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Saint-Thibault-des-Vignes

Saint-Thibault-des-Vignes est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

Saint-Thibault-des-Vignes
Saint-Thibault-des-Vignes
La mairie.
Image illustrative de l’article Saint-Thibault-des-Vignes
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Marne et Gondoire
Maire
Mandat
Sinclair Vouriot
2020-2026
Code postal 77400
Code commune 77438
DĂ©mographie
Gentilé Théobaldiens
Population
municipale
6 304 hab. (2020 en diminution de 0,49 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 1 313 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 52â€Č 08″ nord, 2° 41â€Č 19″ est
Altitude Min. 39 m
Max. 99 m
Superficie 4,80 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂŽle principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lagny-sur-Marne
LĂ©gislatives SeptiĂšme circonscription
Localisation
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Saint-Thibault-des-Vignes
Liens
Site web saintthibaultdesvignes.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est situĂ©e Ă  quelque trente kilomĂštres Ă  l'est de Paris, dans la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e, poumon Est de la rĂ©gion Île-de-France. L'A4 et la Francilienne la desservent, dans le cadre de la ville nouvelle[1].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    D'une superficie de 480 hectares[2], Saint-Thibault-des-Vignes est sise sur les premiers contreforts nord de la Brie, en surplomb de la Marne.

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[3].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Saint-Thibault-des-Vignes.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

    • la riviĂšre la Marne, longue de 514,26 km[4], principal affluent de la Seine ;
      • la Gondoire, longue de 12,11 km[5], conflue dans un bras de la Marne ;
        • le ru de la Brosse, 6,85 km[6], affluent de la Gondoire ;
        • le cours d'eau 01 de la Commune de Saint-Thibault-des-Vignes, canal de 1,06 km[7], qui conflue avec la Gondoire ;
      • le ru Morte MĂšre, 5,40 km[8], affluent de la Marne.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 2,900 km[9].

    Climat

    ParamÚtres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,1 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 706 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 2,2 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 1,7 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[12]. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Orly-Athis-Mons, qui se trouve Ă  28 km Ă  vol d'oiseau[13], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14], Ă  11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,1 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Thibault-des-Vignes comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 2] - [17] - [Carte 1] :

    • l'« Étang de Laloy » (33,01 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[18] ;
    • la « Marne Ă  Vaires-sur-Marne » (89,54 ha), couvrant 8 communes dont 7 en Seine-et-Marne et 1 dans la Seine-Saint-Denis[19],
    • les « plan d'eau et milieux associĂ©s Ă  Torcy » (137,75 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[20] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [17], la « vallĂ©e de la Marne de Gournay-sur-Marne Ă  Vaires-sur-Marne » (1 336,91 ha), couvrant 9 communes dont 8 en Seine-et-Marne et 1 dans la Seine-Saint-Denis[21].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Thibault-des-Vignes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[25] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28] - [29].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires artificialisĂ©s (69 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (59,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (40,2% ), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (28,8% ), terres arables (17,5% ), prairies (12,2% ), forĂȘts (1,4 %)[30].

    ParallĂšlement, L'Institut Paris RĂ©gion, agence d'urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover[31] - [32] - [Carte 2]. L'Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l'Ă©volution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne, Brosse et Condoire, approuvĂ© en fĂ©vrier 2013 et dont la rĂ©vision a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2017 par la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration de Marne et Gondoire[33].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, était en élaboration[34] - [35].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 37 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[36] (source : le fichier Fantoir).

    Logement

    En 2014, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 408 (dont 63,6 % de maisons et 34,2 % d’appartements).

    Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants.

    La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale s’élevait Ă  69,3 % contre 29,2 % de locataires[37].

    La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 17,9 %[Note 7].

    Toponymie

    Panneau d'entrée.

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ecclesia de Sancto Theobaldo en 1195[38] ; Villa Sancti Theobaldi en 1195[38] ; Saint Thiebaut en 1366[39].

