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Trait d'union

Le trait d'union « - » est un signe de ponctuation utilisĂ© pour joindre des mots, ou les prĂ©noms d'un acte de naissance et pour sĂ©parer les syllabes d'un mĂȘme mot. Il est distinct du tiret et du signe moins. Il peut ĂȘtre considĂ©rĂ©, pour ce qui concerne son codage ou son apparence, comme un tiret court[1]. Il est parfois nommĂ© (plus ou moins justement) : tiret, signe moins, voire, selon les typographes division, tiret quart de cadratin[2].

Histoire

En grec ancien, l’énotikon (ou hyphen) est utilisĂ© dans certains textes pour marquer l’union de deux lettres ou de deux mots, celui-ci a la forme d’un arc renversĂ© comme le tirant souscrit : ‿[3]. En latin, ce signe iphen est dĂ©fini par le grammairien Priscien dans De arte grammatica comme signe marquant l’union de deux mots.

En hĂ©breu, le macaph ou maqqeph est utilisĂ© pour relier plusieurs mots brefs entre eux et a la forme d’un trait horizontal : ÖŸ, selon Nina Catach c’est Ă  lui que nous devons la forme actuelle du trait d’union[3] - [4].

Le trait d’union est dĂ©jĂ  prĂ©sent dans certains manuscrits français du XIIIe siĂšcle, sous la forme d’une double barre oblique : ⾗[5]. À l’époque, certains scribes utilisent encore la barre oblique simple pour indiquer la demi-pause (celle-ci a Ă©tĂ© remplacĂ©e par la virgule)[5]. Il est utilisĂ© par Johannes Gutenberg vers 1455, toujours sous la forme d’une double barre oblique, dans sa Bible Ă  quarante-deux lignes[5], pour indiquer la division, c’est-Ă -dire la coupure de mot en fin de ligne.

En français, dans la troisiĂšme Ă©dition de la Briefve Doctrine par Pierre de Sainte-Lucie de 1538, on peut voir le trait d’union, Ă  la place de l’accent enclitique (l’apostrophe) des versions prĂ©cĂ©dentes, entre le verbe et le pronom personnel sujet[6]. Cet usage se rĂ©pand durant la seconde partie du xvie siĂšcle[6]. Le premier dictionnaire utilisant le trait d’union comme moyen de former des mots composĂ©s est le Thresor de la langue françoyse tant ancienne que moderne de Jean Nicot, alors que ce trait d’union Ă©tait absent du dictionnaire français-latin de Robert Estienne.

Dans sa premiĂšre Ă©dition de 1694, le Dictionnaire de l'AcadĂ©mie française sĂ©pare beaucoup de mots, composĂ©s jusque-lĂ  en un seul mot, par des traits d’union, parfois sans cohĂ©rence (certains mots soudĂ©s sont conservĂ©s, comme arrieremain tandis que d’autres non, comme chauve-souris ou passe-port ; les mots composĂ©s avec entre- sont Ă©crits avec l’apostrophe tandis que les mots composĂ©s avec contre- ou passe- sont Ă©crits avec le trait d’union). Selon Catach, en dehors des marques des pluriels qui ont changĂ© au cours des siĂšcles, la premiĂšre Ă©dition Ă©tablit l’usage (et l’absence de cohĂ©rence) du trait d’union concernant les mots composĂ©s[7].

Utilisation dans la langue française

Le trait d'union sert Ă  unir deux mots ou prĂ©noms pour une une identitĂ©, dits composĂ©s, comme dans « brise-roche », « demi-sƓur », « belle-mĂšre », « chassĂ©-croisĂ© », etc. Jean-pierre, Jean-marie, Marie-france, etc.

Il apparaĂźt Ă©galement dans les noms de fusion de genres musicaux : pop-rap, jazz-funk, etc.

Il est en outre utilisĂ© pour marquer la prĂ©sence d’une ancienne enclise pour les pronoms sous leur forme conjointe ; c’est le cas dans des syntagmes comme « dis-tu », « dis-moi », « dis-le-moi », « vas-y », etc. Quand apparaĂźt le phonĂšme Ă©phelcystique (« phonĂšme de liaison ») /t/ aprĂšs un verbe et un pronom conjoint, ce phonĂšme est reprĂ©sentĂ© par un « t » sĂ©parĂ© par des traits d’union : « donne-t-il », « y a-t-il » et non par une apostrophe comme on peut souvent le lire (« * donne-t’il », « y-a-t’il » ; dans ce dernier syntagme, il ne peut y avoir ni apostrophe ni trait d’union entre y et « a », qui sont naturellement liĂ©s dans la prononciation).

Enfin, c’est la marque de la coupure de mot ou cĂ©sure en fin de ligne.

AprÚs un préfixe

En français, il y a parfois un trait d’union aprĂšs un prĂ©fixe[8]. C’est le prĂ©fixe qui dĂ©termine s’il faut un trait d’union ou pas.

Les prĂ©fixes suivants rĂ©clament toujours un trait d’union : aprĂšs-, mi-, non- (sauf dans nonchalance, nonobstant, nonpareil, et dans le cas oĂč non est suivi d’un adjectif : non linĂ©aire)[9], quasi-[10], sous-.

Le trait d'union est conservé si le mot qui suit le préfixe est un nom propre (post-Renaissance, pro-Suisse), un sigle (pro-ONU), un nombre (pré-500e), un mot déjà composé (mini-sous-marin).

Il ne faut pas de trait d’union aprĂšs les prĂ©fixes suivants : anti- (sauf lorsque le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment commence par i, dans des mots composĂ©s comportant d’autres traits d’union et dans les noms gĂ©ographiques), archi-, auto- (sauf lorsque le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment commence par i ou u), bi-, bio-, brachy-, ferro- (sauf lorsque le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment commence par i ou u), co- (sauf devant u : co-usufruitier. Mais devant un i, ce i prend un trĂ©ma : coĂŻnculpĂ©, coĂŻncidence), inter-, intra- (sauf lorsque le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment commence par i ou u), macro-, mĂ©ta-, micro- (sauf lorsque le deuxiĂšme Ă©lĂ©ment commence par i ou u), mono-, multi-, prĂ©-, tri-.

