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Jouy-le-Moutier

Jouy-le-Moutier est une commune française située dans le département du Val-d'Oise, en région Île-de-France.

Jouy-le-Moutier
Jouy-le-Moutier
La mairie.
Blason de Jouy-le-Moutier
Blason
Jouy-le-Moutier
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise
Maire
Mandat
Hervé Florczak
2020-2026
Code postal 95280
Code commune 95323
DĂ©mographie
Gentilé Jocassiens
Population
municipale
17 225 hab. (2020 en augmentation de 7 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2 500 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 01′ 00″ nord, 2° 02′ 00″ est
Altitude 35 m
Min. 21 m
Max. 175 m
Superficie 6,89 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Cergy-2
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Jouy-le-Moutier
Liens
Site web jouylemoutier.fr

    Ses habitants sont appelés les Jocassiens.

    GĂ©ographie

    Localisation et communes limitrophes

    Jouy-le-Moutier se situe sur la rive droite de l'Oise, à trente kilomètres au nord-ouest de Paris. La commune fait partie de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. Elle comprend outre le vieux village et la ville nouvelle, les hameaux de Vincourt, Glatigny, Jouy-la-Fontaine et Écancourt.

    La commune est limitrophe de Maurecourt, Vauréal, Neuville-sur-Oise, Triel-sur-Seine et Boisemont.

    Communes limitrophes de Jouy-le-Moutier
    Boisemont Vauréal
    Jouy-le-Moutier Neuville-sur-Oise
    Triel-sur-Seine Maurecourt
    • Carte de la commune.
      Carte de la commune.
    • Occupation des sols
      Occupation des sols

    Voies de communication et transports

    Jouy le Moutier n'est desservie par aucune gare. La gare la plus proche de Jouy le Moutier est celle de Neuville-Université sur la ligne A du RER et sur le réseau Transilien Paris Saint-Lazare de la SNCF.

    Le réseau de la STIVO dessert Jouy-le-Moutier:

    Urbanisme

    Typologie

    Jouy-le-Moutier est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7] - [8].

    Toponymie

    Jouy est attesté sous la forme latinisée Gaudiaci vers 1116[9] puis vers 1151-1161[10], en 1220, puis Joiacum, Joy en 1195[11] et Joi en 1269, on lit dans la charte d'abonnement des tailles de Andresiaco et Joiaco mais également Valle Joiaci, Joyaco en 1482, puis Jouy-le-Moustier[11]. Elle s'est nommée occasionnellement Joui-sur-Oise[12].

    Le nom de la commune est issu d’un gallo-roman *gaudiacu très fréquent (généralement latinisé en Gaudiacum, voir Jouy, Gouy, Jaujac, Gaujac), sur la base de l'anthroponyme Gaudius[13], surnom chrétien basé sur gaudium, gaudia > joie, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum[14]. Le déterminant -le-Moutier se réfère à l'église, moutier ayant précisément signifié « église » (en dérivant de monastērium, monastère) en ancien français[15].

    Histoire

    Situé entre le massif de l'Hautil et l’Oise, le territoire jocassien est occupé dès le Néolithique, comme en témoignent le menhir de Jouy-la-Fontaine et quelques haches de pierre polie retrouvées çà et là.

    Le lieu est cité pour la première fois au XIe siècle par l'écrivain de la vie de Hildeburge de Gallardon[16] qui vivait sous le règne de Philippe Ier. Elle était fille d'Hervé 1er de Gallardon[16]. Après avoir fondé un hôpital à Ivry, aux confins des diocèses de Chartres et d'Evreux elle fuit cette région, à cause des guerres, et se retire avec son fils Goellus (Ascelin Goël)[16] dans une terre proche du village de Joui situé sur l'Oise : « in confinio Gaudiaci Villae quoe est super Isaram ». Elle se retire ensuite à l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et à sa mort la terre de Gaudiaci Villae sur le territoire de Joui est donnée à l'abbaye[12]. Cette donation est confirmée vers 1116 par Ascelin Goël[16] dans lequel Jouy est nommé Gaudiaci[9]

    Toujours au XIIe siècle, entre 1151 et 1161, le cartulaire de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise fait état du don d'un fief au Val de Jouy, par Robert de Liancourt et ses hoirs. Le val de Jouy est nommé Valle Gaudiaci[10]

    Une bulle de Calixte II puis d'Innocent II, indique que les religieux vivant à Jouy n'ont ni église, ni monastère.

