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Paul Michaux

Paul Michaux, né le à Metz (Moselle) et mort le à Paris, est un chirurgien et dirigeant sportif français. Après ses études à Metz et la défaite de 1870, il se réfugie à Paris où il participe activement à la conférence Olivaint dont il devient le premier président. Après son internat et sa thèse, son parcours professionnel le conduit dans différents hôpitaux de la capitale et de la banlieue où il développe des recherches et innovations médicales.

Paul Michaux
Description de cette image, également commentée ci-après
Paul Michaux,
président de la FGSPF (1898-1923)
Naissance
Metz
Décès
Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Profession
Chirurgien, chef de clinique à l’hôpital Beaujon
Activité principale
Président-fondateur de la FGSPF
Autres activités
Vice-président fondateur de l’Union internationale des œuvres catholiques d’éducation physique, actuelle FICEP
Distinctions
Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
Grand-croix de l'ordre de Saint-Sylvestre,
commandeur de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand
Ascendants
père: Victor Michaux (1828-1898)
mère : Maria Lavalade (1831-1864)
Conjoint
Clémentine Didion

Compléments

Fondateur de la conférence Laennec

Membre d’un patronage, ses convictions morales et religieuses l’amènent à y instaurer une pratique de la gymnastique destinée à faire des patriotes chrétiens. Son investissement dans le domaine associatif se traduit par la fondation, en 1898, de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France devenue depuis Fédération sportive et culturelle de France qui s’adjoint rapidement les activités de sports collectifs (football et basket-ball) ainsi que la musique (fanfares).

Sa sensibilité de Lorrain, à l’égard de l’Allemagne, lui fait orienter les patronages vers une préparation militaire qui l’oppose à certains milieux ecclésiastiques. Homme de rassemblement, il organise deux importants concours de gymnastique à Nancy auxquels il invite des délégations étrangères et c’est ainsi qu’il contribue fortement, en 1911, à la création de l’Union internationale des œuvres catholiques d’éducation physique devenue Fédération internationale catholique d'éducation physique et sportive en 1947. Dès la fin de la première guerre mondiale, il organise à nouveau un grand concours dans sa ville natale, Metz, redevenue française.

La cĂ©lĂ©bration de ses obsèques, en , est marquĂ©e par la prĂ©sence de nombreux reprĂ©sentants des autoritĂ©s civiles, militaires, mĂ©dicales et de toutes les rĂ©gions de France parmi lesquels plus de 3 000 gymnastes. Son engagement dans le domaine associatif ainsi que son activitĂ© professionnelle lui valent de nombreux tĂ©moignages de reconnaissance.

Biographie

Paul Michaux en 1903.
Photo de la façade de la maison natale de Paul Michaux avec plaque commémorative au fronton de la fenêtre centrale.
La maison natale de Paul Michaux Ă  Metz[N 1].

Né à Metz dans un milieu catholique, médical et patriotique Paul-Marie Michaux[J 1], troisième enfant de Victor Michaux (1828-1898) et de Maria Lavalade (1831-1864)[H 1], fait ses études dans cette ville au collège Saint-Clément où il est fort apprécié de ses pairs[1]. Il se réfugie avec sa famille à Paris après la défaite de 1870. Le il épouse, à Nancy, Clémentine Didion[H 2]. Il meurt en son domicile dans le 7e arrondissement de Paris le [2].

Le docteur Paul Michaux, chirurgien des hĂ´pitaux de Paris

Réfugié à Paris après la défaite de 1870, il entre à la faculté de médecine de Paris en 1872[H 2]. Dès l’année suivante, il regroupe des confrères pour préparer les concours au sein d’une congrégation d’étudiants, la conférence Olivaint, fondée en 1852 par un jésuite, le père Pierre Olivaint[3].

Fin 1875, il jette les bases de la conférence Laënnec dont la première assemblée se tient le [H 2]. Dans ce groupe placé sous le patronage de René-Théophile-Hyacinthe Laënnec, médecin chrétien, les séances de travail commencent par la prière et les membres assistent ensemble à la messe deux dimanches par mois. Cette conférence médicale bénéficie vite d’une solide réputation parmi les étudiants et médecins candidats aux concours hospitalo-universitaires et elle est reconnue officiellement en 1879 avec Paul Michaux comme premier président.

