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Andrésy

AndrĂ©sy est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Yvelines dans l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, en rĂ©gion ĂŽle-de-France Ă  20 kilomètres de Paris.

Andrésy
Andrésy
L'hĂ´tel de ville.
Blason de Andrésy
Blason
Andrésy
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité CU Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Lionel Wastl
2020-2026
Code postal 78570
Code commune 78015
DĂ©mographie
Gentilé Andrésiens
Population
municipale
13 236 hab. (2020 en augmentation de 9,23 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 915 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 58′ 47″ nord, 2° 03′ 33″ est
Altitude 30 m
Min. 17 m
Max. 168 m
Superficie 6,91 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Conflans-Sainte-Honorine
LĂ©gislatives 7e circonscription des Yvelines
Localisation
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    GĂ©ographie

    Situation

    AndrĂ©sy est une commune riveraine de la Seine, qui se trouve sur la rive droite du fleuve au confluent de l’Oise, dans le nord-est des Yvelines, près de la limite du Val-d'Oise. Elle se situe Ă  10 km environ au nord-ouest de Saint-Germain-en-Laye, chef-lieu d'arrondissement et Ă  25 km environ au nord-ouest de Versailles, prĂ©fecture du dĂ©partement.

    Le territoire communal englobe une île de la Seine, l’île Nancy, ainsi qu’une bande de terre sur la rive gauche de la Seine, limitrophe d’Achères.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.
    Carte avec les communes environnantes.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Maurecourt au nord, Chanteloup-les-Vignes à l’ouest, Carrières-sous-Poissy au sud et à l’est Achères sur la rive gauche de la Seine et Conflans-Sainte-Honorine sur la rive gauche de l’Oise.

    Andrésy est également proche de l’agglomération nouvelle de Cergy-Pontoise au nord ainsi que de la ville de Poissy au sud.

    Hydrographie

    Vue sur le pont de Conflans sur la Seine.

    Andrésy appartient au bassin versant de la Seine.

    Le territoire longe la rive droite de l'Oise sur environ un kilomètre, la rive droite de la Seine sur environ quatre kilomètres et la rive gauche sur environ 2,5 km.

    Au droit d'AndrĂ©sy la Seine est divisĂ©e en deux bras, le bras principal cĂ´tĂ© rive gauche sur lequel se trouve le barrage d'AndrĂ©sy Ă©quipĂ© de deux Ă©cluses, et le bras d'Oise ou bras d'AndrĂ©sy cĂ´tĂ© rive droite. Ce dernier, long de 4,9 km se prolonge vers le sud sur le territoire de Carrières-sous-Poissy le long de l'Ă®le de la DĂ©rivation[1].

    L'Ă®le d'AndrĂ©sy, longue d'environ trois kilomètres et large de 100 Ă  300 mètres, est formĂ©e par la soudure de plusieurs Ă®les. Dans sa partie nord, VNF a construit en une Ă©chelle Ă  poissons sous la forme d'une rivière artificielle de 180 mètres de long et dix de large, pour permettre aux poissons migrateurs de contourner le barrage[2].

    La commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Seine et de l'Oise. Côté ville, les zones inondables se situent surtout dans le secteur nord-est de la commune près du confluent. L'île Nancy et le territoire de la rive gauche sont totalement en zone inondable.

    Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Seine et de l'Oise, les zones inondables ont été classées en zone verte, rouge ou bleue selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. La zone verte, très exposée et peu urbanisée ou restée à l'état naturel voit son urbanisation interdite pour préserver le champ d’expansion de crue de la Seine ; il s'agit de l'île Nancy en quasi-totalité et du secteur de rive gauche en partie. Les zones rouge et bleue concernent des secteurs également exposés mais déjà urbanisés où toute nouvelle urbanisation est interdite, mais où l'entretien et le renouvellement des installations existantes peuvent être autorisés sous certaines conditions, lesquelles sont plus strictes en zone rouge où l'aléa inondation est plus élevé[3].

    Transports et déplacements

    La navigation sur la Seine devient un enjeu majeur Ă  partir de 1837. Ă€ cette date, une première loi sur le perfectionnement de la Seine est votĂ©e, puis en 1946, la canalisation de cette dernière est votĂ©e. Le cours de la Seine offre un mouillage de 1,60 mètre et une navigation plus facile. Le trafic devient alors important.

    La ville est desservie par deux gares de banlieue situées sur la ligne Paris-Saint-Lazare-Mantes-la-Jolie via Conflans-Sainte-Honorine : la gare d'Andrésy et la halte de Maurecourt, ainsi que par la gare du RER située à Conflans d’Oise. Elle est aussi desservie par cinq lignes de bus, qui rejoignent les villes limitrophes.

    Sur le plan routier, la route départementale 55, établie à la limite ouest de la commune, constitue une voie de contournement de la ville entre le nord et le sud. Le pont Boussiron de la route départementale 48 relie la ville à Conflans-Sainte-Honorine.

    GĂ©ologie

    La colline sur laquelle repose AndrĂ©sy s'Ă©lève jusqu'Ă  190 mètres. Elle est recouverte de meulières, reposant sur 50 mètres de sable. S'ensuit une couche impermĂ©able d'argiles et de marnes, qui retient une nappe aquifère. Ă€ la base, on dĂ©couvre une Ă©paisse couche de gypse sur un lit de calcaire lutĂ©tien[4].

