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Anet (Eure-et-Loir)

Anet (prononcé [a.nɛt]) est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.

Anet
Anet (Eure-et-Loir)
Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte,
Logo monument historique Classé MH (1960).
Blason de Anet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
Arrondissement Dreux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Dreux
Maire
Mandat
Aliette Le Bihan
2020-2026
Code postal 28260
Code commune 28007
Démographie
Gentilé Anétais
Population
municipale
2 689 hab. (2020 en augmentation de 0,49 % par rapport à 2014)
Densité 343 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 51′ 20″ nord, 1° 26′ 25″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 132 m
Superficie 7,85 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Ézy-sur-Eure
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Anet
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Anet
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Anet
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Anet
Liens
Site web http://www.ville-anet.fr/

    La commune est connue pour son château, construit par Philibert Delorme sous Henri II pour Diane de Poitiers, ses promenades du bord de l'Eure et la forêt de Dreux qui est à proximité (le pavillon de chasse de Dreux étant le rendez-vous des chasseurs à courre).

    Géographie

    Situation

    Anet est située à 15 kilomètres de Dreux et de Houdan, deux villes à proximité de la route nationale 12.

    Anet fait partie de la région naturelle et agricole du Drouais[1].

    Position d'Anet (en rose) dans l'arrondissement de Dreux (en vert) au sein du département d'Eure-et-Loir (grisé).
    Position d'Anet (en rose) dans l'arrondissement de Dreux (en vert) du département d'Eure-et-Loir (grisé).
    Carte de la commune d'Anet et des communes limitrophes

    Communes, département et région limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 627 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bu_sapc », sur la commune de Bû, mise en service en 1996[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 635,6 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, dans le département de l'Eure, mise en service en 1968 et à 27 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[14] à 10,8 °C pour 1981-2010[15], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Anet est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ézy-sur-Eure, une agglomération inter-régionale regroupant 7 communes[20] et 12 493 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), zones urbanisées (18,8 %), terres arables (16,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), prairies (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %), eaux continentales[Note 8] (0,1 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Anet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999, 2000 et 2001[28] - [26].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Anet.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[29]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 57,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 094 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 249 sont en en aléa moyen ou fort, soit 23 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté dans sa version latine Anetum vers 1104[33], apud Anetum en 1192[34], puis sous les formes Anoit (oi se prononce e) en 1365, Annet en 1544, Ennet en 1577, Anet à partir de 1608.

    Ce toponyme semble dériver du gaulois Ana- (marais)[35] avec le suffixe diminutif roman et, un « petit marais »[34].

    Histoire

    Antiquité

    Durant la période gauloise, l'emplacement d'Anet faisait partie du territoire des Carnutes, peuple qui occupait le pays compris dans les diocèses de Chartres, de Blois et d'Orléans, tels qu'ils existaient avant 1790. Le pays des Carnutes était alors presque entièrement couvert de forêts : Anet était compris dans la forêt de Crothais - aujourd'hui de Dreux.

