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Vassieux-en-Vercors

Vassieux-en-Vercors est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Vassieux-en-Vercors
Vassieux-en-Vercors
Vassieux vu des pentes du col de la Chau,
près du Mémorial de la Résistance.
Blason de Vassieux-en-Vercors
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Royans-Vercors
Maire
Mandat
Thomas Ottenheimer
2020-2026
Code postal 26420
Code commune 26364
DĂ©mographie
Gentilé Vassivains, Vassivaines
Population
municipale
333 hab. (2020 en augmentation de 1,52 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 6,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 53′ 46″ nord, 5° 22′ 15″ est
Altitude Min. 1 028 m
Max. 1 654 m
Superficie 48,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Vassieux-en-Vercors
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Vassieux-en-Vercors
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Vassieux-en-Vercors
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Vassieux-en-Vercors
Liens
Site web http://www.vassieuxenvercors.fr/

    Ses habitants sont dénommés les Vassivains et Vassivaines.

    C'est une commune du Parc naturel régional du Vercors.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Vassieux-en-Vercors est située dans le massif du Vercors, à dix kilomètres au sud de La Chapelle-en-Vercors.

    Relief et géologie

    Vassieux-en-Vercors.

    Sites particuliers[1] :

    • But de l'Aiglette (1524 m)
    • But de Nève (1656 m)
    • But Saint-Genix (1643 m)
    • Col de Font Payanne
    • Col de la Chau (nord)
    • Col de la Chau (sud)
    • Col de la Mure
    • Col de Proncel
    • Col de Vassieux
    • Col du Souillet
    • Combe de Gaza
    • Combe de Nève
    • Combe des Muletiers
    • Combe du Pic
    • Combe Loubatière
    • CĂ´te de Nève
    • CĂ´te Majosset
    • CrĂŞte des Gagères
    • Draye du Laca
    • Grand Sagnat (1245 m)
    • Grand Serre (1152 m)
    • la Grand-CĂ´te
    • le Devès (1106 m)
    • Montagne de Nève
    • Pas Bouillanain
    • Pas du PrĂ©
    • Pas du Souillet
    • Pas Forent
    • Petit Sagnat (1230 m)
    • Plaine de Charose
    • Plaine de Fauchier
    • Plaine des Trois Frères
    • Pot de la Casserole
    • Pot des Anguilles (1414 m)
    • Pot Graillon (1069 m)
    • PrĂ©cipice de la Corbière
    • Puy de la Gagère (1651 m)
    • Rochers de Beausière
    • Serre Cendron
    • Serre du Duc (1078 m)
    • Serre PlumĂ© (1573 m)

    GĂ©ologie

    Le plateau de Vassieux fait partie du massif du Vercors. On y trouve de nombreux phénomènes karstiques (scialets, lapiaz, pertes, grottes), explorés et étudiés notamment par les clubs spéléologiques locaux.

    Le village est bâti sur un petit éperon calcaire, dominant de quelques mètres une vaste dépression karstique allongée, de type poljé. Ce poljé occupe lui-même une partie du synclinal généralement nommé « plateau de Vassieux » ou « plateau vassivain ».

    Hydrographie

    La commune est arrosée par de petits ruisseaux qui se perdent rapidement dans le sol :

    • le ruisseau des Sagnes[1].

    Climat

    Le climat à Vassieux-en-Vercors est montagnard. Les précipitations y sont en moyenne aux alentours de 1500 mm / an, dont une bonne partie se fait sous forme de neige l'hiver.

    L'amplitude thermique est importante entre l'été, où le thermomètre peut atteindre les 30 °C, et l'hiver, où il peut descendre sous les -20°C.

    Le vent est omniprésent sur le plateau de Vassieux, et un nom y est même propre pour désigner un vent : la tube, vent violent qui forme de nombreuses congères en hiver.

    Urbanisme

    Typologie

    Vassieux-en-Vercors est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    La commune est hors attraction des villes[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,6 %), prairies (17,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), terres arables (2,1 %), zones urbanisées (0,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Vassieux-en-Vercors.

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[1] :

    • Allard
    • Baraque Forestière de la Plaine des Trois Frères
    • Baraque Forestière du Lauset
    • Baraque Forestière du Plainet
    • Baume Ranque
    • Beausière
    • Bec
    • Belle
    • Bernard (est)
    • Bernard (nord-est)
    • Bernard (nord-ouest)
    • Blain
    • Bois de CĂ´te Belle
    • Bombance
    • Bournat
    • Bontoux
    • Breyton
    • Champ Gelas
    • Chante-Caille
    • Château Loup
    • Chemin de Chironne
    • Chemin des Charbonniers
    • Chemin des Feuilles
    • Coras
    • Espeline
    • Ferme Balenne
    • Ferme des Drayes
    • Fontaine de Rulon (nord)
    • Fontaine de Rulon (sud)
    • Fontaine du Lauset
    • Fontaine du Plainet
    • Font l'Étrat
    • ForĂŞt Communale de Die
    • ForĂŞt Communale de Marignac
    • ForĂŞt Communale de Vassieux
    • ForĂŞt de la Trompe
    • Gauthier
    • Gemard
    • Grand Bois
    • Grand-Plaine
    • Grange de Barnarie
    • Grange de Vauneyre
    • Grimaud
    • Gros Buis
    • Gros la Vache
    • Guillet (est)
    • Guillet (ouest)
    • Jallifier (nord)
    • Jallifier (sud)
    • Jossaud
    • la Baume
    • la Chau
    • la Croix de Fer
    • la Croix du Cognet
    • la Croix du Duc
    • la Ferme du PrĂ©
    • la Frache
    • la Grande Peyrouse
    • la Mure
    • la Sarna
    • la Tourte
    • la Trompe
    • le Château
    • l'Échauda
    • le Chaumas
    • le Petit PrĂ©
    • le Piroulet
    • le PrĂ©
    • les Baumettes
    • les BourgĂ©es
    • les Bruyères
    • les Carlines
    • les Cerisiers
    • les Chapotiers
    • les Chaux
    • les Clots
    • les Drayes
    • les Gauras
    • les Granges
    • les Greppes
    • les Loubières
    • le Souillet
    • les Puits
    • les Renoulières
    • les Rulons
    • les Serres
    • les Serres Grimaud
    • les Traverses
    • l'Hâle
    • Marcel
    • Moulin Allard
    • Prapeyre
    • PrĂ©s du Moulin
    • PrĂ©s Neufs
    • Rambaud
    • Roche Bonne
    • Sellier de la Forge
    • Teston (est)
    • Teston (nord-ouest)
    • Teston (sud-ouest)
    • Vilandet