    Climat

    AndrĂ©sy, Ă  l'instar de la ville de Poissy jouit comme toute l'ĂŽle-de-France d'un climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. La tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C. Les mois les plus froids sont dĂ©cembre et janvier avec 0 Ă  5 °C et les plus chauds, juillet et aoĂ»t avec 20 Ă  25 °C (moyenne journalière). La moyenne des prĂ©cipitations annuelles est de 695 millimètres[5].

    Urbanisme

    Typologie

    Andrésy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10] - [11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12] - [13].

    Utilisation du territoire

    Occupation des sols en 2008.
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 36,4 % 253,50
    Espace urbain non construit 7,5 % 51,89
    Espace rural 56,1 % 390,92
    Source : Iaurif

    Avec 696 hectares, soit moins que la moyenne yvelinoise de 872 hectares, le territoire communal est relativement restreint. Il est majoritairement rural, Ă  56,1 %, l'espace urbain construit occupant 254 hectares, soit 36,4 % du territoire total[14].

    L'espace rural se partage sensiblement Ă  parts Ă©gales entre bois et forĂŞts sur 130 hectares (18,6 % du territoire communal) et l'agriculture sur 135 hectares, soit 19,5 % du territoire, dont la grande majoritĂ© (121 hectares) en grandes cultures, cĂ©rĂ©ales, colza, le reste comprenant des cultures maraĂ®chères.

    La partie boisĂ©e se trouve d'une part sur les hauteurs du nord-ouest de la commune, qui appartiennent au bois de l'Hautil, massif forestier qui couvre au total 1 250 hectares sur huit communes, et d'autre part dans l'Ă®le Nancy qui est très boisĂ©e.

    L'espace urbain ouvert, consacrĂ© aux parcs et jardins et terrains de sports, est relativement limitĂ© avec 52 hectares, soit 7,5 % du territoire.

    La surface consacrĂ©e Ă  l'habitat couvre 196 hectares (28,2 % de la superficie totale) et comprend essentiellement des habitations individuelles qui s'Ă©tendent sur 167 hectares.

    L'habitat collectif couvre environ 29 hectares, notamment dans le centre ancien et dans le nord-est de la commune.

    Les activitĂ©s Ă©conomiques et commerciales occupent 14 hectares (soit 2,1 % du territoire total). Ces implantations sont consacrĂ©es pour un cinquième Ă  des bureaux.

    Habitat

    Logements[15]Nombre en 2007 % en 2007nombre en 2012 % en 2012nombre en 2017 % en 2017
    Total5 323100 %5 347100 %5 810100 %
    RĂ©sidences principales4 93592,7 %4 90491,7 %5 42093,3 %
    → Dont HLM51710,5 %60312,3 %73313,5 %
    RĂ©sidences secondaires et
    logements occasionnels
    911,7 %891,7 %370,6 %
    Logements vacants[Note 3]2975,6 %3546,6 %3536,1 %
    Dont :
    → maisons2 57548,4 %2 63349,3 %2 67846,1 %
    → appartements2 70450,8 %2 66449,8 %3 06652,8 %

    Entre 1949 et 1967, Andrésy connait une forte expansion de la construction d'habitat pavillonnaire. Après 1970, face à l'augmentation massive de la population, la commune se partage entre habitat individuel (44 %) et collectif, contrairement aux communes limitrophes, telles que Maurecourt ou Chanteloup-les-Vignes, où l'habitat collectif est prôné[16].

    Toponymie

    Le tout premier nom d'Andrésy, au IVe siècle, fut Anderitianorum Parisiis, « le grand gué des Parisiis », du gaulois ande, « grand », et ritu, « gué »[17] - [18] - [19].

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Onresiacus villa en 851[20], Undresiacum[21] et Andriziacum au XIe siècle[21] et Andresiacum en 1190[21], Andresi au XIIIe siècle[21].

    Il s'agit d'une formation toponymique en -(i)acum, dont le premier élément Andrés- représente un anthroponyme.

    Peut-être le nom de personne germanique Unricus[22], tombé plus tard dans l'attraction du prénom André.

    Histoire

    Ier siècle

    Au Ier siècle av. J.-C., Jules César et les Romains installent, sous le nom de Classis Anderitianorum, une flotte chargée de surveiller le confluent entre Seine et Oise. Les Andéritiens s'installèrent définitivement en aval du confluent et donnèrent le nom de Undresiacum à leur campement, qui deviendra par la suite Andresiacum, Anderita puis « Andrésy »[23].

    IIIe siècle-IVe siècle

    Sous le règne de l'empereur romain Dèce (249-251), les Andéritiens, devenus alors polythéistes se convertissent à la fin du IVe siècle par saint Nicaise venu évangéliser les bords de Seine[23].

    Ve siècle-VIe siècle

    En l'an 500, Clovis fait don de la terre d'Andrésy, par un acte royal à l'évêché de Paris, qui en assure protection et sécurité. Cette donation fut confirmée six fois de Charlemagne à Charles VII[23].

    VIIIe siècle

    Un diplôme de Chilpéric, en 710, est daté d'« Andresy ».

    IXe siècle

    Sous Inchad (810-831), successeur d'Erchanrade Ier, eut lieu le le huitième concile de Paris où il fut décidé qu'Andrésy dépendrait de Saint-Germain-des-Prés.

