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Artenay

Artenay est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Artenay
Artenay
La mairie.
Blason de Artenay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes de la Beauce loirétaine
Maire
Mandat
David Jacquet
2020-2026
Code postal 45410
Code commune 45008
DĂ©mographie
Gentilé Artenaysiens
Population
municipale
1 969 hab. (2020 en augmentation de 8,19 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 96 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 04â€Č 59″ nord, 1° 52â€Č 45″ est
Altitude Min. 117 m
Max. 129 m
Superficie 20,50 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Meung-sur-Loire
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Artenay
Liens
Site web https://www.ville-artenay.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune d'Artenay se trouve dans le quadrant nord-ouest du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de la Beauce riche[1] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[2]. À vol d'oiseau, elle se situe Ă  19,8 km d'OrlĂ©ans[3], prĂ©fecture du dĂ©partement. La commune fait partie du bassin de vie de Janville[2] dont elle est Ă©loignĂ©e de 13,1 km[4].

    Les communes les plus proches sont : Poupry (3,4 km, en Eure-et-Loir), Dambron (3,6 km, en Eure-et-Loir), Bucy-le-Roi (3,7 km), Ruan (5,6 km), Trinay (5,6 km), Chevilly (km), Baigneaux (6,9 km, en Eure-et-Loir), Santilly (7,2 km, en Eure-et-Loir), Lion-en-Beauce (7,3 km), Sougy (7,4 km), Lumeau (7,8 km) et Terminiers (10,2 km)[5].

    Les communes limitrophes sont Dambron, Chevilly, Poupry, Bucy-le-Roi, Ruan, Sougy et Trinay.

    Lieux-dits et Ă©carts

    Autroche, Auvilliers, Herblay, la Noue.

    GĂ©ologie

    La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă  mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[6].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. Les plus anciennes sont du calcaire de Pithiviers remontant Ă  l’époque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. Les plus rĂ©centes sont des alluvions et colluvions du fond des vallĂ©es secondaires remontant Ă  l’époque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°327 - Neuville-aux-Bois » et « n°363 - OrlĂ©ans » de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[7] - [8] et leurs notices associĂ©es[9] - [10].

    Carte géologique de la commune
    PĂ©riode Époque Formations gĂ©ologiques
    Quaternaire
    (0 - 2.58)
    HolocÚne non présent
    PléistocÚne
    NĂ©ogĂšne
    (2.58 - 23.03)
    PliocÚne non présent
    MiocĂšne
    m2MSO :marnes et sables de l'Orléanais, Burdigalien
    m2MCO :marnes et calcaires de l'Orléanais, Burdigalien
    m1MBl :marne de Blamont, Aquitanien
    m1CPi :calcaire de Pithiviers, Aquitanien
    PaléogÚne
    (23.03 - 66.0)
    OligocÚne non présent
    ÉocĂšne non prĂ©sent
    PaléocÚne non présent

    Relief

    La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par l’Insee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 20,50 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă  grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă  elle de 20,42 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 12 m. L'altitude du territoire varie entre 117 m et 129 m[14].

    Hydrographie

    Relief du bassin versant amont de la Conie, avec Artenay Ă  l'extrĂȘme sud-est de la bordure de la cuvette de Poupry.

    D'un point de vue hydrographique, Artenay se trouve à l'est du réseau hydrographique fossile des assecs de la riviÚre Conie, dont la cuvette marniÚre de Poupry constitue un point amont. La vallée sÚche du Nant se trouve du nord-est au sud-ouest d'Artenay. Aucun cours d'eau permanent n'est donc répertorié sur la commune[15].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Le territoire communal d'Artenay ne comprend pas de ZNIEFF[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Artenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (93,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (88,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (7,7 %), zones urbanisĂ©es (3,8 %)[22].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orthophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en octobre 1974. Le document est approuvé en septembre 1991 puis révisé en mars 1985 puis en juin 1990 et en janvier 1999[23].

    La loi relative Ă  la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du 13 dĂ©cembre 2000, dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă  se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă  des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă  mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la rĂ©vision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le 9 mars 2004. AprĂšs une premiĂšre enquĂȘte publique qui se dĂ©roule en mars 2008 puis une deuxiĂšme en juillet 2009, le document est approuvĂ© le 16 dĂ©cembre 2009[23] - [24].

    SCoT du Pays Loire Beauce

    La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCoT. Le comitĂ© syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compĂ©tence « Elaboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » dans ses statuts[25]. Le pĂ©rimĂštre de SCoT Ă  l'Ă©chelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrĂȘtĂ© par le ComitĂ© Syndical le 26 juin 2013[26]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă  La FertĂ©-Saint-Aubin le 21 juin 2014[27], l'assistance Ă  maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă  un seul bureau d'Ă©tudes[28]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă  2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[29].

    Voies de communication et transports

    Réseau routier principal de la commune de Artenay (avec indication du trafic routier 2014). En 2016 une prolongation de la RD 861 est construite au nord de la sucrerie et la RD 405, déclassée et cédée à la sucrerie, disparait du réseau des routes départementales.

    Infrastructures routiĂšres

    La commune est traversée par l'autoroute A10 et cinq routes départementales : la RD 2020, la RD 5, la RD 106, la RD 620 et la RD 861.

    L'autoroute A10, dite « L'Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort. Elle traverse la partie ouest de la commune. Si la route d'accÚs à l'échangeur d'Artenay qui constitue la sortie no 13 est sur le territoire communal, l'échangeur proprement dit est situé en Eure-et-Loir.

