Artenay
Artenay est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Artenay | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Orléans | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Beauce loirétaine | ||||
Maire Mandat |
David Jacquet 2020-2026 |
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Code postal | 45410 | ||||
Code commune | 45008 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Artenaysiens | ||||
Population municipale |
1 969 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 96 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 04âČ 59âł nord, 1° 52âČ 45âł est | ||||
Altitude | Min. 117 m Max. 129 m |
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Superficie | 20,50 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Orléans (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Meung-sur-Loire | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | https://www.ville-artenay.fr/ | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune d'Artenay se trouve dans le quadrant nord-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de la Beauce riche[1] et l'aire urbaine d'Orléans[2]. à vol d'oiseau, elle se situe à 19,8 km d'Orléans[3], préfecture du département. La commune fait partie du bassin de vie de Janville[2] dont elle est éloignée de 13,1 km[4].
Les communes les plus proches sont : Poupry (3,4 km, en Eure-et-Loir), Dambron (3,6 km, en Eure-et-Loir), Bucy-le-Roi (3,7 km), Ruan (5,6 km), Trinay (5,6 km), Chevilly (6 km), Baigneaux (6,9 km, en Eure-et-Loir), Santilly (7,2 km, en Eure-et-Loir), Lion-en-Beauce (7,3 km), Sougy (7,4 km), Lumeau (7,8 km) et Terminiers (10,2 km)[5].
Les communes limitrophes sont Dambron, Chevilly, Poupry, Bucy-le-Roi, Ruan, Sougy et Trinay.
Lieux-dits et Ă©carts
Autroche, Auvilliers, Herblay, la Noue.
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[6].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es. Les plus anciennes sont du calcaire de Pithiviers remontant Ă lâĂ©poque MiocĂšne de la pĂ©riode NĂ©ogĂšne. Les plus rĂ©centes sont des alluvions et colluvions du fond des vallĂ©es secondaires remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°327 - Neuville-aux-Bois » et « n°363 - OrlĂ©ans » de la carte gĂ©ologique harmonisĂ©e au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[7] - [8] et leurs notices associĂ©es[9] - [10].
PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |||||||||||
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Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocÚne | non présent | |||||||||||
PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | |||||||||||
MiocĂšne |
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PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocÚne | non présent | |||||||||||
ĂocĂšne | non prĂ©sent | ||||||||||||
PaléocÚne | non présent | ||||||||||||
Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 20,50 km2[11] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 20,42 km2[8]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 12 m. L'altitude du territoire varie entre 117 m et 129 m[14].
Hydrographie
D'un point de vue hydrographique, Artenay se trouve à l'est du réseau hydrographique fossile des assecs de la riviÚre Conie, dont la cuvette marniÚre de Poupry constitue un point amont. La vallée sÚche du Nant se trouve du nord-est au sud-ouest d'Artenay. Aucun cours d'eau permanent n'est donc répertorié sur la commune[15].
Milieux naturels et biodiversité
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal d'Artenay ne comprend pas de ZNIEFF[16].
Urbanisme
Typologie
Artenay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [17] - [18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (93,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (88,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (7,7 %), zones urbanisĂ©es (3,8 %)[22].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Plan local d'urbanisme
La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en octobre 1974. Le document est approuvé en septembre 1991 puis révisé en mars 1985 puis en juin 1990 et en janvier 1999[23].
La loi relative Ă la solidaritĂ© et au renouvellement urbains du 13 dĂ©cembre 2000, dite loi SRU, complĂ©tĂ©e par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une Ă©volution de la planification urbaine en crĂ©ant notamment les plans locaux dâurbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelĂ©s Ă se substituer progressivement aux plans dâoccupation des sols. Le PLU contient deux Ă©lĂ©ments nouveaux par rapport au POS : le plan d'amĂ©nagement et de dĂ©veloppement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations gĂ©nĂ©rales en matiĂšre d'urbanisme, de dĂ©veloppement, d'Ă©quipement et de prĂ©servation de l'environnement et les orientations d'amĂ©nagement et de programmation (OAP) qui correspondent Ă des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs Ă mettre en valeur, rĂ©habiliter, restructurer ou amĂ©nager, ou sur l'amĂ©nagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la rĂ©vision du Plan dâoccupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le 9 mars 2004. AprĂšs une premiĂšre enquĂȘte publique qui se dĂ©roule en mars 2008 puis une deuxiĂšme en juillet 2009, le document est approuvĂ© le 16 dĂ©cembre 2009[23] - [24].
SCoT du Pays Loire Beauce
La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays ForĂȘt d'OrlĂ©ans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du dĂ©partement du Loiret ne disposant pas de schĂ©ma de cohĂ©rence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intĂ©rĂȘt de cet outil pour l'avenir des territoires, les Ă©lus de ces pays dĂ©cident d'engager une dĂ©marche commune d'Ă©laboration de SCoT. Le comitĂ© syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en janvier 2013 pour prendre la compĂ©tence « Elaboration, gestion et suivi du SchĂ©ma de CohĂ©rence Territoriale » dans ses statuts[25]. Le pĂ©rimĂštre de SCoT Ă l'Ă©chelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrĂȘtĂ© par le ComitĂ© Syndical le 26 juin 2013[26]. Les trois SCoT sont lancĂ©s officiellement et simultanĂ©ment Ă La FertĂ©-Saint-Aubin le 21 juin 2014[27], l'assistance Ă maĂźtrise d'ouvrage Ă©tant confiĂ©e Ă un seul bureau d'Ă©tudes[28]. AprĂšs Ă©tude et concertation de 2014 Ă 2017, le document doit ĂȘtre approuvĂ© en 2018[29].