    À partir de cette époque, les Andéritiens enterrent leurs morts à flanc de coteau, d'abord en pleine terre puis dans des sarcophages. En 1890, lors de la construction de la voie ferrée Argenteuil-Mantes, une nécropole de 492 tombes fut découverte. Certains sarcophages renfermaient bijoux, poteries et fragments d'habits. Ils sont actuellement conservés au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye ainsi qu'au musée archéologique du Val-d'Oise à Guiry-en-Vexin[23].

    Pendant tout le Moyen Âge, le bourg féodal fut très important. Il est en effet dans la liste des lieux où le roi se doit d'avoir un gîte. De petites fortifications ont été construites : quatre portes principales, où se tenaient les corps de garde, fermaient le village. D'autres portes non gardées étaient fermées par les villageois eux-mêmes à la tombée de la nuit, afin de préserver le bourg des pillards ou des animaux sauvages[23].

    XIVe siècle - XVe siècle

    Pendant la guerre de Cent Ans, le village fut occupé par les Anglais, de 1346 à 1423, jusqu'à sa libération par Charles VII en 1441. Pourtant lors du traité de Brétigny, en 1360, le parlement de Paris décide que la seigneurie d'Andrésy-Jouy-le-Moutier contribuerait pour une cotisation de 24 livres pour la délivrance du roi Jean. Les seigneurs Mathieu de Villette et Guy de Guibray furent chargés de percevoir la cotisation et de la faire parvenir au Trésor.

    À partir de 1450 environ, le village appartient à la famille de Lisle. Elle y possède un château (à l'emplacement du centre culturel).

    XVIe siècle

    En 1592, Andrésy fut l'un des villages choisis pour tenir des conférences au sujet de la conversion de Henri IV.

    XVIIe siècle

    Le , Joachim de Lisle, marquis d'Andrésy, seigneur de Boisemont, Puiseux et Courdimanche[24] y mourut et y fut enterré. Son fils Charles de Lisle qui en hérita vendit la terre d'Andrésy au marquis de Louvois et au chapitre de Paris.

    XVIIIe siècle

    En 1775, le domaine devient la propriété de la famille de Bourbon-Condé, puis en 1779, de la princesse Marie-Charlotte de Rohan-Bourbon, puis de Marie-Louise de Rohan-Soubise, gouvernante des enfants de France. Par la suite, les chanoines du chapitre de Paris échangèrent la terre de Vélizy contre celle d'Andrésy et en restèrent les seuls propriétaires jusqu'à la Révolution française.

    Ă€ la RĂ©volution, AndrĂ©sy comprend encore Maurecourt. Le village possède un grand vignoble (341 hectares) et des terres cultivables (322 hectares) : on cultive alors les cĂ©rĂ©ales, les pommes de terre, la vigne et il y a de belles prairies. On y recense 1 055 habitants. Le , une dĂ©libĂ©ration du district de Saint-Germain-en-Laye dĂ©tache Maurecourt du territoire d'AndrĂ©sy. De mĂŞme, Denouval est sĂ©parĂ© de Chanteloup et rejoint AndrĂ©sy. Trois ans plus tard, la ville voit ses portes dĂ©truites, les bâtiments et les terres sont vendus Ă  M. Durupt-Baleine de Versailles.

    XIXe siècle

    Vendanges à Andrésy en 1883, document non sourcé.

    À la fin du XVIIIe siècle, le château est détruit pour être reconstruit vers 1820 et transformé en maison de campagne. Il est ensuite transformé en manufacture d'articles de Paris, acquise par la municipalité en 1873, pour y installer la mairie, les services communaux, l'école des garçons, et en 1888, l'école des filles. En 1948, la bâtisse sera transformée en centre culturel[25].

    Après la prise de pouvoir de Napoléon Ier, les habitants de la commune doivent supporter l'occupation des Alliés et subir leurs réquisitions. En 1827, le général Louis Lepic meurt dans sa maison de notable, dite château Lepic[26], à Andrésy.

    Au XIXe siècle sont construits des barrages sur la Seine : un à Notre-Dame-de-la-Garenne (Saint-Pierre-la-Garenne), un à Poses, un à Meulan et deux à Andrésy même. Le premier, non éclusé, en amont à la tête de l'île de Nancy, et un autre à Denouval, mobile et éclusé. La ville connaît un trafic important. Très vite, on installe un premier service régulier de remorquage destiné à pallier l'absence de touage sur le cours de l'Oise[27]. De nombreux mariniers viennent alors vivre dans la commune, non loin de la Seine.

    À partir de cette époque, la ville développe sa batellerie. À l'instar de Conflans-Sainte-Honorine, Andrésy devient une cité batelière. Au quartier de Fin-d'Oise, il a été sauvegardé le bâtiment de la Société générale de touage et de remorquage de la Seine et de l'Oise. Jusqu'en 1870, la ville connaît une forte prospérité. Lorsque la guerre franco-prussienne éclate, deux divisions prussiennes séjournent dans la région mais n'ont pas habité Andrésy[28].

