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Auneau

Auneau est une ancienne commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Auneau-Bleury-Saint-Symphorien. Les habitants d'Auneau sont les Alnélois.

Auneau
Auneau
L'hĂ´tel de ville.
Blason de Auneau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Eure-et-Loir
Arrondissement Chartres
Intercommunalité Communauté de communes des Portes Euréliennes d'Île-de-France
Statut commune déléguée
Maire délégué Romain Sanz
Code postal 28700
Code commune 28015
DĂ©mographie
Gentilé Alnélois(e)
Population 4 223 hab. (2013)
DensitĂ© 248 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 27′ 45″ nord, 1° 46′ 25″ est
Altitude Min. 120 m
Max. 157 m
Superficie 17,05 km2
Élections
DĂ©partementales Auneau (bureau centralisateur)
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
Localisation
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Auneau
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Auneau
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Auneau
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Auneau

    GĂ©ographie

    Situation

    • Situation gĂ©ographique
    • Auneau, vue d'avion.
      Auneau, vue d'avion.
    • Carte de la commune d'Auneau, 2012.
      Carte de la commune d'Auneau, 2012.

    Communes et département limitrophes

    Hameaux et Ă©carts

    Entrée d'Équillemont.
    Entrée d'Équillemont.
    • Équillemont.

    Hydrographie

    La petite ville d'Auneau se situe sur la rive gauche de l'Aunay. Cette rivière, née sur la commune voisine d'Aunay-sous-Auneau, conflue avec la Voise en rive droite, un peu plus au nord-ouest, en limite avec les communes d'Oinville et de Levainville.

    Axes ferroviaires

    La gare d'Auneau au début du XXe siècle était un carrefour de plusieurs lignes ferroviaires.

    Auneau est doté d'une gare SNCF, sur la ligne de Paris-Austerlitz via Brétigny - Tours, Châteaudun et Vendôme.

    Auneau disposait autrefois de 2 gares :

    • Pont en pierre, de la ligne Auneau-Embranchement Ă  Paris Austerlitz, usuellement empruntĂ© par un TER.
      Pont en pierre, de la ligne Auneau-Embranchement à Paris Austerlitz, usuellement emprunté par un TER.
      Auneau-Ville qui desservait à la fois la ligne Auneau à Chartres via Béville-le-Comte, Houville-la-Branche, Nogent-le-Phaye et Beaulieu et la ligne Auneau-Dreux par Gallardon, Maintenon et Nogent-le-Roi. Cette gare est aujourd'hui fermée et les bâtiments ont été vendus à un ferrailleur.
    • Auneau-Embranchement, construite sur la ligne de Paris-Austerlitz Ă  Tours via BrĂ©tigny, Dourdan, Châteaudun, VendĂ´me et la Membrolle-Choisille (lieu du raccordement Ă  ligne allant du Mans Ă  Tours) et qui se trouvait Ă  l'origine de la ligne d'Auneau-embranchement Ă  Étampes via Maisons, Sainville, Saint-Escobille, Chalo-Saint-Mars et Saint-Hilaire.

    La gare d'Auneau-Embranchement dite autrefois d'Auneau-Orléans est toujours en activité.

    Axes routiers

    Gare d'Auneau-Ville
    Gare d'Auneau-Ville, aujourd'hui fermé. La voie ferrée y menant est utilisée pour du transport agricole, céréalier en certaines occasions. Cette voie est directe vers la Gare en périphérie de la ville, et donc le reste du réseau ferroviaire français.

    Auneau est gĂ©ographiquement très bien situĂ©e, l’accès Ă  la ville est favorisĂ© par un rĂ©seau routier important. BordĂ©e au nord par la RD 910 et l’A11 et Ă  l’est par l’A10, seulement 25 km sĂ©parent Auneau de Chartres, de Rambouillet et de Dourdan. En empruntant l’A10, Auneau se situe Ă  70 km de Paris et 80 km d’OrlĂ©ans.

    • A10 : Paris – OrlĂ©ans – Bordeaux
    • A11 : Paris – Le Mans – Nantes
    • N10 : Chartres - Tours - Bordeaux
    • RN 191 : Ablis - Étampes

    Transports en commun

    La commune est desservie par :

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Auneellum en 1111[1], Auncellum et Alnetellum en 1118 et 1130[1], Alneolum en 1168[2], Alneelum en 1172[3], Auneel en 1279[4], Aulnel en 1469[5], Aulneau en 1565[6], Saint Remy d’Auneau en 1736[7].

