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Jean Vintzel

Jean Vintzel, né le à Ambérieu-en-Bugey (Ain), est un dirigeant sportif français, président de la Fédération sportive et culturelle de France de 2002 à 2012.

Jean Vintzel
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean Vintzel président de la FSCF de 2002 à 2012.
Naissance
Ambérieu-en-Bugey (Ain)
Nationalité Drapeau de la France Français
Profession
Ingénieur
Activité principale
Président de la FSCF (2002-2012)
Autres activités
Président de l'ANOF (2009-2017),
Vice-Président de la FICEP (2011-2015),
Vice-président du CFPC (2018),
Membre de l’IOA depuis 1976 et président depuis 1988,
Membre du conseil d'administration du CNOSF (1989-2013),
Secrétaire général de l'AFAO (2009),
Membre du conseil d'orientation de l'OFAJ (1987),
Membre du CNVA (1990).
Distinctions
chevalier de la LĂ©gion d'honneur (2012),
médaille d’or de la jeunesse et des sports (1988)

Biographie

Sa première licence sportive remonte à 1951, alors qu'il a neuf ans et commence à taper dans un ballon à l'association Saint-Jean de Cachan (Val-de-Marne), un patronage paroissial catholique. Il reconnait y avoir été marqué par les valeurs humanistes et évangéliques et plus particulièrement par l'influence d'Henri Blavat alors président de la Saint-Jean[1]. Depuis 1951, il pratique puis est devenu dirigeant en football, tennis et tennis de table au Club olympique de Cachan, né de la fusion de la Saint-Jean avec le club Cachan Sport en 1988. Ingénieur, chef de bureau du centre de recherche d'expertise et de contrôle des eaux de Paris, Jean Vintzel est père de deux filles. Depuis 1996, il est président d’honneur du comité de jumelage et des relations internationales de la ville de Cachan[1].

La FSCF

Devenu à son tour secrétaire puis président de la Saint-Jean, Jean Vintzel est appelé successivement aux échelons départemental, régional et national de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF). Après avoir intégré le comité régional de la ligue d'Île-de-France de la FSCF au titre de président de la commission régionale de football, il devient secrétaire puis président de la commission fédérale de football en 1984. Élu au comité-directeur fédéral en 1988, il en devient premier vice-président en 1992 et succède à Clément Schertzinger à la présidence en 2002[2].

Devant faire face aussitôt au départ à la retraite de Jean-Marie Jouaret, directeur des services depuis 1986, il parvient à convaincre une élue du comité-directeur, Betty Weiss, d'assumer cette charge. Après dix années de présidence sa succession est confiée le à Christian Babonneau[3].

Comme président de la FSCF, il lui revient entre autres :

Membre du conseil d'administration puis du conseil d'orientation de l'Office franco-allemand pour la jeunesse[6] (OFAJ) depuis 1987 et élu au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) bien avant d'accéder à la présidence de la FSCF, il est également engagé sur le plan national et international.

Sur le plan national

Proposé par la FSCF à la succession de Robert Pringarbe, il est élu au conseil d'administration du CNOSF [7] en 1989 où il est reconduit jusqu'en 2013, année où il atteint la limite d'âge pour pouvoir continuer à se présenter à l'élection[LJ 2]. Il y assume les fonctions de :

  • prĂ©sident du collège des fĂ©dĂ©rations et unions affinitaires ou multisports de 1993 Ă  2001 puis Ă  nouveau de 2005 Ă  2013 ;
  • membre fondateur — avec Claude Collard, Henri SĂ©randour et Pierre Rostini — de l’AcadĂ©mie nationale olympique française (ANOF) en 1994, il en devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral en 2001 puis prĂ©sident[8] le en succĂ©dant Ă  AndrĂ© Leclercq. Il quitte cette fonction le [9].

Il est aussi :

  • membre du Conseil national des activitĂ©s physiques et sportives (CNAPS) de 2004 Ă  2009 ;
  • membre du conseil d’administration de la ConfĂ©rence permanente des coordinations associatives (CPCA) depuis le ;
  • vice-prĂ©sident du ComitĂ© français Pierre-de-Coubertin depuis le [10], chargĂ© des affaires intĂ©rieures.