    En 1892, la gare d'AndrĂ©sy-Chanteloup est ouverte, puis deux ans plus tard, la halte de Maurecourt. La population parisienne profite de ces ouvertures pour voyager et dĂ©couvrir les bords de Seine. Des restaurants, guinguettes s'y installent. Se dĂ©veloppent alors de nombreuses infrastructures : les adductions d'eau, la transformation des lanternes de pĂ©trole, et le tĂ©lĂ©phone en 1898. S'ensuit l'arrivĂ©e des premières automobiles. Parallèlement, la production agricole s’accroĂ®t : on y compte 203 exploitations agricoles. La vigne y est prĂ©dominante avec une production de 3 000 hectolitres par an[28]. Ă€ partir de cette Ă©poque, de nombreuses cĂ©lĂ©britĂ©s viennent vivre dans la commune : Caroline Otero, actrice de variĂ©tĂ©s, l'Ă©crivain Julien Green, le journaliste George Delamare.

    XXe siècle

    Plaque commémorative sur le site du manoir de Denouval.

    Pendant la Première Guerre mondiale, la commune accueillit des troupes en cantonnement. Durant ce conflit, 69 Andrésiens sont morts ; leurs noms sont inscrits sur le monument aux morts.

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands s'installent à Andrésy à partir du [29]. Le , le bombardement du quartier de Denouval par l’aviation alliée cause 33 morts parmi la population. La ville est libérée le .

    Le manoir de Denouval, construit entre 1904 et 1908 par Pierre Sardou, fils du dramaturge Victorien Sardou, fut de 1945 à 1949 la propriété de la Commission centrale de l'enfance (CCE) auprès de l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide (UJRE), organisme qui s'occupe de recueillir des orphelins victimes de la persécution des juifs dans des foyers situés notamment à Andrésy, Arcueil, Montreuil, le Raincy, Livry-Gargan et Aix-les-Bains[30]. Environ 200 enfants au total y ont séjourné. Une plaque commémorative en l'honneur de leurs parents est apposée sur un mur extérieur du site, rue du Général-Leclerc.

    Après la guerre, la population quintuple. En conséquence du découpage du département de Seine-et-Oise par la loi du portant réorganisation de la région parisienne, Andrésy fait partie du département des Yvelines depuis le .

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[31], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Saint-Germain-en-Laye, après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1964 du canton de Poissy, année où elle intègre le canton de Conflans-Sainte-Honorine de Seine-et-Oise puis des Yvelines. En 1985, la ville devient le chef-lieu du canton d'Andrésy[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Conflans-Sainte-Honorine.

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription des Yvelines.

    Intercommunalité

    Andrésy était membre de la communauté d'agglomération des Deux Rives de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2006.

    Dans le cadre des prescriptions de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des mĂ©tropoles (loi MAPAM), qui impose la crĂ©ation de territoires d'au moins 200 000 habitants dans la grande couronne de Paris, cette intercommunalitĂ© a fusionnĂ© avec ses voisines pour former, le , la communautĂ© urbaine Grand Paris Seine et Oise (GP S&O) qui regroupe 73 communes et environ 400 000 habitants, et dont AndrĂ©sy est dĂ©sormais membre.

    Tendances politiques et résultats

    Lors du second tour des élections municipales de 2020[33], où le maire sortant Hugues Ribault (DVD) ne se représentait pas, la liste menée par Lionel Wastl (EELV) obtient 44,97 % des suffrages exprimés, devançant celle , de Virginie Muneret (SE, 40,28 %) et celle de l'ancien maire-adjoint aux finances Denis Faist, soutenu par le maire sortant (DVD, 14,73 %)[34].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35] - [36]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Georges Pelé Clerc de notaire
    1947 1947 Marthe Coquelin
    1947 1959 Georges Wattiau
    mars 1959 mars 1977 Jean-Jacques Peyré
    mars 1977 mars 1983 Jean-François Thil PS Cadre bancaire
    mars 1983 juin 1995 Marie-Jane Pruvot UDF Députée européenne (1979 → 1984)
    juin 1995 mars 2001 Jean-François Thil PS Cadre bancaire
    mars 2001 juillet 2020[37] Hugues Ribault DL puis
    UMP → LR
    Chef d'établissement retraité
    Conseiller général d'Andrésy (2001 → 2011)
    Vice-président de la CC puis CA des Deux Rives de Seine (2006 → 2015)
    juillet 2020[38] En cours
    (au 21 juillet 2020)
    Lionel Wastl EÉLV Enseignant dans un lycée de Conflans-Sainte-Honorine
    et en classe préparatoire à Cergy

    Politique de développement durable

    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[39].

    Jumelages

    Andrésy est jumelée avec les communes de :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 13 236 habitants[Note 5], en augmentation de 9,23 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0791 017938895919942862945937
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9079529399429709621 1171 2561 265
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3231 3101 4691 7591 9772 2342 4562 9683 279
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 1894 8768 92711 18512 54812 48512 55811 98012 924
    2020 - - - - - - - -
    13 236--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 6 383 hommes pour 6 695 femmes, soit un taux de 51,19 % de femmes, lĂ©gèrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,5
    5,2
    75-89 ans
    7,7
    13,6
    60-74 ans
    14,3
    20,3
    45-59 ans
    19,7
    21,4
    30-44 ans
    22,2
    16,6
    15-29 ans
    14,6
    22,5
    0-14 ans
    20,0
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Vie culturelle

    La commune offre un espace culturel Saint-Exupéry, qui propose des animations et des spectacles variés. Elle a mis en place une bibliothèque, des ateliers artistiques, une école de musique et de danse, et une cyber-base.