Titularisé comme interne le [H 2], celui-ci soutient sa thèse sur le cancer de la parotide en 1884 et est reçu chirurgien des hôpitaux de Paris en 1888. Il est nommé d’abord à l’hôpital Beaujon puis, comme chef de service à l’hôpital Charles-Foix à Ivry en 1896, à l’hôpital Broussais en 1897 et à l’hôpital Lariboisière en 1901. C’est à ce titre qu’il revient exercer à l’hôpital Beaujon en 1904 où il reste jusqu’à sa retraite en 1916. Il y milite pour la prophylaxie, installant dans son service l’un des premiers autoclaves et réalise, en 1893, la première cholécystectomie en France. C’est aussi dans son service que sont mises au point les sutures par agrafes métalliques[FJ 1].

Œuvres et publications médicales

  • Contribution Ă  l'Ă©tude du carcinome de la parotide, Paris, Chamerot, (BNF 36911936).
  • Du Squirrhe atrophique de la parotide, Paris, Asselin, , 15 p. (SUDOC 139049320).
  • « Des Empyèmes chroniques avec fistules thoraciques, de leur traitement chirurgical, de l'opĂ©ration d'Estlander », Gazette des hĂ´pitaux, septembre 1888, Paris, A. Coccoz,‎ , p. 31 (BNF 30941377).
  • « Des Modifications apportĂ©es par l'antisepsie dans les règles du traitement de l'Ă©tranglement herniaire », Gazette des hĂ´pitaux du 24 dĂ©cembre 1887, Paris, A. Coccoz,‎ , p. 35 (BNF 30941378).
  • RĂ©union des jeunes gens de la rue de Sèvres. (Quarante-huitième annĂ©e). Les Noces d'argent de la confĂ©rence LaĂ«nnec. Souvenirs de la fĂŞte. Rapport sur l'histoire de la confĂ©rence, 20 mai 1900, Paris, M.-R. Loyer, , 45 p. (BNF 30941381).

Paul Michaux et la création de la FGSPF

Broche de la FGSPF.
Affiche noir et blanc de la confĂ©rence du Dr P. Michaux Ă  l’occasion de la 2e grande fĂŞte sportive donnĂ©e au cirque de la Grave.
L’action de Paul Michaux en province.

ExpatriĂ© Ă  Paris pour ses Ă©tudes, Paul Michaux trouve une seconde famille au patronage de l’œuvre Notre-Dame de Nazareth qui dispense une Ă©ducation morale et religieuse pour faire de ses adhĂ©rents des patriotes chrĂ©tiens Ă  travers la gymnastique[H 3]. Dès 1874, lors de sa seconde annĂ©e d’études mĂ©dicales, Paul Michaux s’y investit dans la direction et instaure la pratique d’une gymnastique quasi militaire qui n’y fera jamais l’unanimitĂ©[G 1]. En 1889, un an après la crĂ©ation de l'Union des sociĂ©tĂ©s françaises de sports athlĂ©tiques (USFSA), il intègre la commission des patronages parisiens[LJ 1]. Le , alors qu’il vient d’intĂ©grer le patronage Notre-Dame de Javel, sa proposition d’organiser un concours annuel de gymnastique y reçoit un avis favorable[J 2]. Avec 4 000 spectateurs et 600 gymnastes venus de 23 associations diffĂ©rentes, le succès de ce concours du Ă  Issy-les-Moulineaux conforte Paul Michaux dans ses intentions[J 3]. Soutenu par quelques amis proches, tels l’abbĂ© EsquĂ©rrĂ©, François HĂ©brard et Albert de Lapparent[4], il crĂ©e le de l’annĂ©e suivante l’Union des SociĂ©tĂ©s de gymnastique et d’instruction militaire des patronages et Ĺ“uvres de jeunesse de France (USGIMPOJF)[H 4] qui rĂ©unit, dès le , 1 800 gymnastes pour l’exposition universelle oĂą elle reçoit un grand prix[J 4]. Pour prendre en compte l’apparition du football, du cross-country, du tir et de la natation elle prend l’annĂ©e suivante le nom de FĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s catholiques de gymnastique (FSCG) et en 1903 est dĂ©clarĂ©e comme FĂ©dĂ©ration gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF)[G 2]. Cette dernière devient en 1947 FĂ©dĂ©ration sportive de France (FSF) puis en 1968 FĂ©dĂ©ration sportive et culturelle de France (FSCF).