    Il est généralement admis que la paroisse de Jouy fut créée par démembrement de celle d'Andrésy en 1252 à cause de l'étendue du territoire. Toutefois Jean Lebeuf pense que ce démembrement est beaucoup plus ancien[12], et date d'au moins du IXe-Xe siècles. La paroisse de Lieux fut elle-même créée, vers 1253, à partir d'une partie de la paroisse de Jouy en raison de sa population vigneronne en augmentation.

    La paroisse, qui dépend du bailliage et de la coutume de Senlis, est totalement agricole l'ensemble du territoire est en vignes, en terre et en prés. Les hameaux et écart de Jouy étaient nombreux ; Jouy-la-Fontaine, Vincourt, la Seaule, Vallée d'Orvilliers, Ecancourt où il y avait deux maisons de Triel[17], Petite-belle-Fontaine, Grande-belle-Fontaine et Glatigny[12]

    Au début du XIIe siècle les moines du prieuré Saint-Martin-des-Champs possédaient dans la vallée de Jouy un labourage, un cens et des hôtes qui leur avaient été donnés par un moine nommé Bérenger avec le consentement d'Osmond de Chaumont, seigneur de Chaumont[18] et de Quitry. Jouy était alors l'une des trois paroisses appartenant au diocèse de Paris, doyenné de Montmorency, qui était au-delà de l'Oise, les deux autres étant Andrésy et Lieux.

    Les cisterciens de l'abbaye Saint-Martin de Pontoise et de Notre-Dame-du-Val à Mériel étaient propriétaires de vignes à Jouy dès le XIIe siècle. Ces derniers possédèrent à partir de 1263 une partie du fief de Gaignons ou Vengnions donné par l'écuyer Géraud de Joy[19], achetèrent une vigne situé sur ce fief en 1318 et des vignes au Coudray. Il restait encore au XIIIe siècle quelques fiefs appartenant au roi dans la vallée de Joy qui comprenait le hameau de Lieux. Il existait sur la paroisse de Jouy, dans le territoire du hameau de Jouy-la-Fontaine, un fief appelé fief du pré du Buc ayant appartenu à la comtesse de Conti. C'était toutefois le chapitre de Notre-Dame de Paris qui possédait la plus grande partie du territoire et qui fut seigneur de Jouy jusqu'à la Révolution. Cultivée par de petits vignerons, la vigne produisait un vin aigrelet, le ginglet, vendu essentiellement aux cabaretiers des environs et à Pontoise.

    Concurrencée par les vins du Midi au XIXe siècle grâce au chemin de fer, la viticulture décline rapidement et fait place aux cultures fruitières qui alimentent Paris. Vergers et potagers se multiplient et approvisionnent les Halles de Paris.

    Le un orage causa de gros dégâts à Neuville, et dévasta Jouy-le-Moutier, Vauréal, Boisemont, Courdimanche, Osny, Cergy, Puiseux, et Pontoise.

    Un village agricole typique... Jusqu’au XIXe siècle, Jouy est un petit village caractéristique du Vexin. L’habitat y est concentré en une série de petits hameaux, alignés le long de l’Oise et séparés par des espaces agricoles. Un habitat ancien et serré aux jardins clos de murs et aux formes variées. Certaines sont des maisons vigneronnes, d’autres des demeures bourgeoises entourées d’un parc ou des fermes en pierre avec cour fermée. Il faut rappeler qu’à l’époque, l’activité à Jouy est essentiellement agricole.

    La commune a Ă©tĂ© radicalement transformĂ©e depuis son intĂ©gration dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, le , qui a fortement modifiĂ© sa physionomie. La population s'est alors accrue de 1 200 Ă  10 000 habitants en moins de cinq ans.

    Ainsi vĂ©cu Jouy jusqu’en 1975. Ă€ la veille de l’édification de la ville nouvelle, elle ne comptait encore que 1 142 habitants.

    En , les premiers « nouveaux » habitants, les pionniers comme on les surnomme, commencent Ă  s’installer. Plus d’un quart de siècle plus tard, la commune a bien changĂ©. Les Jocassiens sont aujourd’hui plus de 18 000 et le village est devenu un quartier d’une ville plus importante. Mais cet essor n’a pas aboli ni le passĂ©, ni l’environnement rural. Si aujourd’hui on peut toujours dĂ©couvrir l'histoire du village, c’est que des bâtiments anciens ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©s et mis en valeur.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[20], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1793 à 1976 du canton de Pontoise de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise, année où elle est rattachée au canton de Cergy. En 1985 un nouveau découpage intervient et la commune intègre le canton de l'Hautil[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    La commune fait partie de la juridiction d’instance, de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[22] - [23].

