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Chanteloup-les-Vignes

Chanteloup-les-Vignes est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Yvelines en rĂ©gion ĂŽle-de-France. Au dernier recensement de 2020, la commune comptait 10 730 habitants.

Chanteloup-les-Vignes
Chanteloup-les-Vignes
Vue sur la Seine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Intercommunalité CU Grand Paris Seine et Oise
Maire
Mandat
Catherine Arenou
2020-2026
Code postal 78570
Code commune 78138
DĂ©mographie
Gentilé Chantelouvais
Population
municipale
10 730 hab. (2020 en augmentation de 5,15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 3 222 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 58′ 45″ nord, 2° 01′ 55″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 171 m
Superficie 3,33 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Conflans-Sainte-Honorine
LĂ©gislatives 7e circonscription des Yvelines
Localisation
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Chanteloup-les-Vignes
Liens
Site web https://www.chanteloup-les-vignes.fr/

    Ses habitants sont appelés les Chantelouvais et Chantelouvaises.

    GĂ©ographie

    Situation

    SituĂ© Ă  25 km de Paris au centre d'une boucle de la Seine dite « boucle de Chanteloup », entre Poissy et les villes nouvelles de Cergy-Pontoise et Saint-Quentin-en-Yvelines. OrientĂ© nord-sud, le territoire de la commune de Chanteloup, d’une superficie de 332 hectares peut ĂŞtre divisĂ© en quatre entitĂ©s spĂ©cifiques :

    Au nord, le massif de l'Hautil ou forêt de l’Hautil qui s'étend sur les communes de Chanteloup-les-Vignes, Triel-sur-Seine et Andrésy. En lisière de forêt s’appuie une zone pavillonnaire (dite le Coteau). Surplombant le village, le rebord de ce plateau où l'on découvre, en lisière de forêt, un panorama qui s’étend au-delà de la forêt de Saint-Germain-en-Laye jusqu’à Paris dont on aperçoit les principaux monuments (Tour Eiffel, La Défense, Tour Montparnasse). Plusieurs points de vue panoramique.

    La commune se compose du « village », rassemblé autour de l’église et de la mairie, autour duquel s’étend une zone pavillonnaire dense. En contrebas, entre le village et la voie ferrée, le quartier d’habitat constitué de petits d’immeubles et résidences. La plaine de Chanteloup s’étendant depuis la voie ferrée Paris-Mantes jusqu'à la limite sud de la commune, composée au nord d’une zone d'activité accueillant une cinquantaine d’entreprises et au sud de quelques terrains agricoles.

    Administrativement, la commune est située dans l’arrondissement de Saint-Germain-en-Laye.

    Transports

    Modèle:Section à reformuler

    Urbanisme

    Typologie

    Chanteloup-les-Vignes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[4] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[7] - [8].

    La gare de la ligne J du Transilien.

    Toponymie

    Dans le texte d’une donation de terres en 1162, il est fait état d’un hameau nommé Cantus Lupi, situé le long d’un chemin dit « route du Roi » qui reliait Andrésy à Triel.

    Il a été proposé un hypothétique pré-celtique *kant et *lup « pierre, roche, coteau pierreux », éléments non attestés. Le village se trouve en effet à flanc de coteau adossé à l'Hautil[Note 3]. On trouve encore le terme « loup » pour désigner une pierre dans le vieux dialecte d'Île-de-France[9]. Cependant baser une explication sur des termes non attestés est conjecturel. Ernest Nègre écrit : « Mais les arguments apportés jusqu'ici pour prouver que canta et loup sont tous deux d'origine pré-indo-européenne ou celtique ne sont pas convaincants. Comment peut on affirmer que lop, loba, cant signifient « hauteur » alors que de nombreux NL Chanteloup sont en plaine ou dans une vallée ? Le verbe chanter dans la langue populaire signifie « hurler, crier, grogner, etc. »[10].