    Toponymie

    Attestations

    • 1228 : Vaciu (cartulaire de LĂ©oncel, 100)[8].
    • 1231 : Vacinum (Gall. christ., XVI, 204)[8].
    • 1233 : Vaciui (cartulaire de LĂ©oncel, 114)[8].
    • 1245 : Vacivum et Vaciuum (cartulaire de LĂ©oncel, 142)[8].
    • 1252 : Vacion (cartulaire de LĂ©oncel, 270)[8].
    • 1261 : Vacziu (cartulaire de LĂ©oncel, 202)[8].
    • 1265 : Vaciuf (cartulaire de LĂ©oncel, 225)[8].
    • 1283 : Vassia (cartulaire de LĂ©oncel, 250)[8].
    • XIVe siècle : mention du prieurĂ© : prioratus de Vacino (pouillĂ© de Die)[8].
    • 1449 : mention du prieurĂ© : prioratus de Vacivo (pouillĂ© hist.)[8].
    • 1452 : mention du mandement : mandamentum de Vascivo (hommage Ă  l'Ă©vĂŞque de Die)[8].
    • 1509 : mention de l'Ă©glise paroissiale Notre-Dame : ecclesia parrochialis Beate Marie de Vassivo (visites Ă©piscopales)[8].
    • (non datĂ©) : mention de l'Ă©glise Notre-Dame : Nostre Dame de Vassieu (archives de la DrĂ´me, fonds de Sainte-Croix)[8].
    • 1539 : mention du mandement : mandamentum Vacini (hommage Ă  l'Ă©vĂŞque de Die)[8].
    • 1540 : Vassin (inventaire de la chambre des comptes)[8].
    • 1630 : Vacieu (terrier de l'Ă©vĂŞchĂ© de Die)[8].
    • XVIIIe siècle : Vascieux (carte de Cassini, planche 120 (Valence), relevĂ©e de 1768 Ă  1776, Ă©ditĂ©e vers 1779).
    • XIXe siècle : Vassieu (cadastre napolĂ©onien).
    • 1891 : Vassieux, commune du canton de la Chapelle-en-Vercors[8].
    • 1911 : Vassieux-en-Vercors (Bulletin des lois).

    Étymologie

    Le toponyme pourrait signifier « château » mais rappelle davantage le latin vacivus[9] « vide, non occupé ».

    Histoire

    Préhistoire

    Au sud du village, on retrouve plusieurs sites d'extraction et de taille de silex[10], datés entre 2700 et 2400 avant notre ère (Néolithique final)[11].

    Une « lame-poignard » façonnée à Vassieux a été trouvée dans une sépulture néolithique de l'île de Groix (Morbihan)[12].

    L'atelier P51, lieu-dit de l'Hâle

    Le site principal, appelĂ© « P51 », est dĂ©couvert en 1970 au lieu-dit de l'Hâle[12] par Michel Malenfant, prĂ©sident du Centre de recherches prĂ©historiques du Vercors (Crpv), une association d'archĂ©ologues amateurs. Cette association fouille le site jusqu'en 1980, mettant au jour un atelier de taille de silex de plus de 80 m2 en bon Ă©tat de conservation[13].
    En 1978, Alain Beeching dirige une fouille sur les abords nord et est de ce site (Beeching 1978) ; lors de la première extension du musée en 1988, Jean-Marc Roche dirige une autre plus à l'est[14].
    De 1992 à 1998, Jacques Pelegrin et Caroline Riché effectuent des recherches complémentaires : ils rassemblent les observations disponibles, identifient les éléments de mobilier, et précisent l'importance et la datation des activités d'exploitation diverses du silex pendant le Néolithique (Riché 1998[10] ; Pelegrin & Riché 1999 ; Pelegrin et al. 1999[15])[16].

    Les artisans qui ont utilisĂ© le site ont employĂ© la technique de taille dite « pressignienne », ce qui suggère qu'ils ont peut-ĂŞtre Ă©tĂ© initialement formĂ©s au Grand-Pressigny, en Indre-et-Loire, Ă  quelque 540 km[12] au nord-ouest.