    Moyen Âge

    • Sous les Mérovingiens (VIe – VIIIe siècle), les forêts s'éclaircirent, la cité des Carnutes, plus peuplée, se divisa en plusieurs pays (pagi) gouvernés par un comte. Les textes anciens mentionnent comme ayant été démembrés de la cité chartraine les pays suivants : le Pagus carnutenus (le pays chartrain), le pagus dorcassinus (pays drouais), le pagus meduntensis (le Mantois), le Pincerais, le Vendômois, le Dunois, le Perche et le Thimerais. Aux dépens des cités de Chartres et d'Evreux se forma le pays de Madrie (Pagus madracensis) dans lequel Anet commença à se peupler.
    • Sous les Carolingiens (VIIIe – Xe siècle), le pays/comté de Madrie est souvent mentionné à propos des Missies (légations instituées pour l'inspection des provinces par les Missi dominici). Le pays de Madrie et le Maine sont réunis aux sept pays qui formeront, un siècle plus tard, la Normandie. Après l'invasion normande (début du Xe siècle ; 911, traité de Saint-Clair-sur-Epte), qui enlève de fait la Normandie à l'autorité du roi de France – même si le roi reste le suzerain suprême, le souverain théorique – et fait de la rivière Eure une frontière naturelle, la partie occidentale de la Madrie (vallée de l'Eure) fut incorporée à la Normandie, et la partie orientale alla aux comtes de Vexin (aussi maîtres des comtés de Meulan et de Dreux, et de la seigneurie châtelaine de Mantes ; mais cette dynastie comtale s'étiole peu à peu au XIe siècle), ou encore à l'Yveline francilienne (sous influence du roi capétien et des familles féodales des Montfort, Mauvoisin, Estavel vicomtes de Mantes, Châteauneuf, Le Riche (de Gallardon, Maule, Auneau, Lèves), Richebourg et Poissy, Montmorency et Montlhéry, Bardoul...). Mais la frontière constituée par l'Eure n'a rien d'infranchissable ni d'intangible : au cours des Xe – XIIe siècles, elle ne cesse d'être mise en cause et disputée, au profit du duc de Normandie (qui pousse vers l'est), ou bien du roi de France (qui pousse vers l'ouest ; vainqueur final en 1203-1204 avec Philippe Auguste ci-dessous) ; d'autant que les complicités, les allégeances multiples, les possessions de part et d'autre de l'Eure par une même famille seigneuriale, sont nombreuses. Ainsi la Maison comtale du Vexin (avec ses comtés de Dreux, du Vexin français et de Meulan, plus la seigneurie de Mantes) entre dans l'orbite normande (avec Anet sous la domination des comtes d'Evreux : branche naturelle de la Maison ducale). Puis le sud du comté d'Évreux (vallée de l'Eure : Illiers, Coudres, Marcilly) est contrôlé par la Maison de Blois (par le remariage de la duchesse de Normandie Leutgarde de Vermandois-Champagne avec Thibaud le Tricheur vers 943), comme le comté de Dreux (dot de Mathilde de Normandie femme d'Eudes II vers 1003) qui finalement passe vers 1023 au roi Robert le Pieux, dont les descendants arrondiront grandement l'escarcelle capétienne : Philippe Ier obtient le Vexin français dès 1077 plus Mantes en 1080, et Philippe II Auguste, le comté d'Évreux en 1200 et le comté de Meulan plus toute la Normandie en 1204.
    • Anet, quant à elle, eut des seigneurs particuliers à partir de la deuxième moitié du XIe siècle, les Goël seigneurs d'Ivry, maîtres aussi de Bréval[36]. Les deux petits villages initiaux de Bréval et Anet faisaient partie d'un alleu du domaine de Neauphlette, terres dépendant de l'abbaye de Saint-Germain et de son avoué le comte de Vexin (donc dans l'orbite française, capétienne et parisienne). Mais l'affaiblissement – évoqué plus haut et finalement fatal – du comte de Vexin et la dislocation de ses biens au XIe siècle au bénéfice d'abord du duc de Normandie puis du roi de France, profitent aux Goël d'Ivry, une famille dynamique, entreprenante, offensive, neuve mais avec des racines anciennes par alliance (Robert Ier semble le gendre d'Hugues d'Ivry ci-après), d'origine normande (très liés par exemple à l'abbaye du Bec) mais s'activant de part et d'autre de la rivière d'Eure : Robert Ier, d'origine inconnue, † avant 1065, x Auberée/Aubrée dame de GrossÅ“uvre, probable fille naturelle d'Hugues d'Ivry, évêque de Bayeux (remariée veuve à Albert/Aubert de Cravent : installés à Pacy) < Robert II, † avant 1090, actif à Bréval et Anet, x la Bienheureuse ou Vénérable Hildeburge (III) de Gallardon, fille d'Hervé Ier Le Riche, abbesse et bienfaitrice de Pontoise, † 1115 < Ascelin Goël (vers 1060-vers 1118), aussi seigneur d'Illiers et de Croth après 1112 et de Saint-André vers 1103, fondateur du château et du bourg castral d'Anet (sa mère Hildeburge réside au château quand elle dispose de Jouy en faveur de St-Martin de Pontoise), et probablement des forteresses de Bréval, Guainville, Villiers-en-DésÅ“uvre, Breuilpont, GrossÅ“uvre, x Isabelle de Breteuil fille naturelle de Guillaume et sÅ“ur d'Eustache de Breteuil ; Guillaume et Robert frères cadets d'Ascelin < [enfants d'Ascelin : Robert III, † vers 1123 ; Guillaume Ier Louvel (né vers 1100-1166/1170), aussi fieffé en Angleterre (Dockings : Norfolk, Minster Lovel(l) : Oxford), x avant 1123 Mathilde de Meulan fille du comte Robert (Maison de Beaumont-le-Roger) et d'Elisabeth de France-Vermandois ; Roger le Bègue sire de GrossÅ“uvre et St-André ; plausiblement Simon (Ier) d'Anet (compagnon d'armes de Bohémond