Bondaroy
Bondaroy est une commune française située dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.
Bondaroy | |
Le manoir de la Taille. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Centre-Val de Loire |
DĂ©partement | Loiret |
Arrondissement | Pithiviers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pithiverais |
Maire Mandat |
Sylvie Villette 2020-2026 |
Code postal | 45300 |
Code commune | 45038 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Bondarais[1] |
Population municipale |
27 hab. (2020 ) |
Densité | 3,9 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 10âČ 37âł nord, 2° 16âČ 37âł est |
Altitude | Min. 95 m Max. 129 m |
Superficie | 6,94 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Pithiviers (banlieue) |
Aire d'attraction | Pithiviers (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Malesherbes |
Localisation | |
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Bondaroy se trouve dans la quadrant nord du département du Loiret, dans la région agricole de la Beauce riche[2] et l'aire urbaine de Pithiviers[3]. à vol d'oiseau, elle se situe à 40,8 km d'Orléans[4], préfecture du département, à 1,3 km de Pithiviers[5], sous-préfecture, et à 1,3 km de Pithiviers, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Pithiviers[3].
Les communes les plus proches sont : Pithiviers (1,3 km), Dadonville (2 km), Estouy (4 km), Marsainvilliers (5 km), Pithiviers-le-Vieil (5 km), YĂšvre-la-Ville (5,1 km), Ramoulu (5,6 km), Ascoux (5,7 km), Engenville (7,1 km) et La Neuville-sur-Essonne (7,6 km)[6].
Lieux-dits et Ă©carts
Beaudrevilliers ; Saint-Grégoire.
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. La formation la plus ancienne est de la molasse du GĂątinais remontant Ă lâĂ©poque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans la feuille « n°328 - Pithiviers » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et sa notice associĂ©e[10].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne | ||||||||
PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | ||||||||
MiocĂšne |
| |||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | ||||||||
ĂocĂšne | non prĂ©sent | |||||||||
PaléocÚne | non présent | |||||||||
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 6,94 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 6,94 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 34 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 95 m et 129 m[14].
Hydrographie
La commune est traversée par l'Essonne (2,786 km) et par deux de ses bras, constituant un réseau hydrographique de 3,14 km de longueur totale[15].
L'Essonne, d'une longueur totale de 97,1 km, prend sa source dans la commune de Chilleurs-aux-Bois et se jette dans la Seine à Corbeil-Essonnes, aprÚs avoir traversé 44 communes[16]. Sur le plan piscicole, l'Essonne est classé en deuxiÚme catégorie piscicole. L'espÚce biologique dominante est constituée essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[17].
Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Bondaroy ne comprend pas de ZNIEFF[18].
Zone Natura 2000
La commune de Bondaroy est intégrée depuis 2004 au réseau Natura 2000. Le site « Vallée de l'Essonne et vallons voisins », qui concerne 19 communes du Loiret, est en effet déclaré site d'importance communautaire (SIC) au titre de la directive directive habitats (92/43/CEE)[19] le 7 décembre 2004 puis zone spéciale de conservation (ZSC) le 29 novembre 2011[20] - [21].
Le site, trĂšs Ă©clatĂ©, se compose dâune multitude dâĂźlots plus ou moins isolĂ©s, qui se rĂ©partissent sur une surface de plus de 60 000 hectares, entre la vallĂ©e de la Juine Ă lâouest et la vallĂ©e de lâEssonne Ă lâest, dans la petite rĂ©gion naturelle du Pithiverais. Le site lui-mĂȘme ne couvre quâune surface de 969 hectares[22]. Il sâagit dâun ensemble formĂ© par les coteaux et les vallĂ©es qui constituent lâentitĂ© la plus Ă©tendue et la plus remarquable du Loiret au titre de la flore calcicole. On recense plusieurs espĂšces vĂ©gĂ©tales en limite de leur aire de rĂ©partition (cardoncelle douce, baguenaudier). Les fonds de vallĂ©e de la ZSC renferment plusieurs vastes mĂ©gaphorbiaies et stations marĂ©cageuses[23]. Outre les espĂšces thermophiles des pelouses, sont intĂ©grĂ©es au site des espĂšces est-europĂ©ennes Ă©galement en limite dâaire de rĂ©partition comme lâinule hĂ©rissĂ©e et les pĂ©tasites. De maniĂšre complĂ©mentaire dans lâintĂ©rĂȘt floristique, un trĂšs important cortĂšge mycologiques, lichenique et entomologique a Ă©tĂ© identifiĂ©[23].