    Ce toponyme rappelle l'existence d'une aulnaie de petite taille mais néanmoins remarquable et si caractéristique en ces lieux qu'elle a donné son nom à ces lieux.

    Ce nom est ancien et vient des aulnes qui couvraient l'emplacement oĂą la commune a pris naissance.

    Histoire

    L'origine de la ville remonte avec certitude au Moyen Âge mais son emplacement pourrait avoir été occupé dès l'époque romaine et gauloise. Le berceau de la ville semble avoir été localisé à Saint-Rémy où s'élève l'église bâtie sur la fontaine sacrée des druides, un peu au nord-ouest du centre actuel.

    Le donjon féodal est élevé vers 1090-1100 par Hugues Ier Le Riche de Gallardon (ci-dessous), qui construit le deuxième château d'Auneau juste à côté du premier (un fort carolingien, du VIIIe ou du IXe siècle ?, à Vieille-Cour ; il ne subsiste du deuxième château que cette tour cylindrique ; Le reste des bâtiments actuels correspond aux châteaux ultérieurs, notamment le troisième, élevé par Bureau de La Rivière dans la deuxième moitié du XIVe siècle, puis transformé par Pierre d'Hariague au XVIIIe siècle ; site : place du Champ de Foire, rive gauche de l'Aunay, près de l'Hôtel de Ville ; voir plus bas des précisions sur l'église et la tour)[8] - [9] - [10].

    En août 1392, en route vers la Bretagne où il doit châtier Jean IV et Pierre de Craon, Charles VI fait étape à Auneau où son bien-aimé et féal le marmouset Charles Bureau l'accueille : ils l'ignorent encore, mais quelques jours après se déclenchera la folie du roi dans la forêt du Mans, prélude à la subite disgrâce de Bureau de La Rivière orchestrée par ses ennemis, les oncles du roi, qui reviennent en force et profitent désormais de l'incapacité de leur royal neveu.

    Les seigneurs d'Auneau[11] - [12]

