Maule (Yvelines)
Maule est une commune française située dans le département des Yvelines (arrondissement de Mantes-la-Jolie) et dans la région Île-de-France.
Maule | |||||
L'hĂ´tel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||||
DĂ©partement | Yvelines | ||||
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Gally Mauldre (siège) |
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Maire Mandat |
Laurent Richard (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 78580 | ||||
Code commune | 78380 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Maulois | ||||
Population municipale |
5 949 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 344 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 55′ 01″ nord, 1° 51′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 178 m |
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Superficie | 17,30 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Épone (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton d'Aubergenville | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | maule.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Maulois.
GĂ©ographie
Situation
La commune de Maule se trouve dans le nord des Yvelines dans la vallée de la Mauldre. Elle se trouve à 15 km environ au sud-est de Mantes-la-Jolie, chef-lieu d'arrondissement et à 30 km environ au nord-ouest de Versailles, préfecture du département.
Neuf communes sont limitrophes de Maule. Ce sont : Aulnay-sur-Mauldre au nord, Bazemont au nord-est, Herbeville à l'est, Mareil-sur-Mauldre au sud-est, Montainville au sud, Andelu au sud-ouest, Jumeauville à l'ouest, Épône et La Falaise au nord-ouest.
Hydrographie
La commune de Maule appartient au bassin versant de la Seine. Le territoire communal est irrigué par la Mauldre, petite rivière de 35 km de long, affluent de rive gauche de la Seine, qui traverse le territoire communal dans le sens sud-nord[1].
Plusieurs bras de dérivation ont été creusés dans la commune pour alimenter d'anciens moulins à eau.
La commune est concernée par les risques d'inondations liés aux crues de la Mauldre. Les zones inondables forment une bande de largeur variable de part et d'autre du lit de la rivière, englobant une partie du bâti dans le bourg. La dernière crue importante, avec un débit de 28,5 m3/s[2], date du .
Dans le cadre du « plan de prévention des risques d’inondation (PPRI) de la vallée de la Mauldre, les zones inondables ont été classées en zones rouge, verte ou bleue, selon l'importance de l'exposition aux risques d'inondation. La zone bleue, qui permet l'extension sous certaines conditions de l'urbanisation, concerne à Maule une zone centrale, bâtie, située entre le centre du bourg ancien et la RD 191. La zone rouge, très exposée et peu urbanisée, où toute urbanisation nouvelle est interdite, couvre une bande étroite le long de la rivière et s'étend plus largement dans certains secteurs comme le Pré Rolet, en aval du bourg. La zone verte vise à la reconquête du champ d'extension de crue de la Mauldre. L'urbanisation nouvelle y est également interdite. Elle s'étend à Maule en amont et en aval du bourg, en particulier dans le secteur du Radet en amont[3].
Relief et géologie
La commune de Maule s'étend dans la vallée de la Mauldre où se trouve le bourg ancien, à une altitude variant de 30 à 40 mètres, et de part et d'autre vers l'ouest sur le plateau agricole et limoneux du Mantois, de 120 à 130 mètres d'altitude, et vers l'est en limite de la plaine de Versailles dans un secteur plus vallonné, entre 130 et 180 mètres d'altitude.
Climat
Le climat à Maule est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet)[4]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.
Utilisation du sol
Type d'occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Espace urbain construit | 11,7 % | 204,18 |
Espace urbain non construit | 5,9 % | 102,66 |
Espace rural | 82,4 % | 1 440,94 |
Source : Iaurif |
Le territoire communal est très largement rural (82,4 %), l'espace urbain construit occupant 204 hectares, soit 11,7 % du territoire total[5].
L'espace rural se partage principalement entre grandes cultures (céréales, colza) sur 1 160 hectares (les deux tiers du territoire communal) et bois et forêt sur 254 hectares. Ces derniers se trouvent surtout sur les versants pentus de la vallée de la Mauldre ainsi qu'en limite est de la commune.
