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Guichainville

Guichainville est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie.

Guichainville
Guichainville
La bibliothèque, ancienne mairie.
Blason de Guichainville
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Évreux
Intercommunalité Évreux Portes de Normandie
Maire
Mandat
Hélène Le Goff
2020-2026
Code postal 27930
Code commune 27306
Démographie
Gentilé Guichainvillais
Population
municipale
3 017 hab. (2020 en augmentation de 17,99 % par rapport à 2014)
Densité 197 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 58′ 47″ nord, 1° 11′ 18″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 149 m
Superficie 15,32 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Évreux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Évreux-3
Législatives Première circonscription
Localisation
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Guichainville
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Guichainville
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Guichainville
Liens
Site web http://guichainville.fr

    Les habitants sont des Guichainvillais.

    Géographie

    Localisation

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 646 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1951 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records GUICHAINVILLE (27) - alt : 147 m 48° 58′ 36″ N, 1° 10′ 54″ E
    Records établis sur la période du 01-05-1951 au 03-11-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,6 2,6 4 7,5 10,2 12,2 12 9,4 7 3,4 1,3 5,9
    Température moyenne (°C) 3,8 4,2 7,1 9,4 13,1 16,2 18,5 18,4 15,2 11,6 6,9 4,2 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,7 7,9 11,6 14,8 18,8 22,2 24,8 24,9 21,1 16,1 10,4 7 15,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,4
    08.01.1985
    −17
    05.02.1954
    −11
    13.03.13
    −9
    22.04.1956
    −4
    06.05.1957
    −2
    05.06.1991
    −0,4
    01.07.1960
    1
    30.08.1972
    −1,6
    21.09.1962
    −5,6
    29.10.1955
    −12,4
    22.11.1956
    −12,4
    31.12.1970
    −18,4
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    15,2
    16.01.1993
    20,2
    28.02.1960
    24
    31.03.21
    28,8
    17.04.1952
    31,8
    07.05.1976
    36,8
    25.06.20
    41,5
    25.07.19
    39,2
    10.08.03
    34,5
    15.09.20
    29,2
    01.10.1985
    20,6
    02.11.1982
    16,4
    04.12.1961
    41,5
    2019
    Précipitations (mm) 57,6 45,8 52,4 48,2 57,5 53,1 57,1 39,9 55,4 64,1 55,5 68,1 654,7
    Source : « Fiche 27306001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/11/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Guichainville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [10] - [11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,3 %), forêts (10,9 %), zones urbanisées (10,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Guichenvilla en 1152[17] et 1215 (archives de l’Eure, fonds Saint-Sauveur), Wichenvilla en 1223 (Gall. christ.)[17], Guinchevilla en 1272 (rôle de l’ost), Guichanvilla en 1417 (registre de l’Échiquier), Guichinville en 1631 (Tassin, Plans et profilz), Guichenville en 1754 (Dictionnaire des postes)[18].

    Histoire

    On a retrouvé sur la commune et celle voisine du Vieil-Évreux des silex taillés attribué à l'Homme de Néandertal (500 000 / 400 000 ans) apportant la preuve la plus ancienne d'une occupation humaine de la région[19].

    Outre le centre bourg, Guichainville agglomère les hameaux Bérou, Fumeçon et Melleville, d'où le nom de leur château.

    C'est en 1808 que Bérou et Melleville sont rattachées à Guichainville.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    De sinople à la fasce d’argent chargée de trois fleurs de lys de gueules, accompagnée de trois molettes d’or[20].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    depuis 2017 En cours Hélène Le Goff[21] SE
    1987 2016 François Bibes[22] SE Retraité de l'enseignement
    1965 1987 Vincent Carof SE
    1944 1965 Pierre Allaire SE
    1941 1944 Ovide Renoult SE
    1937 1941 Robert Allaire SE
    1929 1937 Georges Beaucousin SE
    1907 1929 Alfred Lambert SE
    1892 1907 Eugène Delaval SE
    1888 1892 Ludovic Plaisance SE
    1882 1888 Joseph Duval SE
    1878 1882 Ludovic Plaisance SE
    1852 1878 Toussaint Buisson SE
    1848 1852 Nicolas Bonneville SE
    1837 1848 Pierre Leroy SE
    1830 1837 Jacques Laurent SE
    1808 1830 Alexandre Mathis SE
    1800 1808 Jean Marais SE
    1794 1800 Gilles Jamet SE
    1792 1794 Léger Eschard SE
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