Mots composés avec « grand »

La forme « grand’ » est fautive : elle a disparu de la huitiĂšme Ă©dition du Dictionnaire de l'AcadĂ©mie française publiĂ©e entre 1932 (A-G) et 1935 (H-Z) pour ĂȘtre remplacĂ©e par « grand- ». La forme « grand’ » Ă©tait en effet un adjectif Ă©picĂšne et donc invariable ; on trouvait donc Ă©crit dans la septiĂšme Ă©dition du Dictionnaire (1877-1878) « grands-pĂšres » et « grand’mĂšres ». On reprochait Ă  l’AcadĂ©mie française le caractĂšre trompeur de ce groupe d’ qui pouvait faire croire que le d Ă©tait Ă  prononcer (comme dans aujourd’hui). Et puis l’apostrophe sert Ă  noter l’élision en français : or en ancien français grand Ă©tait la forme commune au masculin et au fĂ©minin (donc une forme Ă©picĂšne) qui continuait le latin grandis (ou plus exactement son accusatif grandem) forme commune au masculin et au fĂ©minin ; le fĂ©minin grande est analogique et plus rĂ©cent dans la langue française.

L’AcadĂ©mie a aussi Ă©tĂ© critiquĂ©e pour n’avoir pas prĂ©cisĂ© la graphie des pluriels qui avaient troquĂ© leur apostrophe pour un trait d’union dans cette huitiĂšme Ă©dition de 1932-1935.

Concernant les mots masculins composĂ©s avec « grand- », leur pluriel s’accorde. Exemple : « des grands-pĂšres ».

Pour les mots fĂ©minins, selon l’AcadĂ©mie française[11], « dans les noms fĂ©minins composĂ©s, grand ne s’accordant pas en genre, ne s’accorde pas non plus en nombre. ». On Ă©crira donc, par exemple, « des grand-mĂšres » pour suivre l’AcadĂ©mie. Mais cette recommandation ne datant que de 2005, il reste difficile d’établir si elle a eu le moindre impact sur la doctrine ou sur l’usage qui jusque-lĂ  accordait Ă©galement les pluriels fĂ©minins. Exemples : « les grands-pĂšres et les grands-mĂšres », « la fĂȘte des grands-mĂšres », « les mĂšres-grands », « les grands-papas et les grands-mamans », « les grands-messes », « les grands-tantes », « les grands-voiles », etc.

Un piĂšge « acadĂ©mique » : le mot « grand-croix », fĂ©minin lorsqu’il dĂ©signe la dĂ©coration, s’écrit « grand-croix » au pluriel (en suivant l’AcadĂ©mie). Mais il devient traditionnellement masculin lorsqu’il dĂ©signe le rĂ©cipiendaire et s’écrit alors « grands-croix » au pluriel ; exemple : « la liste des grands-croix de l'ordre national du MĂ©rite ».

ConformĂ©ment au sens, « grand- » reste toujours invariable dans les adjectifs : « grand-ducal » (voir l’article Grand-duc), « grand-maternel », « grand-paternel ».

Orthographe en usage avant les rectifications orthographiques de 1990

Pour les nombres composĂ©s infĂ©rieurs Ă  100, les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments sont reliĂ©s entre eux par des traits d’union, sauf quand ils sont liĂ©s par la conjonction et[12].

  • 28 = vingt-huit
  • 31 = trente et un
  • 71 = soixante et onze ou septante et un
  • 92 = quatre-vingt-douze ou nonante-deux
  • 124 = cent vingt-quatre
  • 651 = six cent cinquante et un
  • 19 077 = dix-neuf mille soixante-dix-sept ou dix-neuf mille septante-sept

Ces anciennes rĂšgles ne devraient plus ĂȘtre utilisĂ©es dans les nouveaux documents. Voir le paragraphe ci-dessous et les rectifications orthographiques de 1990.

Rectifications orthographiques de 1990

La nouvelle orthographe, application des rectifications orthographiques de 1990, est enseignĂ©e en Belgique, en France et aussi au Canada oĂč elle est enseignĂ©e en Alberta, au QuĂ©bec et en Saskatchewan et acceptĂ©e dans d’autres provinces. Les numĂ©raux composĂ©s ont des traits d’union entre tous les Ă©lĂ©ments.

  • trente-et-un
  • six-cent-cinquante-et-un
  • vingt-et-un-mille-trois-cents

« Million » et « milliard » peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des numĂ©raux entrant dans la composition de nombres parfois complexes[13].

  • trois-milliards[14]
  • un-million-cent[15]
  • deux-millions-sept-cent-mille[16]

Cependant, « million » et « milliard » ne sont pas concernés par les rectifications de 1990 lorsque, comme « millier », ils sont clairement des substantifs[17], ce qui est souvent le cas en pratique, quand on préfÚre une écriture en toutes lettres à une écriture en chiffres.

  • La dette s'Ă©lĂšverait Ă  un milliard et demi.
  • « Sept-cents millions de Chinois, et moi, et moi, et moi. »

La nouvelle orthographe est non ambigĂŒe ; ainsi distingue-t-on :

  • mille-cent-vingt-septiĂšme (1127e),
  • de mille-cent-vingt septiĂšmes (1120/7),
  • de mille-cent vingt-septiĂšmes (1100/27),
  • de mille cent-vingt-septiĂšmes (1000/127).

Ou encore :

  • vingt et un tiers (20 + 1/3),
  • de vingt-et-un tiers (21/3).

Contexte francophone Ă  controverse depuis l'informatisation des Ă©tats civils et l'expansion de l'utilisation informatique

Le trait d’union est utilisĂ© entre les noms de famille français ou francisĂ©s composĂ©s de deux noms de famille, comme Strauss-Kahn, ou composĂ©s en l’honneur d’une personne avec son prĂ©nom et son nom de famille, comme Firmin-Didot, Louis-Dreyfus ou Casimir-Perier.

Anciennement, les diffĂ©rents prĂ©noms d’une personne Ă©taient joints par des traits d’union[18], par exemple Louis-Charles-Alfred de Musset dans le Larousse du xxe siĂšcle. Cette tradition n’est plus dans l’usage, spĂ©cialement dans les actes d’état civil et dans les textes officiels[18], et les prĂ©noms sont actuellement sĂ©parĂ©s par des espaces. Le trait d’union est mis entre les Ă©lĂ©ments d’un prĂ©nom double usuel : Jean-Jacques Rousseau, Jean-Pierre Dupont. Il n’est pas utilisĂ© dans les noms propres et les surnoms prĂ©cĂ©dĂ©s d’un article : Alexandre le Grand, Charles le TĂ©mĂ©raire, NapolĂ©on le Petit[18] - [19]. Cet usage permettait d’identifier les noms de famille contenant un prĂ©nom, par exemple Bertrand de Beauvoir.