    • Ils appartiennent d'abord Ă  la famille de MontlhĂ©ry (assimilĂ©e Ă  une branche cadette des Montmorency), puis par mariage aux Le Riche[13] de Gallardon : Thibaud File-Étoupe (vers 970-1031 ; il serait un fils et un frère cadet de Bouchard Ier de Bray et de Bouchard II ou Ier le Barbu de Montmorency) < (père possible de Milon de Bray : son existence est mise en doute par certains ; en fait il pourrait ĂŞtre non pas le fils mais le gendre de Thibaud ; dans ce cas son propre père serait Guy de La FertĂ©-Milon, prĂ©vĂ´t du prieurĂ© de Chevreuse[14]) < Gui Ier de MontlhĂ©ry (v. 1015-1095), x Hodierne de Gometz < BĂ©atrice de MontlhĂ©ry, dame d'Auneau en fief de Rochefort, sĹ“ur de Milon qui continue les sires de MontlhĂ©ry, et de Guy le Rouge qui poursuit les sires de 'Rochefort, mariĂ©e d'abord Ă  HervĂ© Ier Le Riche seigneur de Gallardon (1037-1092) [puis au sĂ©nĂ©chal Anseau de Garlande (1069-vers 1118) ?, Ă  moins que la femme du sĂ©nĂ©chal Anseau soit plutĂ´t une nièce de BĂ©atrice, fille de Guy le Rouge et porteuse du mĂŞme nom ; en tout cas les Garlande puis leurs descendants Montfort, Dreux et Roucy, assureront la suite des seigneurs de Rochefort jusqu'Ă  Isabelle de Roucy ci-dessous]
    • < Hugues Ier Le Riche de Gallardon († 1101), fils de BĂ©atrice et d'HervĂ© Ier Le Riche ; et ses frères Garin et Guy Ier-II († après 1135, seigneur d'Auneau) < Josselin/Joscelin Ier Le Riche, fils de Guy < (Hugues de Maulette ?) < Josselin II, citĂ© jusqu'en 1166, fils ou petit-fils de Josselin Ier < Guy II-III, citĂ© jusqu'en 1210, frère de Josselin, Geoffroy chanoine de Chartres, Jean de Verville et Denonville, Guillaume et Thibaut ; x Isabelle < quatre Guy (de III-IV Ă  VI-VII) semblent alors se succĂ©der de père en fils, Ă©poux respectifs d'une ClĂ©mence, d'une HĂ©lissende, de LĂ©tice de Montigny (-le-Bretonneux ?), enfin de Marguerite de Pontchevron (de la mĂŞme famille que Guillaume de Pont-Chevron mari d'Agnès du Donjon et sĂ©nĂ©chal de NĂ®mes et de Beaucaire en 1278-80, et que Jeanne de Pont-Chevron femme de Gibaud Ier de St-VĂ©rain de La Celle Ă  la fin du XIIIe siècle) < Marguerite Le Riche, dame d'Auneau, et de Rochefort[15] par achat vers1370-1380 Ă  sa lointaine cousine Isabelle comtesse de Roucy ci-dessus : elle Ă©pouse vers 1365 le marmouset Charles (aussi dit Jean : par confusion avec son père Jean II ou son frère aĂ®nĂ© Jean III-IV ?) Bureau III de La Rivière († 1400 ; conseiller-chambellan de Charles V)[16]
    • < Charles II de La Rivière, fils de Marguerite et de Charles Bureau, † vers 1429-32, comte de Dammartin par son premier mariage avec la comtesse Blanche/Isabelle de Trie ; puis sa sĹ“ur Perrette, † vers 1451-63, x Guy VI ou X de La Roche-Guyon, † 1415 Ă  Azincourt < Guy VII de La Roche-Guyon[17] < Marie de La Roche-Guyon, † 1498, x 1° 1448 Michel d'Estouteville, † 1469, et x 2° 1471 Bertin de Silly[18], † vers 1506 : < postĂ©ritĂ© des deux mariages, dont Charles de Silly, † 1518, seigneur de La Roche-Guyon et Rochefort, x Philippa de Sarrebruck dame de Commercy (-Château-Haut) et de Louvois < Rochefort passe Ă  leur fils cadet Jacques de Silly, damoiseau de Commercy (1513-1570), sans postĂ©ritĂ© ; puis au damoiseau de Commercy Henri de Silly (1551-vers 1589, neveu de Jacques en tant que fils du frère aĂ®nĂ© de ce dernier, Louis de Silly), comte de La Roche-Guyon, sire de Louvois, seigneur d'Auneau en 1570-1579/80 (la sĹ“ur d'Henri, Catherine de Silly ci-dessous, Ă©pouse François de Rohan-GyĂ© et continue les princes de Rochefort).
    • Vers 1580, Henri de Joyeuse (1563-1608 ; comte du Bouchage, duc de Joyeuse vers 1590/92, marĂ©chal de France en 1595) acquiert la seigneurie-châtellenie (baronnie d'Auneau en 1603) (Catherine de Silly dame de Rochefort, sĹ“ur de Louis et Jacques et tante d'Henri de Silly ci-dessus, Ă©tait l'Ă©pouse de François de Rohan-GiĂ© et la mère de Françoise de Rohan-GiĂ©, la première femme de François de Balsac d'Entraigues : or François de Balsac Ă©tait un cousin au 3° d'Henri de Joyeuse, tous deux issus de Roffec II de Balsac d'Entragues ; cette parentĂ© pourrait-elle expliquer la cession au futur marĂ©chal de Joyeuse ?)