Voies de communication et transports
Infrastructures routiĂšres
La commune est traversée par l'autoroute A10 et cinq routes départementales : la RD 2020, la RD 5, la RD 106, la RD 620 et la RD 861.
L'autoroute A10, dite « L'Aquitaine », relie Paris à Bordeaux (au niveau de sa rocade) via Orléans, Tours, Poitiers et Niort. Elle traverse la partie ouest de la commune. Si la route d'accÚs à l'échangeur d'Artenay qui constitue la sortie no 13 est sur le territoire communal, l'échangeur proprement dit est situé en Eure-et-Loir.
La RD 2020 traverse la commune du nord au sud et longe le bourg sur son flanc ouest. Il s'agit de l'ancienne Route nationale 20, transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 22 dĂ©cembre 2005[30], consĂ©cutivement au dĂ©cret du 5 dĂ©cembre 2005[31] qui dĂ©finit la nouvelle consistance du rĂ©seau routier national et qui prĂ©voit de maintenir dans le rĂ©seau routier national que la partie la plus mĂ©ridionale de la route, entre le dĂ©bouchĂ© de l'A66 et l'Espagne. Cet axe supporte en 2014 un trafic de 13 033 vĂ©hicules/jour au nord de l'agglomĂ©ration et de 10 383 au sud[32].
La RD 5 (1 506 vĂ©hicules/jour Ă l'est du bourg et 2 363 Ă l'ouest) relie Patay Ă Chilleurs-aux-Bois et longe la zone d'Artenay-Poupry[32]. La RD 106 (305 vĂ©hicules/jour) relie la commune Ă Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt[32]. La RD 620 (6 756 vĂ©hicules/jour) est une voie de raccordement de la sortie de l'autoroute A10 au nord de la RD 2020.
La RD 405 (3 495 vĂ©hicules/jour en 2014) raccordait le centre-bourg au hameau d'Assas et Ă la RD 2020. Jusqu'en 2016 cette route traversait la sucrerie d'Artenay et exposait ainsi ses usagers Ă un risque majeur en cas d'accident Ă la sucrerie. AprĂšs plusieurs annĂ©es d'Ă©changes avec le propriĂ©taire de la sucrerie, le dĂ©partement dĂ©cide en 2008 de cĂ©der cette portion de route Ă la sucrerie. Une enquĂȘte publique a lieu en 2009 et met en Ă©vidence la nĂ©cessitĂ© de construire un giratoire au nord de la sucrerie et la prolongation de la RD 861 jusqu'Ă la RD 2020 ainsi qu'un franchissement de la voie ferrĂ©e reliant Paris Ă OrlĂ©ans. Une nouvelle enquĂȘte publique sur ce nouveau projet a lieu en avril 2012[33]. Les travaux, d'un coĂ»t de 2,1 millions d'euros sont engagĂ©s en septembre 2015 et se terminent en avril 2016[34]. AprĂšs mise en service, l'assiette de la RD 405 est dĂ©classĂ©e, cĂ©dĂ©e Ă la sucrerie et rĂ©affectĂ©e Ă la circulation interne du site[33].
Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.
Transports en commun routiers
En 2016, Artenay est desservie par la ligne rĂ©guliĂšre no 21 du rĂ©seau d'autocars interurbains RĂ©mi[35] qui relie Bazoches-les-Gallerandes - AschĂšres-le-MarchĂ© - Artenay - OrlĂ©ans[36]. Des correspondances SNCF sont assurĂ©es Ă la gare d'OrlĂ©ans, TAO Ă l'arrĂȘt Gare d'OrlĂ©ans et RĂ©mi Ă la Gare routiĂšre d'OrlĂ©ans.
Infrastructures ferroviaires
La commune est traversée par la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean et la ligne Paris-Austerlitz-Orléans-Limoge-Toulouse, unes des grandes lignes de chemin de fer radiales françaises partant de Paris en direction du Sud-Ouest du pays. La gare d'Artenay est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Paris-Austerlitz et Orléans[37]
Risques naturels et technologiques majeurs
La commune est vulnérable aux risques majeurs suivants : risque industriel, mouvement de terrain, risque sismique (trÚs faible), transport de matiÚres dangereuses, risques climatiques[38].
Risque industriel
La commune dâArtenay accueille deux entreprises classĂ©es au titre des installations classĂ©es pour la protection de l'environnement, soumises Ă autorisation avec servitude dâutilitĂ© publique (classement SEVESO seuil haut). Seules deux autres communes du dĂ©partement du Loiret ont cette spĂ©cificitĂ© : OrlĂ©ans et Saint-Cyr-en-Val[39].
Lâentreprise Norbert Dentressangle exploite deux Ă©tablissements sur le site de la ZAC du Moulin, relativement Ă©loignĂ©e du bourg : lâĂ©tablissement de ND Logistics Artenay 1&2 d'une superficie de 17 970 m2 sur un terrain de 36 800 m2, destinĂ© au stockage de liquides inflammables, dâaĂ©rosols et de produits dangereux pour lâenvironnement, classĂ© Seveso seuil haut, et l'Ă©tablissement de ND Logistics Artenay 3, destinĂ© au stockage de matiĂšres combustibles courante, ne relevant pas du mĂȘme classement[40]. Le pĂ©rimĂštre dâintervention Ă©tabli par le plan particulier d'intervention rĂ©sulte de l'enveloppe des effets thermiques et toxiques liĂ©e aux fumĂ©es incendie ou stockage de produits phytosanitaires dĂ©terminĂ©e Ă partir d'une distance de 100 mĂštres des murs extĂ©rieurs du bĂątiment. Il englobe la gare de pĂ©age de sortie-entrĂ©e de lâautoroute A10[41].