    La RD 2020 traverse la commune du nord au sud et longe le bourg sur son flanc ouest. Il s'agit de l'ancienne Route nationale 20, transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 22 dĂ©cembre 2005[30], consĂ©cutivement au dĂ©cret du 5 dĂ©cembre 2005[31] qui dĂ©finit la nouvelle consistance du rĂ©seau routier national et qui prĂ©voit de maintenir dans le rĂ©seau routier national que la partie la plus mĂ©ridionale de la route, entre le dĂ©bouchĂ© de l'A66 et l'Espagne. Cet axe supporte en 2014 un trafic de 13 033 vĂ©hicules/jour au nord de l'agglomĂ©ration et de 10 383 au sud[32].

    La RD 5 (1 506 vĂ©hicules/jour Ă  l'est du bourg et 2 363 Ă  l'ouest) relie Patay Ă  Chilleurs-aux-Bois et longe la zone d'Artenay-Poupry[32]. La RD 106 (305 vĂ©hicules/jour) relie la commune Ă  Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt[32]. La RD 620 (6 756 vĂ©hicules/jour) est une voie de raccordement de la sortie de l'autoroute A10 au nord de la RD 2020.

    La RD 405 (3 495 vĂ©hicules/jour en 2014) raccordait le centre-bourg au hameau d'Assas et Ă  la RD 2020. Jusqu'en 2016 cette route traversait la sucrerie d'Artenay et exposait ainsi ses usagers Ă  un risque majeur en cas d'accident Ă  la sucrerie. AprĂšs plusieurs annĂ©es d'Ă©changes avec le propriĂ©taire de la sucrerie, le dĂ©partement dĂ©cide en 2008 de cĂ©der cette portion de route Ă  la sucrerie. Une enquĂȘte publique a lieu en 2009 et met en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© de construire un giratoire au nord de la sucrerie et la prolongation de la RD 861 jusqu'Ă  la RD 2020 ainsi qu'un franchissement de la voie ferrĂ©e reliant Paris Ă  OrlĂ©ans. Une nouvelle enquĂȘte publique sur ce nouveau projet a lieu en avril 2012[33]. Les travaux, d'un coĂ»t de 2,1 millions d'euros sont engagĂ©s en septembre 2015 et se terminent en avril 2016[34]. AprĂšs mise en service, l'assiette de la RD 405 est dĂ©classĂ©e, cĂ©dĂ©e Ă  la sucrerie et rĂ©affectĂ©e Ă  la circulation interne du site[33].

    Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    Transports en commun routiers

    En 2016, Artenay est desservie par la ligne rĂ©guliĂšre no 21 du rĂ©seau d'autocars interurbains RĂ©mi[35] qui relie Bazoches-les-Gallerandes - AschĂšres-le-MarchĂ© - Artenay - OrlĂ©ans[36]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es Ă  la gare d'OrlĂ©ans, TAO Ă  l'arrĂȘt Gare d'OrlĂ©ans et RĂ©mi Ă  la Gare routiĂšre d'OrlĂ©ans.

    Infrastructures ferroviaires

    La commune est traversée par la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean et la ligne Paris-Austerlitz-Orléans-Limoge-Toulouse, unes des grandes lignes de chemin de fer radiales françaises partant de Paris en direction du Sud-Ouest du pays. La gare d'Artenay est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Paris-Austerlitz et Orléans[37]

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune est vulnérable aux risques majeurs suivants : risque industriel, mouvement de terrain, risque sismique (trÚs faible), transport de matiÚres dangereuses, risques climatiques[38].

    Risque industriel

    La commune d’Artenay accueille deux entreprises classĂ©es au titre des installations classĂ©es pour la protection de l'environnement, soumises Ă  autorisation avec servitude d’utilitĂ© publique (classement SEVESO seuil haut). Seules deux autres communes du dĂ©partement du Loiret ont cette spĂ©cificitĂ© : OrlĂ©ans et Saint-Cyr-en-Val[39].

    L’entreprise Norbert Dentressangle exploite deux Ă©tablissements sur le site de la ZAC du Moulin, relativement Ă©loignĂ©e du bourg : l’établissement de ND Logistics Artenay 1&2 d'une superficie de 17 970 m2 sur un terrain de 36 800 m2, destinĂ© au stockage de liquides inflammables, d’aĂ©rosols et de produits dangereux pour l’environnement, classĂ© Seveso seuil haut, et l'Ă©tablissement de ND Logistics Artenay 3, destinĂ© au stockage de matiĂšres combustibles courante, ne relevant pas du mĂȘme classement[40]. Le pĂ©rimĂštre d’intervention Ă©tabli par le plan particulier d'intervention rĂ©sulte de l'enveloppe des effets thermiques et toxiques liĂ©e aux fumĂ©es incendie ou stockage de produits phytosanitaires dĂ©terminĂ©e Ă  partir d'une distance de 100 mĂštres des murs extĂ©rieurs du bĂątiment. Il englobe la gare de pĂ©age de sortie-entrĂ©e de l’autoroute A10[41].