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Cergy-2

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription du Val-d'Oise.

    Intercommunalité

    La commune se trouve dans la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, aménagée à partir de 1970 par un syndicat communautaire d'aménagement (SCA), puis, en 1984, par un syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) créé en 1984.

    L'aménagement de la ville nouvelle étant achevée, celui-ci se transforme en 2004 en communauté d'agglomération, qui a pris la dénomination de Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise et dont Saint-Ouen-l'Aumône est désormais membre.

    Tendances politiques et résultats

    Historique des Ă©lections municipales

    • Elections de 1971 (2 tours) :
      • (1er tour) Inscrits 643 - Abstentions 16,6 % - ExprimĂ©s 524 - Liste Treheux 117 voix - Liste Thiberville 199 voix - Liste Ajoux 246 voix
      • (2e tour) Inscrits 643 - Abstentions 18,5 % - ExprimĂ©s 518 - Liste Thiberville 226 voix (2 Ă©lus) - Liste Ajoux 263 voix (11 Ă©lus)
    • Élections partielle de 1975 (1 tour) :
      L’élection a été provoquée par la démission collective du conseil municipal, votée le 17 décembre 1974 pour protester contre l’extension de la ville nouvelle sur le territoire de Jouy-le-Moutier (ZAC de l’Hautil).
    Inscrits 747 - Abstentions 32,9 % - Exprimés 469 - Liste Ajoux 442 voix (13 élus)
    • Élections de 1977 (1 tour) :
      Inscrits 809 - Abstentions 19,8 % - Exprimés 628 - Liste Ajoux 223 voix (0 élu) - Liste Lainé 384 voix (13 élus)
    • Élections de 1983 (1 tour) :
      Inscrits 3 173 - Abstentions 18,0 % - ExprimĂ©s 2 530 - Liste LainĂ© 1 564 voix 61,82 % - Liste Cardona 966 voix 38,18 %
    • Élections de 1989 (1 tour)
      Inscrits 6 314 - Abstentions 29,6 % - ExprimĂ©s 4257 - Liste LainĂ© 2 322 voix 54,55 % - Liste Canque 1 935 voix 45,45 %
    • 'Élections de 1995 (1 tour) :
      Inscrits 8 367 - Abstentions 36,13 % - ExprimĂ©s 5 146 - Liste LáínĂ© 3 415 voix 66,36 % - Liste Bringuier 1 731 voix 33,64 %
    • Élections de 2001 (1 tour) :
      Inscrits 8 883 - Abstentions 40,35 % - ExprimĂ©s 5 059 - Liste LainĂ© 2 869 voix 56,71 % - Liste Mathonnat 1 292 voix 25,54 % - Liste Bringuier 898 voix 17,75 %
    • Élections de 2008 (1 tour) :
      Inscrits 10 912 - Abstentions 43,98 % - ExprimĂ©s 5 946 - Liste Marsac 3 068 voix 51,60 % - Liste LainĂ© 2 878 voix 48,40 %
    • Élections de 2014 (2 tours)[24] - [25] :
      • (2e tour) : Abstention 41,50 % des inscrits - Liste Jean-Christophe Veyrine (Div. D.[26]) 3 350 voix (54,46%) - Liste Gilbert Marsac (maire sortant, Union G.) 2 801 voix (45,54%)
    • Élections de 2020 (2 tours)[24] - [27] :
      • (1er tour) : Abstention 57,62 % des inscrits - Liste HervĂ© Florczak (Div C.) 1 948 voix (43,72 % des suffrages exprimĂ©s) - Liste Jean-Christophe Veyrine (maire sortant, Div C.[28]) 1 736 voix (38,96 %) - Liste GĂ©rard Januario (Div. G. : LFI, EELV) 697 voix (15,64 %) - Liste Christophe Flaux (Ext. G./LO) 75 voix, 1,68 %[29]
      • (2e tour) ; Abstention 53,64 % des inscrits - Liste HervĂ© Florczak (Div C.) 2 383 (48,34 % des suffrages exprimĂ©s) - Liste Jean-Christophe Veyrine (maire sortant, Div C.) 2 032 voix (41,22%) - Liste GĂ©rard Januario (Div. G.) 515 voix(10,45 %)[30]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 1971 Octave Treheux SE
    mars 1971 mars 1977 Georges Ajoux SE
    mars 1977 avril 2008 Gabriel Lainé[31] UDF-CDS
    puis DVD
    Chef d'entreprise
    Conseiller général de l'Hautil (1994 → 2001)
    Vice-président du conseil général du Val-d'Oise (1998 → 2001)
    mars 2008 mars 2014 Gilbert Marsac PS Retraité
    Vice-président de la CA de Cergy-Pontoise (2008 → 2014)
    avril 2014 juillet 2020[32] Jean-Christophe Veyrine DVD Directeur des systèmes d'information
    Vice-président de la CA de Cergy-Pontoise (2014 → 2020)
    juillet 2020[33] En cours
    (au 18 septembre 2021)
    Hervé Florczak DVG Fonctionnaire de police
    Vice-président de la CA de Cergy-Pontoise (2020 → )

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2003[34].