La sucrerie d'Artenay, un des sites du groupe Tereos, un groupe coopĂ©ratif sucrier français de dimension internationale, est situĂ©e au nord de l'agglomĂ©ration artenaysienne et relĂšve du rĂ©gime des ICPE du fait de la prĂ©sence dâun important dĂ©pĂŽt dâalcool et de stockage de produits dangereux. SituĂ© prĂšs du bourg et dâimportantes voies de circulation, les enjeux humains et bĂątis sont nombreux. Le pĂ©rimĂštre dâintervention Ă©tabli par le plan particulier d'intervention rĂ©sulte de l'enveloppe des effets de surpression, thermiques et toxiques et en particulier du cas de dĂ©tonation des engrais ammonitrates. Il est dĂ©fini par un cercle de 1400 m autour de lâĂ©tablissement avec des excroissances[42]. La traversĂ©e de l'usine par la route dĂ©partementale 405 posait de ce fait un problĂšme majeur de sĂ©curitĂ© depuis des annĂ©es. AprĂšs de multiples tergiversations, le problĂšme est rĂ©solu en 2016 par la construction par la prolongation de la RD 861 au nord du site et le dĂ©classement de la RD 405[34].
La loi 2003-699 du 30 juillet 2003 relative Ă la prĂ©vention des risques technologiques et naturels et Ă la rĂ©paration des dommages prĂ©voit la mise en place des Plans de prĂ©vention des risques technologiques (PPRT) pour les Ă©tablissements industriels soumis Ă la directive Seveso et Ă autorisation avec servitudes au titre de la lĂ©gislation des installations classĂ©es pour la protection de lâenvironnement. Le PPRT autour des entrepĂŽts ND Logistics, prescrit par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 3 mai 2012, a Ă©tĂ© approuvĂ© le 2 juillet 2013[43]. Celui relatif Ă lâentreprise Tereos a Ă©tĂ© prescrit le 12 octobre 2009 et approuvĂ© le 17 dĂ©cembre 2013[44].
Risque mouvements de terrains
Le risque de mouvements de terrain consĂ©cutifs Ă la sĂ©cheresse est dĂ» Ă des phases de retrait-gonflement des argiles pouvant fragiliser les fondations des bĂątiments[45]. La commune comporte deux zones dâalĂ©a fort : une bande impliquant une grande partie du bourg et sâĂ©tendant au nord et une zone au sud-ouest de la commune, Ă lâouest du hameau dâAutroche[46].
Une autre cause des effondrements de terrain est la prĂ©sence de cavitĂ©s souterraines dâorigine naturelle du fait dâun sous-sol karstique ou anthropique[47]. Une dizaine de cavitĂ©s est recensĂ©e sur la commune[48].
Risque sismique
Artenay est situĂ©e en zone de sismicitĂ© trĂšs faible, soit de niveau 1 sur une Ă©chelle de 1 Ă 5[49] comme lâensemble du dĂ©partement du Loiret[50]. Le sĂ©isme le plus important dont lâĂ©picentre est situĂ© dans le Loiret sâest produit le et a Ă©tĂ© ressenti Ă Artenay[51].
Transport de matiĂšres dangereuses
Le risque TMD peut survenir en tout point de la commune (par exemple lors du ravitaillement dâune citerne de gaz dâun particulier) mais certains itinĂ©raires sont plus exposĂ©s. Pour la route il sâagit de lâA10, la RD 2020, la RD 2154, la RD 5, la RD 10, la RD 106, la RD 405 et la RD 861. Les autres rĂ©seaux vulnĂ©rables sont la voie ferrĂ©e Paris-OrlĂ©ans, les canalisations de transport de gaz naturel, la canalisation de transport dâhydrocarbures[52].
Toponymie
Du gallo-romain artinus (ours), Artenacus, Arthenaco, Artenao, Arthanai, Arthenay
Histoire
Préhistoire et Protohistoire
Selon la page Sciences du journal Ouest-France du jeudi 24 avril 2021, l'Institut national de recherches archéologiques préventives a révélé la découverte d'un "important site gaulois" à Artenay, notamment une propriété "entourée de monumentales tranchées".
Ăpoque moderne
Au XVIIe siÚcle, lors de ses voyages, le roi Louis XIV fit plusieurs fois halte au manoir d'Auvilliers, propriété de Madame de Montespan.
Cahiers de doléances
En 1768, le bourg comptait 257 feux. La paroisse compte sept hameaux : Autroche, le Moulin BrĂ»lĂ©, la Grange, Rue Neuve, Auvilliers, Arbelle et Chichy[53]. L'activitĂ© principale est la culture du blĂ©, mais de nombreux mĂ©tiers sont prĂ©sents dans la paroisse : aubergistes, bourreliers, bouchers, charrons, Ă©piciers, chapeliers, cordonniers, boulangers, cabaretiers, cafetiers, maçons, couvreurs, charpentiers, menuisiers, marĂ©chaux, serruriers, maĂźtre de poste, laboureurs, tonneliers, journaliers, manĆuvres, hommes de labour et chandeliers[53]. Les chandelles fabriquĂ©es Ă Artenay Ă©taient d'ailleurs prĂ©fĂ©rĂ©es Ă celles fabriquĂ©es Ă OrlĂ©ans pour la consommation de Paris, Versailles, etc[54].
