Lèves
Lèves est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.
Lèves | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chartres Métropole | ||||
Maire Mandat |
Rémi Martial 2020-2026 |
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Code postal | 28300 | ||||
Code commune | 28209 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
5 629 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 750 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 28′ 11″ nord, 1° 28′ 57″ est | ||||
Altitude | Min. 120 m Max. 169 m |
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Superficie | 7,51 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chartres (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Chartres-3 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.leves.fr | ||||
Ses habitants sont les Lévois.
Lèves est jumelée avec la commune anglaise de Nailsworth.
Géographie
Situation
Communes limitrophes
Hydrographie
La commune est traversée au sud-est par la rivière l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine.
Le ruisseau Coinon, alias « Couasnon » ou « Couanon » conflue avec l'Eure après son passage en souterrain dans le centre-ville et sa réapparition en surface après la mairie de Lèves.
Hameaux, lieux-dits et écarts
- Chavannes, Le Mousseau, Ouarville
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923[7] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[9] à 11 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Lèves est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chartres, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[15] et 88 995 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,1 %), zones urbanisées (34,8 %), forêts (20,7 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), prairies (2,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lèves est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment le Coinon et l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999, 2018 et 2021[23] - [21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[24]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 697 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1551 sont en en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Leugæ en 1031 (charte du pr. de Saint-Martin-de-Chamars), Levas en 1085 (charte du pr. de Chuisnes), Livæ en 1119 (charte du pr. de Nottonville), Leuvæ en 1150 (ch. de l’abb. de Saint-Jean-en-Vallée), Levees en 1207 (charte du chap. de Chartres), Lives en 1226 (cartulaire des Vaux-de-Cernay, p. 250), Leviæ en 1248 (ch. de l’abb. de Saint-Cheron), Saint Ladre en 1448 (reg. des contrats du chap. de Chartres), Lesves en 1490 (navig. de l’Eure)[28].
Du latin leuca ou leuga, mesure d'origine gauloise d'environ 2,4 km. Ce mot a donné la « lieue » en français.
Lèves est un village situé sur la voie romaine reliant Chartres à Dreux, à une lieue de Chartres.
Histoire
Moyen Âge
En 911, après avoir tenté en vain d'envahir Auxerre, le chef viking Rollon masse ses troupes devant Chartres. Le , il affronte les Francs et leurs alliés, conduits par Richard de Bourgogne, Ebles Ier d'Aquitaine ou encore Robert Ier, futur roi des Francs, en une bataille décisive qui a lieu entre Chartres et Lèves, et qui se solde par une victoire franque. 6 000 hommes y seraient tombés, majoritairement des Vikings. C'est le moment que choisit Charles III le Simple pour entamer une négociation avec Rollon, qui se conclura à l'automne 911 par la signature du traité de Saint-Clair-sur-Epte[29].
Au XIe siècle, apparaissent des seigneurs de Lèves[30] du nom rorgonide de Gauzlin (Gosselin/Goslin/Josselin/Jocelin), mal connus, réputés appartenir à la puissante et prolifique famille Le Riche[Note 7] qui, en Beauce, règne alors aussi sur Gallardon.
On trouve Gauzlin Ier < son fils ou petit-fils Gauzlin II (si petit-fils : Gausfred/Geoffroi Ier – autre nom rorgonide – ferait la génération intermédiaire) < Gauzlin III (2e moitié du XIe siècle) x Eudeline/Odeline du Puiset fille d'Hugues et d'Alix de Montlhéry < Gauzlin IV (un de ses frères est l'évêque Geoffroy de Chartres, fondateur de Josaphat à Lèves en 1117) < Gauzlin V, puis son frère Milon, archidiacre et doyen de Chartres (1re moitié du XIIe siècle) < Gausfred II (2e moitié du XIIe siècle), fils de Milon et Mabile du Tremblay, x Marguerite de La Chapelle < Gauzlin IV ou VI seigneur de Lèves et de Bruyères, † vers 1236/39, x 1° Marguerite dame de Bruyères (puis 2° x Philippa de Poissy) < Thomas Ier-III seigneur de Lèves et de Bruyères, † vers 1250, x Agnès Le Riche de Beaumont < Thomas II-IV ; puis son frère cadet Jean dit de Poissy, † à Acre en 1291, seigneur de Lèves, Bruyères, Chalabre et Puivert, x Eustachie de Lévis-Mirepoix < Thomas Ier-III-V (1re moitié du XIVe siècle) x Isabelle de Melun fille d'Adam IV < Thomas II et son frère Philippe (2e moitié du XIVe siècle), d'où postérité...