    Le site a Ă©tĂ© abandonnĂ© il y a 4 500 ans par les hommes de la fin du NĂ©olithique.

    Il est classé au titre des monuments historiques depuis le [17].

    Le musée de la préhistoire du Vercors est installé depuis 1980 sur son site (labellisé Musée de France en 2002)[18].

    Protohistoire

    Le territoire de la commune faisait partie de la tribu gauloise des Vertamocores.

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    Fief des comtes de Diois, puis des dauphins et des Ă©vĂŞques de Die[19].

    La seigneurie[8] :

    • Au point de vue fĂ©odal, Vassieux Ă©tait une terre du patrimoine des Ă©vĂŞques de Die.
    • Une partie est anciennement possĂ©dĂ©e par les comtes de Valentinois qui l'infĂ©odèrent Ă  de nombreux co-seigneurs.
      • Fin XIVe siècle : la terre est possĂ©dĂ©e par deux co-seigneurs.
      • Les Varces (qui tenaient leurs droits des Bernard).
        • 1475 : cette part est lĂ©guĂ©e aux Allois.
        • 1507 : elle passe (par mariage) aux La Baume-Suze.
        • 1597 : elle est vendue aux Lattier.
        • 1603 : vendue aux Muret.
        • 1622 : elle passe aux Engilboud.
      • Les Artaud d'Aix (qui tenaient leurs droits des Allex et des Eurre).
        • 1452 : la terre passe aux Penchinat.
        • 1539 : elle passe (par mariage) aux Planchette de PiĂ©gon.
        • Vers 1602 : passe aux Gironde.
        • Elle est vendue aux Engilboud qui rĂ©unissent les deux parts.
      • 1681 : le tout est lĂ©guĂ© aux Bordonnenche.
    • En 1790, Vassieux a deux co-seigneurs : les Ă©vĂŞques de Die et les Bordonnenche.

    1644 (démographie) : 58 familles[8].

    XVIIIe siècle : un péage est attesté[19].

    Avant 1790, Vassieux était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die (archiprêtré du Royans-Vercors puis du Vercors). Son église, dédiée à la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Antoine (de la dépendance de la commanderie de Sainte-Croix), dont le titulaire avait les dîmes de la paroisse et présentait à la cure.
    Le mandement de Vassieux avait les mĂŞmes limites que la paroisse de ce nom[8].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saint-Julien-en-Quint. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de la Chapelle-en-Vercors[8].

    Seconde Guerre mondiale

    En , les maquisards attendent l'atterrissage des premiers avions alliés sur la piste construite à proximité du village. Les Allemands pensent sans doute que la piste, aussi sommaire soit-elle, va permettre de débarquer des troupes en nombre important. Ils prennent donc les devants et, le , une opération aéroportée est lancée contre le village.

    Premier atterrissage de planeurs

    Ce au matin, vers 7 h 30, vingt-deux planeurs DFS 230 remorqués par des Dornier Do 17 décollent du terrain de Lyon/Bron avec chacun dix hommes à bord, dont le pilote. Le vol, qui dure une heure trente, est effectué sans problème particulier et les planeurs commencent à se poser très près du village, certains pratiquement à côté des maisons. L'arrivée de ces soldats est une surprise totale pour les résistants mais ils se ressaisissent rapidement et mettent en place des mitrailleuses. Plusieurs planeurs sont détruits durant l'atterrissage et certains équipages sont tués. Les Allemands se réfugient dans le village où ils résistent pendant toute la journée ainsi que le lendemain, les maquisards ayant monté une contre-attaque ; isolées, sans ravitaillement, les troupes allemandes vont se trouver à plusieurs reprises sur le point d'être anéanties. À cause des très mauvaises conditions météorologiques, elles ne peuvent recevoir de soutien aérien le ; il n'y a donc ni arrivée de renforts ni intervention de l'escadrille spécialisée dans la lutte contre les « terroristes ».

    Second atterrissage de planeurs

    Le 23 juillet, le beau temps Ă©tant revenu, vingt planeurs DFS 230 et un planeur lourd Gotha Go 242, remorquĂ©s par les mĂŞmes avions que le , dĂ©collent de l'aĂ©rodrome de Chabeuil avec deux cents hommes et du matĂ©riel, notamment une pièce de 20 mm. Trois planeurs n'atteignent pas le plateau lors de ce vol du . L'un cassera son câble de remorquage, Ă  la verticale de Marignac-en-Diois et deux avions remorqueurs se laisseront dĂ©porter Ă  plus de 25 kilomètres au sud de la route prĂ©vue. Lorsqu'ils reprendront le cap nord en direction de Vassieux, ils seront pris dans les rabattants crĂ©Ă©s par le très fort mistral et les montagnes environnantes. Les câbles seront rompus. L'un d'eux aura son aile arrachĂ©e, et il s'Ă©crasera près de Montjoux, tuant tous ses occupants[20]. Ce renfort va permettre de briser la rĂ©sistance des maquisards, d’autant que les troupes terrestres commencent elles aussi Ă  dĂ©boucher sur le plateau ce mĂŞme jour. Le 26, les parachutistes brĂ»lent leurs planeurs avant de descendre dans la vallĂ©e. Ce n'est que le que les Allemands auront Ă©vacuĂ© totalement le plateau.