    Le nom de Chanteloup est issu, selon les toponymistes Albert Dauzat, Ernest Nègre, etc., de « chante » et de « loup », car dans l'imagerie populaire tous les animaux chantent[11] - [12]. Il s'agit d'une formation analogue aux nombreux Chanteloup, Chanteraine, Chantemerle, etc.[13].

    Le déterminant complémentaire les-Vignes est accordé par décret du 15 mai 1922[14], il renvoie à la présence de la vigne jusqu'au XIXe siècle, époque où commencera la décadence de la viticulture en Île-de-France, le moindre coteau était planté de vignes (…). Certaines communes, comme Chanteloup-les-Vignes ou Saint-Thibault-des-Vignes en Seine-et-Marne, ont tenu à conserver ce déterminant[15].

    Histoire

    Jusqu'en 1789, Chanteloup est un hameau de Triel et ce n'est qu'à partir de cette époque qu'il a été formé en commune. Son territoire a été distrait de celui de Triel mais également d'un hameau d'Andrésy, Le Chapitre, qui dépendait de la paroisse d'Andrésy. Le cahier de doléances de Chanteloup indique que le village se compose de 240 feux avec 800 habitants et que son territoire se trouve enclavé dans 4 prévôtés différentes et qu'il est presque impossible de savoir devant quel juge les habitants doivent saisir le juge contre les malfaiteurs qui font du dégât dans les vignes, seule culture de Chanteloup.

    Pendant le siège de Paris, durant la guerre franco-prussienne de 1870, le village n'eut à supporter qu'un passage des armées allemandes et les réquisition résultant de ce passage. Pendant leur séjour, les archives qui avaient été cachées dans la carrière furent incendiées par les Prussiens[16].

    Anciennement ville ouvrière, Chanteloup-les-Vignes souffre dans les années 1980 de la chute du secteur industriel et notamment du secteur automobile avec PSA et Renault à proximité. Dans les années 1980/1990 la commune a été touchée par le phénomène d’émeutes urbaines et est donc choisie pour constituer quelques scènes du décor du film La Haine, sorti en 1995, ce qui nuira profondément à sa réputation.

    La ville bénéficie de la politique de la ville et est, à ce titre, classée zone urbaine sensible (ZUS) en 1996, puis quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV) en 2014. Elle est l’objet de plusieurs programmes de rénovation urbaine dans le début des années 2000/2010 qui permettent à la ville d'être en profonde mutation.

    Cultures et industries

    Une Ă©tude de 1899 par l'instituteur local nous apprend que la culture est importante au niveau de Chanteloup Ă  cette pĂ©riode. 250 hectares sur les 322 que compte la commune sont cultivĂ©s. On rĂ©colte surtout des primeurs ; les petits pois et les asperges abondent et ces lĂ©gumes acquièrent une bonne valeur sur les marchĂ©s parisiens. Toutefois, la plus importante des cultures est celle de la vigne. Les coteaux produisent un vin renommĂ©, justement rĂ©compensĂ© dans les expositions. Le vin rĂ©coltĂ© est un produit qui se rapproche des crĂ»s de Champagne, aussi, les vignerons de Chanteloup vendirent quelquefois leurs vins blancs Ă  des nĂ©gociants de Champagne. Sur les coteaux chantelouvais, on produit Ă©galement du vin rouge, le prix de vente des deux sortes de vins est Ă©gal et le cours du nectar est variable selon les annĂ©es. Ă€ la fin du 19e siècle Ă©tait produit sur le territoire 3 000 hectolitres environ. Le phylloxĂ©ra dĂ©truira la quasi-totalitĂ© du vignoble vers 1889 et la vigne ne sera pas replantĂ©e sur les coteaux de l'Hautil.

    L'industrie est également présente à l'époque. On extrait des moellons de plâtre de carrières souterraines. Le produit est ensuite chargé sur des péniches vers des industriels qui se chargeront de le transformer. Sur le plateau de l'Hautil, de nombreuses carrières à ciel ouvert donnent en abondance une excellente pierre meulière pour la construction. Plusieurs entrepreneurs font acheminer ce matériau par chemin de fer.

