Mainvilliers (Eure-et-Loir)
Mainvilliers est une commune française située dans la banlieue ouest de Chartres, dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire. SixiÚme ville du département par sa population, ses habitants sont appelés les Mainvillois et Mainvilloises.
Mainvilliers | |||||
« La Folie », hÎtel de ville construit en 1902 sous le mandat de Pierre Chenais. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chartres Métropole | ||||
Maire Mandat |
MichĂšle Bonthoux (PS) 2022-2026 |
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Code postal | 28300 | ||||
Code commune | 28229 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
11 186 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 938 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 27âČ 03âł nord, 1° 27âČ 50âł est | ||||
Altitude | Min. 133 m Max. 165 m |
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Superficie | 11,92 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Chartres (banlieue) |
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Aire d'attraction | Chartres (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Chartres-3 | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | ville-mainvilliers.fr | ||||
GĂ©ographie
Situation
Mainvilliers est Ă 3 km de Chartres, de LucĂ© et de LĂšves, Ă 5 km d'Amilly et Ă 6,5 km de Bailleau-l'ĂvĂȘque.
Le principal hameau de Mainvilliers est Seresville.
Communes limitrophes
Hydrographie
Au nord de Seresville, Mainvilliers est traversĂ© par le Coinon ou Couanon ou Couasnon, provenant de Bailleau-l'ĂvĂȘque et rejoignant LĂšves, lieu de sa confluence avec l'Eure. Il prend le nom de « vallĂ©e des Joncs » lors de son parcours sur la commune.
Mainvilliers a bénéficié d'une station hydrologique sur le Coinon de 1969 à 1985 : le débit moyen annuel ou module, observé durant cette période de 16 ans, est de 0,022 m3/s, soit 22 litres par seconde pour une surface de bassin versant de 755 km2.
Durant les mois de dĂ©cembre, janvier et fĂ©vrier, le dĂ©bit moyen annuel du Couasnon est au plus haut avec 0,08 m3/s en fĂ©vrier, soit 80 litres par seconde. Le dĂ©bit peut ĂȘtre nul Ă la fin d'Ă©tĂ© en septembre. La hauteur maximale instantanĂ©e, relevĂ©e le , est de 1,40 m[1]. Au moins une perte est rĂ©pertoriĂ©e dans le lit du Couasnon[2].
RĂ©seau routier
- Provenant de l'ouest, Mainvilliers est traversée par la route départementale 24 (RD 24), reliant Senonches (35 km) à Chartres par Digny (25 km). Sur la commune, elle prend le nom de rue du Chùteau d'Eau, puis, aprÚs le croisement avec la rue de la Libération, prend le nom de rue de la République et rejoint Chartres au « pont de Mainvilliers ».
- Plus au nord, la route dĂ©partementale 939 (RD 939) traverse Ă©galement la commune, en reliant Verneuil-sur-Avre (Eure), distant de 53 km, Ă Angerville (Essonne), par Brezolles (40 km) et ChĂąteauneuf-en-Thymerais (22 km). Sur la commune, elle prend le nom de rue Gambetta, avant d'ĂȘtre renommĂ©e rue du Faubourg Saint-Jean sur la commune de Chartres.
RĂ©seau ferroviaire
La gare de Chartres étant à moins de 2 km du centre-ville de Mainvilliers, cette commune n'a pas de halte ferroviaire. Elle est néanmoins traversée par deux lignes de chemin de fer dont la bifurcation se situe au sud de la rue Pierre-de-Coubertin :
- La ligne de Chartres à Orléans, ouverte aux voyageurs de 1872 à 1942. Une réouverture complÚte est planifiée par la région Centre-Val de Loire pour 2020[3] ;
- La ligne de Chartres à Dreux, ouverte au voyageurs de 1873 à 1971. Jusqu'en 2020, cette ligne servait pour le fret céréalier et la desserte du silo de Saint-Sauveur. Une requalification de la voie est envisagée.
Ces deux lignes ont contribué jusqu'à la Seconde Guerre mondiale à relier par chemin de fer Rouen à Orléans.
Bus
La commune est desservie par les lignes 1, 5, 8 et 10 du réseau de bus Filibus.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923[10] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă 11 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 11,4 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Mainvilliers est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chartres, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[18] et 88 995 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (69,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (58,4 %), zones urbanisĂ©es (17,6 %), forĂȘts (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (9,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (3,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,9 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Mainvilliers est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau et par ruissellement et coulĂ©e de boue, notamment le Coinon. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1994, 1999 et 2018[26] - [24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[27]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 48,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (52,8 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 236 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 1178 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 53 %, Ă comparer aux 70 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29] - [Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible dâavoir des effets graves au bĂąti ou aux personnes jusquâĂ 350 m, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[30].