L'hiver d'une rigueur exceptionnelle de 1788-1789, conjugué à la rareté du pain et à une crise qui affecte l'industrie drapiÚre et la batellerie de Loire, provoquent un mécontentement général dans l'Orléanais[55].
Au niveau national, l'entrĂ©e limitĂ©e des bourgeois dans les rangs d'une noblesse de plus en plus ambitieuse sur le plan politique, et des sujets Ă©crasĂ©s d'impĂŽts, sont autant de raisons qui aboutissent Ă l'Ă©clatement d'une crise au dĂ©but de 1789, opposant le roi aux privilĂ©giĂ©s : la noblesse et le clergĂ©. Le Parlement de Paris, cour de justice dont les membres sont Ă©lus, mais propriĂ©taires de leur charge, et qui prĂ©tend contrĂŽler le pouvoir royal, refuse catĂ©goriquement d'enregistrer de nouveaux impĂŽts et emprunts, qui sont pourtant nĂ©cessaires pour renflouer les caisses de l'Ătat. De ce fait, le roi de France Louis XVI convoque les Ătats gĂ©nĂ©raux du royaume de France le [56]. Le roi y dĂ©clare : « Nous avons besoin du concours de nos fidĂšles sujets pour nous aider Ă surmonter toutes les difficultĂ©s oĂč nous nous trouvons, relativement Ă l'Ă©tat de nos finances, et pour Ă©tablir, suivant nos vĆux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intĂ©ressent le bonheur de nos sujets et la prospĂ©ritĂ© de notre royaume. ». Le rĂšglement annexĂ© Ă la dĂ©claration prĂ©cise les modalitĂ©s de convocation des assemblĂ©es et la procĂ©dure pour la rĂ©daction des cahiers de dolĂ©ances, ainsi que pour l'Ă©lection des dĂ©putĂ©s. Dans les campagnes, l'assemblĂ©e de la communautĂ© rĂ©unit tous les habitants imposables de vingt-cinq ans au moins, domiciliĂ©s sur place[57]. Chaque paroisse rĂ©dige ainsi un cahier des membres du Tiers-Ătat, c'est-Ă -dire de tous les roturiers habitant le village et Ă©lit ensuite un ou plusieurs dĂ©putĂ©s qui vont ensuite au chef-lieu de bailliage (circonscription judiciaire)[GAHRA 1].
La circonscription territoriale du bailliage d'Orléans, devenue circonscription électorale en vertu du rÚglement du , comprend six bailliages secondaires : Beaugency, Boiscommun, Janville (Yenville), Neuville, Vitry-aux-Loges, YÚvre-le-Chùtel et 169 paroisses proprement rurales, dont Artenay, ainsi que cinq villes (Orléans, Jargeau, Meung, Pithiviers, Sully)[58]. L'assemblée communautaire d'Artenay se tient le . Les députés élus sont François Gallard, Louis Jacquet et Jean Amy.
Le cahier des dolĂ©ances de la paroisse d'Artenay comprend 19 revendications. Comme la plupart des paroisses, les trois principaux thĂšmes de revendications concernent les impĂŽts, les privilĂšges et la justice. Les impĂŽts se divisent en impĂŽts royaux (la taille et la gabelle), impĂŽts seigneuriaux (le cens et le champart), et impĂŽts dus au clergĂ© (la dĂźme)[GAHRA 2]. Artenay revendique que les droits de dĂźme fussent perçus d'une autre maniĂšre qu'en nature. Outre l'intĂ©rĂȘt pour leurs terres, les habitants jugent qu'un paiement en argent peut ĂȘtre intĂ©ressant lorsque la monnaie se dĂ©value, ce qui avait Ă©tĂ© le cas au XVIIIe siĂšcle[GAHRA 3]. Artenay demande Ă©galement la suppression de tous les privilĂšges et une simplification de la justice[GAHRA 4]. Artenay se singularise par une demande particuliĂšre : que les chirurgiens (au sens actuel de mĂ©decins) de campagne soient qualifiĂ©s. Selon les habitants de la paroisse, les mĂ©decins de ville seraient plus compĂ©tents que les mĂ©decins de campagne. Il convient toutefois de rappeler Ă ce sujet que la forte mortalitĂ© de l'Ă©poque n'est pas tant due aux maladies qu'Ă la sous-alimentation chronique et aux trĂšs mauvaises conditions d'hygiĂšne[GAHRA 5].
Conflit franco-prussien de 1870 et PremiĂšre Guerre mondiale
Le 10 octobre 1870 eut lieu à Artenay une importante bataille de la guerre franco-prussienne : l'armée française y fut mise en déroute. Des gravures d'époque témoignent de l'événement.
Le , Louis Blériot effectua sur son Blériot VIII ter la premiÚre liaison aérienne aller-retour de ville à ville entre Toury et Artenay (28 km).
Seconde Guerre mondiale
Artenay fut, avant le Débarquement et au début de l'été 1944, une zone de parachutage d'armes et de munitions récupérées par les résistants du réseau Turma-Vengeance (Marcel Girault, "mort en déportation"[59]).