prince de Tarente et d'Antioche à Durazzo et dans la Pouille ; † vers 1107 ) ; fils naturel d'Ascelin : Robert le Roux, père de Jean et peut-être d'Hugues le Roux d'Ivry, actif à Bréval dans le premier tiers du XIIe siècle] < [enfants de Guillaume Louvel : Robert † vers 1150 avant son père ; Galéran seigneur d'Ivry (< Robert IV † vers 1230...) ; Simon (II) seigneur d'Anet, Bréval et Illiers-l'Évêque, x vers 1160 Isabelle de Maintenon sÅ“ur de Jean seigneur de Maintenon ; Guillaume II Louvel, † 1213, hérite des fiefs anglais ; Isabelle/Elisabeth x Richard Ier de Reviers et Néhou seigneur de Vernon et Amfreville ; et encore : Goël, Hélisende, Auberée † après 1209]. Simon d'Anet, en tant que seigneur de Croth, pour préserver la forêt de Croth surexploitée par les moines du prieuré de Croth (titulaire du droit d'usage) et leurs paysans, s'oppose au prieuré et à sa maison-mère l'abbaye de Marmoutier : la sentence arbitrale plutôt favorable aux moines est rendue par l'évêque de Chartres en , et confirmée par le roi-duc Henri II en personne au château d'Anet. Simon ne laisse pas de postérité survivante car ses enfants décèdent avant lui : [< Jean sire de Bréval † 1189 ; Adam † vers 1180 ; Auberée, † 1187 sans enfant de son x avec Yves de Vieuxpont de Courville]. Simon fonde deux commanderies templières, sans doute celle de Chanu dans les années 1180, en tout cas celle de Prunay en 1190. Il meurt en 1190 sans héritier direct, et sa succession échoit au roi Philippe Auguste en 1191 (droit d'échoite du suzerain/souverain), qui prend soin de dédommager sa sÅ“ur Auberée et son neveu Robert IV (Avrilly lui sera rendu).
    • Anet entre donc dans la grande histoire avec Philippe-Auguste, fils de Louis VII, roi de France, que son père associe au trône en 1179, à l'âge de 14 ans. On trouve en effet dans les ordonnances du Louvre des lettres de Philippe-Auguste données à Anet en 1192, la 13e année de son règne, par lesquelles il exempte les habitants d'Anet, comme étant de sa juridiction immédiate, de tous droits de péage et d'impôt. Puis il y réside en avril et . Ses successeurs possédèrent aussi Anet, inclus dans le domaine de la Couronne : Louis VIII, Saint-Louis, Philippe le Hardi puis sa femme Marie de Brabant († 1322 ; son douaire à partir de 1280/85, avec Bréval, Nogent-le-Roi, Montchauvet, Mantes, Meulan, les Mureaux). Louis le Hutin et son frère Philippe le Long négocièrent le maintien du douaire aux héritiers de Marie de Brabant : ainsi en 1317/1322, ce dernier donna la châtellenie d'Anet en apanage à son oncle, Louis de France, comte d'Évreux, † 1319, fils de Marie de Brabant. De Louis, comte d'Évreux, Anet passa à Philippe son fils aîné, qui devint roi de Navarre sous le nom de Philippe III en 1328. Ce prince eut pour successeur en 1343 à la seigneurie d'Anet son fils aîné, Charles II le Mauvais, comte d'Evreux, † 1387, qui devint roi de Navarre en 1349. La seigneurie d'Anet sortit des mains de Charles, roi de Navarre, et passa à Louis, son frère puîné, auquel il le donna en apanage avec Beaumont-le-Roger. Anet ne resta pas longtemps entre ses mains, parce que Louis donna Anet en gage au roi de France Charles V contre le prêt de 50 000 florins. Louis étant mort en 1376 sans laisser d'enfant légitime, Anet revint à son frère aîné le roi Charles II de Navarre, mais Charles V confisqua la châtellenie d'Anet sur ce dernier (confiscation générale des biens français du Mauvais pour complot et trahison) et fit en grande partie raser la forteresse en 1378.
    • En 1404, Charles III de Navarre céda définitivement au roi de France les comtés d’Évreux et de Mantes ainsi qu'Anet. En , Charles VII, en récompense des services que lui avait rendus Pierre de Brézé, comte de Maulévrier, grand sénéchal de Normandie, en chassant les Anglais de cette province, lui inféoda entre autres, la châtellenie d'Anet, Nogent-le-Roi, Bréval, Montchauvet. Pierre de Brézé fut tué à la bataille de Montlhéry en et son fils Jacques lui succéda et construisit vers 1470 le manoir d'Anet. En 1462, il avait épousé Charlotte de France, sÅ“ur naturelle du roi Louis XI et fille de Charles VII et Agnès Sorel. À la mort de Jacques en 1494 (ou dès 1490 ?), ou plutôt à sa confiscation en 1477 pour le meurtre de sa femme Charlotte, son fils Louis de Brézé, petit-fils de Charles VII, devint propriétaire d'Anet. Louis se maria en secondes noces le à l'âge de 55 ans, avec Diane de Poitiers, née le (elle a donc 15 ans). Diane, que l'on appelle souvent la grande sénéchale (de Normandie) avait 32 ans quand Louis de Brézé mourut le à Anet. Diane posséda Anet jusqu'à sa mort le au château. En 1535, elle devient la favorite du futur Henri II ; lorsque celui-ci monte sur le trône en 1547, il la couvre d'éclatantes faveurs : il lui offre Chenonceaux, lui donne le titre de duchesse de Valentinois, et 1547-1552 fait reconstruire Anet par trois des plus grands artistes du siècle : l'architecte Philibert Delorme, le sculpteur Jean Goujon et le peintre Jean Cousin le Jeune. À la mort de Diane, Anet revint à sa fille, Louise de Brézé, duchesse d'Aumale par son mariage avec Claude II, puis à son fils, Charles de Lorraine. Par lettres patentes du roi Henri III, données en , la châtellenie d'Anet fut érigée en principauté.