    • Devenu veuf de sa femme Catherine de Nogaret de La Valette Ă©pousĂ©e en 1581 et dĂ©cĂ©dĂ©e en aoĂ»t 1587[19], Henri de Joyeuse quitte dès septembre 1587 le monde pour les ordres, et vend Auneau Ă  Philippe Hurault comte de Cheverny (1528-1599 ; chancelier de France en 1583, seigneur baron de Gallardon et d'Esclimont, amant d'Isabeau Babou de La Bourdaisière ci-après). Puis Auneau passe en aoĂ»t 1597, contre 90 000 Ă©cus, aux d'Escoubleau de Sourdis d'Alluyes qui le gardent tout au long du XVIIe siècle avant de le cĂ©der : François Ier d'Escoubleau, † 1602, seigneur de Mondoubleau (achat en 1593) et de Jouy, mari d'Isabeau Babou de La Bourdaisière dame puis marquise d'Alluyes (nĂ©e vers 1551-1625 ; influente tante maternelle de Gabrielle d'EstrĂ©es, Isabeau règle en janvier 1603 le solde dĂ©finitif des acquisitions de 1587/1597 au cardinal-duc François de Joyeuse († 1615, frère du marĂ©chal-duc Henri), et obtient l'Ă©rection de la seigneurie-châtellenie d'Auneau en baronnie en fĂ©vrier 1603) < François (1574-1628, cardinal-archevĂŞque de Bordeaux en 1599) ; puis son frère Charles, baron d'Auneau dès 1612 Ă  l'occasion de son mariage ? (1588-1666, gouverneur de l'OrlĂ©anais, du Chartrain et du BlĂ©sois, marquis d'Alluyes, premier comte de Jouy en 1654 : comtĂ© cĂ©dĂ© en 1664 Ă  Antoine Daquin), x 1612 Jeanne/Suzanne de Monluc-Montesquiou de Foix-Carmain de Chabanais, fille d'Adrien et arrière-petite-fille du marĂ©chal de Monluc < Charles-Paul, † 1690 ; puis son frère Henri, † 1712 : les deux sans postĂ©ritĂ©...
    • ... leur nièce AngĂ©lique d'Escoubleau de Sourdis princesse de Chabanais (1684-1729, fille de leur frère puĂ®nĂ© François † 1707), Ă©pouse en 1702 François Colbert de St-Pouange (1676-1719), marĂ©chal de camp. EndettĂ©s, AngĂ©lique et François Colbert doivent abandonner Mondoubleau vers 1712/1729, cĂ©der Alluyes en 1708 Ă  Jean de Gassion (fils de Pierre, petit-fils de Jean et petit-neveu du marĂ©chal), et vendre Auneau en 1719[20] Ă  leur crĂ©ancier Louis Doublet (de Persan) seigneur de Breuilpont[21] (nĂ© vers 1665-1723, liĂ© aux OrlĂ©ans, x 1697/98 Marie-Anne Legendre, 1677-1771, fille du fermier gĂ©nĂ©ral François Legendre, Ă©minente salonnière française)...
    • ... qui vend lui-mĂŞme en 1722 Ă  Pierre d'Hariague (1660-1735), fils de Pierre, secrĂ©taire du Roi, x Geneviève Du Perron de Courcelles (1786-1749) < Dominique, dernier seigneur d'Auneau et de Voise († le 18 dĂ©cembre 1789 ; x 1748 Charlotte d'Irumberry de Salaberry < Hermine d'Hariague) (le frère cadet de Dominique, Pierre d'Hariague, seigneur de Guibeville[22], prĂ©sident au Parlement de Paris, x 1746 Emilie-Madeleine-Olympe Moreau de Nassigny nièce de Jean Moreau de SĂ©chelles ; le couple et leur fille Marie-Claude-Eulalie sont guillotinĂ©s le 29 germinal an II/18 avril 1794 ; leur gendre AndrĂ©-Charles de Bonnaire de Forges est guillotinĂ© le 24 avril 1793, leur petite-fille Marie-Charlotte de Bonnaire de Forges le 9 avril 1794, et Charles-Victoire-François d'Irumberry de Salaberry, oncle maternel d'Hermine, le Ier avril 1794 ; une autre petite-fille, Henriette-Charlotte de Bonnaire de Forges Ă©pouse Jules-Paul Pasquier de Coulans, frère cadet du chancelier-duc Étienne-Denis : deux fils d'Étienne Pasquier guillotinĂ© le 1er florĂ©al an II/20 avril 1794).
    • La famille d'Hariague remodèle le château, comme on l'a dit plus haut. Fiefs/seigneuries associĂ©s : Voise, Adonville, Francourville, Oinville, Boinville-au-Chemin... Le domaine d'Auneau, après 1789, revient Ă  Hermine d'Hariague[23] (1748-1828), fille du dernier seigneur Dominique ci-dessus, x 1767 Charles-Jean-ThĂ©odose marquis de Moges-Buron (1741-1810) < Charles-ThĂ©odose (1768-1836) x 1798 AmĂ©lie-Antoinette-Victorine de Broglie, fille de Charles-Louis-Victor prince de Broglie guillotinĂ© le 27 juin 1794, fils du duc Victor-François ci-après < Armandine de Moges x Alphonse-Gabriel-Octave prince de Broglie-Revel, petit-fils du marĂ©chal-duc Victor-François. En 1810, Charles-ThĂ©odose de Moges et sa femme AmĂ©lie de Broglie vendent Ă  Charles-Jacques Chapelain de SĂ©rĂ©ville (1747-1826 ; x ThĂ©rèse-Marie Negrone nĂ©e en 1762) < Charlotte-ThĂ©rèse-Elisabeth-Marie (1784-1861) x Georges-Antoine-Gabriel-Thibault-Henri de Poilvil(l)ain marquis de Crenay, nĂ© en 1767, marĂ©chal de camp : sans postĂ©ritĂ©, ils dĂ©signent comme hĂ©ritière de leur fortune leur fille adoptive, Louise, nièce de Charlotte-ThĂ©rèse-Elisabeth-Marie (fille du frère de cette dernière, Charles-Dominique-Marie Chapelain de SĂ©rĂ©ville, nĂ© en 1785 et fils de Charles-Jacques et ThĂ©rèse-Marie ci-dessus ; Louise (1821-97) x 1847 Louis-Ernest-Gustave de Sparre (1802-66), petit-fils d'Ernest-Louis-Joseph comte de Sparre et baron de Kronoberg). Mais en 1834, vente Ă  François-Guillaume LocrĂ©, qui vend en 1835 Ă  Armand Letavernier de La Mairie, qui cède Ă  Marie-Antoinette Guillemeau de Saint-Souplet x AmĂ©-Ernest-Louis comte de Rutant (nĂ© en 1809 d'une famille lorraine), qui vendent le 8 septembre 1860 Ă  Jules-Ernest Lescuyer d'Attainville (1809-82 ; dĂ©putĂ© et prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral du Var, x 1852 Marie MassĂ©na petite-fille du marĂ©chal).