    Santé

    La commune propose de nombreux professionnels de santé : ambulances, ophtalmologue, cardiologue, orthophoniste, dentiste, pédiatre, dermatologue, pédicure podologue, gastro-entérologue, gynécologue, phlébologue, infirmier, prothésiste dentaire, kinésithérapeute, psychiatre, psychologue, sophrologue, médecin généraliste, stomatologue, opticien, vétérinaire…

    Enseignement

    La commune dispose de six Ă©coles maternelles et quatre Ă©coles Ă©lĂ©mentaires, qui accueillent 1 400 enfants.

    Le collège Saint-ExupĂ©ry regroupe environ 1 000 Ă©lèves[44]. La ville disposait aussi du Centre des formations industrielles de la chambre de commerce et d'industrie de Paris. Existant depuis 1932, ce centre de formation d'apprentis a fermĂ© ses portes en . Il devrait ĂŞtre dĂ©moli au profit d'un projet immobilier. Cette Ă©cole accueillait des formations en mĂ©canique automobile et poids lourds, en transport routier, en logistique, en horticulture, en chauffagiste et climatique, en acoustique architecture et menuiserie, et en Ă©lectrotechnique. Le site dispose d'un internat en meulière classĂ©, ainsi que son jardin, vendu dans le cadre associatif Ă  la CCIP, d'une cantine, d'un gymnase, d'un terrain de football et d'un magnifique jardin... une perte inestimable pour le secteur de l'apprentissage que le gouvernement tente cette annĂ©e de relancer.

    Sports

    La ville propose de nombreuses activités sportives à ses habitants : Triathlon, billard, basket-ball, cyclisme, tennis de table, pêche, aviron, natation, danse, judo, football, gymnastique, karaté, équitation, roller, volley-ball et yoga[45].

    Chaque dernier dimanche de novembre ont lieu les 20 Bornes d'AndrĂ©sy. Ce semi-marathon (et aussi 10 km, 5 km, et 2 km) fait courir environ 2 000 personnes Ă  travers les rues d'AndrĂ©sy.

    Associations

    La commune regroupe différentes associations : Anciens Combattants, Associations Culturelles, Associations d'Usagers et d'Environnement, Associations de Commerçants, Associations Scolaires, et Associations Sociales.

    Lieux de cultes

    • Culte catholique en la paroisse catholique, situĂ©e en centre-ville.

    Manifestations culturelles et festivités

    La ville participe au concours des villes et villages fleuris et possède deux fleurs en 2007[46] ainsi que deux libellules du label Ville Nature.

    Chaque année, la ville organise un rassemblement de voitures anciennes. En 2016, l'ancien rugbyman Sébastien Chabal y assiste d'ailleurs[47].

    Économie

    En 1846, Jacques Louis Lemaire-Daimé, manufacturier achète l'ancienne propriété de la comtesse de Marsan pour y installer une manufacture d'articles de Paris. Cette usine produisait des pétards, en papier et des articles pour fumeurs. Parallèlement, il fait construire une école pour garçons, pour y enseigner l'art du tourneur, le découpage, l'estampage des métaux[48]. Après la Première Guerre mondiale, en 1919, J.E. Jonhson fait construire une fabrique de clous et un atelier de serrurerie, qui cessa son activité en 1980, pour être détruite en 2007.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Andrésy compte trois monuments historiques sur son territoire :

    • l'Ă©glise Saint-Germain, boulevard NoĂ«l-Marc (classĂ©e monument historique par arrĂŞtĂ© du [49]) : son noyau est un Ă©difice gothique de plan allongĂ©, avec un vaisseau central avec triforium et fenĂŞtres hautes, et deux bas-cĂ´tĂ©s, le tout voĂ»tĂ© d'ogives, et se terminant par un chevet plat. Hormis sa grande fenĂŞtre du chevet, qui fut amĂ©nagĂ©e après coup, la pĂ©riode de construction de cette Ă©glise de dimensions considĂ©rables et de belle facture peut ĂŞtre situĂ©e entre la fin du XIIe et le premier quart du XIIIe siècle. Comme la plupart des grandes Ă©glises de la rĂ©gion, elle subit des modifications de structure après la guerre de Cent Ans. Ă€ partir de 1517, la moitiĂ© orientale du bas-cĂ´tĂ© sud est reconstruite, et munie de quatre petites chapelles rectangulaires, le tout dans le style gothique flamboyant. Une gĂ©nĂ©ration plus tard, sous le règne de François Ier, un agrandissement de plus grande envergure est entrepris du cĂ´tĂ© nord. Pour l'adjonction d'un vaste collatĂ©ral, presque aussi large que la nef et son bas-cĂ´tĂ© sud rĂ©unis, l'ancien bas-cĂ´tĂ© nord est dĂ©moli, et l'Ă©lĂ©vation septentrionale du vaisseau central est successivement reprise en sous-Ĺ“uvre. Le collatĂ©ral Renaissance est remarquable pour ses chapiteaux Ă©voquant Saint-Maclou de Pontoise et trois verrières datant en partie d'origine, mais ses proportions sont peu favorables, tant pour l'aspect trapu que pour la stabilitĂ©. Deux autres verrières du XVIe siècle subsistent dans le bas-cĂ´tĂ© sud[50] ;
    • la demeure dite RĂŞve Cottage, 18, avenue de Fin-d'Oise (inscrite monument historique par arrĂŞtĂ© du [51]) : ce pavillon de plan polygonal irrĂ©gulier, accolĂ©e Ă  une maison plus ancienne, proviendrait de l'Exposition universelle de 1900. Des panneaux en cĂ©ramique signĂ©s H. Cannes recouvrent l'ensemble des Ă©lĂ©vations extĂ©rieures, et Ă©voquent l'Asie d'est. Ils ont Ă©tĂ© fabriquĂ©s par Villeroy & Boch. Ă€ l'intĂ©rieur, plus grand-chose du dĂ©cor d'origine ne subsiste. Le soubassement rustique, en ciment armĂ© gravĂ© de branchages feints, n'a Ă©tĂ© crĂ©Ă© qu'au moment du transfert du pavillon vers AndrĂ©sy. Il le met au mĂŞme niveau que la salle Ă  manger de la maison attenante[51] ;
    • la croix de cimetière romane, au cimetière municipal (classĂ©e monument historique par arrĂŞtĂ© du [52]).

