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Coulans-sur-GĂ©e

Coulans-sur-GĂ©e est une commune française, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Sarthe en rĂ©gion Pays de la Loire, peuplĂ©e de 1 647 habitants[1].

Coulans-sur-GĂ©e
Coulans-sur-GĂ©e
Vue d'ensemble.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Sarthe
Arrondissement La FlĂšche
Intercommunalité Communauté de communes Loué-Brûlon-Noyen
Maire
Mandat 		Michel Briffault
2020-2026
Code postal 72550
Code commune 72096
DĂ©mographie
Gentilé Coulanais
Population
municipale 		1 647 hab. (2020 en diminution de 1,79 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 60 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 01â€Č 18″ nord, 0° 00â€Č 35″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 132 m
Superficie 27,48 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Mans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Loué
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Coulans-sur-GĂ©e
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Coulans-sur-GĂ©e
Liens
Site web www.coulanssurgee.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[2], et se situe dans la Champagne mancelle.

    GĂ©ographie

    Coulans-sur-GĂ©e est une commune sarthoise du canton de LouĂ© et de la communautĂ© de communes LouĂ©-BrĂ»lon-Noyen, situĂ©e Ă  15 km Ă  l'ouest du Mans et bordĂ©e par la GĂ©e, sur la route nationale 157, axe Paris-Brest.

    Son territoire est contourné au Nord par l'autoroute A81, au Sud-Est par la LGV Bretagne-Pays de la Loire.

    TrÚs peu de transports en commun sont présents. Les Transports interurbains de la Sarthe (TIS) passent trois fois par jour pour aller au Mans, deux fois le matin et une fois le midi. Pour le retour, il y a quatre TIS partant de l'autogare du Mans.

    Urbanisme

    Typologie

    Coulans-sur-Gée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols
    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (89,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (48,3 %), terres arables (35,4 %), forĂȘts (8,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,9 %), zones urbanisĂ©es (2,3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,5 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes de Colinno au IXe siĂšcle et Colans en 1096[12]. Le toponyme peut ĂȘtre issu d'un anthroponyme germanique tel que Gozlinus[13] (cf. nom de famille Josselin), ou du celtique kol-enno[14], c'est-Ă -dire du gaulois *colino, « houx ».

    Le locatif sur-Gée est ajouté en 1933[15].

    Le gentilé est Coulanais.

    Histoire

    Coulans est le siĂšge d'une ancienne baronnie dĂ©pendant du comtĂ© de La Suze ; la terre de Coulans appartenait au Moyen Âge Ă  la famille de Baudouin de Champagne.

    Politique et administration

    Tendances politiques

    Aux Ă©lections prĂ©sidentielles, les votes de la commune Ă©pousent souvent les tendances observĂ©es au niveau national, avec un petit avantage Ă  la droite. Au second tour de l'Ă©lection de 2002, Jacques Chirac y obtient 85,88% des suffrages exprimĂ©s, contre 14,12% Ă  Jean-Marie Le Pen. A l'Ă©lection de 2007, la commune place Nicolas Sarkozy et François Bayrou aux deux premiĂšres places. Au second tour, Nicolas Sarkozy y domine nettement SĂ©golĂšne Royal (58,29% contre 41,71%, dans un Ă©cart plus marquĂ© qu'au niveau national). En 2012, la commune place François Hollande en tĂȘte des suffrages du premier tour, comme au niveau national, et favorise ce mĂȘme candidat au second tour, contre Nicolas Sarkozy (51,89% pour le candidat socialiste contre 48,11% pour le prĂ©sident sortant, dans des scores assez proches de ceux observĂ©s au niveau national). En 2017, le candidat de droite François Fillon, originaire du dĂ©partement, se classe premier Ă  l'issue du premier tour (29,14% des suffrages, loin devant Emmanuel Macron, Jean-Luc MĂ©lenchon et Marine Le Pen). Au second tour, Emmanuel Macron y obtient 65,90% des suffrages contre la candidate d’extrĂȘme droite Marine Le Pen (34,10%), dans des proportions assez proches de celles du niveau national[16].

    Vie politique locale
    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1983[17] 2014 Jean-Claude Perrot SE Enseignant
    2014[18] En cours Michel Briffault[19] SE Responsable commercial
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[19].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[21].