Politique et administration
Bloc communal : commune et intercommunalités
Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crĂšte « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne ». Ce dĂ©cret ne crĂ©e pas encore les communes, mais les municipalitĂ©s, tĂ©moignant et entretenant une confusion entre l'institution et le territoire et ouvrant la porte Ă un nombre considĂ©rable de municipalitĂ©s[60]. Par le dĂ©cret du , l'AssemblĂ©e nationale se dĂ©charge sur les administrations dĂ©partementales pour faire Ă©tablir les limites de ces municipalitĂ©s. Une premiĂšre dĂ©finition de la commune, au sens actuel, est faite avec l'article 8 de la constitution du qui dispose que « les citoyens français, considĂ©rĂ©s sous le rapport des relations locales qui naissent de leur rĂ©union dans les villes et dans certains arrondissements du territoire des campagnes, forment des communes »[61]. Enfin le terme « commune », au sens de lâadministration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition dâun membre, dĂ©crĂšte que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[61]. Ainsi la paroisse ou bourg d'Artenay devient formellement « commune d'Artenay » en 1793. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[62]. Aucun Ă©vĂ©nement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou rĂ©ception de territoire, n'a affectĂ© la commune depuis sa crĂ©ation[63].
La commune d'Artenay n'appartient à aucune intercommunalité à fiscalité propre jusqu'en 2011 et fait partie, à cette date, des 68 communes du Loiret dites « isolées », dont les dix communes du canton d'Artenay[64]. La commune adhÚre à la communauté de communes de la Beauce loirétaine lors de la création de cette intercommunalité le [65]. Les compétences transférées sont : la collecte et le traitement des déchets, l'assainissement non collectif, certains actions de développement et d'aménagement économique (zones d'activités), le développement et aménagement social et culturel, l'aménagement de l'espace (SCOT, PLU), la voirie, le développement touristique, le logement et l'habitat (PLH, OPAH), préfiguration des pays[66].
La commune appartient à d'autres établissements publics de coopération intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le découpage territorial de ces structures est en constante évolution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 4].
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă la veille des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse d'Artenay Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique au diocĂšse d'OrlĂ©ans, sur le plan judiciaire au bailliage d'OrlĂ©ans et au grenier Ă sel de Yenville (dĂ©nommĂ©e plus tard Janville-au-Sel, puis Janville), sur le plan militaire au gouvernement d'OrlĂ©ans et sur le plan administratif Ă la gĂ©nĂ©ralitĂ© d'OrlĂ©ans[67].
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune d'Artenay est alors incluse dans le canton d'Artenay, le district de Neuville et le dĂ©partement du Loiret[68].
La recherche dâun Ă©quilibre entre la volontĂ© dâorganiser une administration dont les cadres permettent lâexĂ©cution et le contrĂŽle des lois dâune part, et la volontĂ© dâaccorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) dâautre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[69]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[70]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[71]. L'acte II intervient en 2003-2006[72], puis l'acte III en 2012-2015. ParallĂšlement l'Ătat se rĂ©forme pĂ©riodiquement. La rĂ©forme de lâadministration territoriale de lâĂtat (RĂ©ATE), entrĂ©e en vigueur au et issue de la rĂ©vision gĂ©nĂ©rale des politiques publiques (RGPP) est une des grandes rĂ©formes visant Ă simplifier l'organisation de lâĂtat.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune d'Artenay aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | DerniĂšre pĂ©riode | Type de circonscription | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
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District | Neuville | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Neuville de 1790 à 1795[63] - [68]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[73]. |
Canton | Artenay | 1790-1801 | Ălectorale | En 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune d'Artenay est rattachĂ©e au canton d'Artenay[63]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[73]. Ils permettent lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[74]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Neuville-aux-Bois | 1801-1806 | Administrative et Ă©lectorale | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[75]. Artenay est alors rattachĂ©e au canton de Neuville-aux-Bois par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[76] - [63]. | |
Artenay | 1806-2015 | Administrative et Ă©lectorale | En 1806, la commune est Ă nouveau rattachĂ©e au canton d'Artenay[77] et y reste jusqu'en 2015[63]. Jusqu'en 1958, les cantons hĂ©bergent une justice de paix, une perception et une brigade de gendarmerie. Ă partir de 1958, seules les brigades de gendarmerie s'appuient sur les dĂ©coupages cantonaux[78]. Ceux-ci servent aussi toujours d'Ă©lĂ©ments de territoires pour dĂ©finir l'organisation territoriale judiciaire[79] et pour la dĂ©limitation des circonscriptions lĂ©gislatives. En sus d'ĂȘtre des circonscriptions administratives, les cantons sont depuis leur crĂ©ation des circonscriptions Ă©lectorales, pour l'Ă©lection des conseillers gĂ©nĂ©raux jusqu'en 2015. | |
Meung-sur-Loire | 2015- | Ălectorale | La loi du [80] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [81] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de Meung-sur-Loire[81]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale destinĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[82]. | |
Arrondissement | Orléans | 1801- | Administrative | Artenay est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801. Les redécoupages de 1924 et 1942 n'ont pas affecté l'arrondissement d'Orléans[63]. Le chef-lieu d'arrondissement, Orléans, est le siÚge de la sous-préfecture[83] - [84]. |
Circonscription lĂ©gislative | 2e circonscription | 2010 | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions passe de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[85] - [86]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[87]. La rĂ©forme n'affecte pas Artenay qui reste rattachĂ©e Ă la deuxiĂšme circonscription[88]. |
Collectivités de rattachement
La commune d'Artenay est rattachĂ©e sur le plan administratif au dĂ©partement du Loiret depuis sa crĂ©ation en 1790 et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire, crĂ©Ă©e dans les annĂ©es 1960-1970 dans le cadre du mouvement de dĂ©centralisation sous le nom de RĂ©gion Centre puis renommĂ©e Centre-Val de Loire Ă la suite de la loi du 16 janvier 2015[89], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal dâArtenay, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[90], pour un mandat de six ans renouvelable[91]. Il est composĂ© de 19 membres[92].