    Jumelages

    • Drapeau de l'Allemagne Bornheim (Allemagne) (Ă©changes d'Ă©lèves avec le collège Henri-Guillaumet).

    Population et société

    DĂ©mographie

    Maison de quartier.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[35] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 17 225 habitants[Note 4], en augmentation de 7 % par rapport Ă  2014 (Val-d'Oise : +3,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    919842794762779776790772728
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    732766713697676627671669688
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    731726711632721751717678767
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9541 1071 2046 55716 91017 80417 10216 37616 044
    2020 - - - - - - - -
    17 225--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1999, elle est la 515e ville au classement des communes de France ayant le plus d'habitants, avec 51,0 % de femmes et 49,0 % d'hommes.

    Enseignement

    Sept groupes scolaires (maternelle et élémentaire), trois écoles primaires, deux collèges, un lycée privé, un lycée public, un centre de formation en alternance, et notamment :.

    • LycĂ©e Notre-Dame-de-la-Compassion Elisabeth MolĂ© (en)

    Équipements culturels

    La ville dispose d'un centre culturel regroupant différentes activités. Il y a une salle de spectacle, un studio d'enregistrement : le Nautilus. On peut aussi y trouver une bibliothèque pour tous âges.

    Vie associative

    43 associations de loisirs, 52 associations de quartiers et ASL, 18 associations diverses.

    La Boite à Chansons, chorale de Jouy le Moutier depuis 1987 se produit principalement sur la ville, mais également en province et à l'étranger Angleterre, Allemagne. Elle pour habitude de recevoir des chorales amies pour ses concerts. en , elle a accueilli une chorale québécoise. en à son tour, La Boite à Chansons partira à Trois Rivières (Québec) rencontrer la chorale Chœur du Roi.

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Notre-Dame.
    Façade orientale.

    Jouy-le-Moutier compte deux monuments historiques sur son territoire :

    Elle est le fruit de quatre principales campagnes de construction distinctes au XIIe siècle, pendant la première moitié du XIIIe siècle, pendant la seconde moitié du même siècle, et pendant le XVIe siècle.
    L'église est de plan cruciforme classique et se compose d'une nef de trois travées avec ses bas-côtés ; d'un transept non saillant ; d'un chœur au chevet plat avec ses deux collatéraux ; d'un clocher central s'élevant au-dessus de la croisée du transept et d'un grand porche devant le bas-côté nord. Le clocher est l'élément roman le plus significatif qui subsiste. Il se distingue par ses deux étages similaires, ajourés de deux étroites baies abat-son gémelées par face. Les arcades plein cintre sont cantonnées de colonnes à chapiteaux sculptés en feuillages, et surmontées d'archivoltes reposant sur le même type de colonne, celle au centre étant commune aux deux archivoltes. En outre, chaque face du clocher est également flanquée de deux colonnes (simples fûts sans chapiteaux au premier étage), auxquelles s'ajoutent des colonnes à chacun des quatre angles du clocher. La flèche est une pyramide octogonale en pierre, décorée d'écailles. Elle est flanquée de quatre clochetons coniques aux angles.
    Le chœur gothique date de la période de 1220 à 1240 et constitue un ensemble homogène avec ses collatéraux, et à l'origine aussi avec les croisillons. Hormis la grande verrière du chevet, les baies sont encore des lancettes simples flanquées de colonnes, en tiers-point sauf pour les fenêtres hautes du chœur, qui sont plein cintre et en grande partie occultées par les toits en appentis des collatéraux. Fait plutôt rare, les croisillons du transept sont également couverts de toits en appentis, ce qui a permis de ne pas obstruer le premier étage du clocher. Pendant la seconde moitié du XIIIe siècle, une nef et des bas-côtés neufs remplacent la nef romane, dont ne reste que la façade occidentale. La nef est refaite une seconde fois au XVIe siècle, en ne gardant que les murs extérieurs, le portail nord avec son porche est construit, et le transept est également repris. La nef est éclairée latéralement par trois arcades en cintre surbaissé, deux fois plus larges que hautes, pourvues de remplages flamboyants. La façade occidentale comporte un grand portail pour la nef et un petit portail pour le bas-côté sud, dont l'accès et situé à environ un mètre plus haut. Les deux sont en tiers-point ; le petit portail remonte au XIIIe siècle tout comme par ailleurs les contreforts devant les murs des bas-côtés ; et le grand portail subsiste du XIIe siècle hormis les colonnes refaites au XVIe siècle, époque à laquelle les contreforts correspondant à la nef ont été ajoutés. Les chapiteaux des colonnettes du portail central sont sculptés en feuilles d'acanthe et supportent un triple archivolte ; le tympan est nu. Ce portail central est surmonté par une baie flamboyante à deux lancettes aux têtes tréflées. En haut des façades des bas-côtés, se trouvent deux courtes corniches à modillons sculptés en masques, ayant survécu aux travaux du XVIe siècle[39] - [40].
    • Grande Pierre de Jouy : menhir situĂ© au lieu-dit les Grandes Pierres (classĂ©e monument historique par arrĂŞtĂ© de 1976[41]) Mesurant 2,55 m sur m, ce mĂ©galithe en grès n'a Ă©tĂ© dĂ©couvert par les archĂ©ologues qu'en 1874.
      Déjà fortement incliné à cette époque, le menhir s'est entièrement couché depuis et n'est donc plus reconnaissable comme tel[40]. Le monument ne bénéficie d'aucun entretien, et son site n'est pas indiqué par un panneau ou des balisages.

