une fontaine, Ă  cĂŽtĂ© de laquelle il y a un visage sculptĂ© reprĂ©sentant saint Germain qui, d'aprĂšs une lĂ©gende locale « exauce vos vƓux si on lui frotte le nez ».

    Culture

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Directive 92/43/CEE du Conseil concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, 31992L0043, adoptĂ©e le 21 mai 1992, JO du 22 juillet 1992, p. 7–50, entrĂ©e en vigueur le 10 juin 1992 [consulter en ligne, notice bibliographique]
    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, prĂ©sentation en ligne)
    • Jean-Louis Masson, Provinces, dĂ©partements, rĂ©gions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[11] - [12]
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    5. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).

    Références

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    23. Chartes du prieuré de Néronville, p. 336, charte de Louis VI.
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