Une tradition typographique, encore recommandĂ©e par le Lexique de l’Imprimerie nationale ou le Dictionnaire des rĂšgles typographiques de Louis GuĂ©ry[20], imposait l’usage des traits d’union entre prĂ©noms, l’italique servant Ă  distinguer l’appellation usuelle, par exemple « Louis-Charles-Alfred de Musset »[21]. Gouriou indique que cette rĂšgle, en dĂ©pit de sa simplicitĂ© et d’ĂȘtre rĂ©pandue, n’a jamais fait l’unanimitĂ© et que la tendance moderne est de suivre les usages de l’état civil[22]. Jean-Pierre Lacroux dĂ©conseille de la respecter, au motif qu’elle engendrerait des ambiguĂŻtĂ©s[23]. Dans les cas oĂč deux vocables sont usuels, forment-ils un prĂ©nom composĂ© ou sont-ils deux prĂ©noms, par exemple Jean-Pierre Lacroux a-t-il un prĂ©nom composĂ© ou deux prĂ©noms ? Pour Aurel Ramat et Romain Muller, le trait d’union est utilisĂ© dans les prĂ©noms composĂ©s mais pas entre les prĂ©noms distincts[24]. ClĂ©ment indique que les prĂ©noms composĂ©s, qu’ils soient Ă©crits en toutes lettres ou abrĂ©gĂ©s, doivent ĂȘtre reliĂ©s entre eux par un trait d’union ; mais que les prĂ©noms multiples proprement dit ne sont jamais sĂ©parĂ©s ni par un trait d’union, ni par une virgule mais par une espace[25].

Extrait d’acte de naissance d’Arielle, Laure, Maxime Sonnery (plus connue sous le nom d’Arielle Dombasle) Ă©tabli en 2009, oĂč les prĂ©noms sont sĂ©parĂ©s par des virgules.

L’état civil a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1792 en France. En 1911, le Formulaire gĂ©nĂ©ral des actes de l’état civil indique qu’« il ne devra y avoir de trait d’union entre deux prĂ©noms que s’ils forment par leur rĂ©union un prĂ©nom unique » selon « la volontĂ© formelle du dĂ©clarant »[26]. L’instruction ministĂ©rielle relative Ă  l’état civil du Ă©tablit l’usage officiel du trait d’union dans les prĂ©noms composĂ©s limitĂ©s Ă  deux vocables[27] - [28]. L’instruction gĂ©nĂ©rale relative Ă  l'Ă©tat civil dispose que « [l]es prĂ©noms simples sont sĂ©parĂ©s par une virgule, les prĂ©noms composĂ©s comportent un trait d’union. »[29]. Exemple : Jacques, Jean-Paul, François Dupont. Depuis la circulaire du , les prĂ©noms composĂ©s peuvent aussi comporter une espace, seule la virgule sĂ©pare les prĂ©noms[30].

Au QuĂ©bec, le Directeur de l’état civil recommande de limiter Ă  quatre le nombre des prĂ©noms et indique que « si l’un des prĂ©noms est composĂ©, il est prĂ©fĂ©rable de lier les deux parties par un trait d’union », cependant celui-ci n’est pas obligatoire et les prĂ©noms sont chacun sĂ©parĂ©s par une virgule sur la dĂ©claration de naissance[31].

En Belgique, les prĂ©noms composĂ©s doivent avoir un trait d’union entre les diffĂ©rentes parties, sinon ils sont considĂ©rĂ©s comme des prĂ©noms diffĂ©rents Ă  l’état civil[32].

Certains francophones n’emploient pas de traits d’union pour lier les deux parties de leurs prĂ©noms composĂ©s, tel le Français Jean-Michel Jarre (son nom Ă  l’état civil) qui signe ses disques Jean Michel Jarre.

On est donc confronté au choix entre trois possibilités :

  • Arielle-Laure-Maxime Sonnery ;
  • Arielle, Laure, Maxime Sonnery ;
  • Arielle Laure Maxime Sonnery.

Le nom de famille est parfois Ă©crit en lettres capitales pour le distinguer des autres noms, ou mĂȘme parfois en petites capitales avec la capitale initiale plus grande que les autres lettres[33] :

  • Arielle, Laure, Maxime SONNERY ;
  • Victor Henri-Joseph Brahain Ducange.

Le Lexique des rĂšgles typographiques en usage Ă  l'Imprimerie nationale confirme cet usage dans le cas de bibliographies[34] :

  • Domenach (Jean-Luc) et Richier (Philippe), La Chine, 1949-1985 Paris ;
  • Bornecque (Pierre et Jacques-Henry), La France et sa littĂ©rature (1958), Ă©d. A. Desvignes.

Le trait d’union peut aussi ĂȘtre ajoutĂ© pour former les pseudonymes comme Alain-Fournier.

Transcription du chinois et coréen

Dans certaines transcriptions de noms chinois ou corĂ©ens[35], le nom personnel (postnom ou prĂ©nom) peut avoir ces deux syllabes sĂ©parĂ©es par le trait d’union, souvent utilisĂ© bien qu'optionnel : Sun Yat-sen, Lee Myung-bak. D’autres transcriptions utilisent le trait d’union et la majuscule (Sun Yat-Sen, Lee Myung-Bak), ou encore l’espace et la majuscule pour la deuxiĂšme syllabe (Sun Yat Sen, Lee Myung Bak).

Transcription de l’arabe

Le trait d’union est aussi utilisĂ© dans certaines transcriptions de noms arabes entre l’article et le nom propre : Moubarak al-Shamikh. MĂȘme si le trait d’union et la minuscule sont utilisĂ©s avec l’article al dans certaines transcriptions, celles-ci font parfois la diffĂ©rence avec la particule nobiliaire āl sans trait d’union et avec majuscule comme dans Al Saud.

