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Montévrain

Montévrain est une commune située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Montévrain
Montévrain
La mairie.
Blason de Montévrain
Blason
Montévrain
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
(Melun)
Arrondissement Torcy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Marne et Gondoire
Maire
Mandat
Christian Robache
2020-2026
Code postal 77144
Code commune 77307
DĂ©mographie
Gentilé Montévrinois
Population
municipale
14 017 hab. (2020 en augmentation de 43,9 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 2 577 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 52′ 30″ nord, 2° 44′ 44″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 128 m
Superficie 5,44 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lagny-sur-Marne
Législatives Huitième circonscription
Localisation
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Montévrain
Liens
Site web montevrain.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune est situĂ©e au dĂ©but du plateau de la Brie, Ă  4 kilomètres Ă  l’est de Lagny-sur-Marne et Ă  environ 37 kilomètres du centre de Paris.

    Elle est limitrophe du parc à thèmes Disneyland Paris.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Montévrain
    Dampmart
    Lagny-sur-Marne Montévrain Chessy
    Chanteloup-en-Brie Jossigny Serris

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Montévrain.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

    • la rivière la Marne, longue de 514 km[1], principal affluent de la Seine, qui borde la commune au nord, ainsi que :
      • un bras de 0,5 km[2] ;
      • le ru Bicheret, long de 5,3 km[3], affluent de la Marne ;
    • le ru des Gassets, 5,01 km[4], affluent de la Gondoire ;
    • le ru des Longuiolles, 2,1 km[5], qui conflue avec le ru des Gassets.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,81 km[6].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 726 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 1,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[9]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  30 km Ă  vol d'oiseau[10], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[11] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13] - [14] - [15].

    Urbanisme

    Typologie

    MontĂ©vrain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[19] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂ´le principal[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22] - [23].

    Projets d'aménagement

    La commune de Montévrain est intégrée dans le périmètre d'aménagement de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée dans le secteur 3, le Val de Bussy, dont l'aménageur est Epamarne. Un projet d'écoquartier est en cours[24] - [25].La convention écoquartier a été signé entre la commune de Montévrain et l'aménageur d'état le et la charte de développement durable en . La municipalité s'est vue remettre des mains de Mme Sylvia Pinel le , le diplôme "engagé dans la labelisation" concernant ce projet[26].

    l'écoquartier des Roseaux est composé en quatre secteurs d'aménagement :

    - La ZAC Montévrain Val d'Europe,

    - La ZAC Montévrain Université,

    - La ZAC de la charbonnière,

    - La ZAC du Clos rose.

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 32 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[27].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (60,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (19,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,1% ), terres arables (24,7% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,1% ), zones agricoles hétérogènes (8,8% ), forêts (6,1% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %)[28].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[29] - [30] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne, Brosse et Condoire, approuvĂ© en fĂ©vrier 2013 et dont la rĂ©vision a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2017 par la CommunautĂ© d'AgglomĂ©ration de Marne et Gondoire[31].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[32]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 5292, dont 27,6 % de maisons et 68,4 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 92,4 % étaient des résidences principales, 2,5 % des résidences secondaires et 5,1 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 46,8 % contre 51,3 % de locataires[33], dont 9,9 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et 1,9 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par le réseau express régional dans le quartier des Roseaux (écoquartier) et plusieurs lignes de bus. Elle est aussi à proximité de la gare TGV de Chessy.

    RER A

    Depuis 1992, la commune est traversée par la ligne A du RER à l'occasion de son prolongement de Torcy à Marne-la-Vallée — Chessy, afin de desservir les Parcs Disneyland. Mais c'est depuis le seulement qu'elle est accessible par la gare de Serris-Montévrain — Val d'Europe.

    La gare de Serris-Montévrain — Val d'Europe est reliée à :

    Autobus

    Montévrain est aussi desservie par le réseau de bus de Marne-la-Vallée : les lignes 02, 22, 23, 42 et 43. La ligne 02 dessert le quartier alentour à la gare de Serris-Montévrain pour finir à la gare de Lagny-Thorigny, en passant par Chanteloup-en-Brie, Conches-sur-Gondoire et Lagny-sur-Marne. La ligne 23 relie de la gare de Lagny-Thorigny à celle de Marne-la-Vallée — Chessy et la ligne 43 dessert les pôles multimodaux de Marne-la-Vallée — Chessy et de Serris-Montévrain — Val d'Europe, en passant par Chessy et Montévrain. Ces deux lignes possèdent des lignes secondaires destinées aux élèves. Celle du 23 dessert le lycée Von Dongen et celle du 43 dessert le collège « Le vieux Chêne ». Les lignes 22 et 42 desservent le centre de Radiologie et le Clos du Chêne. Les lignes ont, respectivement, un terminus à Ferrières/Bussy RER et gare de Lagny-Thorigny.

