Ondreville-sur-Essonne
Ondreville-sur-Essonne est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Ondreville-sur-Essonne | |||||
L'Ă©glise. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Pithiviers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pithiverais-Gùtinais | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Mangeant 2020-2026 |
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Code postal | 45390 | ||||
Code commune | 45233 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Grenouillard | ||||
Population municipale |
399 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 61 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 11âČ 59âł nord, 2° 24âČ 32âł est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 127 m |
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Superficie | 6,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Malesherbes | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | ondreville.online | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Ondreville-sur-Essonne se trouve dans le quadrant nord du département du Loiret, dans la région agricole du Gùtinais riche[1] et l'aire urbaine de Paris[2]. à vol d'oiseau, elle se situe à 49,7 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 11,6 km de Pithiviers[4], sous-préfecture, et à 4,8 km de Puiseaux, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Puiseaux[2].
Les communes les plus proches sont : Grangermont (1,7 km), Aulnay-la-RiviĂšre (2,2 km), La Neuville-sur-Essonne (2,8 km), Briarres-sur-Essonne (3,3 km), Dimancheville (4,3 km), Ăchilleuses (4,7 km), Puiseaux (4,8 km), Labrosse (5 km), Orville (5,2 km) et BoĂ«sses (6,1 km)[5].
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[6].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est du calcaire d'Ătampes remontant Ă lâĂ©poque OligocĂšne de la pĂ©riode PalĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°328 - Pithiviers » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[7] - [8] et sa notice associĂ©e[9].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne | |||||
PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | |||||
MiocĂšne |
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PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne | ||||||
ĂocĂšne | non prĂ©sent | ||||||
PaléocÚne | non présent | ||||||
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 6,57 km2[10] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 6,57 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 45 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 82 m et 127 m[13].
Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal d'Ondreville-sur-Essonne comprend deux ZNIEFF[INPN 1].
La ZNIEFF, de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration et de type 2[Note 2], dĂ©nommĂ©e « Coteaux de l'Essonne et de la Rimarde », d'une superficie de 1 812 hectares, s'Ă©tend sur 17 communes, dont Ondreville-sur-Essonne[DREAL 1]. Son altitude varie entre 90 et 140 m[INPN 2]. Les coteaux de l'Essonne et de la Rimarde sont un des espaces les plus intĂ©ressants du Loiret sur le plan biologique et Ă©cologique et gĂ©ologique, tant pour les habitats naturels et les espĂšces d'intĂ©rĂȘt patrimonial qu'ils abritent que pour le rĂŽle fonctionnel qu'ils jouent. Les Ă©lĂ©ments singuliers et typiques de la flore sont notamment l'aster amelle (station trĂšs localisĂ©e), le carex de Haller, le lin de LĂ©on, la violette des rochers ou encore le petit pigamon[INPN 3].
- Aster amelle
- carex de Haller
- Violette des rochers
- Petit pigamon
La ZNIEFF, de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration et de type type 1[Note 3],, dĂ©nommĂ©e « Pelouses de Grangermont », d'une superficie de 27 hectares, concerne deux communes (La Neuville-sur-Essonne et Grangermont). Ces pelouses et boisements sur calcaire correspondent Ă la ligne de cĂŽte qui s'Ă©tend entre les bourgs de ces deux communes[DREAL 2]. Son altitude varie entre 110 et 120 m[INPN 4]. L'intĂ©rĂȘt du site est liĂ© Ă la prĂ©sence de pelouses calcaires relictuelles (mesobromion erecti, Xerobromion erecti et Alysso-Sedion albi) enclavĂ©es dans des fruticĂ©es, des chĂȘnaies sessiliflores et d'anciennes plantations de Pins sylvestres[INPN 5].
Zone Natura 2000
La commune d'Ondreville-sur-Essonne est intégrée depuis 2004 au réseau Natura 2000. Le site « Vallée de l'Essonne et vallons voisins », qui concerne 19 communes du Loiret, est en effet déclaré site d'importance communautaire (SIC) au titre de la directive directive habitats (92/43/CEE)[14] le 7 décembre 2004 puis zone spéciale de conservation (ZSC) le 29 novembre 2011[15] - [INPN 6].