    Histoire sportive

    Automobile

    La deuxième course de côte automobile au monde se déroula sur les pentes de Chanteloup, le 27 novembre 1898 et fut remportée par l'ingénieur et coureur automobile belge Camille Jenatzy sur Jenatzy electric. Elle fut organisée par Paul Méyan, alors directeur de La France automobile. Le nom de la rue actuelle porte son nom. Un petit monument est visible en haut de la côte[17].

    La course de côte se tient chaque année le premier week-end de juin et est un évènement festif incontournable de la ville

    • Course de cĂ´te de Chanteloup en 1898
    • Camille Jenatzy, vainqueur de la cĂ´te en 1898.
      Camille Jenatzy, vainqueur de la cĂ´te en 1898.
    • Chanteloup pendant la course de cĂ´te.
      Chanteloup pendant la course de cĂ´te.
    • La course dans le village.
      La course dans le village.

    Cyclisme

    Le 6 avril 1913 est créée, à Chanteloup-les-Vignes, l'épreuve cycliste nommée Polymultipliée. Les objectifs de cette course étaient de mettre en application des moyeux d'engrenages capables de faire évoluer « les multiplications » de braquets sur les bicyclettes de course.

    À la création du Tour de France, la roue arrière de la machine était entraînée par un pignon unique et fixe. Au fil des années, certains coureurs astucieux équipèrent les moyeux arrière de deux pignons situés de part et d'autre du rayonnage. On démontait la roue arrière avant l'attaque des montagnes en mettant en place la chaîne sur le pignon le plus denté. À l'attaque d'une descente de col, on inversait la roue en mettant en place le petit pignon. En 1921, L. Habert remporte la Polymultipliée avec un vélo équipé d'un dérailleur à trois vitesses. Après-guerre, ce dernier mécanisme évolue avec la marque italienne Campagnolo, qui développe au fil des ans des dérailleurs performants, notamment utilisés par les grands champions de l'époque Bartali et Coppi.

    Le eut lieu la Polymultipliée, remportée par Fernand Canteloube, dont le circuit, qui partait de Chanteloup, montait la côte de l'Hautil pour rejoindre le plateau par l'Hermitage et le carrefour de la Gueule Rouge, puis redescendait par la ferme de la Barbannerie et traversait Maurecourt et Andrésy avant de remonter sur Chanteloup.

    Autre

    • Le 14 mai 1922 eut lieu le 2e concours international de bicyclettes Ă  moteur Ă  Chanteloup, organisĂ© par Moto Revue.

    Vie associative

    La vie associative qu'elle soit sportive ou culturelle est très importante. Les installations sportives sont nombreuses et permettent de profiter pleinement d'une multitude de sports. En 2016, la ville a le plaisir de compter en boxe, le champion du monde ainsi que champion olympique Tony Yoka.

    Tony Yoka arriva à Chanteloup-les-Vignes à l'âge de cinq ans, il y passa toute son adolescence. Licencié au club local de boxe, il se fit remarquer au niveau régional et ainsi il intégra le pôle sportif national l'INSEP. Tout d'abord champion du monde amateur, il deviendra deux ans plus tard champion olympique des poids lourds aux Jeux olympiques de Rio à Rio de Janeiro en 2016.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[18]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1946 Paul Saunière
    1946 1948 Alexandre Riteau
    1948 1952 Édouard Armery
    1952 1974 Louis MĂ©leder PS
    1975 1977 Jean Champeau PS
    1977 1982 Yves Urbani[19] PS
    Les données manquantes sont à compléter.
    janvier 1982 mars 1983 Pierre Gour[20] - [21] PS Inspecteur divisionnaire SNCF
    mars 1983 février 2009 Pierre Cardo[22] UDF-PR
    puis
    DL
    puis UMP
    Cadre de gestion
    Député des Yvelynes (7e circ (1993 → 2010)
    Conseiller général d'Andrésy (1985 → 2001)
    Vice-président du conseil général des Yvelines (1992 → 1994)
    février 2009 En cours
    (au 27 mai 2020)
    Catherine Arenou[23] UMP-LR Médecin généraliste
    Conseillère départementale de Conflans-Sainte-Honorine (2015 →)
    Vice-présidente du conseil départemental des Yvelines (2015 →)
    RĂ©Ă©lue pour le mandat 2020-2026[24] - [25]