    On peut Ă©galement signaler :

    • Pont de l'Oise dit de Neuville, RD 48 : Au dĂ©but du XXe siècle un pont suspendu a Ă©tĂ© construit entre Neuville et Jouy. Ce pont a remplacĂ© le service de bac entre les communes. Ă€ l'aube de la Seconde Guerre mondiale, un nouveau pont fut construit pour remplacer le prĂ©cĂ©dent, mais il fut dynamitĂ© quelques mois plus tard au dĂ©but des hostilitĂ©s. Un nouveau pont identique au prĂ©cĂ©dent a Ă©tĂ© reconstruit en 1974[42]
    • Calvaire de Vincourt, rue de Maurecourt : La croix en fer forgĂ© caractĂ©ristique du milieu rural est montĂ©e sur un petit socle rĂ©cent, qui lui-mĂŞme repose sur un grand socle beaucoup plus ancien.
    • Ancienne gare de « Vincourt-Neuville » de la CGB, chemin des Miettes : Cette gare a Ă©tĂ© desservie par la voie ferrĂ©e d'intĂ©rĂŞt local de Pontoise Ă  Poissy de la Compagnie des chemins de fer de grande banlieue (CGB), exploitĂ©e entre 1912 et 1948, avec correspondance pour Magny-en-Vexin Ă  Sagy. Toutes les gares de la ligne sont munies de bâtiments-voyageurs en meulière de ce mĂŞme type, avec halle Ă  marchandises accolĂ©e. Le chemin des Miettes n'est autre que l'ancien tracĂ© de la ligne de chemin de fer, amĂ©nagĂ© en piste cyclable et promenade Ă  partir du centre de Jouy-le-Moutier jusqu'Ă  Cergy.
    • Croix de cimetière, au cimetière, Grande-Rue : La croix proprement dite est sans intĂ©rĂŞt, mais le socle est particulièrement marquĂ© par les traces du temps et l'influence des intempĂ©ries, ce qui indique son anciennetĂ©. La croix de cimetière sert en mĂŞme temps de monument funĂ©raire pour deux curĂ©s de Jouy-le-Moutier au XIXe siècle.
    • Lavoir de la fontaine BĂ©nite, rue de la Fontaine-BĂ©nite : Grand lavoir couvert en atrium, avec un bassin rectangulaire au ciel libre en son centre. Comme sur les autres lavoirs de la commune, le cĂ´tĂ© ouvert sur la rue prĂ©sente une charpente apparente d'une disposition particulière, avec des poutres formant des croix de saint AndrĂ© en mĂŞme temps des arcades au-dessus des ouvertures.
    • Mairie-Ă©cole, 56 Grande-Rue : Depuis 1865, une mairie avec deux salles d'Ă©cole, une pour les garçons et une pour les filles, existe sur le mĂŞme lieu, abritĂ©e dans une maison de la fin du XVIIIe siècle. En 1900, cet Ă©difice apparaĂ®t vĂ©tuste et bien exigu pour le nombre d’enfants scolarisĂ©s. La ville opte alors pour la reconstruction d’une mairie-Ă©cole de type classique, en pierre et en brique. Ainsi est nĂ© l’hĂ´tel de ville actuel[40]. Autour d’un couloir central se rĂ©partissent, au rez-de-chaussĂ©e, l’école des filles et celle des garçons qui disposent chacune d’une cour de rĂ©crĂ©ation, d’un prĂ©au et d’un logement pour les instituteurs. Les locaux municipaux se trouvent, eux, Ă  l’étage.