    Bilan des exactions

    Pendant leur prĂ©sence Ă  Vassieux, les troupes allemandes se sont livrĂ©es Ă  de très nombreuses exactions sur les habitants du village et des hameaux environnants, n’hĂ©sitant pas Ă  mutiler et Ă  torturer. L’équipe de la Croix-Rouge, montĂ©e par le col de Rousset, qui arrive Ă  Vassieux le , dĂ©couvre 73 habitants (sur une population de 7 430 habitants) et 91 rĂ©sistants massacrĂ©s, les maisons dĂ©truites[21].

    Troupes allemandes engagées

    Les assaillants ayant fait preuve d'une barbarie inhabituelle jusqu'alors, on a pensé et écrit que les assaillants étaient des Waffens SS. On sait aujourd'hui qu'il n'y a pas eu de Waffen SS à Vassieux, ni ailleurs dans le Vercors (la seule opération aéroportée de parachutistes SS est celle menée le à Drvar (Yougoslavie) contre un des refuges de Tito).

    D'après les rapports journaliers de l'OB West des 23 et , transmis par le Militärbefehlshaber in Frankreich[22], ont été aéroportées sur Vassieux-en-Vercors, les 21 et , les troupes suivantes :

    • Le : environ deux cents hommes issus des Fallschirmjäger-Bewährungstruppe (troupes disciplinaires) formant le Fallschirm-Kampfgruppe « Schäfer »[23], et, puisque, selon Alain Chazette[24], trois Français ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans un planeur Ă©crasĂ© près de La Mure, soit un groupe de la 8e compagnie du 3e rĂ©giment « Brandenburg » (composĂ©e de volontaires français), soit un groupe de la Sipo-SD de Lyon accompagnant le Kommandeur, ont Ă©tĂ© aĂ©roportĂ©s de Lyon-Bron Ă  Vassieux par vingt-deux planeurs DFS-230 (chacun un pilote et neuf soldats), remorquĂ©s par des Dornier-17 du I./Luftlandegeschwader 1[25]. D'après Peter Lieb[26], un planeur a Ă©tĂ© contraint de se poser avant l'objectif, deux planeurs se sont Ă©crasĂ©s et sept ont atterri loin de Vassieux ; donc, la première vague d'assaut sur ce village ne comprenait qu'une centaine de soldats.
    • Le : vingt planeurs DFS-230 et, remorquĂ©s par des Heinkel-111 du I./LLG 1, trois planeurs Go-242 (chacun deux pilotes et vingt et un soldats ou du matĂ©riel)[25] ont transportĂ©, de Valence-Chabeuil Ă  Vassieux, une Ostkompanie (Ost-Legion : volontaires russes, ukrainiens et caucasiens) et une section de chasseurs parachutistes[22]. D'après Peter Lieb[26], deux DFS-230, au moins, et un Go-242 se sont Ă©garĂ©s, un autre Go-242 s'est posĂ© trop loin, un seul, apportant des armes lourdes (mortiers) et du ravitaillement, a atterri Ă  Vassieux ; donc, la seconde vague d'assaut ne comprenait qu'environ cent cinquante soldats.

    Le Kommandeur der Sipo-SD de Lyon (KDS), le SS-Obersturmbannführer (lieutenant-colonel SS) Werner Knab, a également été aéroporté sur Vassieux dès le et, blessé par balles, a été évacué dans un Fieseler Fi 156 Storch le [27] - [26]. Il aurait joué un grand rôle dans le massacre des maquisards et des habitants.

    Postérité

    Le , pour ses hauts faits de résistance durant l'occupation, le village a reçu la croix de la Libération par décret du général de Gaulle. Le village est ainsi devenu la quatrième des cinq collectivités civiles françaises élevées au rang de Compagnon de la Libération avec la mention suivante :

    « Village du Vercors qui, grâce au patriotisme de ses habitants, s'est totalement sacrifié pour la cause de la résistance française en 1944. Principal centre de parachutage pour l'aviation alliée sur le plateau, a toujours aidé de tous ses moyens les militaires du Maquis dans les opérations de ramassage d'armes. Très violemment bombardé le 14 juillet, attaqué par 24 planeurs allemands les 21 et 22 juillet, a eu 72 de ses habitants massacrés et la totalité de ses maisons brûlées par un ennemi sans pitié. Martyr de sa foi en la résurrection de la Patrie[28]. »

    Les ornements extérieurs du blason de la commune attestent désormais de cet événement, avec la mention 21-VII-1944 et les médailles de la commune (voir plus bas : héraldique).

    La nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors.
    Tombes d'hommes, de femmes, de musulmans et de chrétiens au cimetière de la résistance à Vassieux-en-Vercors. Aout 2017.