    Dans la seconde moitiĂ© du XIe siĂšcle, la seigneurie de Lagny, possession du comte de Champagne Thibaud III de Blois, est administrĂ©e par l'un de ses neveux l'abbĂ© Arnoul qui dirige l'abbaye Saint-Pierre de Lagny, centre de la seigneurie. Dans le mĂȘme temps le jeune frĂšre d'Arnoul, Tietbalt (Thibault), nĂ© Ă  Provins vers 1039, ermite et routard, chevalier du Christ, chantĂ© par trouvĂšres et troubadours, est proclamĂ© saint en 1073 par le pape Alexandre II. Tietbalt, dĂšs lors, est appelĂ© saint-Tietbalt, saint-Thibaut, saint-Thibault, saint-ThiĂ©baut, saint TĂ©obald... ou Thibaut de Provins pour les puristes. C'est l'entrĂ©e triomphale Ă  Lagny quelque deux ans plus tard (1075) des reliques de ce jeune saint tout nouvellement canonisĂ© qui provoque, vers 1081, la naissance du village, aujourd'hui ville, de Saint-Thibault-des-Vignes : cf paragraphe Histoire, ci-aprĂšs.

    Au cours de la Révolution française, le village de Saint-Thibault-des-Vignes portait le nom sans référence religieuse de La CÎte-des-Vignes[40].

    Enfin, du fait que ses coteaux Ă©taient jadis couverts de vignes, le mot « vignes » a Ă©tĂ© apposĂ© dans son nom actuel. La prĂ©sence de la vigne est attestĂ©e dans cette rĂ©gion depuis l'Ă©poque gallo-romaine. Au Moyen Âge, l'essor dĂ©mographique et la proximitĂ© de la capitale, en expansion, avaient nĂ©cessitĂ© le dĂ©veloppement du vignoble. Jusqu'au XIXe siĂšcle, Ă©poque oĂč commencera la dĂ©cadence de la viticulture en Île-de-France, le moindre coteau Ă©tait plantĂ© de vignes. La commune a tenu Ă  conserver ce dĂ©terminant[41].

    Histoire

    En 1075, l'abbĂ© Arnoul de l'abbaye Saint-Pierre de Lagny se rend en Italie Ă  l'abbaye Sainte Marie de la Vangadice de Badia Polesine oĂč l'on cĂ©lĂšbre son jeune frĂšre Tietbalt (Thibault), rĂ©cemment canonisĂ©, et en ramĂšne quelques reliques pour Lagny et le comtĂ© de Champagne. Ce qui entraĂźne vers 1081 la construction de l'Ă©glise Saint-Tietbalt (Thibault), Ă  une demi-lieue de Lagny, dans le bois des Faous, une hĂȘtraie "buissonneuse" qui recouvrait ce que nous appelons aujourd'hui la colline Saint-Thibault, lieu alors dĂ©sert et inhospitalier appartenant Ă  la seigneurie de Lagny : c'est Ă  cet endroit prĂ©cis dĂ©signĂ© par saint Tietbalt lui-mĂȘme (cf les documents d'origine) par l'entremise d'un " journalier " vivant lĂ  qu'une source guĂ©rit une jeune aveugle de Torcy, trĂšs connue, au contact des reliques de Thibault, que l'abbĂ© Arnoul avait plongĂ©es dans l'eau jaillissante de la source (coutume courante au Moyen Âge), ce qui convainc l'abbĂ© de faire Ă©lever lĂ  une Ă©glise (la premiĂšre pierre de Saint-Thibault-des-Vignes) dĂ©diĂ©e Ă  son frĂšre. La source devient trĂšs vite le puits de Saint-Thibault que viennent frĂ©quenter de nombreux malades et pĂšlerins jusqu'Ă  la disparition de sa fonction cultuelle, courant XIXe siĂšcle, et localisĂ© par la tradition dans le quartier actuel des Bas Bouts ou dans le massif floral de la place de l'Ă©glise (fouilles Ă  faire). Tout prĂšs du puits, Ă  travers les hĂȘtres buissonneux, Arnoul Ă©lĂšve donc, accĂ©dant " Ă  la demande de Thibault " (sic texte Jean Mabillon), l'Ă©glise actuelle (rĂ©duite de moitiĂ© Ă  travers les siĂšcles), qu'il confie Ă  la garde de quelques moines de l'abbaye Saint-Pierre pour lesquels il Ă©rige un prieurĂ© attenant (aujourd'hui chĂąteau et parc EnguĂ©rand), alors qu'il dĂ©pose simultanĂ©ment dans l'Ă©glise flambant neuve des Faous l'humĂ©rus et le radius du bras droit de son frĂšre Thibault ainsi que le cilice (une haire) dont celui-ci vĂȘtait son corps, pour les faire rĂ©vĂ©rer par les pĂšlerins visiteurs (ces reliques sont toujours lĂ  dans la petite Ă©glise romane classĂ©e, laquelle vient d'entrer dans son siĂšcle millĂ©naire d'existence). S'ouvre alors Ă  travers les Faous une sente pĂšlerine (l'actuelle rue de Lagny ou Grand Chemin ou rue Creuse) qui conduit aux nouveaux lieux sacrĂ©s. Une population vient s'installer autour du sanctuaire qu'elle dĂ©nomme vite Saint-Tietbalt (ault) : tels sont les traits fondateurs (XIe siĂšcle) de la ville de Saint-Thibault-des-Vignes rapportĂ©s par les textes anciens[42].