    TGV

    Depuis 1994, MontĂ©vrain est reliĂ© au rĂ©seau TGV Ă  la gare de Marne-la-VallĂ©e - Chessy, permettant d'accĂ©der Ă  d'autres villes en France et en Europe du Nord, avec comme exemple de principales dessertes Bruxelles, Bordeaux, Marseille, Nice, Lyon, Rennes et Lille. Le TGV relie aussi l'aĂ©roport Charles-de-Gaulle, depuis Marne-la-VallĂ©e — Chessy en 11 minutes. L'accès Ă  la TGV de Chessy s'effectue par le RER Ă  la gare de Serris-MontĂ©vrain — Val d'Europe.

    Projet de transport en site propre

    La commune de Montévrain est concernée par le passage d'une ligne de transport en commun en site propre qui pourrait relier les pôles multimodaux de Lagny - Thorigny et Serris-Montévrain — Val d'Europe.

    Toponymie

    Panneau d'entrée.
    • Formes anciennes : Altare de Monte Erini in honore sancti Remigii en 1036, Mons Euvrini, Territorium Montis Evran et Villa Montis Evrygny en 1179, Mons Evran en 1180, Apud Montem Ebroinum en 1234, Montevrain en 1236, Mons Ebran vers 1266, EcclĂ©sia de Monte Abrem et Monteverin, Montevrem au XIIIe siècle, Mons Evrini en 1336, Mons Evranus au XVe siècle, Montevrain en Brie en 1763[34].

    Montévrain vient du Mont Evrins, nom d'une colline présente dans le village[35].

    Histoire

    Préhistoire

    La préhistoire, pour le Néolithique, est marquée par la présence de quelques outils et éclats de silex recueillis le long de la route de Provins. Les travaux réalisés par l'INRAP sur chaque secteur de Montévrain, ont permis de fixer dans le temps des bassins de population, notamment le long de la route de Provins ainsi que le long de l'antique voie romaine no 100.

    Moyen Ă‚ge

    Montévrain, en latin Mons Evrini, vient du nom d'un propriétaire des lieux. S'agit-il d'Évrin († ), prêtre qui fit don du territoire de l'actuelle commune à l'abbaye de Lagny où il est enterré ?

    En l'église de Lagny, reste cette épitaphe : « Vous qui passez ici, si vous voulez méditer une chose, ce retard ne sera pas pour vous une perte de temps. Ici repose un prêtre prudent, pacifiste et chaste, qui donna des vêtements à ceux qui en manquaient, des consolations aux affligés […]. Le terme de sa vie est ici, si un autre prétendait dépasser le terme que avez assigné, ô mon Dieu, ce serait en vain, nul ne peut aller au-delà. Le jour fatal fut le 11 des calendes de juillet de l'année de l'incarnation du Seigneur 1077. »

    Le nom de Montévrain est mentionné pour la première fois en 1036, dans un texte évoquant le don à l'abbaye de Lagny par Humbert de Vergy, d'un autel ou d'une église dédiés à saint Rémi, évêque de Paris[36].

    En 1477, noble homme Jean d'Argny et son épouse, Maurice de Sasseville, auraient fondé un hôtel-Dieu sur la paroisse, mais, compte tenu des faibles moyens dont ils disposaient, cette institution ne dura pas longtemps[37].

    PĂ©riode moderne

    En 1544, un des seigneurs de Montévrain, assistant, avec le comte de Lorges, à la prise de Lagny, fut décapité pour avoir pillé des reliques.

    Politique et administration

    Montévrain fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée dans le secteur 3, Val de Bussy. Depuis le , la commune fait partie de la communauté d'agglomération de Marne-et-Gondoire. Montévrain est d'autre part la 3e ville de l'agglomération avec 4 conseillers communautaires.