Le paraît le premier numéro du journal Les Jeunes[H 5]. Celui-ci, d’abord simple encart de Patronage, devient autonome et hebdomadaire à partir du [H 6]. Le , la fédération emménage dans ses premiers locaux au 5 place Saint-Thomas-d’Aquin dans le 7e arrondissement de Paris[H 6]. La Fédération gymnastique et sportive des patronages de France, sous sa tutelle, est la première fédération à préconiser l’obligation du contrôle médical des sportifs. Si la gymnastique reste prioritaire, les sports collectifs ne sont pas négligés, en particulier le football puis le basket-ball qui vient d’apparaître. Les associations contribuent aussi à l’enseignement de la musique à travers leurs fanfares. Si les patronages des ordres religieux, plutôt favorables à la clôture des œuvres sur elles-mêmes, se montrent parfois réticents, ceux qui dépendent du clergé séculier adhèrent sans réserve[G 3].

Paul Michaux, vers la Grande Guerre

Photo noir et blanc du maréchal Foch remettant la médaille de chevalier de la Légion d’honneur à Paul Michaux devant la foule.
Le maréchal Foch remet la Légion d’honneur à Paul Michaux, en 1921.

Particulièrement sensible, en tant que Lorrain, à l’hostilité croissante entre la France et l’Allemagne[G 4], Paul Michaux engage les patronages dans la préparation du brevet spécial d’éducation militaire (BSEM) mais la formation religieuse reste bien la priorité et les concours à connotation guerrière débutent toujours par une messe solennelle. Ce qui n’empêche pas certains cercles ecclésiastiques d’émettre des réserves à l’égard de ces associations sportives aux relents belliqueux. Ainsi, l’Église de France ne le soutient vraiment qu’après la prise de position du pape Pie X en faveur de l’éducation physique et l’organisation, en 1905, d’un congrès de sportifs chrétiens au Vatican. Sa réputation d'expert en gymnastique dépasse alors les seuls cercles catholiques et l'année précédente il préface la réédition de La gymnastique suédoise d'après la méthode de L.G. Kumlien d’Émile André Ernest, manuel de gymnastique rationnelle à la portée de tous et à tout âge, édité chez Flammarion.

Critiqué parfois au sein de l’Église, Paul Michaux doit également subir l’effet des mesures anticléricales qui accompagnent la séparation de l'Église et de l'État en 1905. Mais sa Fédération gymnastique et sportive des patronages de France n’en participe pas moins à l’actualité sportive. Par exemple, à la suite de l’invitation de Pierre de Coubertin à la Fête fédérale de 1906, ladite Fédération gymnastique et sportive des patronages de France devient le principal soutien de son projet de serment olympique[5]. Son secrétaire général, Charles Simon, est à l’origine de l’essor du football français[LJ 2]. Enfin, pour marquer son soutien aux provinces annexées, Paul Michaux organise deux concours à Nancy en 1909[J 5] puis en 1911[J 6].

Lors du second concours, la FĂ©dĂ©ration gymnastique et sportive des patronages de France invite[6] des sociĂ©tĂ©s de la fĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s alsaciennes Elsaessicher Turnerbund (ETB) ancĂŞtre de l’Avant-garde du Rhin (AGR)[N 2], de la FĂ©dĂ©ration nationale des sociĂ©tĂ©s catholiques de gymnastique et d’armes de Belgique, de la FĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s catholiques de gymnastique et d’armes de Hollande, de la SociĂ©tĂ© catholique des jeunes gens d’Irlande[N 3], de la FĂ©dĂ©ration des associations sportives catholiques italiennes (FASCI), de la FĂ©dĂ©ration des sociĂ©tĂ©s catholiques de Suisse, et de la SociĂ©tĂ© nationale de gymnastique du Canada, rassemblant 8 500 athlètes, dans la capitale lorraine. Les 25 dĂ©lĂ©gations Ă©trangères constituent sur place l’Union internationale des Ĺ“uvres catholiques d’éducation physique (UIOCEP) dont Paul Michaux assure la vice-prĂ©sidence. En , cette Union se rĂ©unit Ă  Rome pour Ă©tablir ses statuts avec les encouragements du pape Pie X. Le de cette mĂŞme annĂ©e, la FĂ©dĂ©ration crĂ©e avec RenĂ© Barbier de la Serre une filiale pour les Ă©tablissements scolaires, l’Union gymnastique et sportive de l’enseignement libre[H 7], qui devient l’Union gĂ©nĂ©rale sportive de l'enseignement libre (UGSEL) en 1935.