    Le Mémorial de la Résistance[29], bâti au col de la Chau, et le musée départemental de la Résistance, implanté au village, conservent la mémoire de ces événements. Un cimetière situé au départ de la route qui mène au mémorial, créé dès 1945 à l'initiative du colonel Pierre Tanant, chef d'état-major du maquis, afin de réunir les corps des maquisards militaires et civils tombés au combat, contribue également à perpétuer le souvenir et à honorer les victimes. D'autres monuments disséminés dans le village et la campagne environnante rappellent des événements ponctuels.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1871 1874 ?
    1874 1878 ?
    1878 1884 ?
    1884 1888 ?
    1888 1892 ?
    1892 1896 ?
    1896 1900 ?
    1900 1904 ?
    1904 1908 ?
    1908 1912 ?
    1912 1919 ?
    1919 1925 ?
    1925 1929 ?
    1929 1935 ?
    1935 1945 Jules Martin (sans Ă©tiquette)
    1945 1947 ?
    1947 1952 ?
    ? ? Paul Bec (sans Ă©tiquette)
    1952
    (Ă©lection ?)
    1953 (mr.) Grimaud (sans Ă©tiquette)
    1953 1959 ?
    1959 1965 ?
    1965 1971 ?
    1971 1977 ?
    1977 1981 ?
    1981
    (Ă©lection ?)
    1983 Jacques Roux DVG conseiller général du Canton de La Chapelle-en-Vercors (1988-1994)
    1983 1989 Jacques Roux maire sortant
    1989 1995 Jacques Roux maire sortant
    1995 2001 Pascal Hoeffler (sans Ă©tiquette)
    2001 2008 Michel Repellin PS
    2008 2014 Michel Repellin maire sortant
    2014 2015 (7 oct.)[30] Pascal Hoeffler (sans Ă©tiquette) Ă©leveur
    2015 (11 déc.) 2020 Thomas Ottenheimer (sans étiquette) hébergeur
    2020 En cours
    (au 26 décembre 2020)
    Thomas Ottenheimer[31] maire sortant

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[32] :

    • total des produits de fonctionnement : 439 000 â‚¬, soit 1 215 â‚¬ par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 443 000 â‚¬, soit 1 226 â‚¬ par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 122 000 â‚¬, soit 338 â‚¬ par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 204 000 â‚¬, soit 565 â‚¬ par habitant.
    • endettement : 469 000 â‚¬, soit 1 299 â‚¬ par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 16,31 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s bâties : 8,59 % ;
    • taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 48,51 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe foncière sur les propriĂ©tĂ©s non bâties : 50,03 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 14,42 %.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

    En 2020, la commune comptait 333 habitants[Note 2], en augmentation de 1,52 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8669211 3029301 0031 022978899981
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    941930850800773758741701660
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    641622540486474448430309373
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    320257257310283290344354344
    2015 2020 - - - - - - -
    318333-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee Ă  partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte des laboureurs : Ă  la PentecĂ´te[19].

    Loisirs

    • SpĂ©lĂ©ologie[19].
    • RandonnĂ©es[1] :
      • GR de Pays Tour du Vercors DrĂ´mois ;
      • GR 93 ;
      • sentiers de dĂ©couverte.

    Sports

    • Ski de fond et de randonnĂ©e[19].
    • Stade de biathlon[1].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : bois, pâturages (bovins, ovins)[19].

    • Foire : le [19].

    Tourisme

    • Station climatique d'Ă©tĂ© et d'hiver[19].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines des Moulins Ă  vent de la Mure[37] (Gestion du site par l'association VESPA (Vassieux et son patrimoine)[38].
    • Monuments commĂ©moratifs[39] :
      • monument aux morts 1914-1918 (place du village),
      • plaque commĂ©morative aux morts 1914-1918 (Ă©glise),
      • plaque commĂ©morative aux maquisards 1939-1945 (crypte de la NĂ©cropole de La RĂ©sistance),
      • plaque commĂ©morative aux maquisards (mur de la route des Grands Goulets),
      • monument commĂ©moratif 1939-1945 (face Ă  la mairie),
      • monument commĂ©moratif (entrĂ©e ouest du hameau de La MĂ»re),
      • plaque commĂ©morative aux morts 1944 (Ă©glise, Ă  cĂ´tĂ© de la plaque 1914-1918),
      • stèle commĂ©morative 1939-1945 (sortie du village en direction de la nĂ©cropole et du MĂ©morial de La RĂ©sistance),
      • stèle commĂ©morative 1939-1945 (sortie sud du village, rue des Maquis),
      • stèle commĂ©morative 1939-1945 (entrĂ©e nord de Vassieux-en-Vercors, au milieu du champ Ă  droite de la D76),
      • stèle commĂ©morative 1939-1945 (hameau Le Château, près du bassin, sur le cotĂ© de la route),
      • nĂ©cropole nationale (entrĂ©e de Vassieux-en-Vercors, en bordure de route).
    Carcasse de planeur allemand DFS 230 restaurée pour le musée de la Résistance.

    Patrimoine culturel

    Personnalités liées à la commune

    • Eugène Chavant (1894-1969) : chef civil du Maquis du Vercors. Le , sous les bombardements, il rĂ©ussit l'Ă©vacuation des femmes et des enfants de Vassieux-en-Vercors.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Blason de la commune avec ornements extérieurs.

    Les ornements extérieurs du blason ont été élaborés après les événements de : mention 21-VII-1944 et médailles de la commune (voir plus haut : paragraphe Histoire)

    Blason Ă  dessiner Blason
    Inconnu.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Patrimoine naturel

    La commune possède de nombreuses grottes et scialets :

    • Baume en Suret[1] ;
    • Baume Cervière[1] ;
    • Baume Ronde[1] ;
    • Grottes du Brudour : lac souterrain[19] ;
    • Perte des Sagnes ;
    • Scialet Couvert[1] ;
    • Scialet de la Seppe[1] ;
    • Scialet des Baumettes ;
    • Scialet Michellier ;
    • Scialets Neufs[1].

    La commune fait partie du Parc naturel régional du Vercors[19].

    Faune

    La faune du plateau de Vassieux est particulièrement diversifiée.