Selon le FSD (Formulaire Standard des DonnĂ©es), le site Natura 2000 est occupĂ© par une diversitĂ© dâhabitats inscrits a lâannexe 1, dont on retiendra tout particuliĂšrement les pelouses sĂšches seminaturelles et faciĂšs dâembroussaillement sur calcaire[23]. La prĂ©sence de populations d'espĂšces d'insectes inscrites Ă lâannexe II de la directive 92/43/CEE comme le lucane cerf-volant (Lucanus cervus) ou l'Ă©caille chinĂ©e (Euplagia quadripunctaria) et de poissons comme le chabot commun (Cottus gobio), la bouviĂšre (Rhodeus amarus ) ou la lamproie de Planer (Lampetra planeri) caractĂ©risent le site[23].
Le secteur de Bondaroy comprend plusieurs noyaux du site Natura 2000 situĂ©s dans la vallĂ©e de l'Essonne, Ă l'est du bourg et Ă l'ouest d'Estouy, oĂč sont prĂ©sents des Ă©lĂ©ments de forĂȘt Ă aulne glutineux et frĂȘne et de mĂ©gaphorbiaie eutrophe Ă grandes herbes[24] - [25].
Urbanisme
Typologie
Bondaroy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [27] - [28] - [29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pithiviers, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[30] et 9 393 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[31] - [32].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pithiviers dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33] - [34].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (92,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (88,3 %), forĂȘts (6,1 %), zones urbanisĂ©es (5,6 %)[35].
LâĂ©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune en 2018.
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Voies de communication et transports
Risques naturels et technologiques
La commune de Bondaroy est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© trĂšs faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses [36]. Entre 1989 et 2019, un arrĂȘtĂ© ministĂ©riel ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle a Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulĂ©es de boues[37].
Risques naturels
Le territoire de la commune peut ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[38].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[40].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[41]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[37].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'une canalisation de gaz[42] et d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (les routes départementales D2152)[36] - [43].
Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse de Bondaroy acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[44] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[45]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[46].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[47].
La commune est membre de la Communauté de communes de Beauce et du Gùtinais depuis sa création le [48] jusqu'au , date à partir de laquelle elle fait partie de la communauté de communes du Pithiverais[49].
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă la veille des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Bondaroy Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă l'ancien diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage royal d'OrlĂ©ans[50], sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans, Ă©lection de Pithiviers[51] - [52]
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Bondaroy est alors incluse dans le canton de Pithiviers, le district de Pithiviers et le dĂ©partement du Loiret[53].
La recherche d'un Ă©quilibre entre la volontĂ© d'organiser une administration dont les cadres permettent l'exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d'une part, et la volontĂ© d'accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d'autre part, s'Ă©tale de 1789 Ă 1838[54]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[55]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[56]. L'acte II intervient en 2003-2006[57], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Bondaroy aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | PĂ©riode | Type | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
---|---|---|---|---|
District | Pithiviers | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Pithiviers de 1790 à 1795[47] - [53]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[58]. |
Canton | Pithiviers | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le 10 février 1790, la municipalité de Bondaroy est rattachée au canton de Pithiviers[59]. Les cantons acquiÚrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Pithiviers | 1801-2015 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[60]. Bondaroy est alors rattachĂ©e par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801) au canton de Pithiviers[61] - [47]. | ||
Malesherbes | 2015- | Ălectorale | La loi du [62] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [63] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au nouveau canton de Malesherbes[63]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[64]. | |
Arrondissement | Pithiviers | 1801-1926 | Administrative | Bondaroy est rattachĂ©e Ă l'arrondissement de Pithiviers par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[47] - [61]. |
OrlĂ©ans | 1926-1942 | Sous la TroisiĂšme RĂ©publique, en raison d'un endettement considĂ©rable et de l'effort nĂ©cessaire pour la reconstruction post-PremiĂšre Guerre mondiale, la France traverse une crise financiĂšre. Pour rĂ©duire les dĂ©penses de lâĂtat, Raymond PoincarĂ© fait voter plusieurs dĂ©crets-lois rĂ©formant en profondeur lâadministration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimĂ©s, dont ceux de Gien et de Pithiviers dans le Loiret par dĂ©cret du 10 septembre 1926[65]. Bondaroy est ainsi transfĂ©rĂ©e de l'arrondissement de Pithiviers Ă celui d'OrlĂ©ans[26] - [66]. | ||
Pithiviers | 1942- | Administrative | La loi du 1er juin 1942 rétablit l'arrondissement de Pithiviers[66]. Bondaroy est alors à nouveau rattachée à l'arrondissement de Pithiviers[67]. | |
Circonscription lĂ©gislative | 5e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[68] - [69]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[70]. La rĂ©forme n'affecte pas Bondaroy qui reste rattachĂ©e Ă la cinquiĂšme circonscription[71]. |
Collectivités de rattachement
La commune de Bondaroy est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[67], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Bondaroy, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin plurinominal majoritaire à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[72], pour un mandat de six ans renouvelable[73]. Il est composé de 11 membres[74]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
Ăquipements et services
Gestion des déchets
Au 31 dĂ©cembre 2016, la commune est membre du SITOMAP de la rĂ©gion Pithiviers, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 4], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[77]. Un rĂ©seau de huit dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). La dĂ©chĂšterie la plus proche de la commune est situĂ©e sur la commune de Pithiviers[78].