    La sucrerie d'Artenay, un des sites du groupe Tereos, un groupe coopĂ©ratif sucrier français de dimension internationale, est situĂ©e au nord de l'agglomĂ©ration artenaysienne et relĂšve du rĂ©gime des ICPE du fait de la prĂ©sence d’un important dĂ©pĂŽt d’alcool et de stockage de produits dangereux. SituĂ© prĂšs du bourg et d’importantes voies de circulation, les enjeux humains et bĂątis sont nombreux. Le pĂ©rimĂštre d’intervention Ă©tabli par le plan particulier d'intervention rĂ©sulte de l'enveloppe des effets de surpression, thermiques et toxiques et en particulier du cas de dĂ©tonation des engrais ammonitrates. Il est dĂ©fini par un cercle de 1400 m autour de l’établissement avec des excroissances[42]. La traversĂ©e de l'usine par la route dĂ©partementale 405 posait de ce fait un problĂšme majeur de sĂ©curitĂ© depuis des annĂ©es. AprĂšs de multiples tergiversations, le problĂšme est rĂ©solu en 2016 par la construction par la prolongation de la RD 861 au nord du site et le dĂ©classement de la RD 405[34].

    La loi 2003-699 du 30 juillet 2003 relative Ă  la prĂ©vention des risques technologiques et naturels et Ă  la rĂ©paration des dommages prĂ©voit la mise en place des Plans de prĂ©vention des risques technologiques (PPRT) pour les Ă©tablissements industriels soumis Ă  la directive Seveso et Ă  autorisation avec servitudes au titre de la lĂ©gislation des installations classĂ©es pour la protection de l’environnement. Le PPRT autour des entrepĂŽts ND Logistics, prescrit par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 3 mai 2012, a Ă©tĂ© approuvĂ© le 2 juillet 2013[43]. Celui relatif Ă  l’entreprise Tereos a Ă©tĂ© prescrit le 12 octobre 2009 et approuvĂ© le 17 dĂ©cembre 2013[44].

    Risque mouvements de terrains

    Le risque de mouvements de terrain consĂ©cutifs Ă  la sĂ©cheresse est dĂ» Ă  des phases de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bĂątiments[45]. La commune comporte deux zones d’alĂ©a fort : une bande impliquant une grande partie du bourg et s’étendant au nord et une zone au sud-ouest de la commune, Ă  l’ouest du hameau d’Autroche[46].

    Une autre cause des effondrements de terrain est la prĂ©sence de cavitĂ©s souterraines d’origine naturelle du fait d’un sous-sol karstique ou anthropique[47]. Une dizaine de cavitĂ©s est recensĂ©e sur la commune[48].

    Risque sismique

    Artenay est situĂ©e en zone de sismicitĂ© trĂšs faible, soit de niveau 1 sur une Ă©chelle de 1 Ă  5[49] comme l’ensemble du dĂ©partement du Loiret[50]. Le sĂ©isme le plus important dont l’épicentre est situĂ© dans le Loiret s’est produit le et a Ă©tĂ© ressenti Ă  Artenay[51].

    Transport de matiĂšres dangereuses

    Le risque TMD peut survenir en tout point de la commune (par exemple lors du ravitaillement d’une citerne de gaz d’un particulier) mais certains itinĂ©raires sont plus exposĂ©s. Pour la route il s’agit de l’A10, la RD 2020, la RD 2154, la RD 5, la RD 10, la RD 106, la RD 405 et la RD 861. Les autres rĂ©seaux vulnĂ©rables sont la voie ferrĂ©e Paris-OrlĂ©ans, les canalisations de transport de gaz naturel, la canalisation de transport d’hydrocarbures[52].

    Toponymie

    Du gallo-romain artinus (ours), Artenacus, Arthenaco, Artenao, Arthanai, Arthenay

    Histoire

    Préhistoire et Protohistoire

    Selon la page Sciences du journal Ouest-France du jeudi 24 avril 2021, l'Institut national de recherches archéologiques préventives a révélé la découverte d'un "important site gaulois" à Artenay, notamment une propriété "entourée de monumentales tranchées".

    Époque moderne

    Au XVIIe siÚcle, lors de ses voyages, le roi Louis XIV fit plusieurs fois halte au manoir d'Auvilliers, propriété de Madame de Montespan.

    Cahiers de doléances

    En 1768, le bourg comptait 257 feux. La paroisse compte sept hameaux : Autroche, le Moulin BrĂ»lĂ©, la Grange, Rue Neuve, Auvilliers, Arbelle et Chichy[53]. L'activitĂ© principale est la culture du blĂ©, mais de nombreux mĂ©tiers sont prĂ©sents dans la paroisse : aubergistes, bourreliers, bouchers, charrons, Ă©piciers, chapeliers, cordonniers, boulangers, cabaretiers, cafetiers, maçons, couvreurs, charpentiers, menuisiers, marĂ©chaux, serruriers, maĂźtre de poste, laboureurs, tonneliers, journaliers, manƓuvres, hommes de labour et chandeliers[53]. Les chandelles fabriquĂ©es Ă  Artenay Ă©taient d'ailleurs prĂ©fĂ©rĂ©es Ă  celles fabriquĂ©es Ă  OrlĂ©ans pour la consommation de Paris, Versailles, etc[54].

    L'hiver d'une rigueur exceptionnelle de 1788-1789, conjugué à la rareté du pain et à une crise qui affecte l'industrie drapiÚre et la batellerie de Loire, provoquent un mécontentement général dans l'Orléanais[55].