    Lors de la bataille d'Auneau, le duc de Guise y fit reculer les protestants le 24 novembre 1587.

    Le 20 décembre 1830, le roi Louis-Philippe Ier et sa famille vinrent à Auneau. C'est le député d'Eure-et-Loir, François-André Isambert qui lui présentera une députation de la Garde nationale de la commune, composée notamment de Brunet, maire, Isambert, adjoint, Allain, juge de paix, Barbet, notaire et commandant de la garde nationale, Rot, adjudant-major, Chenevière, capitaine, Pommereau, lieutenant, etc.[24]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires[25]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1971 1989 Claude Perrot[Note 1] - [26] Rad. puis MRG Fils de Louis Perrot, maire de Béville-le-Comte et conseiller général d'Auneau (1958 → 1982)
    1989 1995 Louis Legrand UDF Conseiller général d'Auneau (1982 → 1994)
    1995 2001 Jean Choquier DVG Conseiller général d'Auneau (1994 → 2001)
    2001 2003 Dominique Viel DVD
    2003 décembre 2015 Michel Scicluna DVD Cadre supérieur
    Maire d'Auneau-Bleury-Saint-Symphorien (2016 → 2020[27])
    Maire-délégéué d'Auneau (2016 → 2020)

    Population et société

    Évolution démographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en [29] - [Note 2].

    En 2013, la commune comptait 4 223 habitants.

    Évolution de la population [modifier]
    1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
    1 6161 6161 6521 6721 6991 7411 6871 7051 736
    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
    1 8061 8251 8381 8501 8531 9461 9542 0501 920
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    1 9191 9621 8671 9371 8682 0142 3582 7913 183
    1990 1999 2007 2008 2012 2013 - - -
    3 0983 8804 0074 0864 2024 223---
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee Ă  partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Auneau en 2007 en pourcentage[32].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ans ou +
    1,7
    4,4
    75 Ă  89 ans
    6,9
    10,5
    60 Ă  74 ans
    11,4
    20,2
    45 Ă  59 ans
    17,2
    22,3
    30 Ă  44 ans
    23,3
    20,2
    15 Ă  29 ans
    18,3
    21,8
    0 Ă  14 ans
    21,2
    Pyramide des âges de l'Eure-et-Loir en 2007 en pourcentage[33].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ans ou +
    1,2
    6,3
    75 Ă  89 ans
    9,1
    12,4
    60 Ă  74 ans
    13,1
    21,1
    45 Ă  59 ans
    20,7
    21,1
    30 Ă  44 ans
    20,3
    18,2
    15 Ă  29 ans
    17,0
    20,4
    0 Ă  14 ans
    18,6

    Économie

    Outre les activités agricoles traditionnelles de la Beauce, la commune accueille notamment l'entreprise d'entreposage et de services auxiliaires des transports Legendre-Delpierre[34], classée Seveso « seuil haut »[35].