L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets mĂ©nagers et de ceux issus de la collecte sĂ©lective sont effectuĂ©es dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[79], installĂ© Ă Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© dâun centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chĂšteries, et dâun centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[80].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes du Pithiverais en application de la loi NOTRe du [81].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[82]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurĂ©es par la commune elle-mĂȘme[83]. La loi NOTRe du 7 aoĂ»t 2015 prĂ©voit que le transfert des compĂ©tences « eau et assainissement » vers les communautĂ©s de communes sera obligatoire Ă compter du . Le transfert dâune compĂ©tence entraĂźne de facto la mise Ă disposition gratuite de plein droit des biens, Ă©quipements et services publics utilisĂ©s, Ă la date du transfert, pour l'exercice de ces compĂ©tences et la substitution de la communautĂ© dans les droits et obligations des communes[84] - [85].
Le « prix de lâeau » doit permettre de financer lâensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine...) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets...)[86]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, quâil sâagisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[87]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[88].
Assainissement
L'assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[99]. La CommunautĂ© de communes de Beauce et du GĂątinais a crĂ©Ă© en 1999 un service public d'assainissement non collectif (SPANC) qui a pour missions la vĂ©rification de la conception et de lâexĂ©cution des ouvrages pour les installations neuves ou rĂ©habilitĂ©es et la vĂ©rification pĂ©riodique du bon fonctionnement et de lâentretien des installations existantes[100] - [101]. Depuis le , c'est la communautĂ© de communes du Pithiverais qui assure ce service, Ă la suite de la fusion des communautĂ©s de communes de Beauce et du GĂątinais, du CĆur du Pithiverais et du Plateau Beauceron.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[102]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[103].
En 2020, la commune comptait 416 habitants[Note 5], en augmentation de 0,73 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Bondaroy est située dans l'académie d'Orléans-Tours.
Patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Martin-le-Seul du XIIe siĂšcle inscrite Ă l'inventaire des Monuments historiques le [105] ;
- Le manoir de la Taille des XIVe et XVIe siĂšcles inscrit Ă l'inventaire des Monuments historiques le [106].
Personnalités
- GrĂ©goire de Nicopolis ou saint GrĂ©goire (â 999), son tombeau du 4e quart du Xe siĂšcle, au lieu-dit Baudrevilliers Ă Bondaroy[107].
- Les frÚres Jean de La Taille (v.1535-v.1611) et Jacques de La Taille (1542-1562), dramaturges français, sont nés et décédés au chùteau de Bondaroy.
Gastronomie
Le Bondaroy au foin[Note 6] est un fromage au lait de vache.
Voir aussi
Bibliographie
- Directive 92/43/CEE du Conseil concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages, 31992L0043, adoptĂ©e le 21 mai 1992, JO du 22 juillet 1992, p. 7â50, entrĂ©e en vigueur le 10 juin 1992 [consulter en ligne, notice bibliographique]
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, prĂ©sentation en ligne)
- Jean-Louis Masson, Provinces, départements, régions : l'organisation administrative de la France, Paris, Fernand Lanore, , 703 p. (ISBN 2-85157-003-X, lire en ligne).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Le Bondaroy au foin est également appelé le Pithiviers au foin.
- Cartes
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