    Population et société

    Évolution démographique

    Village rural de 2 500 habitants jusqu'Ă  la fin des annĂ©es 1960, Chanteloup a vu son Ă©quilibre dĂ©mographique bouleversĂ© en 1966 par un grand projet immobilier dĂ©cidĂ© par l'État. C'est la crĂ©ation du quartier de la NoĂ© (2 329 logements) qui reçoit environ 8 000 nouveaux habitants. Aujourd’hui, après de nombreuses destructions de logements sociaux dans le cadre de l'Agence nationale pour la rĂ©novation urbaine (ANRU), la ville compte plus de 10 000 habitants, dont plus de 60 % vivent toujours dans ce quartier.


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26] - [Note 4].

    En 2020, la commune comptait 10 730 habitants[Note 5], en augmentation de 5,15 % par rapport Ă  2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 083883900841799790753771781
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    715738738696675685697717760
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7728078568249541 0311 0141 0421 384
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2011
    1 7772 0754 61610 29710 1759 5449 0418 9249 614
    2016 2020 - - - - - - -
    10 38710 730-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 45,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 5 070 hommes pour 5 271 femmes, soit un taux de 50,97 % de femmes, lĂ©gèrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    1,1
    3,6
    75-89 ans
    3,5
    12,1
    60-74 ans
    12,0
    17,2
    45-59 ans
    17,8
    21,0
    30-44 ans
    21,2
    19,1
    15-29 ans
    19,3
    26,8
    0-14 ans
    25,0
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[30]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,3
    5,7
    75-89 ans
    7,7
    13,4
    60-74 ans
    14,5
    20,6
    45-59 ans
    20,3
    19,8
    30-44 ans
    19,9
    18,4
    15-29 ans
    17
    21,5
    0-14 ans
    19,4

    Économie

    En 2003, la ville est l'une des premières à bénéficier du plan de rénovation urbaine initié par le ministre de la Ville Jean-Louis Borloo.

    L'endettement a lui diminuĂ© de 10,8 millions d’euros en 2009 Ă  5,5 millions en 2017. En 2001, le prix moyen d'une maison Ă©tait de 284 660 â‚¬ alors qu'en 2020 la moyenne est de 382 475 â‚¬.

    Les impôts foncier restent très bas du fait de la zone industrielle

    Culture locale et patrimoine

    Le Coteau

    Niché sur les hauteurs de Chanteloup-les-Vignes, le coteau est un quartier paisible en lisière du bois de l'Hautil. Il s'agit d'un quartier exclusivement pavillonnaire datant principalement des années 1960 bien que de nouvelles maisons luxueuses font leur apparition. Le quartier profite d'un point de vue exceptionnel sur la Vallée de la Seine. Ainsi plusieurs points de vue sont disponibles notamment sur Paris avec La Défense et la Tour Eiffel ou encore la forêt de Saint-Germain-en-Laye.

    Quartier de la Noé

    Le quartier de la Noé, créé dans les années 1970, résulte d'un projet de ville nouvelle qui devait s'étendre de Triel-sur-Seine à Andrésy. Ce quartier, imaginé par l'architecte Émile Aillaud et décoré par Fabio Rieti, a été la source de la mauvaise réputation de la ville pendant de longues années.

    Après l'année 2004, 110 millions ont été investis pour la rénovation urbaine. De nombreux logements ont été détruits, d'autres ont été remis à neuf. Les immeubles et les accès routiers ont été sécurisés. De plus, près de 600 maisons ont été construites permettant d'évoluer dans un environnement désormais calme et serein, sans banditisme.

    Église Saint-Roch

    L'église Saint-Roch, construite au XVIe siècle.