RÚgles typographiques traditionnelles françaises

Le Lexique des rĂšgles typographiques en usage Ă  l’Imprimerie nationale[36] et le Dictionnaire des rĂšgles typographiques de Louis GuĂ©ry[37] indiquent que dans une dĂ©nomination composĂ©e, « tous les Ă©lĂ©ments, Ă  l’exception de l’article initial, sont liĂ©s par des traits d’union ». Le Code typographique de la CGC indique[38] que « dans une dĂ©nomination formĂ©e de plusieurs mots, ceux-ci prennent la capitale et sont rĂ©unis par un trait d’union ». Les noms de voies s’écrivent donc sous la forme :

Et aussi les ouvrages d’art situĂ©s en ville ou non :

Prennent une capitale les substantifs, les adjectifs et les verbes.

Fronton du lycée Louis-le-Grand de Paris : LOUIS est graphié LOVIS à la façon des inscriptions antiques.

Ceci s’applique Ă©galement Ă  tout organisme, bĂątiment ou monument public portant le nom d’une personne notamment :

La localitĂ© oĂč se trouve un lieu de culte ne fait pas partie du nom du lieu de culte :

Pour les ordres, trait d’union uniquement au nom de saint, on Ă©crit donc « l’ordre de l'Aigle noir », « l’ordre de l'Étoile rouge » mais :

On supprime « et » pour les paroisses et les églises :

Ces appellations sont parfois abrĂ©gĂ©es : Roland-Garros (le stade Roland-Garros et plus souvent encore les Internationaux de France de tennis) ne se confondant pas graphiquement avec Roland Garros (l’aviateur). Aurel Ramat fournit les exemples suivants[39] : « J’aime Louis le Grand (lui-mĂȘme) » et « J’aime Louis-le-Grand (le lycĂ©e) » et « Il a parlĂ© Ă  Jean Bouin (lui-mĂȘme) » et « Il a parlĂ© Ă  Jean-Bouin (le stade) ».

Usages et acceptation des rĂšgles typographiques traditionnelles

Les opinions sont partagĂ©es sur cet usage du trait d’union entre les Ă©lĂ©ments de dĂ©nominations prĂ©conisĂ© dans certains guides typographiques, Ă  une Ă©poque par l’administration des Postes[40] - [41] - [42] - [43], par certains grammairiens dont Adolphe Thomas dans le Dictionnaire des difficultĂ©s de la langue française[43] - [44] (position reprise par Chantal Lambrechts dans le Grand Dictionnaire des difficultĂ©s & piĂšges du français[45]) et Jean-Paul Colin dans Dictionnaire des difficultĂ©s du français[46], et utilisĂ© dans des ouvrages de rĂ©fĂ©rence comme le Petit Larousse – avec son entrĂ©e « Charles-de-Gaulle (place) »[47] – ou les encyclopĂ©dies Larousse, Robert ou Universalis. Pour Jean-Pierre ClĂ©ment, la majoritĂ© des grammairiens sont contre cet usage[43]. Dans la pratique celui-ci peut varier selon les pays ou selon les dĂ©cisions des autoritĂ©s toponymiques. ClĂ©ment, parlant des opinions partagĂ©es sur cette pratique, dit « On agira donc selon son goĂ»t »[43].

L’auteur belge Joseph Hanse (1902-1992) indique, dans le Nouveau dictionnaire des difficultĂ©s du français moderne[48], que pour les « Noms de rues, de places, etc. On ne met pas de devant les noms propres de personnes : rue Victor Hugo (plutĂŽt que rue Victor-Hugo, prĂ©fĂ©rĂ© par un certain usage français non habituel), rue du Vingt-Neuf-Juillet, rue du Bois-Le-Vent, mais rue La BoĂ©tie. » Hanse et Blampain indiquent qu’en France, mais avec des exceptions, on Ă©crit rue Victor-Hugo, rue Charles-Nodier, rue de l’HĂŽtel-de-Ville, l’allĂ©e du Champ-de-Mars, la gare Anatole-France, le lycĂ©e Louis-le-Grand, et ils ajoutent que « cet usage a Ă©tĂ© critiquĂ©, mais est bien installĂ© et conservĂ© dans certains guides. On n’est pas tenu de le suivre cependant. On peut comme en Belgique, Ă©crire rue Victor Hugo et classer cette rue Ă  Hugo, et avenue du Bois de la Cambre »[49].

Selon Le Bon Usage de Maurice Grevisse (1895-1980) et AndrĂ© Goosse (1926-2019), le linguiste français Albert Dauzat (1877-1955) a lui aussi jugĂ© fautif les traits d’union dans les noms de rues[50] - [40]. Grevisse et Goosse prĂ©cisent qu’« en France (mais non en Belgique), l’administration des Postes met le trait d’union, dans les noms de rues, entre le prĂ©nom ou le titre et le nom de famille »[40]. Nina Catach note que cet usage du trait d’union se trouve dans « les noms de rue dans l’annuaire des Postes (rue Paul-Bert) »[41]. Selon l’EncyclopĂ©die du bon français de Paul DuprĂ©, citant Le Figaro LittĂ©raire du 17 novembre 1962, l’administration des Postes et TĂ©lĂ©graphes est Ă  l’origine de cette initiative, et l’Office de la langue française (Ă  ne pas confondre avec l’Office quĂ©bĂ©cois de la langue française) s’est Ă©levĂ© contre cet usage en le dĂ©clarant inutile[42] - [51]. Cet office reconnait l’utilitĂ© de cette pratique pour les facteurs, facilitant et dans certains cas permettant le tri des lettres, mais considĂšre qu’elle peut ĂȘtre ignorĂ©e par l’administration municipale et qu'elle est inutile pour les « usagers »[51].

Comme le notent plusieurs de ces auteurs, l’usage belge est de ne pas lier titre, prĂ©nom et nom par un trait d’union, par exemple, la place EugĂšne Flagey et non la place EugĂšne-Flagey, l’Institut Lucien Cooremans et non l’Institut Lucien-Cooremans[52] ou encore boulevard GĂ©nĂ©ral Jacques[49] et non boulevard GĂ©nĂ©ral-Jacques[53], ni non plus de lier les Ă©lĂ©ments d’autres noms propres, par exemple avenue du Bois de la Cambre et non avenue du Bois-de-la-Cambre[49].

L’exception (qui n’en est pas une selon l’usage rĂ©putĂ© « français ») concerne les saints ; on met toujours une majuscule et un trait d’union :

Cet usage n’est pas celui prĂ©conisĂ© par le typographe belge Jean Dumont (1853-1927) qui pour l’essentiel suit les rĂšgles traditionnelles pour les odonymes[54] : cet auteur omet le trait d’union dans les odonymes uniquement aprĂšs un prĂ©nom ou un titre, suivi du nom de famille.