    Temps modernes

    XXe siècle

    Entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la République espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion), 53 villages sont mis à contribution[37], dont Anet[38]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[39]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite conditions du retour, mais en décembre, 922 ont préféré rester et sont rassemblés à Dreux et Lucé[40].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires à partir de 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Mathéus Demantke
    1947 1964 André Boxhorn
    1964 1987 Hubert Baraine RPR Conseiller général du canton d'Anet (1964-1987)
    1987 2008 Claude Favrat UMP Conseiller général du canton d'Anet (1987-2008)
    2008 2017 Olivier Marleix UMP-LR Conseiller général du canton d'Anet (2008-2014)
    Député de la deuxième circonscription d'Eure-et-Loir (2012→)
    septembre 2017 En cours Aliette Le Bihan[41] - [42] Ancienne employée

    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours

    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours

    Élections cantonales (départementales à partir de 2015), résultats des deuxièmes tours

    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores

    Élections régionales, résultats des deuxièmes tours

    Jumelage

    La commune est jumelée depuis 1974 avec Hohensachsen (de), petite ville allemande située dans le Land du Bade-Wurtemberg.

    Jumelages et partenariats d’Anet.
    VillePaysPériode
    Hohensachsen (d)Allemagnedepuis

    Population et société

    Données chiffrées

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[60].

