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Eugène Froment

Eugène Froment (1844-1926 ?) est un graveur et illustrateur français.

Eugène Froment
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Maître
Alphonse Louis FĂ©lix Tauxier (d)

Biographie

Eugène Froment est né à Sens le , fils d'un maître d'hôtel et d'une lingère[1]. Marié en 1863, il a notamment eu quatre fils, Albert Pierre Eugène Froment (1863-1923), archiviste, Émile-Alphonse Froment (Paris, - ), graveur avec lequel il a collaboré, Maurice Froment (Paris, 1870-1954), également graveur, et André Froment (Montévrain, 1885 - Viry-Châtillon, 1977).

Froment étudie la gravure sous la direction d'Alphonse Louis Félix Tauxier (d) (1830-après 1904 ?), originaire de Villers-Cotterêts[2] ; il intègre ensuite l'École impériale de dessin, dirigée par Horace Lecoq de Boisbaudran.

A jockey wearing his cap and holding a whip is bending down, d'après William Small, Londres, Wellcome Collection.

Il présente une première fois son travail au Salon de 1868, une xylogravure d'interprétation d'après Théodore Rousseau ; il réside à cette époque au 44, rue du Montparnasse[3]. Ayant des liens avec des graveurs français installés à Londres, comme Alphonse Legros, il revient au Salon en 1873, exposer deux séries de bois, des scènes de genre d'après William Small, publiées dans The Graphic[4], puis de nouveau entre 1874 et 1879. Il interprète Benjamin-Constant, dont il sera le graveur attitré, et commence à travailler pour L'Illustration. En 1880, il expose des bois au Salon des artistes français[5]. Il commence à travailler pour la revue d'Eugène Véron, L'Art. Il collabore également par la suite à The Illustrated London News, au Monde illustré, à la Revue illustrée.

Dans les années 1876-1886, outre son atelier parisien situé quartier Montparnasse, il achète une maison à Montévrain où il accueille ses amis xylographes avec qui il travaille en société, comme Maximilien Luce (qu'il eut comme élève), Émile-Gustave Cavallo-Péduzzi, Léo Gausson[6]… Il est aussi proche du graveur Émile Thomas (1841-1907).

Ses premières collaborations à des ouvrages illustrés remontent au recueil Sous Bois. Impressions d'un forestier d'André Theuriet (édition de 1883)[7]. Il devient ensuite, à partir de 1896, l'un des graveurs attitrés de l'éditeur Édouard Pelletan, qui recrute également son fils Émile (dit « Froment fils »)[8] - [9].

Pour l'année de sa mort, la plupart des sources d'autorité indiquent 1926, d'autres 1916 ou 1924.

Ouvrages illustrés

Notes et références

  1. Acte de naissance, archives en ligne de l'Yonne - NMD 1844 - p. 66 n° 241.
  2. Notice d'Alphonse Louis FĂ©lix Tauxier (1830-19..), sur data.bnf.fr.
  3. Fiche exposant Salon 1868, Base salons du musée d'Orsay.
  4. Fiche exposant Salon 1873, Base salons du musée d'Orsay.
  5. Fiche exposant SAF 1880, Base salons du musée d'Orsay.
  6. Micheline Hannotelle, « Léo Gausson et Zola », in: Les Cahiers naturalistes : bulletin officiel de la Société littéraire des amis d'Émile Zola, 1989, p. 200.
  7. Notice de l'ouvrage Sous bois. Nouvelle édition illustrée de soixante-dix-huit compositions de H. Giacomelli, gravées sur bois par Berveiller, Froment, Méaulle et Rouget. Préface de Jules Claretie, Catalogue général de la Bibliothèque nationale de France.
  8. Philippe Di Folco, « L'Estampe et l'affiche, une revue méconnue », in: La Revue des revues. Histoire et actualité des revues, vol. 52, automne 2014, pp. 24-35 (ISBN 978-2907702669).
  9. « L’Éditeur architecte », dans Philippe Kaenel (dir.), Le Métier d'illustrateur (1830-1880) : Rodolphe Töpffer, J. J. Grandville, Gustave Doré, Genève, Droz, 2005, pp. 533-537.

Liens externes

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