Aujourd’hui, l’usage belge est diffĂ©rent de celui prĂ©conisĂ© par Jean Dumont, et suit en gĂ©nĂ©ral l’avis des grammairiens belges, l’usage dans la presse ou quelques marches typographiques propres Ă  certains Ă©diteurs tels que Brepols[55].

Le français canadien utilise aussi le trait d’union entre le titre, le qualificatif, le prĂ©nom, les initiales et le nom de famille, mais contrairement Ă  la norme française, la norme quĂ©bĂ©coise ne l’utilise jamais aprĂšs la particule nobiliaire[56] - [57]. Par exemple, il existe Ă  MontrĂ©al une place Jacques-Cartier et un pont Jacques-Cartier portant tous deux le nom de Jacques Cartier, avec trait d’union, mais il existe une rue Sieur-De Beaucours Ă  QuĂ©bec portant le nom de JosuĂ© Dubois Berthelot de Beaucours[58] ou une rue Charles-De Gaulle Ă  Sainte-Julie portant le nom de Charles de Gaulle[59], avec trait d’union sauf aprĂšs la particule nobiliaire (qui prend la majuscule, indiquant qu’elle fait partie du nom) ou simplement en guise de sĂ©parateur entre le prĂ©nom et le groupe nominal[60] ; cet usage est aussi appliquĂ© pour les toponymies de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, par exemple la municipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© Pierre-De Saurel portant le nom de Pierre de Saurel. Cette norme est recommandĂ©e par la Commission de toponymie du QuĂ©bec[57] - [61] et le Bureau de la traduction du Canada[62].

En français en Suisse, cet usage des traits d’union entre les divers Ă©lĂ©ments des noms propres est recommandĂ© par l’Office fĂ©dĂ©ral de topographie, par exemple, Rue Henri-Dunant ou rue du GĂ©nĂ©ral-Dufour. Mais contrairement aux autres usages, la particule nobiliaire est aussi liĂ©e par un trait d’union, par exemple, avenue de-Gallatin et non avenue de Gallatin[63].

En France, les codes typographiques s’en tiennent Ă  ces rĂšgles d’emploi du trait d’union (graphie « place Charles-de-Gaulle ») : le Lexique des rĂšgles typographiques en usage Ă  l'Imprimerie nationale[36], Louis GuĂ©ry[37], Serge Aslanoff[64], Jean-Pierre Lacroux[65], etc. Mais il est vrai que Jean-Pierre ClĂ©ment[43] tolĂšre des divergences dans l’usage ; quant Ă  Aurel Ramat et Romain Muller[66], ils rappellent que l’usage n’est pas constant et qu’il est conseillĂ© de se renseigner sur l’orthographe officielle en particulier pour les documents officiels ; Charles Gouriou reprend la rĂšgle[67] mais rappelle que certains usages officiels français n’utilisent pas les traits d’union, se tenant Ă  l’orthographe de l’état civil, et admet qu’un auteur peut lĂ©gitimement prĂ©fĂ©rer cet usage administratif[68].

En France, les codes typographiques ont connu une large diffusion avec le dĂ©veloppement de l’informatique mais aucune autoritĂ© n’indique les ouvrages qui peuvent se qualifier de codes typographiques.

Les recommandations d’insertion du trait d’union des codes typographiques ne sont pas utilisĂ©es systĂ©matiquement[49] et auraient mĂȘme tendance Ă  disparaĂźtre dans les noms propres devenus noms de rue[69]. L’Institut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre (Institut gĂ©ographique national jusqu’en 2011) n’utilise pas non plus cet usage dans sa Charte de toponymie, notamment dans les exemples Place du ou Parc Henri IV[70]. La Poste française proscrit d’ailleurs et paradoxalement l’usage du tiret (ou trait d’union), en plus de toute ponctuation comme le point, la virgule ou mĂȘme l’apostrophe, dans les adresses postales pour faciliter les traitements automatiques[71] - [72].

Globalement les autres langues n’utilisent pas ou moins souvent le trait d’union dans les dĂ©nominations. Par exemple, en anglais, « St. John St. » Ă  lire « Saint John Street » correspondant au français « rue Saint-Jean ».

Noms des entités politiques et administratives

Les mĂȘmes rĂšgles que pour les noms de rues s'appliquent aux unitĂ©s administratives et politiques françaises ou dont le nom a Ă©tĂ©, partiellement ou totalement, francisĂ© (on Ă©crit New York par exemple, en l'absence de francisation). La rĂšgle s'applique Ă©galement Ă  nombre de noms du domaine de la gĂ©ographie physique.

L'« unionisation » entraßne l'apparition d'une majuscule dans tous les noms et adjectifs unis dans l'expression. Trait d'union et majuscule sont donc les outils d'élaboration des noms composés des unités administratives et politiques.

Exemples : la Loire-Atlantique, Scey-sur-SaĂŽne-et-Saint-Albin, la Basse-Normandie, les CĂŽtes-d'Armor, la RhĂ©nanie-du-Nord-Westphalie, la Virginie-Occidentale, Chanteloup-les-Vignes, le Cap-Vert, la BohĂȘme-du-Sud, les États-Unis, etc.

La partie du nom qui sera « unionisée » est ce qu'on appelle le spécifique (le nom « propre »), par opposition au générique (nom « commun »).

Ainsi, dans « département du Pas-de-Calais », « département » est générique, « Pas-de-Calais » est spécifique. Dans « pas de Calais », « pas » est un générique (synonyme de détroit), « Calais » est spécifique. Le cas du « département du Puy-de-DÎme » et du « puy de DÎme » est analogue ainsi que celui du « département des Alpes-Maritimes » et des « Alpes maritimes ».

De mĂȘme, on fera la diffĂ©rence entre :

Les rectifications orthographiques du Rapport de 1990 entraĂźnent des diffĂ©rences inattendues, notĂ©es par Aurel Ramat : ce Rapport ne concernant pas les noms propres, il faut Ă©crire « la province de l'Île-du-Prince-Édouard » (avec un accent circonflexe conservĂ©) et « l’ile du Prince-Édouard » (sans accent circonflexe) pour s'y conformer[73].

