Ordre de Saint-Sylvestre
L’ordre de Saint-Sylvestre, de son nom complet ordre pontifical du pape Saint-Sylvestre, a été fondé le par le pape Grégoire XVI sous le titre de saint Sylvestre ou de la Milice dorée, il a été entièrement réformé par Pie X le .
Ordre de Saint-Sylvestre (la) Ordine pontificio di San Silvestro Papa | ||||||||||
Croix de chevalier de l'ordre de Saint-Sylvestre (1841). |
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Croix de l'ordre de Saint-Sylvestre. | ||||||||||
Conditions | ||||||||||
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Décerné par | Vatican | |||||||||
Type | Ordre honorifique civil et militaire | |||||||||
Éligibilité | Civils et militaires | |||||||||
DĂ©tails | ||||||||||
Statut | Toujours décerné | |||||||||
Devise | Multum in parvo | |||||||||
Grades | Grand-croix Commandeur avec plaque Commandeur Chevalier |
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Statistiques | ||||||||||
Création | par Grégoire XVI | |||||||||
Ordre de préséance | ||||||||||
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Ruban de l'ordre de Saint-Sylvestre |
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Il comprend trois classes totalisant quatre grades. La croix est d’or à huit pointes émaillées de blanc, cantonnée de rayons d’or.
Historique
Le pape Sylvestre a institué en 332 l’ordre de l’Éperon d’or qui peu à peu a subi des modifications. En effet, il devient l’ordre de l’Éperon d’or et de la Milice dorée en 1559 avec Pie IV ; il comprend alors des chevaliers et des commandeurs.
L’ordre de l’Éperon d’or et de la Milice dorée est supprimé en 1841 par Grégoire XVI et remplacé par l’ordre de Saint-Sylvestre Pape et de l’Éperon d’or.
L’ordre de Saint-Sylvestre Pape est réformé en 1905 par Pie X et revalorisé par Paul VI en 1966. Il est utilisé pour récompenser les mérites civils. L’Ordre comprend quatre grades : chevalier, commandeur, commandeur avec étoile et grand-croix.
Le pape élu est chef souverain et grand maître de l’Ordre.
Port sur uniforme
Quelques personnalités distinguées par l’Ordre
- Christoph Willibald Gluck (1714-1787) ;
- Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) ;
- Louis-Furcy Grognier (1787-1863), maire d'Aurillac, commandeur en 1860 ;
- Luigi Durantini (1791-1857), peintre ;
- Henri Soenen, zouave pontifical[1], combattant Ă la bataille de Mentana en 1867[2] ;
- Valentin Claraz (1799-1890)[3] ;
- Jean-Joseph Gaume (1802-1879), ecclésiastique;
- Victor Delefortrie (1810-1889), architecte ;
- Paul Benoist d'Azy (1824-1898), administrateur des Chemins de fer de l'Ouest[4] ;
- Charles de Reboul (1827-1898) ;
- Édouard Corroyer (1835-1904), architecte ;
- Alphonse-Joseph van Steenkiste (1849-1919), architecte ;
- Paul Michaux (1854-1923), chirurgien des hôpitaux de Paris, président-fondateur de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) ;
- Hyacinthe Perrin (1877-1965), architecte ;
- François Hébrard (1877-1970), doyen de l'Institut catholique de Paris, président de la FGSPF ;
- Louis-Napoléon Audet (1881-1971), architecte québécois ;
- Charles Simon (1882-1915), dirigeant sportif français, secrétaire général de la FGSPF et de l'Union internationale des œuvres catholiques d'éducation physique ;
- Pierre Pinsard (1906-1988), (au grade de commandeur) peintre, décorateur et architecte spécialiste de l'art sacré contemporain ;
- Armand Hengchen (1920-1992), syndicaliste belge et président d'honneur de la Confédération des syndicats chrétiens (CSC) ainsi que de la Confédération européenne des syndicats indépendants (CES) ;
- Robert Pringarbe (1921-2015), secrétaire général de la Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive (FICEP) du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), directeur des services de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) ;
- Jean-Marie Pirot (1926-2018), connu sous le nom d'artiste Arcabas, artiste peintre et sculpteur ;
- Jacques Gautheron (1926-2019), président de la FSCF ;
- Charles Delporte (1928-2012), peintre et sculpteur belge ;
- Maurice Davesne (1929-2018), président de la FSCF[5] ;
- Gabriel Spahn (1930-2017), militant des milieux associatifs et sportifs internationaux ;
- Clément Schertzinger (1936-2___), président de la FSCF et de la FICEP ;
- Antoine-Marie Izoard, journaliste, directeur de la rédaction de Famille chrétienne (France, 2016)[6] ;
- Édouard-Nicolas Derinck (1979-2___), économiste, officier supérieur de gendarmerie ;
- Hadrien Lacoste (1983-2___), administrateur de l'Observatoire du patrimoine religieux (France, 2019) ;
- Emmanuel Tawil, universitaire Ă Paris-II et avocat ;
- Diane d'Orléans (1940), aristocrate et mécène (Allemagne, [7]).
Notes et références
- Citoyen natif de Wevelgem (Belgique). Ed. Terwecoren Collection de précis historiques. XXe année, 1871 Éditions Vandereyt, Bruxelles. p. 43-44.
- Élevé à cette dignité par décret pontifical de Pie IX le 12 août 1870.
- « Biographies », sur latraceclaraz.org
- « Pierre Paul Ernest, vicomte Benoist d'Azy », sur annales.org (consulté le )
- « Lettre hebdomadaire du diocèse de Pontoise », Mardi Infos « Vie du diocèse », no 387,‎ (lire en ligne [PDF])
- « Antoine-Marie Izoard décoré par le pape », sur famillechretienne.fr, Famille chrétienne, no 2035, (consulté le )
- Régine Salens, « La duchesse de Wurtemberg décorée de l’ordre de Saint-Sylvestre », sur noblesseetroyautes.com, (consulté le ).