Toponymie
A lâĂ©poque Gallo-Romaine, un grand nombre de villages de Beauce portent un nom qui se termine par Ville ou Villiers. Au Ve siĂšcle, Ă la suite de lâarrivĂ©e de Germains en Beauce des domaines se forment. Ils continuent de sâappeler Villa ou Villieri mais prennent le nom des nouveaux occupants. Sur la commune, câest le germain Mahin qui possĂšde un domaine important. Le nom Mainvilliers sâest alors construit en plusieurs Ă©tapes. La ville sâappelle dâabord Mahin Villieri puis Ma-in Villiers pour finir par se nommer Mainvilliers[31].
Histoire
De la Révolution française à la monarchie de Juillet
- 1791 : la commune de Lucé est réunie à celle de Mainvilliers par le décret de l'Assemblée nationale du .
- Ainsi, les plans du cadastre napoléonien de Mainvilliers, établis en 1809, comporte une section Q « dite du Hameau de Lucé », mentionnant notamment l'église de cette paroisse et les hameaux du Petit et du Grand Lucé[32].
- 1836 : la section cadastrale de Lucé est séparée des autres sections de Mainvilliers et érigée en commune sous Louis-Philippe par l'ordonnance royale du .
Du Second Empire Ă l'invasion prussienne de 1870-1871
En 1871, le préfet d'Eure-et-Loir rapporte que Mainvilliers a été occupé presque cinq mois par les Prussiens, du , date à laquelle le chùteau a été bombardé, au [33].
XXe siĂšcle
- De 1982 Ă 2015, Mainvilliers est le chef-lieu du canton regroupant les communes de Bailleau-l'ĂvĂȘque, Chartres (fraction nord-ouest de la commune), LĂšves et Saint-Aubin-des-Bois.
Politique et administration
Liste des maires
Ă la suite de l'annulation des Ă©lections municipales de 2020 par un arrĂȘt du Conseil d'Ătat du 22 octobre 2021, la commune est sous la tutelle de l'Ătat[34]. Pour les actes de pure administration et de gestion urgente, la commune est administrĂ©e par une dĂ©lĂ©gation spĂ©ciale nommĂ©e par le prĂ©fet d'Eure-et-Loir le avec pour prĂ©sidente Anne-Marie Borderon[35].
Le , les Ă©lecteurs renouvellent leur confiance Ă MichĂšle Bonthoux avec 59,06 % des voix, le taux de participation Ă©tant de 36,03 %[36]. Elle retrouve son siĂšge de maire le 28 janvier 2022.
Politique de développement durable
La commune sâest engagĂ©e dans une politique de dĂ©veloppement durable en lançant une dĂ©marche d'Agenda 21 en 2013[37].
Jumelages
Mainvilliers est jumelée avec[38] :
Ville | Pays | PĂ©riode | ||
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Römerberg[39] | Allemagne | depuis |
Ăquipements et services publics
Espaces publics
- Dans son palmarÚs 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[40].
- La commune est dotée des « Espaces aquatique et forme - Les Vauroux ». AprÚs avoir été gérés en collaboration avec la commune voisine de Lucé, l'équipement est aujourd'hui placé sous la responsabilité de la communauté d'agglomération Chartres Métropole.
- La ville offre un service de bibliothĂšque gratuite, Jean de la Fontaine.
- Depuis 2020, la ville est équipée d'un musée numérique, la Microfolie.
- En septembre 2022, le Conservatoire des Machines Agricoles (COMPA) a rouvert ses portes au public aprĂšs deux ans de fermeture.
Enseignement
Les Ă©tablissements d'enseignement de Mainvilliers sont au nombre de cinq[41] :
- Ăcole maternelle et Ă©lĂ©mentaire Victor-Hugo - Ămile-Zola, 1 rue du 19-Mars-1962 ;
- Ăcole primaire publique Jean-Zay, 23 rue Jean-Zay ;
- Ăcole primaire publique Pierre-de-Coubertin, 34 rue Henri-Dunant ;
- CollÚge Jean-Macé, place Jean-Macé ;
- Ătablissement rĂ©gional d'enseignement adaptĂ© François-Truffaut (EREA), 42 rue du ChĂąteau d'Eau[42] - [43].
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[44] - [Note 7].
En 2020, la commune comptait 11 186 habitants[Note 8], en augmentation de 5,95 % par rapport Ă 2014 (Eure-et-Loir : â0,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
- CS Mainvilliers-Chartres Handball devenu le C 'Chartres MĂ©tropole Handball
- C.S. Mainvilliers Football
- CS Mainvilliers Basket
- CS Mainvilliers Cyclisme
- CS Mainvilliers-ASPTT Tennis
- BAPAMA club de Badminton
- CNV club nautique des Vauroux
- LMPTTA club d'athlétisme
- Shorinji kempo
- Ăcole de karatĂ© de Mainvilliers (Shotokan)
- Dojo beauceron (judo, ju-jitsu, taĂŻso)
- La PĂ©tanque Sportive
- RAVENS club de football américain
- ASCM Amicale Sportive des cheminots de Mainvilliers
- ACCM Amicale des cheminots corpo de Mainvilliers
- La Palme Eurélienne
- Majo-Twirling Mainvillois club de majorettes
Manifestations culturelles et festivités
La fĂȘte annuelle de la ville rend hommage Ă saint Hilaire, protecteur de l'Ă©glise de Mainvilliers. En 2019, elle se dĂ©roule pendant trois jours en fin de semaine, courant juin[47].