    • Théâtre Saint-Vincent, Grande-Rue (RD 55) : Construit en 1811, partiellement dĂ©truit par un incendie en 1866 et entièrement restaurĂ© par les Beaux Arts de Paris en 1992, il peut accueillir jusqu'Ă  120 personnes. Ce superbe théâtre « baroque » Ă  l'italienne se caractĂ©rise par ses fresques murales hautes en couleur, son balcon ancien, son parquet de chĂŞne, sa scène et son lustre central. Ce lieu est unique dans la rĂ©gion. UtilisĂ© pour tous les Ă©vènements de Jouy-le-Moutier, il a Ă©tĂ© un peu oubliĂ© avec la naissance de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise dont Jouy-le-Moutier fait partie. Aujourd'hui y sont organisĂ©es de nombreuses soirĂ©es cafĂ©-théâtre et musicales, des bals, des mariages, etc[40] - [43].
    • Vieux puits au jardin LaprestĂ©, entre l'Ă©glise et le chemin des Miettes : Puits traditionnel de la rĂ©gion, restaurĂ© dans le cadre de l'amĂ©nagement du jardin public.
    • Ancien viaduc ferroviaire, rue de la VallĂ©e : Ce viaduc Ă  trois arches appartenait Ă  la ligne CGB de Poissy Ă  Pontoise mentionnĂ©e ci-dessus, devenue ici le chemin de la Ligne parcourable Ă  pied ou Ă  vĂ©lo par.
    • Lavoir couvert, 21 ter Grande-rue : Ce lavoir se situe un peu Ă  l'Ă©cart de la rue. Il est accessible par une courte sente en herbe, mais Ă©galement par un escalier depuis le jardin public Ă  cĂ´tĂ©.
    • Lavoir de Jouy-la-Fontaine, rue des Blanchards : Il date de la première moitiĂ© du XIXe siècle et est strictement identique au lavoir de la fontaine BĂ©nite (voir ci-dessus)[40]. Sans illustration.
    • Château d’Écancourt, au hameau du mĂŞme nom : construit Ă  la fin du XIXe siècle, le château d’Écancourt appartenait au gĂ©nĂ©ral LĂ©on Bassot (1841-1917) militaire, astronome, gĂ©ographe, membre de l’Institut, commandeur de la LĂ©gion d’honneur, vice-prĂ©sident du bureau des longitudes et de la sociĂ©tĂ© de gĂ©ographie. Le château sert aujourd'hui de centre de formation Ă  la sociĂ©tĂ© Veolia[44]. Sans illustration.
    • Ferme d’Écancourt, au hameau du mĂŞme nom, rue de la Roche : Ferme caractĂ©ristique du Vexin français s'organisant autour d'une cour rectangulaire, avec un colombier octogonal dans un angle. Après la fin de l'exploitation commerciale, la ferme a Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©e par des bĂ©nĂ©voles et transformĂ©e en ferme pĂ©dagogique. Les programmes Ă©ducatifs s'adressent principalement aux enfants des Ă©coles maternelles et Ă©lĂ©mentaires. La ferme est Ă©galement ouverte Ă  la visite pour les familles ou les visiteurs individuels, mais un contact avec les animaux et une participation aux activitĂ©s n'est pas possible dans ce cadre[45].
    • Grande Pierre de Jouy.
      Grande Pierre de Jouy.
    • Pont de Neuville.
      Pont de Neuville.
    • Calvaire de Vincourt.
      Calvaire de Vincourt.
    • Ancienne gare CGB.
      Ancienne gare CGB.
    • Croix de cimetière.
      Croix de cimetière.
    • Lavoir de la fontaine BĂ©nite.
      Lavoir de la fontaine BĂ©nite.
    • Lavoir de Jouy-la-Fontaine.
      Lavoir de Jouy-la-Fontaine.
    • Lavoir au centre-ville.
      Lavoir au centre-ville.
    • Théâtre Saint-Vincent.
      Théâtre Saint-Vincent.
    • Vieux puits.
      Vieux puits.
    • Ancien viaduc ferroviaire.
      Ancien viaduc ferroviaire.
    • Ferme d’Écancourt.
      Ferme d’Écancourt.