L'exécutif communal est constitué par le maire, élu par le conseil municipal parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
Finances communales
En 2011, la commune disposait dâun budget de 4 601 000 ⏠dont 3 107 000 ⏠de fonctionnement et 1 494 000 ⏠d'investissement[94], en augmentation de 29 % par rapport Ă 2005[95].
Le budget de fonctionnement Ă©tait financĂ© Ă hauteur de 44,5 % par les impĂŽts locaux, 12,1 % par d'autres impĂŽts et taxes et 15,5 % par la dotation globale de fonctionnement. Ces indicateurs Ă©taient cette mĂȘme annĂ©e pour les communes de la mĂȘme strate, de 500 Ă 2 000 habitants, respectivement de 47,7 %, 10,2 % et 19,2 %. Les taux dâimposition fixĂ©s par la commune Ă©taient de 15,2 % pour la taxe d'habitation, de 13,9 % pour la taxe fonciĂšre sur le bĂąti et 38,6 % pour la taxe fonciĂšre sur le non-bĂąti. Les taux de la strate des communes de 500 Ă 2 000 habitants Ă©taient respectivement de 18,4 %, 14,2 % et 49,1 %[94]. Le taux de la cotisation fonciĂšre des entreprises, qui a remplacĂ© la taxe professionnelle en 2010, fixĂ© par lâintercommunalitĂ©, Ă©tait de 17,8 %[96].
La dette cumulĂ©e de la commune sâĂ©levait au 31 dĂ©cembre 2011 Ă 3 312 000 âŹ, soit 1 844 ⏠par habitant, en augmentation de 36 % par rapport Ă 2005. La dette moyenne par habitant de la strate des communes de 500 Ă 2 000 habitants s'Ă©levait quant Ă elle en 2011 Ă 934 âŹ[94].
Année | Population | Fonctionnement | Investissements | Autofinancement | Endettement | Fiscalité | ||||||||||
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Produits (en kâŹ) | Charges (en kâŹ) | RĂ©sultat (en kâŹ) | Ressources (en kâŹ) | Emplois (en kâŹ) | CAF (en kâŹ) | encours au 31/12 (en kâŹ) | encours par habitant (en ⏠par habitant) | TFb | TFnb | Tpfa | Potentiel fiscal par habitant | Produits impĂŽts locaux | ||||
commune | strate | |||||||||||||||
2005[95] | 1974 | 2 761 | 2 397 | 364 | 815 | 2 372 | 258 | 2 682 | 1 359 | 7,9 % | 12,4 % | 32,8 % | 8,8 % | 1 585 | 552 | 1770 |
2006[97] | 1974 | 2 855 | 2 236 | 620 | 429 | 600 | 620 | 2 487 | 1 260 | 7,9 % | 12,4 % | 32,8 % | 8,8 % | 1 664 | 583 | 1790 |
2007[98] | 1974 | 2 847 | 2 432 | 415 | 2 170 | 971 | 415 | 2 293 | 1 162 | 7,9 % | 12,4 % | 32,8 % | 8,8 % | 1 676 | 614 | 1789 |
2008[99] | 1974 | 2 946 | 2 275 | 672 | 1 902 | 1 978 | 672 | 3 216 | 1 629 | 8,7 % | 13,6 % | 36,1 % | 8,8 % | 2 071 | 621 | 1949 |
2009[100] | 1689 | 2 947 | 2 541 | 406 | 1 119 | 641 | 422 | 3 037 | 1 798 | 8,7 % | 13,6 % | 36,1 % | 8,8 % | 2 069 | 671 | 1915 |
2010[101] | 1740 | 3 086 | 2 586 | 500 | 1 262 | 776 | 515 | 3 109 | 1 787 | 8,9 % | 13,9 % | 36,8 % | 17,8 % | 2 034 | 694 | 2046 |
2011[94] | 1796 | 3 107 | 2 424 | 683 | 1 494 | 1 762 | 698 | 3 312 | 1 844 | 15,2 % | 13,9 % | 38,6 % | 33,5 % | 240 | 0 | 1620 |
Notes : CAF = Capacité d'autofinancement nette du remboursement en capital des emprunts, TH = Taux de la taxe d'habitation, TFb = taux de la taxe sur le foncier bùti, TFnb = taux de la taxe sur le foncier non bùti, Tpfa = Taxe professionnelle (fiscalité additionnelle) |
Ăquipements et services
Voirie
La commune assure l'entretien et la gestion des voies communales et des chemins ruraux. Ă la suite de la derniĂšre opĂ©ration de classement, la longueur totale des voies communales sâĂ©lĂšve Ă 18 846 mĂštres en 2015[102]. Elle construit de nouvelle voies lorsque ceci s'avĂšre nĂ©cessaire.
Gestion des déchets
Au 31 dĂ©cembre 2016, la commune est membre du SIRTOM de la rĂ©gion d'Artenay (SIRTOMRA) de la rĂ©gion de Beaugency, crĂ©Ă© en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 5] en porte Ă porte, des emballages mĂ©nagers recyclables en porte Ă porte ou en points dâapport volontaire, du verre en points dâapport volontaire et des papiers en points dâapport volontaire[103]. Un rĂ©seau de quatre dĂ©chĂšteries, dont une est situĂ©e sur le territoire communal, accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ)[103].