    En 2020, la commune comptait 2 689 habitants[Note 9], en augmentation de 0,49 % par rapport à 2014 (Eure-et-Loir : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4751 5571 4861 3221 4161 4221 4091 4011 400
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 3441 4061 4181 4471 4651 4471 4661 4311 395
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3161 3721 3951 2561 2391 2521 2351 2941 215
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 3411 4641 7002 2972 6962 6512 6332 6262 673
    2017 2020 - - - - - - -
    2 7332 689-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Commentaire

    L'augmentation significative de la population d'Anet à partir des années 1960, suit celle de l'ensemble du canton[63].En effet durant cette période, l'ensemble du canton connaît un phénomène de périurbanisation, autrement dit des habitants issus de zones urbaines s'installent dans des zones rurales, pour accéder à la propriété et bénéficier d'un meilleur cadre de vie. Cela engendre des besoins de nouveaux biens immobiliers.

    Sur la commune d'Anet, cela s'exprime l'installation de la résidence de La Coudrée en 1964, mais aussi de logements HLM au début des années 1970.

    La population de la commune passe au-dessus de 2 000 habitants, le seuil pour qu'une commune devienne une ville. Cela entraîne une autre conséquence, qui est l'installation de nouveaux services pour la population de la commune et de ses environs.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 34,7 % la même année, alors qu'il est de 26,5 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 271 hommes pour 1 443 femmes, soit un taux de 53,17 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,12 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,7
    10,1
    75-89 ans
    13,1
    21,1
    60-74 ans
    21,3
    18,4
    45-59 ans
    19,1
    16,9
    30-44 ans
    15,0
    13,2
    15-29 ans
    13,4
    19,4
    0-14 ans
    15,3
    Pyramide des âges du département d'Eure-et-Loir en 2018 en pourcentage[65]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    1,9
    6,9
    75-89 ans
    9,4
    16,8
    60-74 ans
    17,3
    20,7
    45-59 ans
    20,1
    18,4
    30-44 ans
    18,3
    16,2
    15-29 ans
    14,5
    20,2
    0-14 ans
    18,6

    Salle de cinéma « Le Normandie »

    Une salle de cinéma de 220 places, projetant le soir le vendredi et le samedi, et les après-midis le samedi et le dimanche.

    Le Dianetum

    Ensemble de 1 600 m2 inauguré en comprenant[66] :

    • La salle Du Bellay (396 m2) pouvant accueillir 480 personnes assises, avec un espace scénique de 170 m2 et deux loges ;
    • La salle Ronsard (141 m2) pouvant accueillir jusqu'à 140 personnes ;
    • La salle Rabelais (86 m2) pouvant accueillir jusqu'à 80 personnes ;
    • Un hall Atrium de 200 m2.

    Cet ensemble est destiné à accueillir diverses manifestations dont:

    • Des spectacles vivants, avec parfois des artistes d'envergure nationale ;
    • D'autres événements culturels (marché de l'art) ;
    • Des assemblées (conférences, séminaires, cocktails, etc), pouvant avoir lieu dans chacune de ces trois salles[67].

    Le Dianetum a notamment accueilli Bernard Mabille, Carla Bruni, Maxime Le Forestier, Steeven et Christopher, Cats on Trees, Michel Jonasz, Bérengère Krief, Axelle Red, Vianney, Yves Duteil, Joyce Jonathan, Baptiste Lecaplain, Enrico Macias, Pony Pony Run Run, Daniel Russo, Stéphane Plaza...

    Le Centre d'Interprétation de la Renaissance (CIR)

    Equipement culturel ouvert en 2020 dédié à la Renaissance, au château d'Anet, à l'architecture et aux personnages liés à son histoire.

    Culture locale et patrimoine

    Château

    Le château d'Anet (Logo monument historique Classé MH (1993)[68]) a été construit (1547-1555) par l'architecte Philibert Delorme pour Diane de Poitiers[69]. Sa chapelle est remarquable.

    Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte

    Église Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte d'Anet, Logo monument historique Classé MH (1960)[70].

    Croix de cimetière

    Croix du cimetière, 1555.