    Au niveau national, l'entrĂ©e limitĂ©e des bourgeois dans les rangs d'une noblesse de plus en plus ambitieuse sur le plan politique, et des sujets Ă©crasĂ©s d'impĂŽts, sont autant de raisons qui aboutissent Ă  l'Ă©clatement d'une crise au dĂ©but de 1789, opposant le roi aux privilĂ©giĂ©s : la noblesse et le clergĂ©. Le Parlement de Paris, cour de justice dont les membres sont Ă©lus, mais propriĂ©taires de leur charge, et qui prĂ©tend contrĂŽler le pouvoir royal, refuse catĂ©goriquement d'enregistrer de nouveaux impĂŽts et emprunts, qui sont pourtant nĂ©cessaires pour renflouer les caisses de l'État. De ce fait, le roi de France Louis XVI convoque les États gĂ©nĂ©raux du royaume de France le [56]. Le roi y dĂ©clare : « Nous avons besoin du concours de nos fidĂšles sujets pour nous aider Ă  surmonter toutes les difficultĂ©s oĂč nous nous trouvons, relativement Ă  l'Ă©tat de nos finances, et pour Ă©tablir, suivant nos vƓux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intĂ©ressent le bonheur de nos sujets et la prospĂ©ritĂ© de notre royaume. ». Le rĂšglement annexĂ© Ă  la dĂ©claration prĂ©cise les modalitĂ©s de convocation des assemblĂ©es et la procĂ©dure pour la rĂ©daction des cahiers de dolĂ©ances, ainsi que pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s. Dans les campagnes, l'assemblĂ©e de la communautĂ© rĂ©unit tous les habitants imposables de vingt-cinq ans au moins, domiciliĂ©s sur place[57]. Chaque paroisse rĂ©dige ainsi un cahier des membres du Tiers-État, c'est-Ă -dire de tous les roturiers habitant le village et Ă©lit ensuite un ou plusieurs dĂ©putĂ©s qui vont ensuite au chef-lieu de bailliage (circonscription judiciaire)[GAHRA 1].

    La circonscription territoriale du bailliage d'OrlĂ©ans, devenue circonscription Ă©lectorale en vertu du rĂšglement du , comprend six bailliages secondaires : Beaugency, Boiscommun, Janville (Yenville), Neuville, Vitry-aux-Loges, YĂšvre-le-ChĂątel et 169 paroisses proprement rurales, dont Artenay, ainsi que cinq villes (OrlĂ©ans, Jargeau, Meung, Pithiviers, Sully)[58]. L'assemblĂ©e communautaire d'Artenay se tient le . Les dĂ©putĂ©s Ă©lus sont François Gallard, Louis Jacquet et Jean Amy.

    Le cahier des dolĂ©ances de la paroisse d'Artenay comprend 19 revendications. Comme la plupart des paroisses, les trois principaux thĂšmes de revendications concernent les impĂŽts, les privilĂšges et la justice. Les impĂŽts se divisent en impĂŽts royaux (la taille et la gabelle), impĂŽts seigneuriaux (le cens et le champart), et impĂŽts dus au clergĂ© (la dĂźme)[GAHRA 2]. Artenay revendique que les droits de dĂźme fussent perçus d'une autre maniĂšre qu'en nature. Outre l'intĂ©rĂȘt pour leurs terres, les habitants jugent qu'un paiement en argent peut ĂȘtre intĂ©ressant lorsque la monnaie se dĂ©value, ce qui avait Ă©tĂ© le cas au XVIIIe siĂšcle[GAHRA 3]. Artenay demande Ă©galement la suppression de tous les privilĂšges et une simplification de la justice[GAHRA 4]. Artenay se singularise par une demande particuliĂšre : que les chirurgiens (au sens actuel de mĂ©decins) de campagne soient qualifiĂ©s. Selon les habitants de la paroisse, les mĂ©decins de ville seraient plus compĂ©tents que les mĂ©decins de campagne. Il convient toutefois de rappeler Ă  ce sujet que la forte mortalitĂ© de l'Ă©poque n'est pas tant due aux maladies qu'Ă  la sous-alimentation chronique et aux trĂšs mauvaises conditions d'hygiĂšne[GAHRA 5].

    Conflit franco-prussien de 1870 et PremiĂšre Guerre mondiale

    Le 10 octobre 1870 eut lieu à Artenay une importante bataille de la guerre franco-prussienne : l'armée française y fut mise en déroute. Des gravures d'époque témoignent de l'événement.

    Le , Louis BlĂ©riot effectua sur son BlĂ©riot VIII ter la premiĂšre liaison aĂ©rienne aller-retour de ville Ă  ville entre Toury et Artenay (28 km).

    Seconde Guerre mondiale

    Artenay fut, avant le Débarquement et au début de l'été 1944, une zone de parachutage d'armes et de munitions récupérées par les résistants du réseau Turma-Vengeance (Marcel Girault, "mort en déportation"[59]).

    Politique et administration

    Bloc communal : commune et intercommunalités

    Localisation de la commune d'Artenay dans la communauté de communes de la Beauce loirétaine.

    Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crĂšte « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne ». Ce dĂ©cret ne crĂ©e pas encore les communes, mais les municipalitĂ©s, tĂ©moignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte Ă  un nombre considĂ©rable de municipalitĂ©s[60]. Par le dĂ©cret du , l'AssemblĂ©e nationale se dĂ©charge sur les administrations dĂ©partementales pour faire Ă©tablir les limites de ces municipalitĂ©s. Une premiĂšre dĂ©finition de la commune, au sens actuel, est faite avec l'article 8 de la constitution du qui dispose que « les citoyens français, considĂ©rĂ©s sous le rapport des relations locales qui naissent de leur rĂ©union dans les villes et dans certains arrondissements du territoire des campagnes, forment des communes »[61]. Enfin le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, dĂ©crĂšte que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[61]. Ainsi la paroisse ou bourg d'Artenay devient formellement « commune d'Artenay » en 1793. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[62]. Aucun Ă©vĂ©nement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou rĂ©ception de territoire, n'a affectĂ© la commune depuis sa crĂ©ation[63].