L'Ă©limination et la valorisation Ă©nergĂ©tique des dĂ©chets est effectuĂ©e dans l'outil de traitement appelĂ© BEGEVAL[104], installĂ© Ă Pithiviers et gĂ©rĂ© par le syndicat de traitement Beauce GĂątinais Valorisation (BGV) qui regroupe le territoire des trois syndicats de collecte : SMETOM, SITOMAP et SIRTOMRA. Cet outil est composĂ© dâun centre de valorisation matiĂšre qui trie les emballages issus de la collecte sĂ©lective, les journaux-magazines et les cartons de dĂ©chetteries, et dâun centre de valorisation Ă©nergĂ©tique qui incinĂšre les ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles (OMR) et le tout-venant incinĂ©rable des dĂ©chĂšteries ainsi que les refus du centre de tri[105].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes de la Beauce loirétaine, en application de la loi NOTRe du [106].
Production et distribution d'eau
Pour satisfaire les exigences de santĂ© publique et de qualitĂ© environnementale, les communes sont tenues dâassurer lâapprovisionnement, la distribution et lâassainissement de lâeau potable en application de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992[107]. La commune d'Artenay a confiĂ© la production d'eau Ă l'EPCI « syndicat de production d'eau potable Artenay-Sougy », un syndicat trĂšs ancien crĂ©Ă© en 1996, et assure elle-mĂȘme la distribution. L'eau est pompĂ©e dans la nappe souterraine dite des calcaires d'Ătampes. Le forage d'alimentation est situĂ© sur la commune de Saint-LyĂ©-la-ForĂȘt[108].
Assainissement
L'eau une fois utilisĂ©e par le particulier, l'agriculteur ou l'industriel est restituĂ©e au milieu naturel. Pour ne pas dĂ©grader cette ressource prĂ©cieuse, les eaux usĂ©es doivent ĂȘtre traitĂ©es avant leur rejet. Pour les eaux usĂ©es domestiques, deux grands modes de traitement sont possibles : l'assainissement collectif oĂč les effluents, aprĂšs collecte dans un rĂ©seau d'assainissement, sont traitĂ©s dans une station d'Ă©puration, et l'assainissement non collectif lorsquâil nâexiste pas de rĂ©seau dâassainissement[109] - [110].
La commune d'Artenay utilise pour ce qui concerne la partie de son territoire desservie par un réseau d'assainissement collectif, un systÚme de collecte de type séparatif relié à une station d'épuration relevant de la filiÚre des boues activées avec séchage des boues par serre solaire. Cette station, construite par la commune en 2011 pour un montant de 2,4 millions d'euros, a une capacité nominale 5 000 équivalents-habitants et de 790 m3/jour[111] - [112].
Le service public d'assainissement non collectif de la commune d'Artenay est géré par la communauté de communes de la Beauce loirétaine. Cet EPCI a recours à un exploitant (la Lyonnaise des eaux en décembre 2014) qui a pour missions le contrÎle du neuf et de l'existant et les diagnostics en cas de vente[113] - [114].
Autorisations d'urbanisme
Dans les communes disposant dâun plan local dâurbanisme comme Artenay, le maire signe les actes d'urbanisme au nom de la commune. Bien que trĂšs rare, la dĂ©livrance des autorisations dâurbanisme par le prĂ©sident de la communautĂ© est juridiquement possible. Elle relĂšve dâune dĂ©lĂ©gation prĂ©vue au code de lâurbanisme (article L. 422-3) et sâopĂšre par dĂ©libĂ©ration concordante de l'EPCI et des communes qui le souhaitent[115]. C'est le choix qu'a fait la commune d'Artenay en 2015 en confiant l'ensemble de la procĂ©dure dâinstruction des autorisations dâurbanisme au niveau service intercommunale dâinstruction des autorisations dâurbanisme (SIIAU) mis en place par la CommunautĂ© de Communes de la Beauce LoirĂ©taine. Ce service, mutualisĂ© avec deux autres communautĂ©s de communes que sont la CommunautĂ© de communes du Val des Mauves et la communautĂ© de communes du canton de Beaugency a pour mission dâinstruire au profit des communes qui le souhaitent les demandes dâautorisation dâurbanisme qui rĂ©sultent dâune rĂ©glementation dâordre lĂ©gislatif (Code de lâurbanisme, Code de la construction et de lâhabitation) mais aussi des prescriptions dâordre rĂ©glementaire Ă©dictĂ©es au niveau rĂ©gional (ex: SCOT) ou local (ex : PLU, carte communale, POS, etc)[116].
Enseignement
Les élÚves et personnels enseignants de la commune sont rattachés à l'Académie d'Orléans-Tours[117]. La commune dispose sur son territoire d'une école maternelle publique accueillant en 2015 115 élÚves[118] et d'une école élémentaire accueillant 184 élÚves[119].En 2021 il y a 96 élÚves dans l'école maternelle
Santé et services d'urgence
En septembre 2015, trois médecins généralistes, un dentiste, une podologue, une psychologue et trois infirmiÚres exercent dans le cabinet médical d'Artenay. Afin d'assurer la pérennité de l'établissement, la municipalité a décidé d'acquérir le bùtiment en 2015 pour un montant de 460 000 euros[120].