Mais la famille est désormais active dans le Midi, possédant Chalabre, Puivert, Quillan... ; a-t-elle gardé Lèves et Bruyères ?
Légende du Pied de fée
Le Pied de fée est une « pierre à légendes », située dans un bois à l'angle de la route de Levesville et du chemin venant du champ de tir, portant une petite dépression en forme de pied.
Voici un résumé de ce qu'a écrit l'abbé Métais sous le pseudonyme de Karl du Gondré[31] :
« Berthe de Bourgogne, fille de Conrad, roi de Bourgogne, fiancée au comte Eudes de Chartres, puissant à l'égal d'un roi, venait rejoindre son futur époux.
Eudes envoya à sa rencontre les deux plus puissants guerriers de sa cour, gardiens des 2 forteresses protégeant sa capitale : Evrard le Hardi, de Levesville, et Gaslein l'Invincible, du donjon de Lèves.
Ils la reçurent non loin de la mystérieuse butte celtique, et lui rendirent foi et hommage.
Là, elle voulut monter avec leur aide, au sommet d'un énorme rocher pour saluer la demeure de son époux, et contempler les flèches de la cathédrale, le rocher s'enfonça, elle voulut s'enfuir, ne le put, invoqua la Vierge. La pointe du rocher émergeait encore … délivrée, elle remonta sur sa blanche haquenée, laissant sur le rocher l'empreinte de son pied. »
Peu après, son époux mourait et elle épousait en 995 le roi de France Robert II le Pieux[Note 8]. Trois ans plus tard, répudiée comme parente du roi, elle revenait à Chartres au château comtal près de l'escalier qui porte son nom. On raconte qu'elle venait contempler en secret l'empreinte de son pas et rencontrait des jeunes filles qui lui rendaient hommage qu'elle récompensait par l'or de sa charité. Elle aurait fait construire un four, franc de toute redevance, pour les pauvres, ses sujets préférés.
XXe siècle
- De 1942 à 1944, au moins neuf résistants sont fusillés au bois de Chavannes. Leurs noms figurent sur neuf plaques, disposées au pied du monument qui rend hommage à leur mémoire sur le lieu même de leur assassinat.
- Le , vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville fut libérée par les alliés américains[32]. Deux odonymes locaux (Résidence du 16 août et Square du Colonel W.B. Griffith[33]) rappellent cet évènement.
Politique et administration
Liste des maires
Cadre de vie
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[34].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2020, la commune comptait 5 629 habitants[Note 9], en diminution de 0,74 % par rapport à 2014 (Eure-et-Loir : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Le dernier recensement de la population de Lèves a eu lieu au .
Faits divers
Le 27 juillet 2022, le maire de Lèves, Rémi Martial, a été reconnu coupable de harcèlement moral à l'encontre d'une femme. Il a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 6 mois d'inéligibilité avec sursis[39]. La décision est désormais définitive.
Culture locale et patrimoine
Ancienne abbaye Notre-Dame de Josaphat
Elle fut fondée en 1117 par le chanoine Geoffroy de Lèves, évêque de Chartres[40].
Église Saint-Lazare
Inscrit MH (2002)[41]. L'église, construite de 1952 à 1957, fut édifiée avec et sur les ruines de l'église du XVIe siècle détruite lors des combats de la Libération de Lèves le .
Sa façade occidentale présente des sculptures de Jean Lambert-Rucki, notamment la Cène et la Passion du Christ. Un mur entier est composé de dalles de verre de Gabriel Loire, dont l'atelier est situé dans cette commune.
Monument à la mémoire des Résistants fusillés au bois de Chavannes
Manoir néoclassique de Lèves
- Le manoir néoclassique de Lèves fut la propriété de l'antiquaire et décoratrice Madeleine Castaing (1894-1992). La voie menant au manoir est désormais dénommée allée Madeleine-Castaing. L'inauguration[42] a eu lieu en présence de Frédéric Castaing, petit-fils de Madeleine Castaing et fils de Michel Castaing, Rémi Martial, maire de Lèves, Jean-Pierre Gorges, maire de Chartres, Chantal Deseyne, sénateur d'Eure-et-Loir et de Jean-Paul Vicat, sous-préfet de l'arrondissement et secrétaire général de la préfecture d'Eure-et-Loir.