L’après-guerre

Photo de la tombe de Paul Michaux au cimetière du Montparnasse. Croix marquée SPES UNICA avec au pied une plaque portant l’inscription « Docteur Paul Michaux 1854-1923 Chirurgien honoraire des hôpitaux de Paris Chevalier de la légion d’honneur Commandeur de l’ordre de St Sylvestre Fondateur et président de la conférence Laennëc et de La F.G.S.P.F. ».
Tombe de Paul Michaux au cimetière du Montparnasse.

Si la FĂ©dĂ©ration perd plus de 24 000 adhĂ©rents durant la Première Guerre mondiale[G 5], elle n’interrompt pas pour autant ses activitĂ©s. Paul Michaux met les services et les effectifs non mobilisĂ©s Ă  la disposition du Ministère de la Guerre[G 6] et il peut organiser dès le le premier concours d’après-guerre dans une grande ville redevenue française : Metz, oĂą se retrouvent 7 000 gymnastes venus de tout l’hexagone[H 8]. Lors du banquet de clĂ´ture, le maire le fĂ©licite d’être « rentrĂ© Ă  Metz en vainqueur, Ă  la tĂŞte d’une aussi belle armĂ©e ».

NommĂ© chevalier de la LĂ©gion d’honneur en 1921[N 4] pour s’être « dĂ©pensĂ© depuis plus de 20 ans Ă  l’éducation physique de la jeunesse et Ă  la prĂ©paration militaire », il reçoit sa mĂ©daille, le , devant 5 000 gymnastes rassemblĂ©s aux Tuileries[G 7], des mains du marĂ©chal Foch[J 7] qui dĂ©clare : « Tu as Ă©tĂ© un des meilleurs artisans de la victoire »[7]. Entretemps, le pape lui dĂ©cerne la croix de commandeur de l’ordre de Saint-GrĂ©goire-le-Grand[FJ 2].

Les 21 et , souffrant, il est dans l’incapacitĂ© d’assister au dĂ©filĂ© de 30 000 gymnastes sur l’avenue des Champs-ÉlysĂ©es lors du concours international de gymnastique organisĂ© Ă  Paris pour le 25e anniversaire de la FGSPF[G 8]. Il meurt le ; ses obsèques sont cĂ©lĂ©brĂ©es Ă  l’église Saint-Thomas-d’Aquin par le cardinal Dubois, archevĂŞque de Paris, en prĂ©sence de son ami de toujours le marĂ©chal Foch[H 9], du directeur de l’Assistance publique, treize gĂ©nĂ©raux, un amiral, quatorze sommitĂ©s mĂ©dicales et 3 000 gymnastes avec les drapeaux d’une cinquantaine d’associations et ceux des 72 unions rĂ©gionales qui dĂ©filent devant son cercueil[J 8]. Son corps est inhumĂ© au cimetière du Montparnasse (division 27). Selon sa volontĂ© aucun discours n'est prononcĂ© sur sa tombe[FJ 2]. Son Ă©lève Pierre Barbet lui rend un brillant hommage en publiant sa biographie[8].

Reconnaissance

Honneur fédéral FSCF (vermeil).

Pour marquer le souvenir et la reconnaissance envers son fondateur, la FSCF récompense l’engagement bénévole de ses membres par des médailles à l’effigie du docteur Michaux[FJ 2]. Cette distinction comporte quatre types de récompenses: mérite fédéral (bronze, argent ou vermeil), dévouement fédéral (bronze, argent ou vermeil), reconnaissance fédérale (bronze, argent ou vermeil) et honneur fédéral vermeil[N 5] - [LJ 3].

Photo de la plaque commémorative apposée sur la maison natale de Paul Michaux avec, pour inscription : « Ici est né le 16-11-1854 Paul Marie Michaux, Chirurgien des Hôpitaux de Paris Fondateur de la Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France et de l’Union Jeanne la Lorraine et de l’U.I.O.C.P 19-6-1948 ».
Plaque commémorative apposée sur la façade de la maison natale du Dr Paul Michaux à Metz[N 6].

Tant par son activité professionnelle que par ses engagements associatifs, Paul Michaux se révèle soucieux du bien-être physique et moral de ses contemporains comme des générations futures[FJ 3]. Aussi plusieurs villes ont donné son nom à des voies de circulation : rue Paul Michaux à Metz[FJ 4] et à Saint-Sébastien-sur-Loire[9]. Par un arrêté du , le conseil de Paris décide de donner le nom de Paul Michaux à une place du 16e arrondissement de Paris[J 8], la place du Docteur-Paul-Michaux[H 10] où un monument rappelle l'homme et son œuvre[LJ 4]. Une plaque commémorative apposée le [J 9] sur sa maison natale, 8 rue Mazelle à Metz, rappelle qu’il a aussi été en 1911 l’instigateur de la création de l’Union internationale des œuvres catholiques d’éducation physique qui devient la Fédération internationale catholique d’éducation physique et sportive (FICEP) en 1947.