Sur le plan international

Il est :

  • membre de la commission de l’AcadĂ©mie internationale olympique (IOA) depuis 1976 et prĂ©sident depuis 1988 ;
  • membre de la commission sportive de la FICEP de 1988 Ă  1992 ;
  • membre du comitĂ©-directeur de la FICEP[11] depuis 2002, puis vice-prĂ©sident de 2011 Ă  2015[LJ 3] ;
  • secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'Association francophone des acadĂ©mies olympiques[12] (AFAO) depuis sa crĂ©ation en 2009[LJ 4] Ă  Beyrouth (Liban) Ă  l’occasion des Jeux de la Francophonie ;
  • membre du conseil d'administration puis du conseil d'orientation de l'OFAJ depuis 1987.

Notoriété

Les éléments de notoriété concernant Jean Vintzel sont les suivants :

Distinctions

Jean Vintzel est titulaire des distinctions suivantes :

Notes et références

Notes

  1. Fondée par le président de la République Raymond Poincaré, le , reconnue d’utilité publique par décret du , placée sous le haut patronage des ministres des Affaires étrangères, de l’Intérieur, de la Défense, de l’Éducation, sous la présidence d’honneur de Mme Simone Veil de l’Académie française et la présidence du professeur Denis Fadda de l’Académie des sciences d'outre-mer.

Références

  1. Véronique Bury, « Congrès FICEP : un centenaire rayonnant », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2527, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 2.
  2. Fédération sportive et culturelle de France, « Dernier collège pour Jean Vintzel », Les Jeunes, no 2537,‎ , p. 2.
  3. Fédération sportive et culturelle de France, « L'actualité internationale », Les Jeunes, no 2546,‎ , p. 7.
  4. Philippe Blanc, « Les dirigeants de la FSCF par monts et par vaux », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2520, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 31
  5. « Carnet », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2392, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 6.
  6. R. de Latour, « L'Académie des sports a décerné ses prix 2004 », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2496, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 37.
  7. « Distinctions », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2502, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 35.
  8. « FIHEZAMA », sur gallica.bnf.fr, Les Jeunes, n° 2515, Paris, Fédération sportive et culturelle de France, (consulté le ), p. 21.
  • Autres rĂ©fĂ©rences :
  1. « Portrait de Jean Vintzel : Président de la FSCF », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  2. Plaque dans le hall du siège de la Fédération sportive et culturelle de France au 22 rue Oberkampf à Paris, consultée le .
  3. « C. Babonneau de Saint-Sébastien-sur-Loire, pdt de la Fédération sportive et culturelle de France », sur ouest-france.fr (consulté le )
  4. Laurence Munoz 2009.
  5. « Jeux d'hiver 2009 de la FICEP », sur archive.wikiwix.com (consulté le )
  6. « Fédération sportive et culturelle de France », sur archive.wikiwix.com (consulté le ).
  7. France olympique.
  8. « Jean Vintzel, nouveau président de l'ANOF », sur franceolympique.com (consulté le )
  9. « Arnaud Richard, nouveau président de l'ANOF », sur cnosf.franceolympique.com (consulté le )
  10. « Comité français Pierre de Coubertin : Bureau exécutif » [PDF], sur comitecoubertin.fr (consulté le )
  11. « Jean Vintzel », sur franceolympique.com (consulté le ).
  12. « Création de l'association francophone des académies olympiques », sur francophonie.org (consulté le ) .
  13. Décret du publié au Journal officiel de la République française no 0163 du , p. 11554.
  14. « La Légion d'honneur pour le président sortant de la FSCF », sur ouest-france.fr, (consulté le )

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jean-Marie Jouaret (prĂ©f. Jean Vintzel), La fĂ©dĂ©ration des sections sportives des patronages catholiques de France (1898-1998), Paris, L’Harmattan, , 245 p. (ISBN 978-2-296-55969-1, BNF 42598758, lire en ligne) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Laurence Munoz, Des patronages aux associations : la Fédération sportive et culturelle de France face aux mutations socio-culturelles, Paris, L’Harmattan, , 357 p. (ISBN 978-2-296-10746-5, BNF 42130126, lire en ligne) . Document utilisé pour la rédaction de l’article


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