Cette rĂšgle simple n'est pas toujours respectĂ©e. On ne fait pas la diffĂ©rence entre l'Afrique du Sud comme synonyme d'« Afrique australe » et l'Afrique du Sud, l'État (tout comme « Timor oriental » et « Timor-Oriental », « Ăźles Salomon » et « Îles-Salomon »). On rencontre moins souvent « Irlande-du-Nord ». De mĂȘme, les formes avec tiret Provence-Alpes-CĂŽte-d'Azur, Mecklembourg-PomĂ©ranie-Occidentale ou Frioul-VĂ©nĂ©tie-Julienne ne sont pas les plus courantes.

L'usage ne différencie pas le Pays basque, région humaine et historique, et le Pays basque, unité administrative constituée par la communauté autonome du Pays basque. En France, la volonté de conseils régionaux comme celui du Nord-Pas-de-Calais qui écrivait son nom Nord-Pas de Calais, ajoute de la confusion[alpha 1].

Sur les entorses à cette rÚgle, voir les notes de Jean-Pierre Lacroux : Pays et territoires administrativement organisés [PDF] (à partir de la page 156 du PDF, à partir de la page 132 dans la numérotation des feuillets de l'auteur).

Échappent Ă©galement au trait d'union : la CorĂ©e du Nord, la CorĂ©e du Sud, la CĂŽte d'Ivoire (volontĂ© politique de ce pays, qui refuse Ă©galement toute traduction de son nom)[75], la GuinĂ©e Ă©quatoriale et le Saint-Empire romain germanique (pour Le Petit Robert, le Dictionnaire Hachette et Le Petit Larousse).

Jacques-Cartier (portant le nom de Jacques Cartier) et René-Lévesque (portant le nom de René Lévesque) sont des circonscriptions électorales situées au Québec.

Trait d'union avec pronom personnel ou démonstratif

  • Les tournures interrogatives demandent des traits d'union avec les pronoms personnels (ou le pronom dĂ©monstratif ce) : est-on fatiguĂ© ? viendrez-vous avec nous ? comment allez-vous ? habite-t-il prĂšs d'ici ? est-ce qu'il s'en ira bientĂŽt ?
  • L'impĂ©ratif non nĂ©gatif nĂ©cessite l'usage d'un trait d'union entre le verbe et le pronom personnel complĂ©ment (direct ou non) qui le suit : donne-lui tout de mĂȘme Ă  boire ! ; prends-la ! ; rendez-les ! ; excusez-moi ! ; laisse-moi, laisse-moi donc tranquille ! Il en est de mĂȘme avec l'impĂ©ratif des verbes pronominaux qui nĂ©cessite l'usage d'un trait d'union entre le verbe et le pronom personnel qui le suit : lĂšve-toi ! ; dĂ©pĂȘchons-nous ! ; asseyez-vous !

Il existe des tournures analogues avec les pronoms en et y : prends-en un peu et allons-y ! va-t'en d'ici ! laisses-en un peu ou retournes-y (avec dans ce dernier exemple un s euphonique avant chacun des traits d'union). Toutefois, si en ou y sont suivis d'un infinitif, ils s'Ă©crivent sans s euphonique et sans trait d'union : va y mettre bon ordre !

Dans le cas de forme négative, on ne met pas de trait d'union devant le pronom car celui-ci précÚde le verbe au lieu de le suivre : ne vous fatiguez surtout pas ! ; ne me dérangez pas ! n'en prenez plus !

  • Double trait d'union :

L'impératif non négatif permet aussi des tournures avec deux pronoms personnels successifs précédés chacun d'un trait d'union : donne-la-lui ! ; redis-le-moi ! ; rappelle-le-toi ! ; chantez-la-nous ! ; tiens-le-toi pour dit ! ; tenons-le-nous pour dit ; parlez-nous-en ! ; menez-nous-y ! . Mais on écrit avec un seul trait d'union lorsque le deuxiÚme pronom personnel est le complément du verbe à l'infinitif: laisse-moi le lire ! ; faites-le nous parvenir ! ; fais-toi les couper ! ; laissez-moi en acheter ! .

Confusion avec le tiret

En raison de son accessibilitĂ© sur les dispositions de clavier (sur le pavĂ© numĂ©rique et en accĂšs direct sous la touche « 6 » sur l’azerty français), le trait d’union, qui sert aussi parfois de signe moins, est fautivement utilisĂ© de plus en plus frĂ©quemment Ă  la place du tiret (moins accessible[76]) ; or, autant leur Ɠil que leur fonction diffĂšrent voire sont opposĂ©s : le trait d’union unit, le tiret divise. Ainsi, les Ă©noncĂ©s suivants sont mal Ă©crits :

- Bonjour, dit-il.
- Au revoir, répondit-elle.
Une chose - ou plutĂŽt un machin - en forme de poire.

On attendrait en effet un tiret cadratin pour le dialogue et demi-cadratin pour l’incise :

— Bonjour, dit-il.
— Au revoir, rĂ©pondit-elle.
Une chose – ou plutît un machin – en forme de poire.

Dates et intervalles d'années

Contrairement à la typographie anglophone, dans la typographie française, les années sont séparées par un trait d'union (et sans espaces) pour indiquer un intervalle d'années[77] - [78]. Exemple : Victor Hugo (1802-1885).

Codage informatique

nomglyphecode HTMLcode ASCIIWindows-1252MacRomanISO/CEI 8859-1Unicode
trait d’union-signe moins
c'est-à-dire tiret, trait d’union, signe moins,
également appelé « division » par les typographes
Oo - Oo-45 (0x2d)45 (0x2d)45 (0x2d)45 (0x2d)U+002d
trait d'union conditionnel
c'est-à-dire trait d’union virtuel
Oo - Oo­ ou
­
— impossible —135 (0xad)— impossible —135 (0xad)U+00ad
trait d’unionOo ‐ Oo‐— impossible —— impossible —— impossible —— impossible —U+2010
trait d’union insĂ©cableOo ‑ Oo‑— impossible —— impossible —— impossible —— impossible —U+2011
puce trait d’unionOo ⁃ Oo⁃— impossible —— impossible —— impossible —— impossible —U+2043
note : 0x ‱ ‱ indique un code hexadĂ©cimal ; les codes Unicode sont toujours indiquĂ©s en hexadĂ©cimal.

