Couloutre
Couloutre est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Couloutre | |||||
Mairie-école de Couloutre. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loire, Vignobles et Nohain | ||||
Maire Mandat |
Mauricette Joseph 2020-2026 |
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Code postal | 58220 | ||||
Code commune | 58089 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
192 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 9,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 24′ 33″ nord, 3° 13′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 197 m Max. 346 m |
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Superficie | 21,03 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pouilly-sur-Loire | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Liens | |||||
Site web | |||||
Géographie
Couloutre est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Cosne. La superficie de la commune est de 2 103 hectares. Son altitude varie entre 197 et 346 mètres[1]. Elle compte 191 habitants en 2017.
Le village est implanté dans le quart nord-ouest de la Nièvre, à environ 55 km de Nevers (par la route). Il est situé à 10 km de Donzy et à 25 km à l’est de Cosne-Cours-sur-Loire, son chef-lieu d'arrondissement.
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
Outre le bourg, le village se compose des lieux-dits suivants : Angeliers (les), Auxchapts (les), Bassots (les), Bouillant, Bourgeauderie (la), Château (le), Coudret (le), Dubanderie (la), Duranderie (la), Foulon (le), Four aux Prêtres (le), Fourbas, Fourches (les), Fourneau (le), Grands Moulins (les), Maison Bleue (la), Marizaux (les), Montagne (la), Montaubry (le), Moulin (le), Moutiots (les), Petits Champs (les), Pilles, Procurerie (la), Seigne des Pilles (la), Sinjeons (les) et Voilleauds (les).
Urbanisme
Typologie
Couloutre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,8 %), terres arables (34,2 %), prairies (8,8 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
On relève les formes suivantes du nom de la commune : Curia Ultra (1535, pouillé d'Auxerre) et Couloultre (1689)[9].
L'origine du nom de la commune est incertain, peut-être de cortis ulterior (la dernière ferme du terroir de Donzy)[10].
Histoire
- La première mention du nom de la commune remonte à 1535 : Curia Ultra.
- 1615, 20 avril : mort d’Hubert de la Rivière, chevalier de l’ordre, chambellan du duc d’Alençon, bailli et gouverneur de l’Auxerrois, seigneur de Couloutre ; il est enterré le 1er mai dans la chapelle de la Rivière, en l’église de Couloutre[11].
- En 1906[12], le nombre d'habitants de Couloutre, qui compte 177 maisons, s'élève à 588 individus. La commune compte un instituteur et deux institutrices, un curé, un garde champêtre, deux gardes particuliers, un garde forestier et quatre cantonniers. Les commerçants sont une dizaine : trois cafetiers (dont deux femmes), deux négociants, un boulanger, un boucher, un horloger, un aubergiste, une épicière et... un agent d’assurances. Les artisans sont plus nombreux : six maçons, cinq maréchaux-ferrants, quatre sabotiers, trois charrons, trois meuniers, deux tisserands, deux bourreliers, deux charbonniers, un menuisier, un charpentier, un mécanicien, un cordonnier, un serrurier, un berger... Certaines activités sont réservées aux femmes : quinze couturières, deux lingères, une ménagère, une maîtresse d’hôtel (dont le mari est maître d’hôtel). La profession la plus représentée est celle de cultivateur (55), suivie par les journaliers et les ouvriers (19), les bûcherons (18), les domestiques (15) et les fermiers (10). On recense également de nombreux propriétaires (24) et rentiers ou rentières (19). Au total, on relève à Couloutre quarante professions différentes. Il n’y a, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme dans la commune.
- 1908 : tentative d’assassinat du curé et de sa sœur[13].
Seigneurs
- XVIe siècle : Hubert de La Rivière (vers 1550/1615) ; vit au château.
- 1722 : Hubert de Choiseuil, chevalier, seigneur, marquis de Choiseuil, seigneur d’Arzembouy, Couloutre, Champlemy et autres lieux, demeurant ordinairement à Paris, en son hôtel, rue Férou[14].
Héraldique
Blasonnement :
« D'azur à la cotice d'argent côtoyée de deux bandes accolées d'or chargées chacune d'une bande de sable surchargée d'un château aussi d'argent couvert en croupe, flanqué de deux tours couvertes du même, le tout ajouré aussi de sable posé à plomb, à la filière de gueules. » |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2020, la commune comptait 192 habitants[Note 2], en diminution de 13,12 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, Paris, 1865.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, 1963.
- Michel de Marolles, Inventaire des titres de Nevers de l’abbé Marolles, 1873.
- Archives départementales de la Nièvre, Recensement de 1906, 6 M 089/1.
- Le Peuple français, 6e colonne, 25 septembre 1908, sur RetroNews.
- Henri de Flamare, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Nevers, 1891.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Georges de Soultrait, Répertoire archéologique du département de la Nièvre, 1875.
- « Les escapades de Petitrenaud Auberge du Nivernais » [vidéo], sur france5.fr (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Alain Bouthier, Le fourneau de Couloutre, Le Marteau-Pilon : histoire de la métallurgie nivernaise, numéro 16, 2004.
- Jeanne Pautrat, La vallée du Nohain : ses villages, ses moulins, son patrimoine au fil de l’eau, préface de Fabrice Cario, Éditions du Terroir, 1999.