    L'Hôtel de ville se situe 4 rue Bonne Mouche. Montévrain possède également, depuis 2017, une Mairie Annexe au 6 rue de Copenhague.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1800 1811 Pierre FĂ©lix Ple
    1811 1815 Jean François Silvestre Roels
    1815 1815 Jean Denis Adam
    1815 1816 Jean François Silvestre Roels
    1816 1818 Louis Bruno Papillon
    1818 1822 Jean Louis Troussel
    1822 1829 Louis Ange Papillon
    1829 1848 Auguste Fructidor Loquin
    1848 1854 Adrien Henri Payn
    1854 1861 Charles Pottier
    1861 1871 Jean RĂ©my Fontaine
    1871 1876 Alphonse Champenois
    1876 1877 Louis Aimé Hurel
    1877 1879 Julien Adolphe Fontaine
    1879 1881 Jean RĂ©my Fontaine
    1881 1891 Maxime Boulanger
    1891 1908 Jules Boulanger
    1908 1910 Laurent Dumont
    1910 1920 LĂ©andre Lachery
    1920 1927 André Darrasse
    1927 1929 Eugène Schwarberg
    1929 1942 Edmond Butet
    1942 1945 Louis Pontet
    mai 1945 mars 1965 Victor Lefrancier
    mars 1965 1982 Roger Orange
    1982 mars 2001 Renaud Vié Le Sage PS
    mars 2001 septembre 2009 GĂ©rard Guyot UMP
    30 septembre 2009 En cours Christian Robache[38] UMP (Le ChĂŞne)
    puis Agir
    puis Horizons
    Cadre supérieur
    2e vice-président de la CA Marne et Gondoire (2015 → )
    Conseiller départemental depuis 2021

    Jumelages

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [39] - [40].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Montévrain est assurée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) pour le transport. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [41] - [42] - [43]. La station d'épuration Equalia est quant à elle gérée par le SIA de Marne-la-Vallée (SIAM) qui a délégué la gestion à une entreprise privée, VEOLIA, dont le contrat arrive à échéance le [41] - [44].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[45]. La communauté d'agglomération Marne et Gondoire (CAMG) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la Société Française de Distribution d’Eau (SFDE), dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[41] - [46].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Marne et Gondoire (CAMG) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [41] - [47] - [48].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[49] - [Note 6].

    En 2020, la commune comptait 14 017 habitants[Note 7], en augmentation de 43,9 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    505511529472498462464465523
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    486724784484541504564598548
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    580602582589694724641693805
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    8681 0311 0911 1471 7943 1495 2088 95010 950
    2020 - - - - - - - -
    14 017--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La ville de Montévrain abrite un établissement industriel des Laboratoires Boiron, leader mondial de l'homéopathie. Ce site, qui emploie 60 personnes, fabrique des produits pharmaceutiques conditionnés en bottel pack (collyres). On y trouve aussi le Centre commercial régional, le Clos du Chêne. Les stylos de la marque Bic sont fabriqués à Montévrain depuis 2001. Cette importante usine a été inaugurée le . D'autres entreprises se sont récemment installées sur la commune à proximité de la gare RER comme Océ France[52], une filiale du groupe Canon (entreprise). Une division d'EDF (UTO) d'appui aux centrales nucléaires françaises (environ 800 salariés) est également installée à Montévrain depuis 2013.

    Agriculture

    Montévrain est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[53].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[54]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 3 en 1988 Ă  1 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 81 ha en 1988 Ă  119 ha en 2010[53]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de MontĂ©vrain, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Montévrain entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[53] - [Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 3 2 1
    Travail (UTA) 6 3 1
    Surface agricole utilisée (ha) 244 234 119
    Cultures[55]
    Terres labourables (ha) s s s
    Céréales (ha) s s s
    dont blé tendre (ha) s s s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) s
    Tournesol (ha) 0
    Colza et navette (ha) 0 s
    Élevage[53]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 88 1 0

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Église Saint-Rémy.
    • L'Ă©glise Saint-RĂ©my, sans doute l'un des monuments les plus intĂ©ressants de la commune, c'est en tous cas l'une des plus anciennes de la rĂ©gion.

    Donnée par l'évêque de Paris à l'abbaye de Lagny-sur-Marne en 1036, l'église est reconstruite peu après. Elle subit différentes modifications par la suite. Le clocher, du XIIe siècle, est souvent reproduit par les artistes locaux. On l'identifie sur plusieurs œuvres du peintre Henri Lebasque (1867-1936), qui réside à Montévrain autour de 1900.

    C'est vers 1140 que fut construit le clocher flanqué de son absidiole. La voûte du chœur avec ses croisées d'ogives date du XIIIe siècle. À l'entrée du chœur, la pierre tombale est celle du vicaire Michel Parent mort en 1514. Dans le collatéral nord, d'autres dalles ont été scellées sur le mur, dont celle d'Anne de Crouy (1521), femme du chevalier Louis de Vion, dont les armoiries visibles sur cette pierre ont inspiré l'actuel blason de Montévrain.

    L'élément principal du mobilier est le maître-autel avec sa belle décoration sculptée du XVIIIe siècle. La cloche de 1620 nommée « Rémye » a été refondue en 1868.

    L'église de Montévrain a été classée monument historique en 1928.