La surface consacrée à l'habitat couvre 168 hectares (9,6 % de la superficie totale) et comprend essentiellement des habitations individuelles (164 hectares). L'habitat collectif couvre environ quatre hectares, avec notamment une cité HLM à l'entrée nord de la ville sur la route départementale D191.
L'urbanisation s'est étendue dans le fond de la vallée vers le nord et le sud, et surtout sur les pentes des coteaux à l'est où s'est construite une importante zone pavillonnaire à la Cauchoiserie. Celle-ci est appelée ainsi du fait de la culture, à cet endroit au Moyen Âge, de pommes cauchoises avec lesquelles on fabriquait du cidre normand. Il ne reste aujourd'hui que quelques pommiers dans les jardins locaux.
Les activités économiques et industrielles occupent 13,8 hectares (soit 0,8 % du territoire total). Ces implantations sont dispersées en divers points de la commune et notamment dans les zones d'activités de la Gare (près de la gare) et des Lézardes (route d'Andelu).
À l'ouest et au sud, le plateau a conservé sa vocation agricole, avec trois grandes fermes isolées, Bois Henry, Palmort et Beaurepaire.
RĂ©seau routier
La principale desserte routière est la route départementale 191 qui traverse la commune selon un axe nord-sud, la direction nord menant à Épône, à l'ancienne route nationale 13 et à l'autoroute A13, la direction sud menant à Beynes puis à la route nationale 12 et, au-delà , vers Rambouillet.
Desserte ferroviaire
La commune possède sa propre gare SNCF. Elle est située sur la ligne de chemin de fer de Paris-Montparnasse à Mantes-la-Jolie via Plaisir - Grignon et Épône - Mézières.
Urbanisme
Typologie
Maule est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [6] - [7] - [8]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Épône, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[9] et 20 383 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[10] - [11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12] - [13].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Manlia en 1224[14], Maulius au XIIIe siècle[15], Maulle au XVIe siècle[16] et finalement Maule.
Selon une hypothèse formulée par Jacques Tréton dans son ouvrage Histoire de Montainville en Pincerais[17], et complétée par la découverte d'une forme ancienne du village de Maule[16] remontant au VIe siècle : Mentelarico, le village de Maule et la rivière Mauldre auraient une origine commune.
Le nom de la rivière Mauldre (Mantalara) aurait précédé le nom du village de Maule (Mantalara-ico) et aurait été donné par des locuteurs gaulois, il y a deux mille ans.
La forme Mentelarico serait composée de la racine gauloise mantalo, signifiant « chemin, route, voie importante », et des suffixes gaulois -ara qui signifie « cours d'eau, rivière », et de -ico qui signifie « village (au bord de l'eau), port (sur la rivière) ». Ce qui correspondrait assez bien à la position de la ville de Maule, au croisement d'une voie antique et d'un cours d'eau. Ce mot aurait évolué en Mantula ou Mautula au IXe siècle, puis Maulia au XIIIe siècle, et finalement en Maule, ou Maulle, au XVIe siècle[16].
La signification de Maule serait donc « le port sur la rivière qui coupe le grand chemin ».
Histoire
À l'époque gallo-romaine, le site de Maule appartient à la tribu gauloise des Carnutes. Il est colonisé par les Romains, comme l'attestent des traces d'habitats sur les collines de Pousse-Motte.
Habitat très ancien, on y a retrouvé, des ossements de rhinocéros, une voie romaine[18] et, entre 1959 et 1960, 933 sépultures allant du Ier au VIIe siècle.
Au Xe siècle, la baronnie de Maule est la propriété de la famille Le Riche, qui la transmettront aux Morainvillier puis aux Harlay. Guérin Le Riche (?-1045) est la tige de la famille de Maule. Son fils Ansoud III est à l'origine de la fondation, en 1076, du prieuré administré par des moines bénédictins de Saint-Evroult en Normandie ; il fait également ériger les remparts de Maule.
Sous le règne du baron Pierre Ier de Maule (1025-1101) se déroule la première croisade. Gautier Sans-Avoir, peut-être de la famille du baron, aurait porté la bannière de Maule lors de la croisade populaire, en faisant la première cité représentée à la guerre sainte. Les frères de Gautier, Guillaume et Simon, sauvent le roi de Jérusalem, Baudouin Ier, à la bataille de Ramla de 1102.