    La commune d'Artenay n'appartient Ă  aucune intercommunalitĂ© Ă  fiscalitĂ© propre jusqu'en 2011 et fait partie, Ă  cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolĂ©es », dont les dix communes du canton d'Artenay[64]. La commune adhĂšre Ă  la communautĂ© de communes de la Beauce loirĂ©taine lors de la crĂ©ation de cette intercommunalitĂ© le [65]. Les compĂ©tences transfĂ©rĂ©es sont : la collecte et le traitement des dĂ©chets, l'assainissement non collectif, certains actions de dĂ©veloppement et d'amĂ©nagement Ă©conomique (zones d'activitĂ©s), le dĂ©veloppement et amĂ©nagement social et culturel, l'amĂ©nagement de l'espace (SCOT, PLU), la voirie, le dĂ©veloppement touristique, le logement et l'habitat (PLH, OPAH), prĂ©figuration des pays[66].

    La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 4].

    Circonscriptions de rattachement

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă  la veille des États gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse d'Artenay Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique au diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans et au grenier Ă  sel de Yenville (dĂ©nommĂ©e plus tard Janville-au-Sel, puis Janville), sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă  la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans[67].

    La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă  neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge d’une administration d’État et constituent Ă  ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Artenay est alors incluse dans le canton d'Artenay, le district de Neuville et le dĂ©partement du Loiret[68].

    La recherche d’un Ă©quilibre entre la volontĂ© d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exĂ©cution et le contrĂŽle des lois d’une part, et la volontĂ© d’accorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 Ă  1838[69]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă  dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'État. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit Ă  la crĂ©ation de rĂ©gions[70]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[71]. L'acte II intervient en 2003-2006[72], puis l'acte III en 2012-2015. ParallĂšlement l'État se rĂ©forme pĂ©riodiquement. La rĂ©forme de l’administration territoriale de l’État (RĂ©ATE), entrĂ©e en vigueur au et issue de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes rĂ©formes visant Ă  simplifier l'organisation de l’État.

    Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Artenay aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

    Circonscription Nom DerniĂšre pĂ©riode Type de circonscription Évolution du dĂ©coupage territorial
    DistrictNeuville1790-1795AdministrativeLa commune est rattachée au district de Neuville de 1790 à 1795[63] - [68]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[73].
    CantonArtenay1790-1801ÉlectoraleEn 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune d'Artenay est rattachĂ©e au canton d'Artenay[63]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[73]. Ils permettent l’élection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[74]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
    Neuville-aux-Bois1801-1806Administrative et Ă©lectoraleSous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă  rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă  31[75]. Artenay est alors rattachĂ©e au canton de Neuville-aux-Bois par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[76] - [63].
    Artenay1806-2015Administrative et Ă©lectoraleEn 1806, la commune est Ă  nouveau rattachĂ©e au canton d'Artenay[77] et y reste jusqu'en 2015[63]. Jusqu'en 1958, les cantons hĂ©bergent une justice de paix, une perception et une brigade de gendarmerie. À partir de 1958, seules les brigades de gendarmerie s'appuient sur les dĂ©coupages cantonaux[78]. Ceux-ci servent aussi toujours d'Ă©lĂ©ments de territoires pour dĂ©finir l'organisation territoriale judiciaire[79] et pour la dĂ©limitation des circonscriptions lĂ©gislatives. En sus d'ĂȘtre des circonscriptions administratives, les cantons sont depuis leur crĂ©ation des circonscriptions Ă©lectorales, pour l'Ă©lection des conseillers gĂ©nĂ©raux jusqu'en 2015.
    Meung-sur-Loire2015-ÉlectoraleLa loi du [80] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [81] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Meung-sur-Loire[81]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă  l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[82].
    ArrondissementOrléans1801-AdministrativeArtenay est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801. Les redécoupages de 1924 et 1942 n'ont pas affecté l'arrondissement d'Orléans[63]. Le chef-lieu d'arrondissement, Orléans, est le siÚge de la sous-préfecture[83] - [84].
    Circonscription lĂ©gislative2e circonscription2010ÉlectoraleLors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions passe de 4 Ă  5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă  21[85] - [86]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă  six[87]. La rĂ©forme n'affecte pas Artenay qui reste rattachĂ©e Ă  la deuxiĂšme circonscription[88].

    Collectivités de rattachement

    La commune d'Artenay est rattachĂ©e sur le plan administratif au dĂ©partement du Loiret depuis sa crĂ©ation en 1790 et Ă  la rĂ©gion Centre-Val de Loire, crĂ©Ă©e dans les annĂ©es 1960-1970 dans le cadre du mouvement de dĂ©centralisation sous le nom de RĂ©gion Centre puis renommĂ©e Centre-Val de Loire Ă  la suite de la loi du 16 janvier 2015[89], Ă  la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivitĂ©s territoriales.

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal d’Artenay, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[90], pour un mandat de six ans renouvelable[91]. Il est composĂ© de 19 membres[92].