Justice, sécurité et défense
Sur le plan de lâorganisation juridictionnelle, les juridictions compĂ©tentes pour la commune sont le tribunal d'instance d'OrlĂ©ans, le tribunal de grande instance d'OrlĂ©ans, le conseil de prud'hommes d'OrlĂ©ans, le tribunal de commerce d'OrlĂ©ans, la cour d'appel d'OrlĂ©ans, la cour administrative d'appel de Nantes, la cour d'assises du Loiret, le tribunal administratif d'OrlĂ©ans, le tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© Sociale du Loiret, le tribunal des pensions d'OrlĂ©ans, le tribunal paritaire des baux ruraux d'OrlĂ©ans et le tribunal pour enfants d'OrlĂ©ans[121].
Sur le plan militaire, la commune est rattachée à la base aérienne de Bricy, délégation militaire départementale, et à la zone de défense et de sécurité Ouest[122].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[123]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[124].
En 2020, la commune comptait 1 969 habitants[Note 6], en augmentation de 8,19 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Un marché hebdomadaire se déroule le jeudi.
Ăconomie
- La commune, beauceronne, reste essentiellement agricole ;
- La sucrerie fait partie du groupe Tereos, deuxiĂšme sucrier mondial en 2005. Elle produit prĂšs de 77 000 tonnes de sucre par an[126] (2013). La coopĂ©rative sucriĂšre date de 1928 et Ă©tait initialement une distillerie. La sucrerie elle-mĂȘme a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1953. Elle emploie 185 personnes (2013).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'Ă©glise Saint-Victor. XIIe siĂšcle ; XVIe siĂšcle.
- Le moulin à vent des Muets. Construit en 1848, restauré dans les années 1970. Il fonctionne encore, mais uniquement dans un but pédagogique. Le moulin est classé monument historique depuis le [127] ;
- Le manoir d'Auvilliers. XVIIe et XVIIIe siÚcles dont le parc a été dessiné par André Le NÎtre ;
- L'ancienne prison d'étape des XVIIIe et XIXe siÚcles, inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le [128] ;
- Le viaduc de l'aérotrain.
Ăquipements culturels
- Le musée du Théùtre Forain, comportant également une galerie d'archéologie. Le musée est installé dans une ancienne ferme, la « Ferme du Paradis », réaménagée par les architectes Vincen Cornu et Benoßt Crépet en 1994 ;
- Musée archéologique et paléontologique ;
- Le cinémobile.
Artenay et la littérature
L'Ă©crivain Pierre Bergounioux Ă©voque, dans Carnet de notes, une brĂšve pause Ă Artenay, le vendredi 12 avril 1985 alors qu'il rentre de la CorrĂšze vers Paris : « Halte Ă Artenay, pour nous dĂ©saltĂ©rer. On a une sensation subite, inattendue de paix, d'engourdissement dĂšs qu'on s'Ă©carte un peu de la nationale. Quoiqu'il soit quatre heures de l'aprĂšs-midi, un vendredi, le cafĂ© est animĂ©. Des hommes â la cinquantaine â parlent haut et rient trĂšs fort. Paris, dont on sentait l'Ă©norme attraction, sur la N20, semble soudain trĂšs loin, presque inexistant. »[129]
Personnalités liées à la commune
- Madame de Montespan y posséda le manoir d'Auvilliers avec des jardins dessinés par Le NÎtre ;
- Pierre Barbier (1759-1825), général des armées de la République et de l'Empire, né à Artenay, décédé à Orléans ;
- Jean-Ătienne BarrĂ©, officier des armĂ©es napolĂ©oniennes, commandant d'armes de la place d'OrlĂ©ans, colonel 6e de ligne, marĂ©chal de camp, gouverneur de la Martinique, commandeur de la LĂ©gion dâhonneur, est nĂ© Ă Artenay en 1769 ;
- Ămile Anizan, prĂȘtre, fondateur des Fils de la CharitĂ©, est nĂ© Ă Artenay le 6 janvier 1853 ;
- Louis Blériot fit le premier vol entre deux villes (Toury et Artenay) en 1908 ;
- Charles Bénard (1873-1946) inventa à Artenay le « manche à balai », connu sous le nom de « cloche Bénard », qui permit un progrÚs notable dans le pilotage des aéroplanes et fut universellement adopté ;
- L'abbé Pierre Nollent, curé d'Artenay, fondateur de la société française d'étude des souterrains, est enterré au cimetiÚre d'Artenay ;
- José Cardona, réfugié politique espagnol devenu maire d'Artenay, a raconté son histoire dans Le Minorquin de la Beauce[130]. Il a été également conseiller général et créateur du musée du Théùtre forain.
HĂ©raldique
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Les armes d'Artenay se blasonnent ainsi : D'azur Ă un mouton passant d'argent, au chef cousu de gueules chargĂ© de trois gerbes de blĂ© d'or[131]. On eut aussi trouver : D'azur Ă la barre de gueules bordĂ©e d'argent, chargĂ©e de trois besants du mĂȘme, accompagnĂ©e en chef d'un mouton passant et en pointe d'une gerbe de blĂ©, le tout aussi d'argent[132]. |
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Voir aussi
Bibliographie
- Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, MinistĂšre de l'Instruction publique, (lire en ligne)
- Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5, BNF 35486873)
- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă vocation unique (SIVU), (syndicats intercommunaux Ă vocation multiple (SIVOM), syndicats mixtes) ou dâautres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
Références bibliographiques
- DaniĂšle Delaloy, « Les cahiers de dolĂ©ances dans la rĂ©gion d'Artenay », Bulletin du groupement archĂ©ologique et historique de la rĂ©gion d'Artenay, no 3,â (lire en ligne)
- Delaloy 1974, p. 2.
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