Le fils de Pierre Ier, Ansold II de Maule (1042-1118) participera à la campagne contre les Byzantins aux côtés de Robert Guiscard et sera parmi les premiers à entrer à Rome pour sauver le pape Grégoire VII des Allemands avant de rentrer en sa terre.
Grande ville économique du Mantois, ses murailles sont néanmoins démantelées au XIIe siècle sur ordre de Louis VI le Gros en punition des excès du baron de l'époque, Pierre II le Batailleur. Mais elles restent en mémoire avec, par exemple, le boulevard des Fossés qui surplombe la mairie actuelle et l'ancienne école primaire annexe.
Lorsque la guerre de Cent Ans frappe l'Île-de-France, Maule n'est pas épargnée. Déjà touchée par la peste noire, elle se situe à la frontière entre les possessions de la couronne à l'est et le domaine de Charles II de Navarre, alors allié des Anglais, à l'ouest. Celui-ci s'empare bientôt de la vallée de la Mauldre et saccage Maule en 1357. La prise de la ville est due à la traîtrise d'un homme du baron, rancunier d'avoir été jugé pour chasse au bâton (braconnage) ; en effet, selon l'historien Émile Reaux, les Maulois se défendaient vaillamment, probablement à la porte de Monfort, surnommée « pont rouge » à cause du carnage. La dynastie des Maule mâle s’éteignit ici avec Pierre V, tué au combat. À noter que les Anglais renforcèrent et modernisèrent les murailles de Maule pour se prémunir de la contre-offensive française.
À la fin de la guerre de Cent Ans, Maule reprend son essor et devient une ville prospère, comme le montre l'édit de François Ier rédigé en 1528 et confirmant la tenue d'un marché. Des halles seront d'ailleurs édifiées en 1564.
En 1594, Nicolas de Harlay de Sancy, alors baron de Maule par sa mère Jacqueline de Morainvillier, et surintendant des finances du roi Henri IV, fait édifier un château au lieu-dit d'Agnou (dans le premier virage de l'actuelle rue d'Agnou). Il meurt dans la commune.
Le domaine de Maule est érigé en marquisat en 1667.
En 1793, la ville devient chef-lieu de canton. Elle le restera jusqu'en 1801, date de son rattachement au canton de Meulan.
La ville se développe avec la révolution industrielle. En 1874, un entrepreneur nommé Dubois crée une usine de cannes qui sera au cœur de l'économie mauloise. Elle sera fermée en 1936.
En 1887, l'ancienne brigade de gendarmerie à cheval de Maule, créée par décision ministérielle du , s'installe dans une maison située sur la route départementale. Les nouveaux quartiers de la gendarmerie de Maule sont une donation sous forme de bail de neuf ans de la veuve et des héritiers Beuzeville d'Ecquevilly.
En 1883, la première ligne de tramway d'Épône à Mareil-sur-Mauldre est ouverte, premier tronçon d'un projet de ligne allant de Versailles à Épône. Mais elle ne restera en service que six mois. En 1899, on inaugure le tramway de Versailles à Maule (TVM), prolongé jusqu'à Meulan en 1909 (les rails de cette ligne sont longtemps restés incrustés à la surface du bitume du boulevard Paul-Barré). Dès 1900, la ville est desservie par la ligne de train Plaisir-Épône. Maule est pourvue d'une gare, typique de l'époque, dont la façade n'a pratiquement pas changé
En 1944 la ville est libérée par les soldats du général Leclerc.
En 1967, Maule est rattachée au canton d'Aubergenville nouvellement créé.
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
Antérieurement à la loi du [19], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis la mise en place du département à son arrondissement de Mantes-la-Jolie[20], mais a été rattachée le à l'arrondissement de Saint-Germain-en-Laye afin d'adapter les limites des arrondissements à la structuration des intercommunalités du département[21] - [22].
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
Elle faisait partie de 1801 à 1967 du canton de Meulan du département de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, elle est rattachée en 1967 au canton d'Aubergenville[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 11 à 40 communes.