    L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    ? 1971 Jean-Claude Aldebert FGDS-PS Conseiller général du canton d'Artenay (1961-1971)
    1971 1978 Roger Lacombe DVD Médecin, conseiller général du canton d'Artenay (1971-1979)
    23 janvier 1978 mars 2001 José Cardona[93] DVG Agriculteur retraité, conseiller général du canton d'Artenay (1979-1998)
    mars 2001 mars 2008 Bernard Chevolot DVG Médecin généraliste
    mars 2008 mars 2020 Pascal Gudin DVD Agent statisticien, conseiller général du canton d'Artenay (2011-2015) puis conseiller départemental du canton de Meung-sur-Loire depuis 2015
    mars 2020 En cours
    (au 30 avril 2020)
    David Jacquet PS Directeur mission locale Paris-Saclay et vice président au développement économique à la Communauté de communes de la Beauce Loirétaine, conseiller régional, rapporteur du budget [Région Centre Val de Loire]

    Finances communales

    En 2011, la commune disposait d’un budget de 4 601 000 € dont 3 107 000 € de fonctionnement et 1 494 000 € d'investissement[94], en augmentation de 29 % par rapport Ă  2005[95].

    Le budget de fonctionnement Ă©tait financĂ© Ă  hauteur de 44,5 % par les impĂŽts locaux, 12,1 % par d'autres impĂŽts et taxes et 15,5 % par la dotation globale de fonctionnement. Ces indicateurs Ă©taient cette mĂȘme annĂ©e pour les communes de la mĂȘme strate, de 500 Ă  2 000 habitants, respectivement de 47,7 %, 10,2 % et 19,2 %. Les taux d’imposition fixĂ©s par la commune Ă©taient de 15,2 % pour la taxe d'habitation, de 13,9 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti et 38,6 % pour la taxe fonciĂšre sur le non-bĂąti. Les taux de la strate des communes de 500 Ă  2 000 habitants Ă©taient respectivement de 18,4 %, 14,2 % et 49,1 %[94]. Le taux de la cotisation fonciĂšre des entreprises, qui a remplacĂ© la taxe professionnelle en 2010, fixĂ© par l’intercommunalitĂ©, Ă©tait de 17,8 %[96].

    La dette cumulĂ©e de la commune s’élevait au 31 dĂ©cembre 2011 Ă  3 312 000 €, soit 1 844 € par habitant, en augmentation de 36 % par rapport Ă  2005. La dette moyenne par habitant de la strate des communes de 500 Ă  2 000 habitants s'Ă©levait quant Ă  elle en 2011 Ă  934 â‚Ź[94].

    AnnéePopulationFonctionnementInvestissementsAutofinancementEndettementFiscalité
    Produits
    (en k€)
    Charges
    (en k€)
    RĂ©sultat
    (en k€)
    Ressources
    (en k€)
    Emplois
    (en k€)
    CAF
    (en k€)
    encours
    au 31/12
    (en k€)
    encours
    par habitant
    (en € par habitant)
    TH
    TFbTFnbTpfaPotentiel fiscal
    par habitant
    Produits
    impĂŽts locaux
    communestrate
    2005[95]19742 7612 3973648152 3722582 6821 3597,9 %12,4 %32,8 %8,8 %1 5855521770
    2006[97]19742 8552 2366204296006202 4871 2607,9 %12,4 %32,8 %8,8 %1 6645831790
    2007[98]19742 8472 4324152 1709714152 2931 1627,9 %12,4 %32,8 %8,8 %1 6766141789
    2008[99]19742 9462 2756721 9021 9786723 2161 6298,7 %13,6 %36,1 %8,8 %2 0716211949
    2009[100]16892 9472 5414061 1196414223 0371 7988,7 %13,6 %36,1 %8,8 %2 0696711915
    2010[101]17403 0862 5865001 2627765153 1091 7878,9 %13,9 %36,8 %17,8 %2 0346942046
    2011[94]17963 1072 4246831 4941 7626983 3121 84415,2 %13,9 %38,6 %33,5 %24001620
    Notes : CAF = Capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts, TH = Taux de la taxe d'habitation, TFb = taux de la taxe sur le foncier bùti, TFnb = taux de la taxe sur le foncier non bùti, Tpfa = Taxe professionnelle (fiscalité additionnelle)

    Équipements et services

    Voirie

    La commune assure l'entretien et la gestion des voies communales et des chemins ruraux. À la suite de la derniĂšre opĂ©ration de classement, la longueur totale des voies communales s’élĂšve Ă  18 846 mĂštres en 2015[102]. Elle construit de nouvelle voies lorsque ceci s'avĂšre nĂ©cessaire.

    Gestion des déchets

    Au 31 dĂ©cembre 2016, la commune est membre du SIRTOM de la rĂ©gion d'Artenay (SIRTOMRA) de la rĂ©gion de Beaugency, crĂ©Ă© en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 5] en porte Ă  porte, des emballages mĂ©nagers recyclables en porte Ă  porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire[103]. Un rĂ©seau de quatre dĂ©chĂšteries, dont une est situĂ©e sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartons
)[103].

    L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets est effectuĂ©e dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[104], installĂ© Ă  Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© d’un centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chetteries, et d’un centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles (OMR) et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[105].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Beauce loirétaine, en application de la loi NOTRe du [106].

    Production et distribution d'eau

    Pour satisfaire les exigences de santĂ© publique et de qualitĂ© environnementale, les communes sont tenues d’assurer l’approvisionnement, la distribution et l’assainissement de l’eau potable en application de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992[107]. La commune d'Artenay a confiĂ© la production d'eau Ă  l'EPCI « syndicat de production d'eau potable Artenay-Sougy », un syndicat trĂšs ancien crĂ©Ă© en 1996, et assure elle-mĂȘme la distribution. L'eau est pompĂ©e dans la nappe souterraine dite des calcaires d'Étampes. Le forage d'alimentation est situĂ© sur la commune de Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt[108].