    L'avifaune connue y est riche de 139 espèces observées.

    Les paysages agricoles bocagers préservés accueillent en période de reproduction des espèces d'oiseaux en forte régression en France, comme la Pie-grièche écorcheur, le Bruant jaune, le Traquet motteux, la Tarier des prés, l'Alouette des champs, le Torcol fourmilier et la Caille des blés.

    En hiver, il n'est pas rare d'y croiser la Grive mauvis, la Grive litorne, la Grive draine, le Pinson du nord ou le Tarin des aulnes. C'est un site régulier d'hivernage pour la Pie-grièche grise. Le village est occupé en cette saison par d'importants groupes de Chocards à bec jaune, on trouve alors également des Craves à bec rouges dans la plaine avoisinante, et des Venturons montagnards et Niverolles alpines passent régulièrement la mauvaise saison autour des maisons.

    Sur les hauteurs, nichent l'Accenteur alpin, le Tichodrome Ă©chelette, le Merle Ă  plastron et le Pipit spioncelle. On trouve encore quelques rares coqs chanteurs de TĂ©tras lyre au sud de la commune.

    Les riches forêts de vassieux accueillent des espèces rares comme le Pic noir, la Gélinotte des bois, la Chouette de Tengmalm et la minuscule Chevêchette d'Europe.

    Les rapaces sont également très présents sur la commune. On peut y observer à l'année le Vautour fauve, le Vautour moine, le Gypaète barbu, l'Aigle royal, la Buse variable, le Faucon pèlerin, le Faucon crécerelle, l'Epervier d'Europe et l'Autour des palombes. En été, ces derniers sont rejoints par le Circaète Jean-le-Blanc, le Milan noir, le Milan royal et la Bondrée apivore. En migration, le Busard des roseaux et le Busard Saint-Martin sont assez communs.


    Les mammifères sont également très présents sur le plateau de Vassieux. Les hauteurs de la commune sont occupées par des Chamois des Alpes, des Mouflons méditerranéens (introduits) et quelques Bouquetins des Alpes. On peut également observer à peu près partout sur la commune des Cerfs élaphes, des Chevreuils européens et des Sangliers d'Eurasie.

    Le Renard roux et le Blaireau européen y sont très fréquents, le Loup gris y est également assez commun, revenu naturellement en 1998. Plusieurs témoignages récent suggèrent la présence discrète mais régulière du Lynx boréal et du Chat forestier sur la commune.

    Les mustélidés sont bien présents avec la Martre des pins, la Fouine, la Belette pygmée, l'Hermine et le Putois d'Europe.

    Quelques rares observations de Genette commune ont été réalisées sur la commune.

    Les haies des zones bocagères sont occupées par des Muscardins, Loirs gris et Lérots communs. Plusieurs colonies de Marmottes des Alpes sont connues sur la commune, ainsi que deux espèces de lièvres : le Lièvre d'Europe partout et le Lièvre variable sur les hauteurs.

    Les chauves-souris sont également bien présentes avec au moins une vingtaine d'espèces référencées dont l'Oreillard montagnard ou la Noctule de Leisler.


    Les reptiles et amphibiens sont limités par la rareté des zones humides, mais on y trouve quand même la Vipère aspic, la Couleuvre helvétique, la Couleuvre verte-et-jaune, la Coronelle lisse, l'Orvet fragile, le Lézard des murailles, le Lézard vivipare et le Lézard à deux raies. Côté amphibiens, ce sont la Salamandre tachetée, le Triton alpestre, le Triton palmé, le Crapaud épineux, l'Alyte accoucheur et la Grenouille rousse qui sont notés.


    Une grande diversité de papillons de jour est notée sur la commune, avec 116 espèces connues à ce jour, soit presque la moitié des espèces françaises.

    Les plus remarquables sont l'Azuré des mouillères, le Grand Mars changeant, le Semi-Apollon ou le Thècle de l'orme. On y trouve des espèces typiquement montagnardes comme la Mélitée de Fruhstorfer, le Nacré porphyrin, l'Apollon ou le Moiré des fétuques.


    Des espèces de coléoptères remarquables comme la Rosalie des Alpes peuvent se rencontrer en forêt.


    On trouve quelques espèces de libellules dans les zones humides de la commune, dont le Sympétrum jaune et l'Aeschne des joncs.


    Plusieurs dizaines d'espèces d'orthoptères sont connues, dont l'Arcyptère bariolé, le Criquet des genévriers ou le Dolichopode d'Azam par exemple.