Sur le plan judiciaire, Maule fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[23] - [24].
Intercommunalité
Dans le cadre de l'élaboration du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Plaine de Versailles, les maires des 11 communes concernées, dont Maule, créent l'Association Patrimoniale de la Plaine de Versailles et du Plateau des Alluets (APPVPA) afin de faciliter la mise en évidence de convergences et l'élaboration de projets communs.
En 2010, ces communes décident d'approfondir cette coopération et engage la réflexion qui aboutit à la création de la communauté de communes Gally Mauldre le [25], dont Maule est désormais membre.
Elle participe également à d'autres établissements publics de coopération intercommunale sans fiscalité propre, dont le périmètre est variable en fonction de leur objet, soit, en 2018[26] :
- syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable Maule, Bazemont, Herbeville,
- syndicat intercommunal d'assainissement de la vallée de la Mauldre,
- syndicat intercommunal Handi Val de Seine,
- syndicat mixte (SIVOM) de Maule.
Liste des maires
Jumelages
Carnoustie (Écosse) depuis 1992.
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2020, la commune comptait 5 949 habitants[Note 3], en augmentation de 3,59 % par rapport Ă 2014 (Yvelines : +1,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 866 hommes pour 3 012 femmes, soit un taux de 51,24 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
- Crèche de Carnoustie
- Enseignement primaire :
- École maternelle publique Jean-Baptiste Charcot
- École maternelle publique René Coty
- École élémentaire publique Jean-Baptiste Charcot
- École élémentaire publique René Coty (qui fut d'abord le CES René-Coty, jusqu'à la construction du collège de la Mauldre).
- Enseignement secondaire :
- Collège de la Mauldre : créé en 1974, il accueille près de 700 élèves venant des communes de Maule, Herbeville, Mareil-sur-Mauldre, Montainville, Andelu, Jumeauville, Nézel, Aulnay-sur-Mauldre, Bazemont, Les Alluets-le-Roi.
- Lycée d'enseignement privé Le Buat.
Sports
L'Ă©quipe mauloise de foot, l'US Maule Football Ă©volue depuis 2012 en excellence dans le championnat des Yvelines.
La ville a Ă©galement un club de rugby Les Maule Blacks qui ne joue pas en championnat, mais dispute simplement des matchs amicaux avec les Ă©quipes d'anciens des villes environnantes.
Équipements culturels
- Espace culturel du Prieuré : créé en 1997 dans les locaux de l'ancien prieuré, il comprend le musée Victor-Aubert, la bibliothèque municipale, les salles d'expositions temporaires et les beaux-arts ; il est situé 24 rue Quincampoix.
- Complexe culturel Les 2 Scènes : il comprend la salle des fêtes et le cinéma du même nom créé en 2001 ; il est situé place des fêtes Henri-Dunant.
- Musée Victor-Aubert : musée municipal fondé en 1938, il présente des collections de paléontologie, de préhistoire et d'arts et traditions populaires.
- Deux stades, le stade Saint-Vincent et le stade du Radet abritent des événements sportifs et des associations sportives de handball, de basket-ball, de football, de tennis, de badminton, de tir à l'arc, de judo, de karaté, d'aïkido, de tennis de table, de rugby, etc.
Manifestations culturelles et festives
Le Festival Toumélé est un évènement musical organisé par des proches du groupe Les Blérots de R.A.V.E.L. qui a lieu chaque année.
La Rando Maule (Rando Retina Maule les premières années) a lieu chaque année depuis 2012, elle rassemble des centaines de cyclistes, coureurs et randonneurs et recueille des dons pour la recherche en ophtalmologie.
Économie
- Agriculture (grande culture céréalière, culture maraîchère, horticulture)
- Artisanat
- Commerces (70 commerçants)
- Services
- Moyenne industrie (caoutchouc, batteries)
- Chocolaterie Colas, aujourd'hui installée au boulevard Paul-Barré.