Le site, trĂšs Ă©clatĂ©, se compose dâune multitude dâĂźlots plus ou moins isolĂ©s, qui se rĂ©partissent sur une surface de plus de 60 000 hectares, entre la vallĂ©e de la Juine Ă lâouest et la vallĂ©e de lâEssonne Ă lâest, dans la petite rĂ©gion naturelle du Pithiverais. Le site lui-mĂȘme ne couvre quâune surface de 969 hectares[DREAL 3]. Il sâagit dâun ensemble formĂ© par les coteaux et les vallĂ©es qui constituent lâentitĂ© la plus Ă©tendue et la plus remarquable du Loiret au titre de la flore calcicole. On recense plusieurs espĂšces vĂ©gĂ©tales en limite de leur aire de rĂ©partition (cardoncelle douce, baguenaudier). Les fonds de vallĂ©e de la ZSC renferment plusieurs vastes mĂ©gaphorbiaies et stations marĂ©cageuses[INPN 7]. Outre les espĂšces thermophiles des pelouses, sont intĂ©grĂ©es au site des espĂšces est-europĂ©ennes Ă©galement en limite dâaire de rĂ©partition comme lâinule hĂ©rissĂ©e et les pĂ©tasites. De maniĂšre complĂ©mentaire dans lâintĂ©rĂȘt floristique, un trĂšs important cortĂšge mycologiques, lichenique et entomologique a Ă©tĂ© identifiĂ©[INPN 7].
Selon le FSD (Formulaire Standard des DonnĂ©es), le site Natura 2000 est occupĂ© par une diversitĂ© dâhabitats inscrits a lâannexe 1, dont on retiendra tout particuliĂšrement les pelouses sĂšches seminaturelles et faciĂšs dâembroussaillement sur calcaire[INPN 7]. La prĂ©sence de populations d'espĂšces d'insectes inscrites Ă lâannexe II de la directive 92/43/CEE comme le lucane cerf-volant (Lucanus cervus) ou l'Ă©caille chinĂ©e (Euplagia quadripunctaria) et de poissons comme le chabot commun (Cottus gobio), la bouviĂšre (Rhodeus amarus ) ou la lamproie de Planer (Lampetra planeri) caractĂ©risent le site[INPN 7].
Le secteur d'Ondreville-sur-Essonne comprend plusieurs noyaux du site Natura 2000 situĂ©s dans la vallĂ©e de l'Essonne oĂč sont prĂ©sents des Ă©lĂ©ments de forĂȘt Ă aulne glutineux et frĂȘne et des pelouses sĂšches sur calcaires[DREAL 4] - [DREAL 5].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Undrevillae en 1022[16].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural » dont le premier élément Ondre- représente sans doute un anthroponyme, conformément au cas général. Albert Dauzat croit reconnaßtre le nom de personne germanique Underich[16] (comprendre plutÎt Underik > Undericus, nom attesté sur une monnaie mérovingienne[17]), dont la finale -k s'est réguliÚrement amuïe devant un autre élément. *Underi-ville > Undre-ville > Ondre-ville.
Urbanisme
Typologie
Ondreville-sur-Essonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [18] - [19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (89,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (82,1 %), forĂȘts (7,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,9 %), zones urbanisĂ©es (2,9 %), prairies (0,8 %)[23].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Risques naturels et technologiques
La commune d'Ondreville-sur-Essonne est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement de l'Essonne), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses[24]. Entre 1989 et 2019, deux arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulĂ©es de boues[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont exposĂ©es aux crues de l'Essonne[26]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) de la vallĂ©e de l'Essonne le par arrĂȘtĂ© inter-prĂ©fectoral[27].
Le territoire de la commune peut Ă©galement ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[28].
Par ailleurs le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[29]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[30].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[31]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[25].
Risques technologiques
La commune est concernée par le risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un gazoduc[32] - [24] - [33].
HĂ©raldique
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Les armes d'Ondreville-sur-Essonne se blasonnent ainsi : Coupé, au un de sable chargé d'un lion issant d'argent, au deux vairé d'or et d'azur[34]. |
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Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse d'Ondreville acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[35] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[36]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[37].