    Assainissement

    L'eau une fois utilisĂ©e par le particulier, l'agriculteur ou l'industriel est restituĂ©e au milieu naturel. Pour ne pas dĂ©grader cette ressource prĂ©cieuse, les eaux usĂ©es doivent ĂȘtre traitĂ©es avant leur rejet. Pour les eaux usĂ©es domestiques, deux grands modes de traitement sont possibles : l'assainissement collectif oĂč les effluents, aprĂšs collecte dans un rĂ©seau d'assainissement, sont traitĂ©s dans une station d'Ă©puration, et l'assainissement non collectif lorsqu’il n’existe pas de rĂ©seau d’assainissement[109] - [110].

    La commune d'Artenay utilise pour ce qui concerne la partie de son territoire desservie par un rĂ©seau d'assainissement collectif, un systĂšme de collecte de type sĂ©paratif reliĂ© Ă  une station d'Ă©puration relevant de la filiĂšre des boues activĂ©es avec sĂ©chage des boues par serre solaire. Cette station, construite par la commune en 2011 pour un montant de 2,4 millions d'euros, a une capacitĂ© nominale 5 000 Ă©quivalents-habitants et de 790 m3/jour[111] - [112].

    Le service public d'assainissement non collectif de la commune d'Artenay est géré par la communauté de communes de la Beauce loirétaine. Cet EPCI a recours à un exploitant (la Lyonnaise des eaux en décembre 2014) qui a pour missions le contrÎle du neuf et de l'existant et les diagnostics en cas de vente[113] - [114].

    Autorisations d'urbanisme

    Dans les communes disposant d’un plan local d’urbanisme comme Artenay, le maire signe les actes d'urbanisme au nom de la commune. Bien que trĂšs rare, la dĂ©livrance des autorisations d’urbanisme par le prĂ©sident de la communautĂ© est juridiquement possible. Elle relĂšve d’une dĂ©lĂ©gation prĂ©vue au code de l’urbanisme (article L. 422-3) et s’opĂšre par dĂ©libĂ©ration concordante de l'EPCI et des communes qui le souhaitent[115]. C'est le choix qu'a fait la commune d'Artenay en 2015 en confiant l'ensemble de la procĂ©dure d’instruction des autorisations d’urbanisme au niveau service intercommunale d’instruction des autorisations d’urbanisme (SIIAU) mis en place par la CommunautĂ© de Communes de la Beauce LoirĂ©taine. Ce service, mutualisĂ© avec deux autres communautĂ©s de communes que sont la CommunautĂ© de communes du Val des Mauves et la communautĂ© de communes du canton de Beaugency a pour mission d’instruire au profit des communes qui le souhaitent les demandes d’autorisation d’urbanisme qui rĂ©sultent d’une rĂ©glementation d’ordre lĂ©gislatif (Code de l’urbanisme, Code de la construction et de l’habitation) mais aussi des prescriptions d’ordre rĂ©glementaire Ă©dictĂ©es au niveau rĂ©gional (ex: SCOT) ou local (ex : PLU, carte communale, POS, etc)[116].

    Enseignement

    Les Ă©lĂšves et personnels enseignants de la commune sont rattachĂ©s Ă  l'AcadĂ©mie d'OrlĂ©ans-Tours[117]. La commune dispose sur son territoire d'une Ă©cole maternelle publique accueillant en 2015 115 Ă©lĂšves[118] et d'une Ă©cole Ă©lĂ©mentaire accueillant 184 Ă©lĂšves[119].En 2021 il y a 96 Ă©lĂšves dans l'Ă©cole maternelle

    Santé et services d'urgence

    En septembre 2015, trois mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, un dentiste, une podologue, une psychologue et trois infirmiĂšres exercent dans le cabinet mĂ©dical d'Artenay. Afin d'assurer la pĂ©rennitĂ© de l'Ă©tablissement, la municipalitĂ© a dĂ©cidĂ© d'acquĂ©rir le bĂątiment en 2015 pour un montant de 460 000 euros[120].

    Justice, sécurité et défense

    Sur le plan de l’organisation juridictionnelle, les juridictions compĂ©tentes pour la commune sont le tribunal d'instance d'OrlĂ©ans, le tribunal de grande instance d'OrlĂ©ans, le conseil de prud'hommes d'OrlĂ©ans, le tribunal de commerce d'OrlĂ©ans, la cour d'appel d'OrlĂ©ans, la cour administrative d'appel de Nantes, la cour d'assises du Loiret, le tribunal administratif d'OrlĂ©ans, le tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© Sociale du Loiret, le tribunal des pensions d'OrlĂ©ans, le tribunal paritaire des baux ruraux d'OrlĂ©ans et le tribunal pour enfants d'OrlĂ©ans[121].

    Sur le plan militaire, la commune est rattachée à la base aérienne de Bricy, délégation militaire départementale, et à la zone de défense et de sécurité Ouest[122].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[123]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[124].

    En 2020, la commune comptait 1 969 habitants[Note 6], en augmentation de 8,19 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1401 0781 1241 1021 1041 1681 1281 0461 130
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0191 1011 0411 0151 0331 0321 0621 0631 053
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0931 1511 1021 0771 1401 1641 1411 1771 210
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 3251 5141 5891 9392 0081 9401 8661 6601 828
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 8201 9511 969------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee Ă  partir de 2006[125].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Un marché hebdomadaire se déroule le jeudi.