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Rémy

    Logo monument historique Inscrit MH (1967)[36].

    L'église est érigée entre le XIIe et XIIIe siècle à l'emplacement du sanctuaire que les premiers chrétiens bâtirent près d'une fontaine druidique à l'époque pré-normande.

    De cette fontaine ne subsiste aujourd'hui que les traces d'un bassin accolĂ© au mur nord de l'Ă©glise. La fontaine Saint-Maur de Saint-RĂ©my d'Auneau Ă©tait l'une des plus importantes sources chartraines. Très populaire en Beauce jusqu'au dĂ©but du XXe siècle (de 7 000 Ă  8 000 personnes la frĂ©quentent au XIXe siècle), elle est le centre d'un important pèlerinage. Elle passait alors pour guĂ©rir les paralytiques, les gouteux et les Ă©pileptiques qui s'y rendaient la veille de la Saint-Jean.

    Le cimetière arbore un noyer d'AmĂ©rique entremĂŞlĂ©, d'une hauteur de 22 m et d'une circonfĂ©rence de 2,90 m[37] - [38].

    • L'Ă©glise Saint-RĂ©my
    • Façade ouest.
      Façade ouest.
    • Portail en arc brisĂ©.
      Portail en arc brisé.
    • Porte plein-cintre.
      Porte plein-cintre.
    • Chevet.
      Chevet.
    • Mur sud.
      Mur sud.
    • Ancienne fontaine.
      Ancienne fontaine.
    • FenĂŞtre murĂ©e.
      Fenêtre murée.

    Tour d'Auneau

    Logo monument historique Inscrit MH (1927)[39]

    Église Saint-Étienne

    L'édifice, de style néo-gothique, a été bâtie entre 1892 et 1895, afin de suppléer à l'église Saint-Rémy, devenue trop excentrée avec le développement du bourg. Après la Seconde Guerre mondiale, les vitraux des bas-côtés sont réalisés par les ateliers Lorin de Chartres. En 1981, sont mises en place les deux roses au-dessus des portes latérales par le même atelier. En 1986, Michel Petit, verrier à Thivars, réalise les vitraux de Saint-Charles-Borromée et de Saint-François-d’Assise, ainsi que ceux des hautes fenêtres du chœur, représentant sainte Cécile et saint Étienne, saint Rémy et sainte Clotilde[40].

    • L'Ă©glise Saint-Étienne

    Autres lieux et monuments

    Ancienne poste.
    • Jardin de la PrĂ©histoire d'Auneau : le jardin de la PrĂ©histoire propose un parcours archĂ©ologique et botanique Ă  travers une roselière au bord de l'Aunay (rive droite). Des panneaux prĂ©sentent Ă  la fois l'environnement naturel et l'utilisation des plantes ainsi que les principaux rĂ©sultats de la fouille du site mĂ©solithique et nĂ©olithique du parc du château d'Auneau. Des reconstitutions grandeur nature (colonnes du temps, hutte mĂ©solithique, scène de chasse Ă  l'aurochs, maison circulaire nĂ©olithique…) jalonnent le parcours[41] ;
    • École de musique Marcel-Braie, Issue de la plus ancienne Harmonie d’Eure-et-Loir, l’école de musique municipale d’Auneau propose et diffuse la musique Ă  la frontière de trois dĂ©partements (28, 91 et 78). Elle accueille environ 120 Ă©lèves ;
    • Ancienne Poste-TĂ©lĂ©graphe en face du château ;
    • Ouvert en 1998 Ă  Auneau, le parc des FĂ©lins a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© en septembre 2006 en Seine-et-Marne. Il s'agit d'un centre d'Ă©levage consacrĂ© aux fĂ©lins et situĂ© Ă  l'origine dans le parc du château d'Auneau.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de la commune d'Auneau