    S'ensuivent, courant XIIe siĂšcle, le dĂ©frichement des Faous et l'implantation de la vigne, vraisemblablement conduits par l'abbaye Saint-Pierre de Lagny. Ces ouvrages attirent une nouvelle catĂ©gorie de population qui, moyennant dĂźmes, s'agglutine en nombre important autour de l'ecclĂ©sia Sancto Theobaldo (1195) et du prieurĂ©, sur les flancs des Faous, Ă  tel point que cela fait dĂ©sordre et qu'en 1543 la nĂ©cessitĂ© de fonder une paroisse s'impose. Le cardinal Jean du Bellay, Ă©vĂȘque de Paris, en prend l'initiative auprĂšs de l'abbĂ© de Lagny et du prieur de Saint-Thibault-des-Vignes. Avec leur accord, la paroisse est dĂ©finie, avec son territoire (celui du prieurĂ©), ses fonts baptismaux, son cimetiĂšre, son prĂȘtre attitrĂ© et son autel paroissial Ă  construire dans l'Ă©glise (aujourd'hui la sacristie), que l'on dĂ©die Ă  saint Jean-Baptiste, le maĂźtre-autel Ă©tant rĂ©servĂ© depuis les origines Ă  Saint-Thibault et au service du prieur. Saint-Thibault-des-Vignes prend corps, officiellement. Le prieur en est le seigneur et en gĂšre les contributions et la justice. Le puits guĂ©risseur, auquel tout le monde peut accĂ©der, en contrebas de l'Ă©glise, est l'attraction des visiteurs, comme d'ailleurs les reliques du saint Ă©ponyme Ă©levĂ©es au-dessus du chƓur dans l'Ă©glise. La nouvelle circonscription, remarquĂ©e pour son vignoble extensif qui couvre le tiers du territoire paroissial-prieural (Sanctus Theobaldus de Vineis, 1351), arrive jusqu'Ă  afficher quelque 200 habitants, tous vignerons, dont le sommet de la saison est la vendange de septembre, qui produit, aux dires de Jean Lebeuf, le meilleur vin de la Brie (1754). Du haut de son belvĂ©dĂšre, le village peut participer de visu aux tournois qu'organise Lagny dans la Prairie qui borde la Marne, les combattants allant parfois jusqu'Ă  s'empaler sur les ceps de vignes du haut ou s'enliser dans les marĂ©cages du bas. Guillaume le MarĂ©chal, cĂ©lĂšbre tournoyeur de l'Ă©poque, ne manque pas de venir avec ses cavaliers dans ce vaste espace et rafle, Ă©videmment, la mise[43].