L’Union Jeanne la Lorraine a créé un trophée de cross qui porte son nom[10].

Paul Michaux est :

  • grand-croix de l’ordre de Saint-Sylvestre le [J 10] ;
  • commandeur de l’ordre de Saint-GrĂ©goire-le-Grand[FJ 2] ;
  • chevalier de la LĂ©gion d’honneur le [J 11].

Notes et références

Notes

  1. Cet édifice est répertorié dans la base Mérimée, base de données sur le patrimoine architectural français du ministère de la Culture, sous la référence PA00106877
  2. Contrairement aux Länder s’inscrivant au sein d’une Allemagne à majorité protestante, l’Avant-garde du Rhin est considérée comme représentant une entité autonome à part.
  3. La Société catholique des jeunes gens d’Irlande n’est alors qu’une province à majorité catholique de Grande-Bretagne, le Home Rule, premier pas vers l’indépendance, ne datant que de 1914 ; en ce sens, son invitation à Nancy est bien un acte politique.
  4. Après l'avoir refusée précédemment à plusieurs reprises à titre professionnel afin de ne pas la devoir à un ministre ou un président anticlérical
  5. L’honneur fédéral vermeil est la plus haute distinction fédérale attribuée, après décision du comité directeur, pour plus de 35 années de bénévolat dans les rangs de la FSCF.
  6. Sur cette plaque, on peut remarquer que la lettre E ne figure pas dans le sigle UIOCEP, probablement oubliée lors de la gravure.

Références

  1. « Paul Michaux, le visionnaire », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2528, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 32
  2. Pierre Sarre, « Les grandes figures de la Fédé », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2502, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 24
  3. Michel Rocolle, « Une décoration ? Pourquoi pas ! », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2502, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 30-31
  4. « Les chemins du souvenir : des dates et des hommes », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2398, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 6
  • François Jung :
  • Autres rĂ©fĂ©rences
  1. Pierre Barbet 1926, p. 22-23.
  2. « Paris archives 1923 : acte de décès no 1701, année 1923 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 3/27
  3. Laurence Munoz 2003, p. 43.
  4. Laurence Munoz 2003, p. 44.
  5. Laurence Munoz 2003, p. 50.
  6. Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 36.
  7. Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 100.
  8. Pierre Barbet 1926.
  9. Joël Guerriau 2000, p. 101.
  10. « 24e trophée Paul Michaux », sur archive.wikiwix.com, (consulté le )

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre Barbet, Le docteur Paul Michaux, Paris, Spes, , 225 p. (BNF 34173106), lire en ligne sur Gallica . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Fabien Groeninger, Sport, religion et nation : la FĂ©dĂ©ration des patronages de France d'une guerre mondiale Ă  l'autre, Paris, l’Harmattan, , 339 p. (ISBN 2-7475-6950-0, BNF 39244145) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • JoĂ«l Guerriau, Entre Sèvre et Loire, Ă  l’aube du troisième millĂ©naire, Orvault, ville de Saint-SĂ©bastien-sur-Loire, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Robert Hervet (prĂ©f. François HĂ©brard), La FSF de 1898 Ă  1948, Paris, , 173 p. (OCLC 66302325) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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  • Dr_H.Mayet1948">Dr H.Mayet, « La grande figure du Dr Paul Michaux », Les Jeunes, Paris, FĂ©dĂ©ration sportive de France,‎ , p. 1 Ă  3 (lire en ligne) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Laurence Munoz, Une histoire du sport catholique : la FĂ©dĂ©ration sportive et culturelle de France, 1898-2000, Paris, L’Harmattan, , 341 p. (ISBN 2-7475-5144-X, BNF 39098130) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Laurence Munoz, Des patronages aux associations : la FĂ©dĂ©ration sportive et culturelle de France face aux mutations socio-culturelles, Paris, L’Harmattan, , 357 p. (ISBN 978-2-296-10746-5, BNF 42130126, lire en ligne) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Laurence Munoz et Jan Tolleneer, L’Église, le sport et l’Europe : La FĂ©dĂ©ration internationale catholique d’éducation physique (FICEP) Ă  l’épreuve du temps (1911-2011), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », , 354 p. (ISBN 978-2-296-54931-9, BNF 42427985, lire en ligne) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

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