    Jouy-le-Moutier au cinéma et à la télévision

    • L'escalier de l'Ă©glise et la mairie de Jouy-le-Moutier apparaissent fugitivement dans le film On a retrouvĂ© la septième compagnie lorsque les Allemands cherchent un hĂ©bergement pour leurs prisonniers (avant d'arriver dans un château)[46] - [47].
    • La boĂ®te Ă  chansons (chorale de Jouy-le-Moutier) a participĂ© (chants et figuration) au film SĂ©raphine.

    Personnalités liées à la commune

    • ThĂ©ophile Alexandre Steinlen (1859-1923), peintre, vĂ©cut et travailla Ă  Jouy-le-Moutier[48].
    • Raoul Auger (1904 -1991), illustrateur et dessinateur français, ayant Ă©galement travaillĂ© sous le pseudonyme de J.-P. Ariel, Beauchampois Ă  compter de 1946, il a rĂ©alisĂ© le blason de la commune.
    • Pascal Jules (1961-1987), cycliste professionnel, vĂ©cut au hameau de Glatigny.
    • Les Ogres de Barback, groupe de chanson, vĂ©curent rue de l'Épinette durant leur enfance et adolescence.
    • AndrĂ© Eve (1931-2015), cĂ©lèbre rosieriste, est nĂ© Ă  Jouy-le-moutier.