    La commune de Saint-Thibault-des-Vignes surgit avec la RĂ©volution. Elle « annexe » le territoire du prieurĂ©-paroisse (4,8 km2). Le premier maire est Jean Sellier, Ă©lu en janvier 1790. Le puits miraculeux, origine du village, passe au privĂ© vers 1830. Vers 1840, le maire EnguĂ©rand conçoit l'idĂ©e d'une mairie-Ă©cole, laquelle sera effectivement paraphĂ©e en 1888 par le maire littĂ©rateur Louis Jacolliot (mairie actuelle). La commune poursuit sa mĂ©tamorphose : Ă  la vigne qui disparaĂźt dĂ©finitivement vers 1911 (action, entre autres, du phylloxĂ©ra), succĂšdent les vergers de pruniers, de poiriers et de pommiers de l'espĂšce locale « faro », dont la production est importante. Plusieurs fermes investissent la commune et les premiers commerces apparaissent sur la place de l'Ă©glise. Le chĂąteau et son parc sont la mutation du prieurĂ©. En 1944, le maire Édouard Thomas construit le groupe scolaire de la rue de Lagny. Pourvue du gaz en 1910 et de l'Ă©lectricitĂ© en 1929, Saint-Thibault-des-Vignes reçoit l'eau potable en 1958 alors que l'entreprise William Saurin s'est dĂ©jĂ  mise en place depuis 1926.

    Avec M. Marc Brinon, Ă©lu en 1971, maire jusqu'Ă  sa mort en 2003, la commune aborde un tournant dĂ©cisif. LiĂ©e Ă  la crĂ©ation de Marne-la-VallĂ©e, Saint-Thibault-des-Vignes connaĂźt un dĂ©veloppement rapide : le quartier des Sablons, la zone d'activitĂ© Ă©conomique, diverses rĂ©alisations d'Ă©quipements dans les domaines de l'enseignement, de l'urbanisme, de l'administration, des loisirs, du patrimoine... Saint-Thibault-des-Vignes Ă©maille sa plaine, prend son essor (6 506 hab.), ouvre l'Ère Nouvelle[44].

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au [45] - [46].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Saint-Thibault-des-Vignes est assurée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) pour le transport. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [47] - [48] - [49]. La station d'épuration Equalia est quant à elle gérée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) qui a délégué la gestion à une entreprise privée, VEOLIA, dont le contrat arrive à échéance le [47] - [50].

    L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[51]. La communautĂ© d'agglomĂ©ration Marne et Gondoire (CAMG) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la SociĂ©tĂ© Française de Distribution d’Eau (SFDE), dont le contrat arrive Ă  Ă©chĂ©ance le 31 dĂ©cembre 2025[47] - [52].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de la région de Lagny-sur-Marne qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [47] - [53] - [54].

    Population et société

    DĂ©mographie

    La population de Saint-Thibault-des-Vignes Ă©tait de 6 384 au recensement de 1999, 6 446 en 2006 et de 6 510 en 2007. La densitĂ© de population de Saint-Thibault-des-Vignes est de 1 385,11 habitants par kmÂČ[1]. Le nombre de logements de Saint-Thibault-des-Vignes a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  2 351 en 2007. Ces logements de Saint-Thibault-des-Vignes se composent de 2 257 rĂ©sidences principales, 11 rĂ©sidences secondaires ou occasionnels ainsi que 84 logements vacants[1].


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[56].

    En 2020, la commune comptait 6 304 habitants[Note 8], en diminution de 0,49 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    218214200187188166167172172
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    173178201244190219254317307
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    303283280285434585562546634
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    7407751 2881 4124 2076 3826 5066 4466 325
    2014 2019 2020 - - - - - -
    6 3356 3546 304------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Transports

    La commune est desservie par la société AMV PEP's disposant d'une délégation de service public. Il existe deux lignes de bus, numérotées 25 et 29, effectuant le trajet de la gare SNCF de Lagny-sur-Marne (Transilien ligne P) vers la gare RER de Torcy (ligne A), la premiÚre via le vieux bourg, la seconde via la ZAC de la CourtilliÚre et Noisiel.

    La ville ne dispose d'aucune gare ferroviaire ni d'aucun transport en commun à l'exception de ces deux lignes de bus, dont la régularité des horaires fait débat.

    Politique et administration

    Élections nationales

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1944 mars 1965 Édouard Thomas
    mars 1965 mars 1971 Marcel Lhomme
    mars 1971 mai 2003
    (décÚs)
    Marc Brinon DVD
    juin 2003[59] décembre 2003[60] Alain Helfer SE Cadre bancaire
    décembre 2003[60] En cours Sinclair Vouriot CNIP Cadre de direction retraité
    Conseiller gĂ©nĂ©ral (2011 → 2015) puis dĂ©partemental de Lagny-sur-Marne (2015 → )
    3e vice-président de la CA Marne et Gondoire

    Saint-Thibault-des-Vignes fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, du canton de Lagny-sur-Marne, de l'arrondissement de Torcy.