La commune est orthographiĂ©e Ondreville dans l'arrĂȘtĂ© de 1801. En 1918, la Chambre de Commerce de Paris Ă©met le souhait « qu'un nom de complĂ©ment soit donnĂ© aux localitĂ©s qui portent une dĂ©nomination identique » afin d'Ă©viter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le 7 juin 1918 le prĂ©fet du Loiret invite 82 communes du Loiret ayant des homonymes dans d'autres dĂ©partements Ă complĂ©ter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune dâOndreville, quant Ă elle, prend le nom dâOndreville-sur-Essonne Ă la suite du dĂ©cret du [38].
La commune est membre de la Communauté de communes des Terres puiseautines depuis sa création le jusqu'en 2017, un établissement public de coopération intercommunale issu de la transformation en communauté de communes du S.I.Vo.M du secteur d'aménagement de Puiseaux, créé en novembre 1968[39]. Depuis le , la commune est membre de la Communauté de communes du Pithiverais-Gùtinais, issue de la fusion de la communauté de communes du Beaunois, de la communauté de communes des Terres puiseautines étendue à la commune nouvelle Le Malesherbois[40].
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă la veille des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse d'Ondreville-sur-Essonne Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă l'ancien diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans , sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans, Ă©lection de Pithiviers[41].
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Ondreville-sur-Essonne est alors incluse dans le canton de Puiseaux, le district de Pithiviers et le dĂ©partement du Loiret[42].
La recherche dâun Ă©quilibre entre la volontĂ© dâorganiser une administration dont les cadres permettent lâexĂ©cution et le contrĂŽle des lois dâune part, et la volontĂ© dâaccorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) dâautre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[43]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[44]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[45]. L'acte II intervient en 2003-2006[46], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Ondreville-sur-Essonne aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | PĂ©riode | Type | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
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District | Pithiviers | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Pithiviers de 1790 à 1795[47] - [42]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[48]. |
Canton | Puiseaux | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le 10 février 1790, la municipalité d'Ondreville est rattachée au canton de Puiseaux[49]. Les cantons acquiÚrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Puiseaux | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[50]. Ondreville est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801) au canton de Puiseaux[51] - [47]. | ||
Malesherbes | 2015- | Ălectorale | La loi du [52] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [53] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Malesherbes[53]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[54]. | |
Arrondissement | Pithiviers | 1801-1926 | Administrative | Ondreville est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Pithiviers par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[47] - [51]. |
OrlĂ©ans | 1926-1942 | Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de lâĂtat, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur lâadministration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du 10 septembre 1926[55]. Ondreville-sur-Essonne est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Pithiviers Ă celui d'OrlĂ©ans[56] - [57]. | ||
Pithiviers | 1942- | La loi du 1er juin 1942 rétablit l'arrondissement de Pithiviers[57]. Ondreville-sur-Essonne est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[58]. | ||
Circonscription lĂ©gislative | 5e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[59] - [60]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[61]. La rĂ©forme n'affecte pas Ondreville-sur-Essonne qui reste rattachĂ©e Ă la cinquiĂšme circonscription[62]. |
Collectivités de rattachement
La commune d'Ondreville-sur-Essonne est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[58], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal d'Ondreville-sur-Essonne, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[63], pour un mandat de six ans renouvelable[64]. Il est composé de 11 membres[65]. L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
Ăquipements et services
Gestion des déchets
Au 31 dĂ©cembre 2016, la commune est membre du SITOMAP de la rĂ©gion Pithiviers, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 6], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[68]. Un rĂ©seau de huit dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). La dĂ©chĂšterie la plus proche de la commune est situĂ©e sur la commune de Puiseaux[69].
L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[70], installĂ© Ă Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© dâun centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chĂšteries, et dâun centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[71].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais-Gùtinais en application de la loi NOTRe du [72].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[74].
En 2020, la commune comptait 399 habitants[Note 7], en diminution de 0,75 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Culture
René Tazé, maßtre d'art en taille-douce et Renaud Allirand artiste peintre et graveur.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[11] - [12]
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
Inventaire national du patrimoine naturel
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Ondreville-sur-Essonne » (consulté le ).
- « ZNIEFF 240030654 - Coteaux de l'Essonne et de la Rimarde - fiche de synthÚse » (consulté le ).
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Voir aussi
Bibliographie
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- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
- Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).