Zones d'activités
Plusieurs zones d'activités ou zones artisanales sont présentes sur le territoire de Maule :
- au nord, près de la route de Mantes : logistique, carrosserie automobile ;
- la ZA de la Gare : sérigraphie, informatique, ébénisterie ;
- la ZA des Lézardes, située route d'Andelu : panification, marbrerie.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine architectural
Monuments classés monument historique (M.H.)
- Église Saint-Nicolas : située au centre du vieux bourg, sa construction remonte aux XIe et XIIe siècles. Le clocher-tour de style Renaissance, de 36 m de haut, situé en façade a été construit en 1547. Fortement restaurée au XIXe siècle, classée en 1883.
La crypte romane du XIe siècle est l'une des plus grandes d'Île-de-France. - Château d'Agnou (dit aussi du Hagnon ou Balagny) : aile des communs du château projeté par Nicolas de Harlay de Sancy, baron de Maule au XVIe siècle et transformée en château, il comporte un colombier imposant de 3 200 boulins qui pouvaient accueillir plus de 6 000 pigeons ; aujourd'hui, il ne subsiste plus que quelques chouettes et une famille de faucons crécerelles ; copropriété privée.
Monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH)
- Prieuré Notre-Dame : bâtiment du XVe siècle et salle basse du XIIIe siècle (inscrit à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques).
- Chapelle Saint-Jacques du XIIIe siècle, elle renferme une fresque restaurée.
Autres monuments :
- HĂ´tel de Ville : construit en 1865.
- Château de La Rolanderie de la fin du XVIIIe siècle, copropriété privée.
- Château du Buat : construit en 1730 aujourd'hui lycée privé Le Buat après avoir été "l’École du Buat" tenu par des sœurs.
- Manoir dit château du Bois de la Garde
- Lavoir de Beulle du XIXe siècle, alimenté par le ruisseau de Beulle.
- Bunker de Pain-Perdu, de la Seconde Guerre mondiale.
- Maison à tourelle du XVIe siècle (à l'angle de la rue des Maréchaux et de la rue du Buat).
- Porte du Moyen Ă‚ge dans la rue du Pressoir.
- Chapelle Saint-Léonard du Coudray des XIIe et XIIIe siècles.
- Moulin de La Chaussée, du XVIe siècle, ancienne dépendance du château d'Agnou.
- Petit pigeonnier en brique et en bois actuellement propriété des chocolatiers Colas.
- Cimetière mérovingien au lieu-dit le Mousset.
- Trace de vestiges néolithiques.
- Trace de voie romaine.
- Les halles de Maule, aujourd'hui disparues, s'étalaient sur la place du marché.
- Rares traces des anciennes fortifications médiévales, comme la porte de Montfort, récemment réhabilitée, au croisement du chemin du cimetière et de la rue d'Orléans.
Ă€ voir Ă©galement
- Nombreux souterrains reliant divers sites.
- Nombreuses grottes (au Champ de tir et en direction d'Andelu).
- Carrières et champignonnière (au lieu-dit de l'Épingle à Cheveux, route de Jumeauville).
Parcs et espaces verts
- Parc Bernard-Fourmont (docteur vétérinaire, maire de Maule): il possède un skatepark et abrite les matchs de rugby locaux ainsi que certaines activités sportives du stade voisin.
- Square Gaston-Ramon, sur les bords de la Mauldre.
- Parc du château d'Agnou, parc forestier qui longe la Mauldre.
Personnalités liées à la commune
- Ordéric Vital (1075-1141), historien du Moyen Âge, résida au prieuré de Maule.
- Nicolas de Harlay sieur de Sancy (1546-1629), homme politique et diplomate français du règne d'Henri IV, fit construire le château d'Agnou. Il est mort à Maule.
- Henri Lorin (1857-1914), catholique français engagé au sein du catholicisme social, vécut au château de la Rolanderie. Il est inhumé dans le cimetière communal.
- Roger Grillon (1881-1938), peintre et illustrateur, a vécu et est mort à Maule.
- André Demaison (1883-1956), écrivain français, est mort à Maule.
- Louis de Funès (1914-1983), comédien français, eut à Maule une maison de campagne.