    Économie

    La sucrerie.
    • La commune, beauceronne, reste essentiellement agricole ;
    • La sucrerie fait partie du groupe Tereos, deuxiĂšme sucrier mondial en 2005. Elle produit prĂšs de 77 000 tonnes de sucre par an[126] (2013). La coopĂ©rative sucriĂšre date de 1928 et Ă©tait initialement une distillerie. La sucrerie elle-mĂȘme a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1953. Elle emploie 185 personnes (2013).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Victor.
    Le moulin des Muets.
    • L'Ă©glise Saint-Victor. XIIe siĂšcle ; XVIe siĂšcle.
    • Le moulin Ă  vent des Muets. Construit en 1848, restaurĂ© dans les annĂ©es 1970. Il fonctionne encore, mais uniquement dans un but pĂ©dagogique. Le moulin est classĂ© monument historique depuis le [127] ;
    • Le manoir d'Auvilliers. XVIIe et XVIIIe siĂšcles dont le parc a Ă©tĂ© dessinĂ© par AndrĂ© Le NĂŽtre ;
    • L'ancienne prison d'Ă©tape des XVIIIe et XIXe siĂšcles, inscrite Ă  l'inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques le [128] ;
    • Le viaduc de l'aĂ©rotrain.

    Équipements culturels

    • Le musĂ©e du ThĂ©Ăątre Forain, comportant Ă©galement une galerie d'archĂ©ologie. Le musĂ©e est installĂ© dans une ancienne ferme, la « Ferme du Paradis », rĂ©amĂ©nagĂ©e par les architectes Vincen Cornu et BenoĂźt CrĂ©pet en 1994 ;
    • MusĂ©e archĂ©ologique et palĂ©ontologique ;
    • Le cinĂ©mobile.

    Artenay et la littérature

    L'Ă©crivain Pierre Bergounioux Ă©voque, dans Carnet de notes, une brĂšve pause Ă  Artenay, le vendredi 12 avril 1985 alors qu'il rentre de la CorrĂšze vers Paris : « Halte Ă  Artenay, pour nous dĂ©saltĂ©rer. On a une sensation subite, inattendue de paix, d'engourdissement dĂšs qu'on s'Ă©carte un peu de la nationale. Quoiqu'il soit quatre heures de l'aprĂšs-midi, un vendredi, le cafĂ© est animĂ©. Des hommes — la cinquantaine — parlent haut et rient trĂšs fort. Paris, dont on sentait l'Ă©norme attraction, sur la N20, semble soudain trĂšs loin, presque inexistant. »[129]

    Personnalités liées à la commune

    • Madame de Montespan y possĂ©da le manoir d'Auvilliers avec des jardins dessinĂ©s par Le NĂŽtre ;
    • Pierre Barbier (1759-1825), gĂ©nĂ©ral des armĂ©es de la RĂ©publique et de l'Empire, nĂ© Ă  Artenay, dĂ©cĂ©dĂ© Ă  OrlĂ©ans ;
    • Jean-Étienne BarrĂ©, officier des armĂ©es napolĂ©oniennes, commandant d'armes de la place d'OrlĂ©ans, colonel 6e de ligne, marĂ©chal de camp, gouverneur de la Martinique, commandeur de la LĂ©gion d’honneur, est nĂ© Ă  Artenay en 1769 ;
    • Émile Anizan, prĂȘtre, fondateur des Fils de la CharitĂ©, est nĂ© Ă  Artenay le 6 janvier 1853 ;
    • Louis BlĂ©riot fit le premier vol entre deux villes (Toury et Artenay) en 1908 ;
    • Charles BĂ©nard (1873-1946) inventa Ă  Artenay le « manche Ă  balai », connu sous le nom de « cloche BĂ©nard », qui permit un progrĂšs notable dans le pilotage des aĂ©roplanes et fut universellement adoptĂ© ;
    • L'abbĂ© Pierre Nollent, curĂ© d'Artenay, fondateur de la sociĂ©tĂ© française d'Ă©tude des souterrains, est enterrĂ© au cimetiĂšre d'Artenay ;
    • JosĂ© Cardona, rĂ©fugiĂ© politique espagnol devenu maire d'Artenay, a racontĂ© son histoire dans Le Minorquin de la Beauce[130]. Il a Ă©tĂ© Ă©galement conseiller gĂ©nĂ©ral et crĂ©ateur du musĂ©e du ThĂ©Ăątre forain.

    HĂ©raldique

    Blason d'Artenay

    Les armes d'Artenay se blasonnent ainsi :

    D'azur à un mouton passant d'argent, au chef cousu de gueules chargé de trois gerbes de blé d'or[131].

    On eut aussi trouver : D'azur Ă  la barre de gueules bordĂ©e d'argent, chargĂ©e de trois besants du mĂȘme, accompagnĂ©e en chef d'un mouton passant et en pointe d'une gerbe de blĂ©, le tout aussi d'argent[132].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire gĂ©ographique et mĂ©thodique de la RĂ©publique française en 120 dĂ©partements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5, BNF 35486873)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La superficie publiĂ©e par l’Insee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă  l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă  la surface gĂ©ographique[12] - [13]
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă  vocation unique (SIVU), (syndicats intercommunaux Ă  vocation multiple (SIVOM), syndicats mixtes) ou d’autres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
    5. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes

      Références bibliographiques

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