Notes et références

Notes

  1. Le Lexique des rĂšgles typographiques en usage Ă  l'Imprimerie nationale indique[74] les formes Nord - Pas-de-Calais et Provence - Alpes - CĂŽte d'Azur alors que l'Insee Ă©crit Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur.

Références

  1. Il s'agit d'un tiret « court ». En tant que trait d'union, il n'est jamais séparé des mots qu'il unit par des espaces.
  2. Commande C0 et latin de base [PDF], Unicode.
  3. Mathieu-Colas 1994, p. 16-18.
  4. Catach 1981.
  5. Holmes et Schutz 1938, p. 78.
  6. Catach 2001, p. 133.
  7. Catach 2001, p. 204.
  8. Le trait d’union dans les termes mĂ©dicaux.
  9. Non peut aussi ĂȘtre adverbe, il ne prend alors pas de trait d’union.
  10. Quasi peut aussi ĂȘtre adverbe, il ne prend alors pas de trait d’union.
  11. Article « Grand », Dictionnaire de l'AcadĂ©mie française, Tome 2 (Éoc - Map), 2e Ă©d., Ă©d. Imprimerie nationale/Fayard, Paris, 2005, (ISBN 2-21362-143-8).
  12. Lexique 2002, p. 127, s. v. Nombres en lettres.
  13. Dominique Dupriez, La Nouvelle Orthographe en pratique, De Boeck, 2018, p. 66.
  14. Chantal Contant et Romain Muller, Les Rectifications de l’orthographe du français : La Nouvelle Orthographe accessible, De Boeck, , p. 29.
  15. « Numéraux composés », Orthographe-recommandée.info.
  16. « Rectifications liĂ©es au trait d’union et soudure : numĂ©raux », sur le site de la Banque de dĂ©pannage linguistique de l'Office quĂ©bĂ©cois de la langue française.
  17. « Les rectifications de l’orthographe : principes et rĂšgles », « Les rectifications de l’orthographe – Le trait d’union – Écriture des nombres en lettres, p.12 », sur academie-francaise.fr.
  18. Grevisse 1998, p. 121.
  19. ClĂ©ment 2005, p. 242, § 892, s. v. Trait d’union C. 2.
  20. GuĂ©ry 2010, p. 223, s.v. Trait d’union.
  21. Lexique 2002, p. 151, s. v. Prénoms.
  22. Gouriou 2006, p. 18–19, s.v. 56.
  23. Lacroux 2008, s.v. Prénom :
    « La tradition typographique, qui impose le trait d’union entre tous les prĂ©noms composĂ©s français ou francisĂ©s, engendre des ambiguĂŻtĂ©s : il est dĂ©conseillĂ© de la respecter. »
  24. Ramat et Muller 2009, p. 102, s. v. Trait d’union dans les prĂ©noms :
    « On met le trait d’union s’il s’agit d’un prĂ©nom composĂ©. S’il s’agit de deux prĂ©noms, distincts, on ne met pas de trait d’union. »
  25. Clément 2005, p. 202, § 745, s.v. Prénoms.
  26. L’IntermĂ©diaire volume LXIX, 1914, no 1395, colonne 399
  27. Journal officiel de la République française, 3 mai 1966
  28. Castex 2010
  29. MinistÚre de la Justice de la République française 1999
    Dans cette rĂ©vision intĂ©grale de 1999 (il y a eu des rĂ©visions ultĂ©rieures, en raison de modification lĂ©gislatives sur d'autres points), on se reportera au paragraphe 111 (page 68 dans le document PDF), qui contient notamment cette phrase : « Les prĂ©noms simples sont sĂ©parĂ©s par une virgule, les prĂ©noms composĂ©s comportent un trait d’union. »
  30. « En présence d'un prénom composé, le déclarant devra indiquer à l'officier de l'état civil s'il souhaite que les vocables le composant soient séparés par un tiret ou un simple espace. » - (MinistÚre de la justice de la République française 2011, p. 37)
  31. Directeur de l’état civil du QuĂ©bec, 2013, Naissance, s.v. PrĂ©noms de l’enfant
  32. La Chambre des représentants du Royaume de Belgique 2004
  33. Lacroux 2008, s.v. Petite capitale lire en ligne.
  34. Lexique des rĂšgles typographiques en usage Ă  l'Imprimerie nationale, >Ă©d. 2002, p. 31-36.
  35. Isabelle Fournier, NomPersonne 1.0, Description des Noms de personnes 12/12/2002.
  36. Lexique 2002, p. 155, s. v. Rue (noms de).
  37. Guéry 2000, p. 229-229, s. v. Voie publique.
  38. Code typographique 1993, p. 56, 40 (1er)
  39. Ramat 1994, p. 63.
  40. Grevisse et Goose 2008, § 109, b, 6°.
  41. Catach 1994, p. 91.
  42. Dupré 1972, tome 3, p. 2312, s. v. rue. noms de rues. :
    « Cette initiative vient des P. et T. et des plaques officielles qui indiquent les noms des rues. L’Office de la Langue française s’est Ă©levĂ© contre cet usage en le dĂ©clarant inutile. Cependant l’autoritĂ© qu’il a prise provient du fait qu’il simplifie la recherche des noms propres qu’il soude dans les nombreuses listes alphabĂ©tiques oĂč ils figurent.
    Aristide (Le Figaro Littéraire, 17 novembre 1962) »
  43. ClĂ©ment 2005, p. 251, § 940, s. v. Voies (Noms de) 4. Trait d’union.
  44. Thomas 2007.
  45. Lambrechts 2004, p. 546, s. v. rue.
  46. Colin 2006, p. 616 et 621, s.v. Guide typographique 4-11 et 6-32.
  47. Le Petit Larousse illustré 2012
  48. Hanse 1994, page 591, s. v. Noms.
  49. Hanse et Blampain 2000, p. 578, s. v. Trait d’union, 3. Noms de rues, de bñtiments, etc.
  50. Dauzat 1947, p. 43
    « On lie aussi par le trait d’union les prĂ©noms doubles (Jean-Claude) et les noms de lieux composĂ©s (Pont-l’EvĂȘque), les noms de familles doubles (Durand-Chauvin). Pour le prĂ©nom et nom dans les noms de rues (rue François-CoppĂ©e) l’usage administratif du trait d’union est fautif. »
  51. Le Figaro du 2 juillet 1938, p. 5 lire en ligne.
  52. André Goosse, Commission royale de dialectologie et de toponymie
  53. Lacroux 2008, s. v. Grade. lire en ligne.
  54. Dumont 1915, p. 88 :
    « Il faut mettre un trait d’union
    1° Entre les mots composĂ©s qui servent Ă  dĂ©signer une rue, une place, une commune, un dĂ©partement, un pays, une Ă©glise ou un Ă©tablissement d’enseignement :
    Rue Remparts-aux-Moines
    Rue Montagne-aux-Herbes-potagĂšres
    Rue de l’Hîtel-de-Ville
    Rue Godefroid-de-Bouillon
    Rue des LavandiĂšres-Sainte-Opportune
    [...]
    Église des Saints-Michel-et-Gudule
    Église Saint-François-de-Salles
    [...]
    Dans les cas suivants, le trait d’union n’a pas de raison d’ĂȘtre :
    Boulevard du Nord
    Rue de l’AbbĂ© GrĂ©goire
    Avenue Paul Janson
    Rue Paul Devaux
    Rue Charles Buls
    Avenue de la Brabançonne »
  55. Directives pour les auteurs des publications en langue française.
  56. texte Gazette officielle du Québec, 31 mars 1982
  57. texte Dugas, Commission de toponymie du Québec
  58. Commission de toponymie, Gouvernement du Québec, Fiche descriptive : Rue Sieur-De Beaucours, version du 5 juillet 2012.
  59. Commission de toponymie, Gouvernement du Québec, Fiche descriptive : Rue Charles-De Gaulle, version du 5 juillet 2012.
  60. Dans l'exemple « Charles de Gaulle », qui donne « rue Charles-De Gaulle », « de » n'est pas une particule nobiliaire, malgré les apparences.
  61. Commission de toponymie, « Adresses... ou maladresses? »
  62. Bureau de la traduction du Canada, Le guide du rédacteur s. v. 3.3.7 Noms géographiques lire en ligne.
  63. Office fédéral de topographie, Recommandations
  64. Aslanoff 1986, p. 208-209, § 557.13.
  65. Lacroux 2008, p. 347 et 348, s. v. Voie et espace public. lire en ligne.
  66. Ramat et Muller 2009, p. 26, s. v. Spécifique des toponymes :
    « On met gĂ©nĂ©ralement un trait d’union entre les Ă©lĂ©ments du spĂ©cifique. [...] Toutefois, en ce qui concerne l’emploi du trait d’union, l’usage n’est pas constant. [...] En cas de doute, en particulier dans les documents officiels, il est conseillĂ© de se renseigner sur l’orthographe officielle du toponyme. »
  67. Gouriou 2006, p. 41, § 105.
  68. Gouriou 2006, p. 20, § 57, note 1 :
    « Les usages administratifs diffĂšrent de la typographie en ce que les arrĂȘtĂ©s fixant la dĂ©nomination d’une rue, d’une avenue, etc. se rĂ©fĂšrent Ă  l’état civil, lequel n’accepte les traits d’union que dans les noms composĂ©s rĂ©els. C’est toujours vrai pour les rues de Paris, oĂč l’officielle Nomenclature des voies publiques et privĂ©es s’abstient de tous traits d’union, sauf pour les composĂ©s rĂ©els. Un auteur peut lĂ©gitimement prĂ©fĂ©rer la coutume administrative aux habitudes typographiques. C’est, d’ailleurs, la tendance actuelle : « avenue du MarĂ©chal de Lattre de Tassigny ». »
  69. Guide pĂ©dagogique pour l’écriture et la disposition des textes, version no 5, janvier 1998, tableau 6.
  70. Institut géographique national, Charte de toponymie : Toponymie du territoire français, février 2003.
  71. Service national de l’Adresse, Bien gĂ©rer les adresses de vos fichiers.
  72. Les avantages d’avoir une bonne adresse, PostĂ©o Auvergne, numĂ©ro 25, Ă©tĂ© 2010.
  73. Ramat 2008, : voir plusieurs exemples choisis au Canada Ă  la page 79.
  74. Lexique 2002, p. 155, s. v. RĂ©gions administratives.
  75. La forme « CÎte-d'Ivoire » reste utilisée dans certains articles du quotidien Libération ; la cÎte d'Ivoire désigne une portion du littoral ouest-africain ; le pays est parvenu à l'indépendance sous le nom de « CÎte-d'Ivoire »
  76. Le Alt code pour insérer un tiret cadratin (tiret de réplique) est le A-0151. Ainsi, pour insérer ce caractÚre, il faut :
    1/ rester appuyé sur la touche Alt
    2/ appuyer successivement sur 0, 1, 5 puis 1
    3/ relĂącher la touche Alt
  77. Typographie : écrire correctement les dates - Clavier et style par Alpha et Oméga Nantes, 6 avril 2011
  78. Typographie > Années, dates, nombres et pages - Marc-André Roberge, Université Laval, 2018