    Cinéma

    C'est dans le quartier de « La Noé » qu'est tournée une partie du film La Haine de Mathieu Kassovitz.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Armes de Chanteloup-les-Vignes

    Les armes de Chanteloup-les-Vignes se blasonnent ainsi :

    d'or à la bande d'azur semée de fleurs de lys du champ, accompagnée en chef d'une tête de loup lampassée arrachée et en pointe d'une grappe de vigne pamprée, le tout de sable.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Georges Pacaud (ill. Jane GrĂ©vy), Chanteloup-les-Vignes : Pages d'histoire, Jean Chafiotte, , 103 p. (ISBN 978-2-307-00026-6, lire en ligne).
    • Marc Dem, Chanteloup-les-Vignes : Souvenirs du passĂ©, l'histoire locale par l'image, vignerons, plâtriers et maraĂ®chers, RenĂ© Bodin-Delalain, , 44 p..
    • Georges Pacaud, Chanteloup-les-Vignes : Pages d'histoire, .
    • Émile Aillaud, Fabio Rieti, Gilles Aillaud, Chanteloup-les-Vignes, quartier La NoĂ© : architecte Émile Aillaud, Fayard, , 189 p. (ISBN 978-2-213-00638-3).
    • Roselyne Bussière (ill. Laurent Kruszyk), Un belvĂ©dère en Yvelines : AndrĂ©sy, Chanteloup-les-Vignes, Maurecourt, Paris, Somogy, coll. « Image du Patrimoine no 252 », , 144 p. (ISBN 978-2-7572-0236-4).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. L'Hautil est un écart (plus petit qu'un hameau), correspondant à un lieu isolé, une maison ou une ferme sans aucun voisin.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Informations lexicographiques et étymologiques de « francien » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
    10. Ernest Nègre, op. cit., p. 1273.
    11. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 142ab.
    12. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2 : Formations non romanes; formations dialectales, Librairie Droz, Genève, 1991, p. 1274, no 23667
    13. ibidem
    14. Marianne Mulon, La vigne et les vergers : Toponymie de la vigne en Île-de-France aujourd’hui, Société française d'onomastique, , p. 36.
    15. Marianne Mulon, Noms de lieu d'ĂŽle-de-France, 1997.
    16. Monographie de la commune
    17. 27 novembre 1898 course de cĂ´te automobile Ă  Chanteloup-les-Vignes
    18. Maires de Chanteloup
    19. « Les difficultés de Chanteloup-les-Vignes et l'action de la municipalité », Le Monde,‎ (lire en ligne).
    20. Pierre Gour - Pour le bien commun, sur chanteloup-les-vignes.fr
    21. « La gauche plurielle fait table rase », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne)« Conseiller municipal depuis 1977 et fort d'une courte expérience de maire de janvier 1982 à mars 1983, ce président d'association se présente pour la quatrième fois. ».
    22. « Pierre Cardo : la biographie », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne).
    23. Zineb Dryef, « Catherine Arenou, une maire en colère : Après la médiatique démission du maire de Sevran, Stéphane Gatignon, la première magistrate de Chanteloup-les-Vignes, où une maternelle a été incendiée le week-end du 31 mars, menace elle aussi de jeter l’éponge », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    24. Mehdi Gherdane, « Municipales dans les Yvelines : la maire sortante de Chanteloup veut garder son fauteuil : Catherine Arenou a annoncé ce vendredi sa candidature aux élections municipales de mars prochain », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En dix ans, la ville est passée de 75 % à 46 % de logements sociaux et a enregistré une hausse de 25 % du nombre d'habitants ».
    25. Florian Dacheux, « Catherine Arenou lance son 3e mandat à Chanteloup-les-Vignes : L’installation du conseil municipal a confirmé l’élection pour la troisième fois consécutive de Catherine Arenou comme maire de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines) », 78 Actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elue dès le premier tour des élections municipales avec 63,24% des voix (et seulement 43% de participation), le 15 mars dernier, la maire sortante repart ainsi pour un troisième mandat de six ans ».
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chanteloup-les-Vignes (78138) », (consulté le ).
    30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
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