    Les armes de la commune d'Auneau se blasonnent ainsi :
    deux écus accolés : 1 - de gueules à la bande d'argent, 2 - d'or à cinq cotices de gueules.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le gymnase du complexe Marc-HĂ©ron porte le nom de ce maire
    2. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Dans une charte de l’abbaye de Bonneval.
    2. Dans le cartulaire de l'abbaye des Vaux-de-Cernay.
    3. Dans une charte de l’abbaye de Josaphat.
    4. Dans une charte de l’abbaye de l’Eau.
    5. Dans le registre des contrats du chapitre de Chartres.
    6. Dans le terrier de Reboulin.
    7. René Merlet, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Garnier, p. 6.
    8. « château d'Auneau », sur Châteaux de France
    9. « Château d'Auneau, article signé M. E. », sur Les châteaux de la région d'Auneau, dir. Denis Teigne-Soulignac et Patrick Piat ; Société alnéloise d'archéologie et d'histoire locale, mars 1994
    10. « Histoire et patrimoine », sur Ville d'Auneau-Bleury-Saint-Symphorien
    11. « Auneau », sur Racines & Histoire
    12. « Auneau : seigneurs, p. 34 sq. », sur Documents historiques et statistiques sur les communes du canton d'Auneau, par Édouard Lefèvre, chez Garnier, 1867.
    13. « Le Riche, p. 22 », sur Racines & Histoire
    14. « Montlhéry », sur Racines & Histoire
    15. « Rochefort-en-Yvelines », sur Racines & Histoire
    16. « La Rivière », sur Racines & Histoire
    17. « La Roche-Guyon », sur Racines & Histoire
    18. « Silly », sur Racines & Histoire
    19. En novembre 1581, Henri de Joyeuse (1563-1608) avait épousé Catherine de Nogaret La Valette, âgée de 15 ans, sœur du duc d'Épernon. Leur fille Henriette-Catherine de Joyeuse (grand-mère de la Grande Mademoiselle) naît au Louvre le 10 janvier 1585. La mort de Catherine, le 10 août 1587, le convainc de devenir capucin, le 24 septembre 1587, sous le nom de père Ange. Il quitte l'habit en octobre 1592, retrouve la vie politique et militaire aux côtés de la Ligue, et est fait maréchal de France en 1595-96 pour prix de son ralliement à Henri IV. Puis il redevient un prédicateur et mystique capucin jusqu'à sa mort en 1508.
    20. Dès 1710, Auneau semble passer temporairement (par engagement ?) au duc Adrien-Maurice de Noailles, futur maréchal de France et comte de Nogent.
    21. « Doublet de Persan », sur Geneanet, généalogie de Jean COLIN de VERDIERE
    22. « Histoire et patrimoine de Guibeville », sur Commune de Guibeville
    23. « Hermine d'Hariague », sur les quartiers des As
    24. Journal Le Glaneur du 30 décembre 1830
    25. « Les maires de Auneau », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    26. « Et, au fait, c’était qui ? », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Conseiller municipal, Claude Perrot, fils de Louis Perrot, conseiller général du canton de 1958 à 1982, s'est fait remarquer en 1965, en devenant adjoint au maire. Ensuite, il a été maire d'Auneau, de 1971 à 1989 ».
    27. « J'ai été un maire heureux » : Michel Scicluna ne se représente pas à Auneau-Bleury-Saint-Symphorien », L'Écho républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ) « il a annoncé en préambule : « Vous m'avez prêté les clés de la mairie en janvier 2003. Je vous confirme que je ne briguerai pas de nouveau mandat en mars prochain. J'avais dit que je ne ferai que trois mandats successifs au maximum. Je tiens aujourd'hui cet engagement comme je l'ai toujours fait », a-t-il expliqué ».
    28. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    29. [ Calendrier départemental des recensements], sur le site de l'Insee.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20122013 .
    32. « Evolution et structure de la population à Auneau en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    33. « Résultats du recensement de la population d'Eure-et-Loir en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    34. « Legendre - La logistique globale », sur https://www.legendre.fr (consulté le )
    35. Ministère de la transition écologique et solidaire - Inspection des installations classées., « Fiche de l'établissement », sur http://www.installationsclassees.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    36. « Église Saint-Rémy », notice no PA00096961, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. Exposition « Arbres remarqués d'Eure-et-Loir », maison des Espaces Naturels d'Écluzelles, 2022.
    38. Conseil départemental d'Eure-et-Loir, « Nos veilleurs de cimetières », Eurélien n° 73,‎ , p. 23.
    39. « Tour », notice no PA00096962, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. [PDF] Églises ouvertes en Eure-et-Loir, « Église Saint-Étienne d’Auneau », sur http://www.eglises-ouvertes-eure-et-loir.fr (consulté le ).
    41. « Site du Jardin de la préhistoire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
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