    En 2020, la commune comptait 3 017 habitants[Note 6], en augmentation de 17,99 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    252207278281420438462458429
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    477450462423397368375385377
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    356353338303366369357450518
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5226931 1191 3882 2202 4862 4642 4622 589
    2017 2020 - - - - - - -
    2 7573 017-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La zone d'activités du Long-Buisson abrite une partie du centre commercial Carrefour Grand Évreux et la zone de chalandise en relation.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Voie romaine (ancien chemin de Dreux à Évreux).
    • Ferme et château de Melleville du XVIIe siècle. Auguste Letellier d'Orvilliers en était le maître vers 1848.
    • Château de Bérou de la fin du XVIIIe siècle : dans le parc y est implanté un centre spécialisé dans l'accueil de personnes handicapées géré par les Papillons Blancs de l'Eure depuis le . Avant 1978, le château abritait une maison d'accueil d'enfants gérée par le comité d'établissement d'EDF.
    • Grange dîmière de Bérou.
    • Château du Buisson-Garembourg de la première moitié du XVIIe siècle ; l'architecte parisien Jean-Étienne Villetard fils y apporte ses modifications vers 1785 pour le compte de Nicolas Mathis, que ce dernier cède en 1803 ; agrandi au début du XIXe siècle.
    • Chapelle Sainte-Marguerite dans l'enceinte du château du Buisson-Garembourg
    • Église des Trois-Maries des XVe et XVIe siècles : édifice en forme de croix latine avec façade ornée d'un damier de pierres et de briques ; nef surmontée d'une flèche polygonale (le clocher culmine à 36 m).

    Personnalités liées à la commune

    • Marie Mitre Baltazar, comte de Rostolan [27], occupant le château du Buisson-Garembourg en 1872-1873. Chevalier de l'ordre de Saint-Sylvestre du , qui s'est vu remettre en 1872 la croix de chevalier de la Légion d'honneur par l'amiral de La Roncière, son voisin et ami.

    Patrimoine naturel

    La forêt d'Évreux (dont une partie se trouve comprise sur le territoire de la commune), est en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[28].

    Galerie d'images

    Quelques vues de Guichainville

    • La mairie.
      La mairie.
    • L'église.
      L'église.
    • L'église au lever du soleil en automne.
      L'église au lever du soleil en automne.
    • La mare de la Pommeraie.
      La mare de la Pommeraie.
    • La mare de la rue de la Dîme au lever du soleil.
      La mare de la rue de la Dîme au lever du soleil.
    • Le château du Buisson-Garembourg.
      Le château du Buisson-Garembourg.
    • Le château de Bérou.
      Le château de Bérou.
    • Le colombier dans le parc du château de Bérou.
      Le colombier dans le parc du château de Bérou.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    2. « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Fiche du Poste 27306001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Droz - Page 937.
    18. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 106.
    19. Thierry Georges Leprévost, « Dans les pas de Néandertal, Les premiers hommes en Normandie », Patrimoine normand, no 94,‎ juillet-août-septembre 2015, p. 71 (ISSN 1271-6006).
    20. « labanquedublason2.com/lecture_… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
    21. « Hélène Le Goff élue maire de Guichainville », sur Paris-Normandie (consulté le ).
    22. « Guichainville : le maire François Bibes démissionne », sur Paris-Normandie (consulté le ).
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    27. « Notice LH du comte de Rostolan », base Léonore, ministère français de la Culture.
    28. « ZNIEFF n°230000816, La forêt d'Évreux », sur Inventaire National du Patrimoine Naturel (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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