    On peut Ă©galement signaler :

    Le barrage-Ă©cluse.
    • le barrage-Ă©cluse d'AndrĂ©sy, en aval immĂ©diat du confluent de la Seine et de l'Oise au point kilomĂ©trique 72.500, remplace un premier barrage Ă  aiguilles construit en 1845. C'est un barrage Ă  vannes levantes / abaissantes type wagon. Il comporte trois passes navigables de 30,50 m. Son inauguration et mise en service intervient en . Ă€ partir de novembre 1959, le barrage ancien est dĂ©montĂ©. En pĂ©riode de crue, lorsqu'il y a Ă©galitĂ© des biefs aval et amont, et une tendance Ă  la hausse, les vannes des trois passes sont levĂ©es en partie haute de l'ouvrage. La navigation s'effectue ainsi directement par le barrage ;
    • la construction de l'Ă©cluse Ă  grand gabarit de 185 Ă— 24 Ă— 5 m d’AndrĂ©sy a commencĂ© en 1970. Les travaux de construction se sont poursuivis jusqu'en 1975 avec la rĂ©alisation de nouveaux abords. Sans qu'il y ait de date officielle de mise en service de l'ouvrage, la date Ă  retenir est le , jour oĂą le premier bateau, le pousseur Okapi, a Ă©tĂ© Ă©clusĂ© ;
    • dès 1989, la ville s'est dotĂ©e d'une zone de protection du patrimoine architectural et urbain (loi de dĂ©centralisation du qui crĂ©e les ZPPAU devenues les ZPPAUP depuis 1993)[53] : certains espaces architecturaux, urbains ou paysagers sont donc protĂ©gĂ©s ;
    • les vestiges d’un cimetière mĂ©rovingien ;
    • le château du FaĂż, XVe siècle ;
    • le château de la Barbannerie ;
    • le manoir de Denouval. Il fut construit entre 1904 et 1908, Ă  l'instigation de sa propriĂ©taire madame Sarah Hershey Marsh, par Pierre Sardou architecte en chef des monuments historiques et fils du dramaturge Victorien Sardou[54] ;
    • la mairie : le bâtiment, de style Louis XV, a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© par Jean Anatolie en 1861. Les amĂ©nagements du jardin (grotte, kiosque, etc.) ont disparu avec le temps ;
    • le collège Saint-ExupĂ©ry, 2008, des architectes Philippe Ameller et Jacques Dubois.

    Personnalités liées à la commune

    • le gĂ©nĂ©ral Lepic (1765-1827) a terminĂ© sa vie Ă  AndrĂ©sy oĂą il s’était retirĂ© en 1815.
    • Ludovic-NapolĂ©on Lepic (1839-1889), membre fondateur des impressionnistes, graveur, peintre, archĂ©ologue, sĂ©journant frĂ©quemment dans la propriĂ©tĂ© familiale d'AndrĂ©sy, est enterrĂ© Ă  AndrĂ©sy.
    • Caroline Otero (1868-1965), courtisane de la Belle Époque, possĂ©dait une maison dans la commune.
    • Raymond Renefer, pseudonyme de Jean-Constant-Raymond Fontanet (1879-1957), dessinateur, et peintre post-impressionniste, rĂ©sida Ă  AndrĂ©sy de 1928 Ă  sa mort.
    • Marcel Allain (1885-1969), romancier, co-crĂ©ateur de FantĂ´mas avec Pierre Souvestre (1874-1914) rĂ©sida Ă  AndrĂ©sy, villa Eden-Roc de 1939 Ă  sa mort.
    • Julien Green (1900-1998), Ă©crivain, a vĂ©cu une partie de son enfance dans la commune. L'espace culturel de la commune porte son nom.
    • Ivry Gitlis (1922-2020), violoniste, a donnĂ© son nom Ă  l'Ă©cole de musique de la ville.
    • Ahmed Mouici (nĂ© en 1963), chanteur du groupe Pow Wow, a vĂ©cu dans le centre-ville d'AndrĂ©sy.
    • Randy de Puniet (nĂ© en 1981), pilote de moto GP, a passĂ© son enfance dans la commune.
    • Bernard Lancret (1912-1983), acteur français, a habitĂ© la propriĂ©tĂ© sise 55, rue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc.
    • Marcel Mouloudji (1922-1994), chanteur compositeur, vĂ©cut quelque temps au 56, rue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc.
    • LĂ©on Gaumont (1864-1946), inventeur et industriel français qui fut l’un des pionniers de l’industrie du cinĂ©ma, possĂ©dait une maison sur l’île du Devant, achetĂ©e en 1924 et dĂ©truite par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
    • Annie Ducaux (1908-1996), comĂ©dienne, s'est installĂ©e Ă  AndrĂ©sy Ă  la fin des annĂ©es 1930 et a habitĂ© la propriĂ©tĂ© sise 57, rue du GĂ©nĂ©ral-Leclerc.
    • AndrĂ©e Pollier (1916-2009), artiste peintre, vĂ©cut Ă  AndrĂ©sy.
    • David Gitlis (nĂ© en 1978), chanteur du groupe de nĂ©o-metal Enhancer formĂ© en 1997 Ă  AndrĂ©sy.
    • GĂ©rard Baste (nĂ© en 1973), chanteur du groupe de rap Svinkels et prĂ©sentateur tĂ©lĂ© sur Game One puis D17, rĂ©side Ă  AndrĂ©sy.
    • RenĂ© Ravo (1904-1998), dessinateur et affichiste, y a longtemps rĂ©sidĂ©[55].