    En 2020, la commune comptait 1 647 habitants[Note 3], en diminution de 1,79 % par rapport Ă  2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Coulans a comptĂ© jusqu'Ă  1 904 habitants en 1841.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5541 4941 6651 7911 8911 8461 9041 8671 885
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 8521 8291 7501 7011 6851 5651 5191 4351 520
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4101 3241 2501 0851 1151 0619921 019891
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9289038438191 0691 0951 3431 6151 643
    2020 - - - - - - - -
    1 647--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee Ă  partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Quelques entreprises sont situĂ©es Ă  Coulans, comme Polymoule, Galva 72, Cosnet, le siĂšge social de La CoopĂ©rative agricole des fermiers de LouĂ© (Cafel), le siĂšge de LC DĂ©velopment (Ă©conomie de la construction). Elles sont bien desservies par le fait d’ĂȘtre placĂ©es sur la dĂ©partementale. L'essentiel des services est assurĂ© sur le territoire : poste, gendarmerie, office notarial, boulangerie, restaurant, bar, mĂ©decin, pharmacie, kinĂ©sithĂ©rapeute, infirmiĂšre, EHPAD, maison familiale rurale, foyer pour autistes, Ă©coles maternelle et primaire, carrosserie...

    Foyer d'autiste "Le Verger"

    Le foyer d'accueil mĂ©dicalisĂ© " Le Verger ", est un Ă©tablissement mĂ©dico-social de 25 lits et places, gĂ©rĂ© par l'Association de l'HygiĂšne Sociale de la Sarthe. Il est placĂ© sous le contrĂŽle conjoint de l’ARS Pays de la Loire et du conseil gĂ©nĂ©ral de la Sarthe.

    Les personnes accueillies sont, sur orientation MDPH (Maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es), des adultes hommes et femmes de plus de 18 ans (avec dĂ©rogation Ă  partir de 16 ans) prĂ©sentant des troubles du spectre autistique n’ayant pu acquĂ©rir un minimum d’autonomie et justifiant une surveillance mĂ©dicale et des soins constants financĂ©s par l’assurance maladie/CNSA ou ne justifiant pas la prise en charge complĂšte par l’assurance maladie/CNSA mais nĂ©cessitant une certaine mĂ©dicalisation concrĂ©tisĂ©e par une orientation FAM ou MAS.

    Lieux et monuments
    • L'Ă©glise Saint-Martin. Deux plaques funĂ©raires sont classĂ©es Ă  titre d'objets aux Monuments historiques[23].
    • Le chĂąteau de Coulans, appartenant au Moyen Âge Ă  la famille seigneuriale de Baudouin de Champagne. Il est inscrit au titre des monuments historiques[24]. Il Ă©tait le siĂšge d'une baronnie dĂ©pendant du comtĂ© de La Suze. La terre de Coulans appartenait au XVIIe siĂšcle Ă  la famille de Champagne. Louis XV donna 5 000 Ă©cus d'or au seigneur du chĂąteau qui y fit construire la chapelle en 1776. Les façades et toitures du chĂąteau sont inscrites aux monuments historiques, depuis un arrĂȘtĂ© du 10 avril 1980 [25].
    • Le manoir de Courteille a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© sous le rĂšgne de Louis XIV, entre 1662 et 1701.

    Activité et manifestations

    Jumelages
    • Drapeau du Mali Beregoungou (Mali). Une « correspondance » rĂ©guliĂšre a donnĂ© lieu Ă  une totale implication des Ă©lĂšves, des parents et autres acteurs communaux ou municipaux.

    Manifestations
    • Fest noz, festival damada : festival de danse et musiques Ă  danser se dĂ©roulant sur la commune.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références
    1. Population municipale 2020.
    2. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 930
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire Ă©tymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
    13. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France, t. 2 : Formations non romanes ; formations dialectales, GenÚve, (lire en ligne), p. 837.
    14. Lucien Beszard, Étude sur les noms de lieux habitĂ©s du Maine, Paris, 1910.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    16. RĂ©sultats des Ă©lections par commune sur interieur.gouv.fr
    17. « Jean-Claude Perrot a reçu le titre de maire honoraire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    18. « Michel Briffault, maire, s'entoure de cinq adjoints », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    19. Réélection 2020 : « Coulans-sur-Gée. Le conseil municipal a été constitué », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    23. « ƒuvres mobiliĂšres Ă  Coulans-sur-GĂ©e », base Palissy, ministĂšre français de la Culture.
    24. « Chùteau de Coulans », notice no PA00109727, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    25. « Chùteau de Coulans », sur MinistÚre de la culture, (consulté le ).

    Liens externes
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