Personnalités liées à la commune
- Les seigneurs de Lèves et de Gallardon[30] ;
- Berthe de Bourgogne, née vers 964 et morte le , est la fille de Conrad III de Bourgogne dit le Pacifique et de Mathilde, fille du roi Louis IV d'Outremer. Elle est la deuxième épouse de Robert II le Pieux, deuxième roi de la dynastie capétienne ;
- Jean de Salisbury (Salisbury, vers 1115 - 1180), secrétaire et ami de Thomas Becket, alors chancelier d’Angleterre, il succède à Guillaume aux Blanches Mains sur le siège épiscopal de Chartres et fut inhumé à l'abbaye Notre-Dame de Josaphat située à Lèves, son tombeau (sarcophage) est Classé MH (1914)[43] ;
- Bernard Jumentier (1749-1829), compositeur et maître de chapelle, y est né, une salle de l'Espace Soutine de Lèves porte son nom ;
- Étienne V Jean François, marquis d'Aligre (1770-1847), fondateur de l'asile de Lèves (fondation d'Aligre), à l'emplacement de l'abbaye[44] ;
- François-André Isambert (1792-1857), jurisconsulte, avocat, magistrat, député d'Eure-et-Loir, fondateur de la Société française pour l'abolition de l'esclavage. Il a passé son enfance à Lèves où son père exploitait le moulin de Longsault à partir de 1795 ;
- Chaïm Soutine (1893-1943), artiste, peintre de l'École de Paris ;
- Madeleine Castaing (1894-1992), décoratrice, mécènes de nombreux artistes dont Chaïm Soutine, mère de Michel Castaing ;
- Welborn Griffith (1901-1944), officier américain qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale dans l'armée des États-Unis XXe Corps, diplômé de l'Académie militaire de West Point, connu pour avoir contribué à sauver la cathédrale de Chartres, l'un des monuments les plus importants de la civilisation médiévale. Griffith et son chauffeur ont fouillé la cathédrale, escaladé son clocher et ne trouvant pas d'Allemands, il a réussi à annuler l'ordre de bombarder le monument. Plus tard, ce même jour , il a été tué à Lèves ;
- Gabriel Loire (1904-1996), artiste, peintre et maître-verrier ;
- Jacques Damiot (1914-1983), antiquaire, décorateur et collectionneur ;
- Michel Castaing (1918-2004), historien, expert en paléographie et libraire, fils de Madeleine Castaing, qui fut maire de la ville de Lèves de 1965 à 1995 ;
- Frédéric Castaing, né en 1944, libraire et romancier français, petit-fils de Madeleine Castaing et fils de Michel Castaing.
Héraldique
Blason | De gueules au lion à la queue léopardée d'argent; au chef cousu d'azur chargé d'un soleil non figuré adextré d'une étoile et senestré d'une rose, le tout d'or. |
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Détails | Blason choisi par les habitants. Validé par le conseil municipal lors de la séance du 21 septembre 2017. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Pourtant le prénom Gauzlin, qui évoque une ascendance rorgonide, n'est pas répandu dans la dynastie Le Riche, sauf chez les Le Riche de Beaumont-du-Gâtinais au XIIe siècle, mais ils le devaient à une alliance avec les Josselin de Courtenay.
- Il est exact que Berthe de Bourgogne a épousé Eudes de Chartres, puis Robert II le Pieux et a vécu à Chartres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Chartres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Lèves et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
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- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
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- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Dictionnaire topographique du département d'Eure-et-Loir : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Bibliothèque nationale de France.
- Chartres Métropole, « Le retour des Vikings à Lèves », sur www.chartres-metropole.fr (consulté le ).
- [PDF] « Les seigneurs de Lèves et Gallardon », sur Racines & Histoire, http://racineshistoire.free.fr.
- Notice IdRef Métais, Charles (1855-1912).
- Bulletin municipal Lèves, le Pied de Fée, 3e trimestre 2010, numéro 103, page 10.
- (en)www.uswarmemorials.org Colonel Griffith Square.
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Rémi Martial, maire de Lèves, condamné pour harcèlement moral à six mois de prison avec sursis et six mois d'inéligibilité avec sursis.
- « Cartulaire de Notre-Dame-de-Josaphat, tome premier », sur Archives départementales d'Eure-et-Loir, https://archives28.fr (consulté le ).
- « Église Saint-Lazare », notice no PA28000012, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « http://www.leves.fr/actualites/inauguration-de-lallee-madeleine-castaing »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) Inauguration de l'allée Madeleine Castaing sur le site officiel de la Ville de Lèves.
- « Tombeau (sarcophage), de Jean de Salisbury, évêque de Chartres », notice no PM28000361, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Photos aériennes de Lèves - L'ancienne abbaye de Josaphat.