    Andrésy dans les arts

    Alfred Sisley, Chemin montant. Un coin du village d'Andrésy (1875), localisation inconnue.
    • Alfred Sisley y a peint Chemin montant. Un coin du village d'AndrĂ©sy en 1875 (Ĺ“uvre non localisĂ©e).
    • Maurice Leblanc a donnĂ© Ă  son hĂ©ro de romans policiers Arsène Lupin le pseudonyme de Raoul d'AndrĂ©sy.

    HĂ©raldique

    Armes d'Andrésy

    Les armes d'Andrésy se blasonnent ainsi :

    De gueules à la galère antique d’or équipée d’argent voguant sur les ondes du même, au chef d’azur chargé de deux crosses adossées d’argent mouvant de la partition, accostées de deux fleurs de lis d’or.

    Ce blason a été approuvé par délibération du conseil municipal le .

    La galère antique évoque la présence dans l’Antiquité d’une flotte romaine au confluent de la Seine et de l’Oise, le chef rappelle que le chapitre de Notre-Dame de Paris fut le seigneur spirituel et temporel d’Andrésy sous l’Ancien Régime[56].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche cours d'eau - Bras d'Andrésy (H3005101) », Sandre (consulté le ).
    2. « Passe à poissons d'Andrésy (Yvelines) - Dossier de presse », Service navigation de la seine (VNF) (consulté le ).
    3. « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Seine et de l'Oise - Département des Yvelines -Notice de présentation », Préfecture des Yvelines, (consulté le ).
    4. Un belvédère en Yvelines, Images du patrimoine, éditions Somogy, Paris 2008, p. 5.
    5. Météo-France - Climatologie
    6. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine - définition », sur insee.fr (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Occupation du sol détaillée en 2008 - Andrésy », sur iau-idf.fr (consulté le ).
    15. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2017, document mentionné en liens externes.
    16. Un belvédère en Yvelines, Images du patrimoine, éditions Somogy, Paris, 2008, p. 5 39.
    17. Association des amis du vexin Français
    18. Revue internationale d'onomastique - Volume 22 - Page 112
    19. Charles Dezobry, Théodore Bachelet, C. Delagrave, Dictionnaire général de biographie et d'histoire, page 93.
    20. Ernest Nègre, 'Toponymie générale de la France, Volume 2, 1996, p. 942 (ISBN 2600001336).
    21. Hippolyte Cocheris, Dictionnaire des anciens noms des communes du département de Seine-et-Oise, 1874.
    22. (de) « Germanische Wörter in französischen Siedlungsnamen », Exonyme - Vergessene Ortsnamen NG (consulté le ).
    23. « Andrésy, entre Seine et Hautil », Club historique d'Andrésy, éditions du Valhermeil (ISBN 2-913328-90-3), p. 7.
    24. Dictionnaire de la Noblesse.
    25. Andrésy, entre Seine et Hautil, Club historique d'Andrésy, éditions du Valhermeil, (ISBN 2-913328-90-3), p. 8.
    26. « Château Lepic », notice no IA78000958, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    27. Un belvédère en Yvelines, Images du patrimoine, éditions Somogy, Paris, 2008, p. 26.
    28. « Andrésy, entre Seine et Hautil », Club historique d'Andrésy, éditions du Valhermeil (ISBN 2913328-90-3), p. 9.
    29. Andrésy, entre Seine et Hautil, Club historique d'Andrésy, éditions du Valhermeil, (ISBN 2-913328-90-3), p. 10.
    30. Michel Stermann, Maman Grète - Une éducatrice venue d'Allemagne pour des Orphelins de la Déportation en France, Edilivre, 2016 (ISBN 978-2-334-23049-0).
    31. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Yves Fossey, « Municipales : le suspense est entier à Andrésy, Triel, Villennes et Verneuil : Le scrutin du second tour reste très ouvert dans ces quatre villes de la vallée de la Seine où les maires sortants ne se représentent pas », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Les électeurs devront choisir parmi trois candidats pour succéder à Hugues Ribault (DVD) qui ne brigue pas de nouveau mandat Et la commune pourrait tomber dans l'escarcelle des écologistes. Lionel Wastl, chef de file de la liste Andrésy énergies renouvelées, est arrivé en tête le 15 mars avec 32 % des voix ».
    34. Yves Fossey, « Municipales : l’unique maire écologiste des Yvelines s’installe à Andrésy : Lionel Wastl, qui a récolté 45 % des voix dimanche lors du second tour, a fait basculer la commune qui était à droite depuis 2001 », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Lionel Wastl ne va pas débarquer en terre inconnue. Élu d'opposition depuis 2014 et chef de file du groupe Andrésy Énergies Renouvelées (AER), il connaît le fonctionnement des services de la ville mais surtout les principaux projets en cours notamment dans le domaine de l'immobilier ainsi que le rôle de la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise ».