- Robert Charpentier (1916-1966), coureur cycliste, est né à Maule.
- Tiennot Grumbach (1939-2013), avocat, habita Maule.
- Roger Cans (1945-2018), journaliste et écrivain spécialisé dans l'environnement, est né à Maule.
- Babette de Rozières (née en 1947), chef cuisinier, a une résidence à Maule, dans laquelle elle a ouvert un restaurant, « la Case de Babette », le [34].
- Didier Le Bornec (né en 1959), scénariste et dessinateur de bande dessinée, a vécu à Maule de 1961 à 1982.
- Daniel Bravo (né en 1963), ancien footballeur international, a vécu à Maule.
- Hemley Boum (née en 1973), romancière camerounaise, vit à Maule depuis .
- Le groupe Les Blérots de R.A.V.E.L. (formé en 1996) est originaire de Maule.
Tournages de films
Maule a servi de décor à de nombreux tournages de films et téléfilms parmi lesquels :
- 1954 : Piédalu député de Jean Loubignac.
- 1975 : Les Compagnons d'Eleusis.
- 1977 : La Septième Compagnie au clair de lune de Robert Lamoureux.
- 1979 : Écoute voir de Hugo Santiago.
- 1987 : Just Like Heaven - clip vidéo du groupe de pop anglaise The Cure.
- 1989 :
- Radio Corbeau d'Yves Boisset (tourné notamment sur la place de la mairie).
- Orages d'été - saison 1 de Jean Sagols.
- Orages d'été, avis de tempête - saison 2 de Jean Sagols.
- 1997 :
- Miracle Ă l'Eldorado de Philippe Niang.
- Les SĹ“urs Soleil de Jeannot Szwarc.
HĂ©raldique
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Les armes de Maule se blasonnent ainsi : parti d'argent et de gueules, à la bordure de sable chargée de dix besants d'or. Ces armes sont celles des anciens seigneurs de Maule. La bordure de sable, initialement chargée de huit coquilles d'or, a été ajoutée au XIIe siècle après les croisades, les coquilles ayant été simplifiées ultérieurement en besants[35]. |
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Galerie
- L'Ă©glise Saint-Nicolas.
- Clocher de l'Ă©glise Saint-Nicolas.
- Vue générale.
- Chapelle Saint-Jacques.
- Chapelle Saint-Jacques.
- Monument aux morts.
- Pont sur la Mauldre.
Voir aussi
Bibliographie
- Émile Réaux, Maule et ses environs, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », 1990, réédition en fac-simile de l'édition de 1866, 326 p. (ISBN 978-2-87760-422-2 et 2-87760-422-5, OCLC 165631292).
- Émile Réaux, Histoire des barons de Maule, Pont-Authou, Éditions d'Héligoland, 1893 ; réédité en 2008, 461 p. (ISBN 978-2-914874-50-2).
- Serge Sochon et Marcel Tréboit, Le Fisc de Maule dans le polyptyque d'Irminon, Éditions d'Héligoland, , 112 p. (ISBN 978-2-914874-14-4).
- Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328).
- Henry Gilles, Poètes maulois de 1815 à 2007, Henry Gilles, (ISBN 978-2-9517283-4-9).
- Henry Gilles, La Chapelle Saint-Jacques de Maule, Maule, Henry Gilles, , 150 p. (ISBN 978-2-9517283-6-3 et 2-9517283-6-0, BNF 42016711).
- Henry Gilles, Chroniques mauloises, Henry Gilles, (ISBN 978-2-9517283-5-6).
- Nos ancĂŞtres les Maulois, Chroniques du Pays de Mauldre, revue annuelle de l'ACIME depuis 1978.
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Maule (78380) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Fiche cours d'eau - La Mauldre (H30-0400) », Sandre (consulté le ).
- débit mesuré à la station hydrologique d'Aulnay-sur-Mauldre distante de 2,5 km.
- « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Mauldre - Département des Yvelines - Notice de présentation », préfecture des Yvelines, (consulté le ).
- Climat des Yvelines sur le site de Météo-France.
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