    Liste des espèces d'oiseaux observées sur la commune
    Espèce Statut sur la commune
    Accenteur alpin Nicheur
    Accenteur mouchet Nicheur
    Aigle royal De passage
    Alouette des champs Nicheur
    Alouette lulu Nicheur
    Autour des palombes Nicheur
    Bec-croisé des sapins Nicheur
    BĂ©cassine des marais Migrateur
    Bergeronnette des ruisseaux Nicheur probable
    Bergeronnette grise Nicheur
    Bergeronnette printanière Nicheur probable
    Bondrée apivore Nicheur
    Bouvreuil pivoine Nicheur
    Bruant fou Nicheur
    Bruant jaune Nicheur
    Bruant ortolan Nicheur probable
    Bruant proyer Nicheur
    Bruant zizi Nicheur probable
    Busard cendré Migrateur
    Busard des roseaux Migrateur
    Busard Saint-Martin Migrateur
    Buse variable Nicheur
    Caille des blés Nicheur
    Canard colvert Nicheur
    Cassenoix moucheté Nicheur
    Chardonneret élégant Nicheur
    ChevĂŞchette d'Europe Nicheur
    Chocard Ă  bec jaune Nicheur
    Chouca des tours De passage
    Chouette de Tengmalm Nicheur
    Chouette hulotte Nicheur
    Cigogne noire Migrateur
    Cigogne blanche Migrateur
    Circaète Jean-le-Blanc Nicheur
    Corbeau freux De passage
    Corneille mantelée Occasionnel
    Corneille noire Nicheur
    Coucou gris Nicheur
    Crave Ă  bec rouge Nicheur
    Effraie des clochers Nicheur probable
    Engoulevent d'Europe Nicheur
    Epervier d'Europe Nicheur
    Etourneau roselin Occasionnel
    Etourneau sansonnet Nicheur
    Faisan de Colchide Nicheur probable (Introduit)
    Faucon crécerelle Nicheur
    Faucon Ă©merillon Migrateur
    Faucon hobereau Nicheur probable
    Faucon kobez Migrateur
    Faucon pèlerin Nicheur
    Fauvette Ă  tĂŞte noire Nicheur
    Fauvette babillarde Nicheur
    Fauvette des jardins Nicheur
    Fauvette grisette Nicheur
    Geai des chĂŞnes Nicheur
    GĂ©linotte des bois Nicheur
    Gobemouche gris Nicheur probable
    Gobemouche noir Migrateur
    Gobemouche Ă  collier Migrateur
    Goéland leucophée Occasionnel
    Grand Corbeau Nicheur
    Grand-duc d'Europe De passage
    Grimpereau des bois Nicheur
    Grimpereau des jardins Nicheur
    Grive draine Nicheur
    Grive litorne Hivernant
    Grive mauvis Hivernant
    Grive musicienne Nicheur
    Grosbec casse-noyaux Nicheur probable
    GuĂŞpier d'Europe De passage
    Gypaète barbu De passage
    Héron cendré De passage
    Hibou moyen-duc Nicheur
    Hirondelle de fenĂŞtre Nicheur
    Hirondelle de rochers Nicheur
    Hirondelle rustique Nicheur
    Huppe fasciée Nicheur probable
    Linotte mélodieuse Nicheur
    Locustelle tachetée Migrateur
    Loriot d'Europe Nicheur probable
    Martinet Ă  ventre blanc Nicheur
    Martinet noir Nicheur
    Merle Ă  plastron Nicheur
    Merle noir Nicheur
    MĂ©sange Ă  longue queue Nicheur
    MĂ©sange bleue Nicheur
    Mésange boréale Nicheur
    Mésange charbonnière Nicheur
    Mésange huppée Nicheur
    MĂ©sange noire Nicheur
    MĂ©sange nonnette Nicheur
    Milan noir Nicheur probable
    Milan royal De passage
    Moineau domestique Nicheur
    Moineau soulcie De passage
    Monticole bleu Occasionnel
    Monticole de roche De passage
    Niverolle alpine Hivernant
    Perdrix bartavelle Occasionnelle
    Perdrix grise Nicheur probable (Introduit)
    Perdrix rouge Nicheur probable (Introduit)
    Petit-duc scops Nicheur probable
    Pic Ă©peiche Nicheur
    Pic noir Nicheur
    Pic vert Nicheur
    Pie bavarde De passage
    Pie-grièche écorcheur Nicheur
    Pie-grièche grise Hivernant
    Pigeon ramier Nicheur
    Pinson des arbres Nicheur
    Pinson du nord Hivernant
    Pipit des arbres Nicheur
    Pipit farlouse Migrateur
    Pipit rousseline Nicheur probable
    Pipit spioncelle Nicheur
    Pluvier guignard Migrateur
    Pouillot de Bonelli Nicheur
    Pouillot fitis Migrateur
    Pouillot siffleur Nicheur probable
    Pouillot véloce Nicheur
    Roitelet triple-bandeau Nicheur
    Roitelet huppé Nicheur
    Rollier d'Europe De passage
    Rossignol philomèle Migrateur
    Rouge-gorge familier Nicheur
    Rougequeue Ă  front blanc Nicheur
    Rougequeue noir Nicheur
    Rousserolle effarvatte Migrateur
    Rousserolle verderolle Nicheur probable
    Sarcelle d'hiver Migrateur
    Serin cini Nicheur
    Sittelle torchepot Nicheur
    Sizerin cabaret Hivernant
    Tarier des prés Nicheur
    Tarier pâtre Nicheur
    Tarin des aulnes Nicheur probable
    TĂ©tras lyre Nicheur probable
    Tichodrome Ă©chelette Nicheur
    Torcol fourmilier Nicheur
    Tourterelle des bois Nicheur probable
    Tourterelle turque Nicheur (Introduit)
    Traquet motteux Nicheur
    Troglodyte mignon Nicheur
    Vanneau huppé Migrateur
    Vanneau sociable Occasionnel
    Vautour fauve Nicheur
    Vautour moine De passage
    Vautour percnoptère Occasionnel
    Venturon montagnard Nicheur
    Verdier d'Europe Nicheur

    Flore

    Le plateau de Vassieux est divisé en plusieurs grandes entités écologiques. La flore y est composée d'un cortège de montagne, forestier et lié aux milieux agricoles.

