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Tiennot Grumbach

Étienne Claude Grumbach, dit Tiennot Grumbach, né à Paris 17e le et mort à Paris 13e le [1] - [2], est un avocat travailliste français, son cabinet ne plaidant que pour les employés ou les syndicats.

Tiennot Grumbach
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Fonctions
Président
Syndicat des avocats de France
-
Bâtonnier
Ordre des avocats de Versailles (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
SĂ©pulture
Nom de naissance
Étienne Claude Grumbach
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Distinction

Ancien militant maoïste, il a été par la suite élu bâtonnier de l'ordre des avocats de Versailles (1986), a présidé le Syndicat des avocats de France (1993-1994) et a dirigé l'Institut des sciences sociales du travail (ISST) de Paris-Sceaux[3].

Biographie

En 1957, alors qu'il n'est pas communiste, André Sénik parvient à le convaincre, lui (et Jean-Paul Ribes) de se rendre à Moscou pour le Festival mondial de la jeunesse et des étudiants[4].

Neveu de Pierre Mendès France[5], il est d'abord membre du PSU, membre du secrétariat national des ESU, puis pied-rouge en Algérie, à partir de , avant de rejoindre l'Union des étudiants communistes (UEC). Durant cette période, il milite au Front universitaire antifasciste, fondé en 1961, qui réunit des militants de la gauche de l’UEC mais comprend aussi en son sein un certain nombre d’étudiant du PSU et de la Jeunesse étudiante chrétienne[6].

Militant maoïste à la fin des années 1960, il milite d'abord au sein de l'UJC(ml) dont il est, avec Robert Linhart, l'un des fondateurs. Après la dissolution de l'UJC(ml) il s'« établit » à la rentrée 1968 dans l'usine de Citroën du XVe arrondissement (Paris), mais est licencié trois mois plus tard[5].

Il participe ensuite à la création du groupe Vive la révolution! (VLR), à l'automne 1969, avec Roland Castro[5], et en sera avec ce dernier le dirigeant principal[5]. Il s'installe dans une communauté de Mantes-la-Jolie pour militer aux portes de l'usine Renault de Flins[5] où il rencontre le journaliste et philosophe André Gorz qui deviendra son ami.

Après la dissolution de VLR en 1971, il intègre le barreau, se spĂ©cialisant dans le droit du travail. Entre autres « camarades », il est l'un des dĂ©fenseurs de Pierre Goldman, lors de son procès en 1974 — il avait militĂ© Ă  l'UEC avec lui. Sa spĂ©cialisation dans le droit du travail le fait renouer, sur la fin de sa vie, des relations avec ses anciens camarades du PCF. S'intitulant lui-mĂŞme « avocamarade Â», il entame en 2011 une collaboration rĂ©gulière dans le journal L'HumanitĂ©, y publiant chaque lundi une chronique[7]. Il a animĂ© un site internet, qui, fort de correspondants locaux, recensait les actes juridiques susceptibles d'amĂ©liorer le travail pour « la dĂ©fense des intĂ©rĂŞts, des droits et libertĂ©s des travailleurs Â».

Notes et références

  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. « Mort de Tiennot Grumbach, avocat des luttes sociales », Le Monde, .
  3. Voir brève présentation, sur Multitudes.
  4. Hervé Hamon et Patrick Rotman, Générations, t. I, 1987.
  5. Hervé Hamon et Patrick Rotman, Générations, t. II, 1988.
  6. "Jeunesse et engagement pendant la guerre d'Algérie", par Ludivine Bantigny dans Parlement, Revue d'histoire politique, en 2007
  7. L'Humanité, 22 août 2013, Mort d'un avocat "rouge et expert".

Liens externes

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