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

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  • Serge Aslanoff, Manuel typographique du russiste, Paris, Institut d’études slaves, , 255 p. (ISBN 2-7204-0225-7)
  • Bureau de la traduction, Canada, « Le guide du rĂ©dacteur »
  • Lucien Castex, « uB, droit de la famille - nom et prĂ©nom »,
  • Nina Catach, Orthographe et lexicographie : les mots composĂ©s, Paris, Nathan, , 196 p. (ISBN 978-2-7433-0482-9)
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  • « Bulletin n° : B022 - Question et rĂ©ponse Ă©crite n° : 0149 - LĂ©gislature : 51 », sur La Chambre des reprĂ©sentants du Royaume de Belgique,
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  • Aurel Ramat, Le Ramat typographique, Ă©ditions Charles Corlet, , 127 p. (ISBN 978-2-85480-468-3)
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  • Aurel Ramat et Romain Muller, Le Ramat europĂ©en de la typographie, Dijon, De Champlain, , 224 p. (ISBN 978-2-9534965-0-5)
  • RĂ©publique française, « Instruction du 12 avril 1966 modifiant l’instruction gĂ©nĂ©rale relative Ă  l’état civil », Journal officiel,‎ , p. 3516-3531 (lire en ligne)
  • Adolphe Thomas, Dictionnaire des difficultĂ©s de la langue française, Paris, Larousse, , 435 p. (ISBN 978-2-03-583711-0).

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