    La conduite respectueuse de la biodiversité menée dans les champs cultivés permet d'y observer de très nombreuses rudérales comme le Coquelicot ou le Bleuet des champs.

    Dans les secteurs plus rocailleux, occupés par des prairies pâturées ou de fauche, on trouve régulièrement des Carlines acaules, des Narcisses des poètes, des Narcisses fausse-jonquille et des Crocus de printemps.

    En lisière, on observe la Dent de chien et le Scille à deux feuilles sur de nombreux sites.


    Les forêts sont principalement composées de Hêtre commun et de Sapin blanc. On trouve également des peuplements de Nerpruns des Alpes sur les hauteurs. En sous-bois, la Nivéole printanière est localement bien présente.

    Sur les falaises, on trouve des espèces rares comme la Doratille élégante.


    Comme sur tout le massif du Vercors, la diversité en orchidées est importantes. On y observe facilement l'Orchis mâle, l'Orchis pâle, l'Orchis sureau, l'Orchis bouffon et l'Orchis brûlée.

    En forêt, la Céphalanthère rouge, la Céphalanthère à longue feuilles et l'Epipactis à larges feuilles sont communes. On y trouve plus localement l'Epipactis à petites feuilles et la Racine de corail.

    Annexes

    Bibliographie

    • 1977 : Philippe Aziz, La Gestapo en DauphinĂ© et en Savoie, Genève, Famot, 1977.
    • 1981 : Henri Noguères, Histoire de la RĂ©sistance en France de 1940 Ă  1945, tome 5, Paris, Robert Laffont, 1981.
    • 1985 : Georg Schlaug, Die Deutschen Lastensegler-verbande 1937-1945, Stuttgart, Motorbuch, 1985.
    • 2001 : Alain Chazette, Fallschirmjäger : Les parachutistes allemands en France, 1943-1944, Paris, Histoire et fortifications, 2001 (ISBN 2951610270).
    • 2002 : Gilles Vergnon, Le Vercors, histoire et mĂ©moire d’un maquis, Paris, Éditions de l’Atelier, 2002 (ISBN 2708236318).
    • 2003 : Pierre Faillant de Villemarest, La guerre secrète dans le Vercors en 1943-1944, 39-45 Magazine, n°198, .
    • 2007 : Jean-Claude Mathevet (Lt-Cl (er)), Planeurs Ă  croix noires sur le Vercors , 2007.
    • 2008 : Philippe Hanus et Gilles Vergnon, Vercors, RĂ©sistance et rĂ©sonances, Paris, L'Harmatan, 2008 (ISBN 9782296064256).
    • 2022 : Vassieux en Vercors, Association Vassieux et son patrimoine.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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    10. [Riché 1998] Caroline Riché, Les ateliers de silex de Vassieux : exploitation des gîtes et diffusion des produits (thèse de doctorat en Histoire, dir. Catherine Rerles), université de Paris X, (résumé).
    11. [Clappier et al. 2018] Anne-Marie Clappier, Carine Marande et Jacques Pelegrin, « Les silex de Vassieux-en-Vercors, de l'atelier de taille à l'enfouissement », Les nouvelles de l'archéologie, no 151 « Inventaire après déchets »,‎ , p. 63-67 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ), paragr. 6.
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    15. [Pelegrin, Riche & Malenfant 1999] Jacques Pelegrin, Caroline Riché et Michel Malenfant, « Un projet collectif de recherche sur les ateliers néolithiques du Vercors : premiers résultats », dans Alain Beeching & Joël Vital (dir.), Préhistoire de l'espace habité en France du Sud et actualité de la recherche (actes des premières rencontres méridionales de Préhistoire récente, Valence, 3-4 juin 1994), Centre d'archéologie préhistorique de Valence, coll. « Travaux du Cap » (no 1), , p. 151-158.
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    20. Lt Cl (er) Jean-Claude Mathevet, Planeurs Ă  croix noires sur le Vercors Juillet 1944, 2007
    21. Léo Palacio, « M. Henri Duvillard a rendu hommage à l'héroïsme des maquisards et partisans », sur Le Monde, (ISSN 1950-6244).
    22. NARA T78 Roll 313
    23. Geoffrey J. Thomas and Barry Ketley, KG 200: The Luftwaffe’s Most Secret Unit, Hikoki Publications Ltd, Crowborough (East Sussex), 2003
    24. Alain Chazette, "Fallschirmjäger. Les parachutistes allemands en France, 1943-1944", Ed. Histoire et fortifications, Paris, 2001
    25. Georg Schlaug, "Die deutschen Lastensegler-Verbände 1937-1945", Motorbuch Verlag, 1985
    26. Peter Lieb, Vercors 1944. Resistance in the French Alps, Osprey, Oxford, 2012
    27. Philippe Hanus, Gilles Vergnon, Anna Balzarro, Roland Bechmann, Vercors, Résistance et résonance, Paris, L'Harmatan, 2008
    28. « Vassieux en Vercors », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le ).
    29. « Accueil résistance », sur Parc naturel régional du Vercors.
    30. Le maire démissionne
    31. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    32. Les comptes de la commune
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    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    37. « Moulins à vent de la Mure », notice no PA26000026, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. Moulins Ă  vent de Vassieux-en-Vercors
    39. MĂ©morialGenWeb
    40. Le petit monde des santons
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