    Cette croix monumentale du cimetière d'Anet a été classée Monument historique en 1921[71].

    • La date de 1555 figure sur cette colonne de pierre surmontée de la croix.
    • Une phrase inscrite sur le socle est à lire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre :
    NE PLVS NE MOINS

    BIEN VIVRE ET MOURIR C'EST ASSEZ

    ET PARADIS AUX TREPASSEZ.
    • Une autre phrase en latin est inscrite sur le fût de la colonne. Il faut la lire de haut en bas et dans le sens inverse des aiguilles d'une montre :
    HIC QVI TE EXPECTANT NON CONFVNDANTVR
    (Ici, cet espoir ne sera pas honte.)
    • Ajoutons que dix coquilles Saint-Jacques décorent cette colonne laissant supposer qu'elle était une étape pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    La Friche

    Grand espace arboré de 45 000 m2 recevant de nombreuses manifestations. Établie à l'emplacement de l'ancien potager du château de Diane de Poitier, la friche date du XVIIIe siècle. Confisquée lors de la révolution, elle fut mise en vente en 1806, pour être acquise par la commune d'Anet quelques années plus tard.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Armes d'Anet

    Les armes de la commune d'Anet se blasonnent ainsi :
    Parti ; au premier mi-parti d'azur, à l'écusson d'azur bordé d'or, chargé d'un autre écusson d'argent et accompagné de huit croisettes d'or ; au second écartelé, aux 1 et 4 d'azur à six besants d'argent, au chef d'or ; au 2 d'azur semé de fleurs de lis d'or, au franc quartier senestre d'argent chargé de trois croissants mal-ordonnés de gueules ; au 3 d'argent emmanché de sable.

    Ce sont les armoiries de Diane de Poitiers

    Films et tournages

    • La première séquence du film d'espionnage Opération Tonnerre a été tournée à Anet, avec le château pour cadre.
    • Le tournage du film Mary Queen of Scots s'est en partie déroulé sur le site du château d'Anet, notamment dans la cour ainsi qu'à l'intérieur de la chapelle.
    • Un numéro de l'émission Secrets d'Histoire a été consacré à Diane de Poitiers. Le tournage s'est en partie déroulé dans l'enceinte du château.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Bases de données et dictionnaires

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le )
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Bu_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Anet et Bû », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Bu_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Anet et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Unité urbaine 2020 d'Ézy-sur-Eure », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    21. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    22. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. « Les risques près de chez moi - commune d'Anet », sur Géorisques (consulté le )
    27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    28. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    29. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    30. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Anet », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    31. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    32. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    33. Dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Père-en-Vallée.
    34. Stéphane Gendron - Les noms des lieux en France: essai de toponymie - Page 96 - (id).
    35. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - page 104 - (ISBN 2600028838).
    36. [PDF] « Ivry, Bréval, Anet », sur Les seigneuries d'Ivry, Bréval et Anet aux XIe et XIIe siècles, par Jean Mesqui.
    37. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
    38. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
    39. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
    40. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
    41. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
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    43. Présidentielles 2017 à Anet
    44. Présidentielles 2012 à Anet
    45. Présidentielles 2007 à Anet
    46. Présidentielles 2002 à Anet
    47. Législatives 2017 à Anet
    48. Législatives 2012 à Anet
    49. Législatives 2007 à Anet
    50. Législatives 2002 à Anet
    51. Départementales 2015 à Anet
    52. Cantonales 2008 à Anet
    53. Européennes 2014 à Anet
    54. Européennes 2009 à Anet
    55. Européennes 2004 à Anet
    56. Régionales 2015 à Anet
    57. Régionales 2010 à Anet
    58. Régionales 2004 à Anet
    59. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    61. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    62. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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    64. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Anet (28007) », (consulté le ).
    65. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département d'Eure-et-Loir (28) », (consulté le ).
    66. Inauguration du Dianetum
    67. Evènements au Dianetum
    68. « Château d'Anet », notice no PA00096955, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    69. « Historique du château d'Anet », sur Château d'Anet.
    70. « Église », notice no PA00096957, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    71. « Croix du cimetière », notice no PA00096956, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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