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Hécourt (Eure)

Hécourt est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.

Hécourt
Hécourt (Eure)
L'église Saint-Taurin à Hécourt.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine Normandie Agglomération
Maire
Mandat
Lydie Legros
2020-2026
Code postal 27120
Code commune 27326
Démographie
Gentilé Hécourtais
Population
municipale
314 hab. (2020 en diminution de 9,51 % par rapport à 2014)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 45″ nord, 1° 25′ 20″ est
Altitude Min. 42 m
Max. 135 m
Superficie 7,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pacy-sur-Eure
Législatives Première circonscription
Localisation
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Hécourt
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Hécourt
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Hécourt

    Géographie

    Localisation

    Hydrographie

    La commune est traversée par l'Eure, affluent de la Seine.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune relève du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 660 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Guichainville », sur la commune de Guichainville, mise en service en 1951[9] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 654,7 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 17 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Hécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,3 %), forêts (41,4 %), zones urbanisées (7,8 %), prairies (5,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Oecort (charte de Jean, évêque d’Évreux) et Oecourt vers 1184, Oencourt et Eucourt au XIIe siècle, Hoecuria en 1216[23], Houecort en 1206, Heccourc en 1227 (charte de la Noë)[24].

    Histoire

    À sa création, la ligne de Saint-Georges-Motel à Grand-Quevilly passe par Hécourt, entre les gares de Breuilpont et de Pacy-sur-Eure.

    Le hameau et le bois d'Hécourt virent se dérouler à partir du les premiers combats avec l'armée prussienne.

    Les gardes tentèrent de protéger la ligne de chemin de fer et la gare de Serquigny en se portant vers Louviers et Bernay le , puis firent retraite vers Gaillon et Évreux le 21 en prévision d'une offensive imminente.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 En cours Pierre Duro SE Agriculteur retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

    En 2020, la commune comptait 314 habitants[Note 8], en diminution de 9,51 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    302271296279245268273267258
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    265270282301237237244263205
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    204165206214222216192184196
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    179168183212274294331342347
    2018 2020 - - - - - - -
    322314-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Taurin : construite sur un plan rectangulaire, son clocher carré est surmonté d'une flèche octogonale. La cloche qu'il renferme date de 1762. La porte principale, qui s'ouvre sous un porche situé au nord de la nef, date du XVe siècle. Deux autels latéraux ont été consacrés en 1519. L'église renferme un lutrin en bois du XVIe siècle, et une statue de saint Laurent du XVIIe siècle[29].
    • Château de Chambines, au bord de l'Eure[30]. Jean de Chambines est attesté dès 1170. La RD 836 longe le mur d'enceinte, sur laquelle donne l'ancienne grille d'accès. Le château est caractérisé par la toiture en pointe du corps de logis et, à l'écart, une vieille tour d'époque médiévale remaniée Renaissance.
    • Prieuré de Laleu (ancien), au bord de l'Eure.

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

    Bibliographie

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Guichainville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Hécourt et Guichainville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Guichainville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Hécourt et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 896 - (ISBN 2600001336).
    24. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 112.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. Nouvelles de l'Eure - 1959.
    30. Château de Chambines situé ici : 48° 59′ 37″ N, 1° 24′ 44″ E.
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