    HĂ©raldique

    Blason de Jouy-le-Moutier Blason
    Parti : au 1er d'azur à l'église d'or ajourée et maçonnée de sable posée sur une terrasse isolée de sinople, au 2e de gueules au beffroi d'argent ajouré de sable, posé aussi sur la terrasse isolée de sinople, en chef une grappe d'or, brochant sur la partition, en pointe, des ondes d'argent mouvantes d'une plaine d'azur. Et brochant sur le tout, un tilleul de sinople au tronc d'or.
    Devise
    Jouy est nôtre… bien en advienne.
    DĂ©tails
    Écu surmonté d'une couronne murale, soutenu d'une branche de chêne à dextre, de laurier à senestre (non représenté ici). Ce blason a été défini et réalisé par l'illustrateur Raoul Auger (1903-1991), comme celui de Beauchanp où il s'était installé en 1946.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Évelyne Demory-DuprĂ©, Jouy-le-Moutier : un patrimoine au fil du temps, Cergy-Pontoise, Éditions du Valhermeil, , 95 p. (ISBN 2-913328-58-X)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Ascelin Goël confirme le don de la ceaulle de Jouy le Moutier fait à St Martin par sa mère Hildeburge.
    10. Don d'un fief au Val de Jouy, par Robert de Liancourt et ses hoirs.
    11. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    12. Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris volume 2
    13. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 313a sous Gaugeac.
    14. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Op. cité.
    15. Site du cnrtl : Ă©tymologie de "moutier"
    16. Les seigneurs de Lèves et de Gallardon
    17. Triel faisait partie du Diocèse de Rouen vicariat de Pontoise
    18. La Seigneurie de Chaumont–en–Vexin
    19. Trésor généalogique, ou Extraits des titres anciens
    20. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    22. Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
    23. Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
    24. « Jouy-le-Moutier 95280 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    25. Christophe Lefevre et Sebastien Nieto, « Municipales : Gilbert Marsac veut confirmer à Jouy-le-Moutier : Outsider en 2008, mais vainqueur surprise de Gabriel Lainé (Nouveau Centre), en place durant trente et un ans, le maire sortant (PS) brigue un deuxième mandat. Mais il doit faire face à trois listes », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elu en 2008 à la surprise générale, après trente et un ans de règne de Gabriel Lainé (Nouveau Centre), Gilbert Marsac entend bien conserver le siège acquis avec 190 voix d'écart. Car depuis son élection, le socialiste est à l'aise dans le costume de maire ».
    26. « Jean-Christophe Veyrine, l’espoir de la droite : Cet homme de 46 ans sera candidat aux municipales 2014 sous la bannière de l'Ump », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    27. Julie Ménard, « Jouy-le-Moutier : trois candidats pour un fauteuil de maire : Alors que le maire sortant (DVD) brigue un deuxième mandat, deux listes se présentent contre lui : l’une de centre gauche, l’autre alliant extrême gauche et écologistes », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    28. Jérôme Cavaretta, « Municipales 2020. Jouy-le-Moutier : Jean-Christophe Veyrine veut finir le travail : Le maire (dvd) sortant de Jouy-le-Moutier (Val-d'Oise) brigue un deuxième mandat en mars. Il pourrait bénéficier du soutien de la République En Marche », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À 53 ans, Jean-Christophe Veyrine, maire (dvd) de Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise), briguera en mars 2020 un deuxième mandat à la tête d’une liste « ouverte et de rassemblement » renouvelée aux deux tiers et rajeunie ».
    29. Julie Ménard, « Municipales à Jouy-le-Moutier : Hervé Florczak dépasse le maire sortant : Novice en politique le candidat a fait 43,71 % au premier tour contre 38,95 % pour Jean-Christophe Veyrine. La grande gagnante de la soirée reste l’abstention », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    30. Jérôme Cavaretta, « Municipales 2020 à Jouy-le-Moutier. Première pour Hervé Florczak : En tête au premier tour, Hervé Florczak (dvg) a confirmé dimanche 28 juin. Il obtient 48,33 % des suffrages et devance Jean-Christophe Veyrine (dvd) de sept points », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La malédiction du maire sortant a encore frappé à Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise). Le second tour des élections municipales 2020 a confirmé la tendance jocassienne qui veut que depuis 2008 aucun maire sortant ne parvienne à rempiler. Après Gabriel Lainé (Udf), défait en 2008 au terme de cinq mandats, Gilbert Marsac (Ps), battu en 2014, c’est cette fois Jean-Christophe Veyrine (dvd) qui n’a pas résisté au verdict des urnes. Six ans et puis s’en va, comme son prédécesseur ».
    31. Interview de Gabriel Lainé en 1972, agriculteur et adjoint au maire
    32. Jérôme Cavaretta, « Jouy-le-Moutier. Jean-Christophe Veyrine, l'adieu à la politique : L'ancien maire de Jouy-le-Moutier vient de démissionner du conseil municipal. Il avait dirigé la commune de l'agglomération cergypontaine de 2014 à 2020 », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’est en 2014 que Jean-Christophe Veyrine se fait un nom et une réputation dans l’agglo cergypontaine. Adoubé par Gabriel Lainé, l’outsider parvient à éjecter de son siège Gilbert Marsac. Aux commandes de la ville depuis 2008, le socialiste avait réussi le tour de force de conquérir une ville acquise pendant plus de trois décennies à Gabriel Lainé. Un règne sans partage que la candidature de trop avait brisé net ».
    33. Julie Ménard, « Municipales à Jouy-le-Moutier : Hervé Florczak, maire-policier et déjà populaire : Alors qu’il n’a jamais siégé au conseil municipal, ce fonctionnaire de police a conquis les habitants pendant la campagne, au détriment du maire sortant », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Hervé Florczak, qui défend des valeurs de centre gauche, a obtenu 48,33 % des suffrages (...) Malgré sa forte présence sur les réseaux sociaux pendant la crise sanitaire, Jean-Christophe Veyrine (DVD) n'a donc pas bénéficié de la prime au sortant. Il perd son siège avec 41,21 % des voix ».
    34. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Jouy-le-Moutier, consultée le 26 octobre 2017
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    37. « Nativité de la Sainte Vierge », sur Groupement paroissial de l'Hautil (consulté le ).
    38. « Église Notre-Dame-de-la-Nativité-Saint-Leu », notice no PA00080098, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Jouy-le-Moutier, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 192-195.
    40. Véronique Daver et Hautem Bali, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Jouy-le-Moutier », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I,‎ , p. 364-367 (ISBN 2-84234-056-6).
    41. « Menhir », notice no PA00080099, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. Pont de Neuville-sur-Oise sur Structurae..
    43. Site du théâtre Saint-Vincent
    44. « Campus Veolia Environnement », sur Veolia Environnement (consulté le ).
    45. « Ferme d’Écancourt (site officiel) » (consulté le ).
    46. Lieux de tournage de la 7e compagnie.
    47. [PDF] Comité du tourisme et des loisirs du Val-d'Oise, Val-d'Oise : terre de tournages (lire en ligne), p. 53.
    48. Marie Persidat, « Jouy-le-Moutier : dans l’intimité de Steinlen, le créateur de l’affiche « la tournée du Chat noir » : Une exposition est consacrée, à partir de ce week-end à Jouy-le-Moutier (Val-d’Oise), à la vie d’un peintre incontournable, Steinlen, qui a vécu dans le village. Une série de photographies plonge dans l’intimité de cet artiste mondialement connu, notamment pour son affiche « la tournée du Chat noir ». », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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