    Lieux et monuments

    • La ferme de la Folie est devenue une colonie pĂ©nitentiaire, crĂ©Ă©e par Paul CĂ©re en 1856 et supprimĂ©e en 1861. IncendiĂ©e en 1870, elle fut fermĂ©e et reprise en 1882 par l'Assistance publique qui en fit l'Ă©cole professionnelle d'Alembert oĂą l'on enseigne l'Ă©bĂ©nisterie et l'imprimerie. Ă€ km de la ville de Lagny elle occupe les deux versants est et ouest d'un petit vallon formĂ© par le ru Bicheret, affluent de la Marne ; elle est limitĂ©e au sud par le talus de la route nationale no 34. Pendant la guerre de 1914-1918, l'Ă©cole d'Alembert abrita l'hĂ´pital temporaire no 76. Cela explique la prĂ©sence du carrĂ© militaire du cimetière de MontĂ©vrain. En 1939-1940 fut installĂ© un hĂ´pital militaire complĂ©mentaire.

    Il faut souligner que les trous percés dans le mur est de ce cimetière datent de 1914, à l'époque de la bataille de la Marne ; c'est de cette direction qu'aurait pu arriver l'invasion ennemie.

    Le moulin de Quincangrogne sur une carte postale vers 1900.
    • La propriĂ©tĂ© de la Grange au Bois, dĂ©jĂ  connue au XVIe siècle, servait de maison de plaisance aux abbĂ©s de Saint-Pierre de Lagny qui aimaient s'y retirer, dans une ambiance champĂŞtre et boisĂ©e. Les bâtiments de cette grange, dont une partie remonte au XVIIIe siècle, abritent depuis 1974 un centre d'aide par le travail pour jeunes handicapĂ©s.
    • Sur la Marne, le moulin de Quincangrogne passe pour avoir Ă©tĂ© un rendez-vous de chasse du roi Henri IV. Les constructions actuelles, plus rĂ©centes, ont abritĂ© une papeterie dont la marque a pris et conservĂ© le nom de MontĂ©vrain, mĂŞme si elle est aujourd'hui situĂ©e ailleurs. Le comitĂ© d'entreprise de la RATP est dĂ©sormais le propriĂ©taire des lieux et l'a amĂ©nagĂ© en centre de vacances avec le terrain de camping attenant. Bien que son aspect ait beaucoup changĂ©, il faut encore le considĂ©rer comme un rare tĂ©moin des nombreux moulins d'autrefois qui jalonnaient le cours de la Marne.
    • Au sud du vieux bourg, se trouve la ferme des Corbins, imposante dans son cadre de verdure. Elle tire son nom des Corneilles. PrĂ©cĂ©demment propriĂ©tĂ© de l'Assistance publique, elle appartenait jadis aux frères de la CharitĂ© de Paris. Il en subsiste de fiers bâtiments dont une salle voĂ»tĂ©e reposant sur d'importants piliers hexagonaux (XVIe siècle). Aujourd'hui la ferme des Corbins est un club hippique parmi les plus rĂ©putĂ©s de Seine-et-Marne.
    • En 1429 et en 1430, Jeanne d'Arc effectue trois sĂ©jours Ă  Lagny. La tradition veut qu'elle soit passĂ©e Ă  MontĂ©vrain faire ses dĂ©votions dans l'Ă©glise ; on raconte que les habitants auraient construit rapidement un pont qui permit Ă  Jeanne et Ă  son armĂ©e de franchir le lit encaissĂ© du Bicheret : il s'agirait du pont dit pont Jeanne-d'Arc bien que cette appellation soit rĂ©cente, c'est le seul pont aussi ancien de la rĂ©gion.

    Personnalités liées à la commune

    Le site de Montévrain a attiré plusieurs artistes :

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi : mi-parti : au 1) d’or aux trois aigles de sable, becquées et membrées de gueules, au second d’azur semé de fleurs de lys d’or aux deux fasces ondées d’argent brochant sur le tout.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « MontĂ©vrain », p. 1402–1405
    • MontĂ©vrain, hier, aujourd'hui, demain, prĂ©facĂ© par M. ViĂ© le Sage, Ă©ditĂ© par Épamarne, Vincennes, annĂ©es 1990
    • Histoire gĂ©nĂ©rale illustrĂ©e des dĂ©partements depuis les temps les plus reculĂ©s jusqu'Ă  nos jours, Seine-et-Marne, OrlĂ©ans, 1911.
    • Jean LebĹ“uf, Histoire du diocèse de Paris, t. 14 : Contenant les paroisses et terres du doyennĂ© de Lagny, Paris, Prault père, .
    • Rapport de fouilles archĂ©ologiques : L'Orme de Profondis, , INRAP.
    • Rapport de fouilles archĂ©ologiques : Les Occupations du bassin des Corbins, de la protohistoire Ă  la pĂ©riode moderne, , INRAP.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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    Références

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