Ăconomie
- Entre Mainvilliers et Seresville se trouve La Cueillette de Seresville, ferme de 20 ha proposant aux eurĂ©liens de faire eux-mĂȘmes la cueillette de leurs fruits et lĂ©gumes[48].
- Lâusine de valorisation des dĂ©chets Orisane, du groupe Novergie Suez traite la production de 301 000 habitants de la communautĂ© dâagglomĂ©ration, ainsi que celles du Somel et de Sirtom du Pays Chartrain[49].
Culture locale et patrimoine
Ăglise Saint-Hilaire
- L'église Saint-Hilaire possÚde quatre vitraux classées monuments historiques[50].
Autres lieux et monuments
- La mairie, surnommée « la Folie », construite en 1902 ;
- Les archives départementales d'Eure-et-Loir, rue PhilarÚte Chasles ;
- Le parc de l'ancien chĂąteau de La Garenne ;
- La mare Corbonne ;
- Le Compa, conservatoire de l'Agriculture, installé dans l'ancienne rotonde de la SNCF;
- Le monument « à la mémoire de ses résistants morts pour la France » (1939-1945).
- Archives départementales d'Eure-et-Loir.
- Parc de l'ancien chĂąteau.
- La mare Corbonne.
- Le Compa.
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
- Jacques FourĂ© (1516-1578), Ă©vĂȘque de Chalons-sur-SaĂŽne en 1573, nĂ© Ă Mainvilliers[51].
- François-Marie-Simon de Pùris, né le , est officier du régiment de PenthiÚvre de 1780 à 1786, chevalier d'honneur au bailliage et siÚge présidial de Chartres de 1786 à 1791, colonel de la garde nationale de Mainvilliers de 1790 à 1792 et bibliothécaire de la bibliothÚque de Chartres entre 1794 et 1797. En 1792, il est devenu le propriétaire de l'abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois à Saint-Maixme-Hauterive ;
- PhilarÚte Chasles (1799-1873), homme de lettres et journaliste français né à Mainvilliers ;
- Ferdinand Dugué (1816-1913), poÚte et auteur dramatique propriétaire du chùteau de Mainvilliers ;
- Henri Marchand (1898â1959), acteur français nĂ© Ă Mainvilliers ;
- Pierre Firmin-Didot, imprimeur et mécÚne français né en 1921 à Mesnil-sur-l'Estrée, est mort le 5 janvier 2001 à Mainvilliers ;
- Bernard Maroquin (1939- ), athlÚte né à Mainvilliers, spécialiste de la course de fond ;
- Victor Meutelet (1998- ), comédien.
- PhilarÚte Chasles, historien de la littérature et bibliothécaire de la BibliothÚque Mazarine.
- Caricature de Ferdinand Dugué par Nadar.
HĂ©raldique
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules Ă lâĂ©pĂ©e dâargent garnie dâor, aux deux clefs Ă lâanneau en losange, lâune du mĂȘme et lâautre aussi dâargent, passĂ©es en sautoir brochant sur le tout. |
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Banque Hydro - MEDDE, « SynthÚse de la Banque Hydro - Le Coinon à Mainvilliers (H9033310) » (consulté le ).
- « Perte du Couasnon », sur openstreetmap.org le site d'OpenStreetMap, (consulté le ).
- "Chartres-Orléans Réouverture au trafic voyageurs, Le calendrier", Réseau ferré de France.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Centre-Val de Loire », sur centre-valdeloire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Chartres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Chartres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Mainvilliers », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matiÚres dangereuses.
- « Découvrir la commune - Mainvilliers - Site officiel de la commune », sur www.ville-mainvilliers.fr (consulté le ).
- "Section Q, le Hameau de Lucé, en une feuille.", Archives départementales d'Eure-et-Loir.
- A. Le Guay, « Aperçu gĂ©nĂ©ral sur l'invasion prussienne dans le dĂ©partement d'Eure-et-Loir ; rapport du prĂ©fet », Rapports et dĂ©libĂ©rations / DĂ©partement d'Eure-et-Loir, Conseil gĂ©nĂ©ral,â , p. 296 (ISSN 1262-6155, lire en ligne).
- SĂ©bastien Couratin, « Les Ă©lections municipales de 2020 Ă Mainvilliers annulĂ©es par le Conseil dâĂtat », sur https://www.lechorepublicain.fr, .
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