Amné
Amné[1] (nommée également Amné-en-Champagne non officiellement) est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 580 habitants[Note 1].
Amné | |||||
La mairie d'Amné. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Sarthe | ||||
Arrondissement | La Flèche | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loué-Brûlon-Noyen | ||||
Maire Mandat |
Gérard Joly 2020-2026 |
||||
Code postal | 72540 | ||||
Code commune | 72004 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
580 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 02′ 24″ nord, 0° 03′ 33″ ouest | ||||
Altitude | Min. 59 m Max. 182 m |
||||
Superficie | 15,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Mans (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Loué | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Sarthe
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
| |||||
Liens | |||||
Site web | pagesperso-orange.fr/amne | ||||
La commune fait partie de la province historique du Maine[2], et se situe dans la Champagne mancelle.
Géographie
Amné-en-Champagne est un village sarthois du canton de Loué situé à 20 km à l'ouest du Mans.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Epineu Le Chevr », sur la commune d'Épineu-le-Chevreuil, mise en service en 1961[9] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 810,5 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, mise en service en 1944 et à 19 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[13], à 12 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,5 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Amné est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Mans, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 144 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69 %), prairies (25,5 %), forêts (3,4 %), zones urbanisées (2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[24].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].
En 2020, la commune comptait 580 habitants[Note 8], en augmentation de 7,01 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
Environnement
- La commune possède un étang où la pêche est tolérée sous autorisation. L'étang est entouré de peupliers et de vastes champs, ce biotope est propice à l'observation ponctuelle de hérons cendrés.
Architecture religieuse
- Église Saint-Martin datant du XIIe au XVIe siècle : les peintures murales comportent une Cène datant du XIIe et un saint Michel datant du XVIe siècle.
- Vestiges du prieuré de Montlivois, aujourd'hui manoir du même nom. Cet ancien prieuré Saint-Marc et Sainte-Marie-Madeleine date du XIIe siècle, il fut reconstruit aux XVe et XVIe siècles avec une tourelle, abritant un escalier en vis, accolée au logis, puis enfin remanié au XVIIIe siècle. La chapelle, située dans un bâtiment annexe, date du XIIe siècle.
Architecture civile
- Château des Bordeaux (nom tiré de borde, « chaumière »). Commencé en 1751, construction rectangulaire, terminée à chaque extrémité par une avancée (deux petits pavillons), contenant chacune un escalier, avec au centre de la façade une légère avancée coiffée d’un fronton rectangulaire avec les armes de la famille du marquis Du Bois de Courceriers. Toit à la Mansart. Boiseries et vingt-neuf trumeaux classés agrémentant la cheminée (scènes galantes, jeux, oiseaux, lavandières, mythologie grivoise). Chapelle de 1699 dans les communs qui bordent la cour, fermée par des grilles en fer forgé. Toutes les ouvertures sont ornées d’une agrafe d’un dessin différent d’inspiration rocaille. L'édifice est inscrit aux monuments historiques depuis le pour les façades et toitures du château, des communs, des bâtiments de ferme, de la porterie, l'escalier principal du château avec sa rampe en fer forgé, les douves.
- Manoir de la Danière. Maison seigneuriale du XVe siècle modifiée au début du XVIe siècle avec un jardin en terrasse. Il est inscrit depuis le pour les éléments de décor extérieur de la travée XVIe siècle et l'intégralité de la pièce où se trouve la cheminée[29]
- Château de Milon. De l'ancien château, il ne reste que quelques corps de dépendances du XVIIe siècle. La seigneurie relevait du château de Milon.
- Cadran solaire vertical datant de 1821 placé sur la maison La Cure. Il est inscrit sur ce cadran insim qui signifie « Que je puisse exister ». Le cadran fut restauré en 2003.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Code officiel géographique », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 1, , p. 97
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Epineu Le Chevr - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Amné et Épineu-le-Chevreuil », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Epineu Le Chevr - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Amné et Le Mans », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Le Mans - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Le Mans », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les maires élus suite aux élections municipales de mars 2014 », sur le site de la Préfecture de la Sarthe (consulté le ).
- Réélection 2020 : « Amné-en-Champagne. Gérard Joly réélu par sa nouvelle équipe », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- http://www2.culture.gouv.fr/culture/sites-sdaps/sdap72/sites-monuments-historiques/communes-a.html