    Avec 17 autres communes (Bussy-Saint-Georges, Bussy-Saint-Martin, Carnetin, Chalifert, Chanteloup-en-Brie, Collégien, Conches-sur-Gondoire, Dampmart, Gouvernes, Guermantes, Jablines, Jossigny, Lagny-sur-Marne, Lesches, Montévrain, Pomponne et Thorigny-sur-Marne) elle est membre de la communauté d'agglomération de Marne et Gondoire.

    Église Saint-Jean-Baptiste.

    Jumelages

    Enseignement

    Écoles maternelles et Ă©lĂ©mentaires :

    • Édouard-Thomas
    • Pierre-Vilette
    • Marie-Curie

    CollĂšge :

    • LĂ©onard-de-Vinci.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le nombre de mĂ©nages fiscaux en 2013 Ă©tait de 2 264 (dont 75,6 % sont imposĂ©s) reprĂ©sentant 6 399 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 24 345 €[37].

    Emploi

    En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone Ă©tait de 3 731, occupant 3 093 actifs rĂ©sidants (salariĂ©s et non-salariĂ©s).

    Le taux d’activitĂ© de la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  75,7 % contre un taux de chĂŽmage (au sens du recensement) de 10,9 %. Les inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : Ă©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s 10,7 %, retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s 6,5 %, autres inactifs 7,1 %[37].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d’établissements actifs Ă©tait de 647 dont 3 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 53 dans l'industrie, 62 dans la construction, 469 dans le commerce-transports-services divers et 60 Ă©taient relatifs au secteur administratif.

    Cette mĂȘme annĂ©e, 52 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es, dont 33 par des auto-entrepreneurs[37].

    • La ferme de Saint-Thibault, Ă  vocation pĂ©dagogique.
    • Une zone d'activitĂ©, rĂ©fĂ©rençant plus de 450 entreprises dont beaucoup de PME.

    Parmi celles-ci, on retrouve une usine William Saurin et une blanchisserie industrielle traitant, entre autres, les costumes portés à Disneyland Paris.

    Agriculture

    Saint-Thibault-des-Vignes est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux riviÚres, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[61].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Lieux et monuments

    • Le parc EnguĂ©rand et les abords de l'ex-prieurĂ©.
    • Les abords du chĂąteau de Rentilly et de l'Ă©tang de la Loy.
    • Les voies douces de la Brosse et de la Gondoire.
    • Le Puits Fondateur de la ville (privĂ©).

    Personnalités liées à la commune

    Cinéma

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Saint-Thibault-des-Vignes », p. 617–619
    • Jean-Pierre Nicol, Une Histoire de Saint-Thibault-des-Vignes, Service Communication de la mairie,
    • Pierre Eberhart, « Saint-Thibault-des-Vignes », Notre DĂ©partement La Seine-et-Marne, Le MĂ©e-sur-Seine, Lys Éditions Presse, no 32,‎

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou Ă©cart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcĂ©ment un lieu habitĂ©, il peut ĂȘtre un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Saint-Thibault-des-Vignes » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Saint-Thibault-des-Vignes - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aĂ©rienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consultĂ© le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Ville de Saint-Thibault-des-Vignes », sur Cartes France (consulté le ).
    2. « Fiche signalétique de St Thibault Des Vignes », sur Atome 77 (consulté le ).
    3. « Plan séisme consulté le 18 août 2017 ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Marne (F---0100) ».
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Gondoire (F6630600) ».
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de la Brosse (F6636000) ».
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Cours d'eau 01 de la Commune de Saint-Thibault-des-Vignes (F6637002) ».
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru Morte MÚre (F6623000) ».
    9. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 21 août 2018
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le ).
    11. « DĂ©finition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le ).
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    58. RĂ©sultats de l’élection prĂ©sidentielle 2017 sur le site du ministĂšre de l’IntĂ©rieur
    59. « Alain Helfer, nouveau maire de Saint-Thibault-des-Vignes », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
    60. « Le nouveau maire s'appelle Sinclair Vouriot », Le Parisien, Ă©dition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne).
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    63. La cloche de l'Ă©glise Saint-Jean-Baptiste.
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