    35. « Les maires de la ville d'Andrésy de 1790 à nos jours », sur andresy.com
    36. « Les maires d'Andrésy de la Révolution à nos jours », sur histoire.andresy.free.fr
    37. « Municipales à Andrésy : Hugues Ribault tourne la page après 30 ans de mandat : Élu à Andrésy (Yvelines) depuis 1989 dont trois mandats de maire de 2001 à 2020, Hugues Ribault, confirme qu'il ne sera pas candidat à sa propre succession en mars prochain », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le maire sortant soutiendra la candidature de son premier adjoint, Denis Faist, dont le programme devrait s’inscrire dans la continuité (...) Après avoir été tête de liste de l’opposition face à Jean-François Thil de 1995 à 2001, il a été élu maire en 2001 avec une petite voix d’avance seulement. Face aux recours et après avoir été élu conseiller général en novembre de la même année, il provoque de nouvelles élections municipales début 2002 et l’emporte cette fois avec une large majorité. Il sera reconduit dans ses fonctions en 2008, puis, dans le cadre d’une triangulaire, en 2014 ».
    38. Maxime Laffiac, Michel Charrier, « Andrésy. Le nouveau conseil municipal se réunit : Avec un public restreint, et en respectant les mesures sanitaires, le conseil municipal d'installation s'est ouvert samedi matin à l'espace Julien-Green d'Andrésy (Yvelines) », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le conseil municipal est composé de 24 sièges pour la liste Andrésy Énergies Renouvelées (dont 2 communautaires), 7 pour Andrésy Dynamique (dont 1 communautaire) et 2 pour Notre Parti C’est Andrésy (...) Sans surprise Lionel Wastl a été élu maire de la ville, Andrésy Dynamique ayant voté blanc et Notre Parti C’est Andrésy s’étant abstenu ».
    39. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Andrésy, consultée le 27 octobre 2017
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Andrésy (78015) », (consulté le ).
    43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
    44. http://www.andresy.com/page-1-86-79.html Écoles.
    45. http://www.andresy.com/affiche_annu.php?act=3&IdContact=124 Sports.
    46. Palmarès 2008 du 49e concours des villes et villages fleuris. Consulté le 22 septembre 2009.
    47. Le 23 septembre 2016 à 10h56, « Andrésy : Chabal au rassemblement des voitures anciennes », sur leparisien.fr, (consulté le ).
    48. Un belvédère en Yvelines, Images du patrimoine, éditions Somogy, Paris, 2008, p. 34.
    49. « Église Saint-Germain », notice no PA00087360, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    50. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Andrésy, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 978-2-905684-23-3, BNF 35089201), p. 39-41.
    51. « Croix de cimetière », notice no PA00087359, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    52. « Croix de cimetière », notice no PA78000022, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    53. Un belvédère en Yvelines, Images du patrimoine, éditions Somogy, Paris, 2008, p. 42.
    54. « Manoir de Denouval » sur histoire.andresy.free.fr.
    55. Club Historique Andrésy, « L'andrésien René Ravault : Ravo », sur histoire.andresy.free.fr (consulté le ).
    56. Club historique d’Andrésy, Andrésy, éditions Alan Sutton, collection mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire, 2001 (ISBN 2-84253-599-5).

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, PrĂ©face de Paul-Louis Tenaillon, prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral des Yvelines de 1977 Ă  1994, membre Ă©mĂ©rite de l'AcadĂ©mie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie GuĂ©nĂ©gaud, 1977 (FRBNF 34588328).
    • Club historique d'AndrĂ©sy, AndrĂ©sy, vingt siècles d'histoire, Club historique d'AndrĂ©sy, , 236 p. (ISBN 978-2-9504964-0-9).
    • Club historique d'AndrĂ©sy, AndrĂ©sy, Alan Sutton, coll. « MĂ©moire en images », , 127 p. (ISBN 978-2-84253-599-5).
    • Club historique d'AndrĂ©sy, AndrĂ©sy, entre Seine et Hautil, Valhermeil, , 127 p. (ISBN 978-2-913328-90-7).
    • Club historique d'AndrĂ©sy, Regards croisĂ©s sur AndrĂ©sy, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Regards croisĂ©s », , 96 p. (ISBN 978-2-84910-879-6, BNF 41371505).
    • Roselyne Bussière (photogr. Laurent Kruszyk), Un belvĂ©dère en Yvelines : AndrĂ©sy, Chanteloup-les-Vignes, Maurecourt, Paris, Somogy, Ă©ditions d'art, coll. « Images du patrimoine », , 144 p. (ISBN 978-2-7572-0236-4, BNF 41413820).

    Articles connexes

    Liens externes

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