Tiret
Le tiret est un signe de ponctuation. Il ne doit pas ĂȘtre confondu avec le trait dâunion ni avec le signe moins. Il existe trois types de tirets, selon leur longueur : le tiret long (âč â âș), le tiret moyen (âč â âș) et le tiret court (âč - âș), ainsi que le double tiret. Le trait d'union ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un tiret. Il est aussi appelĂ© âdivisionâ en typographie.
Types de tirets
Tiret long
Le tiret long ou « tiret cadratin » (« â » Unicode U+2014
HTML —
—
—
digicode A-0151;
TeX ---
) a plusieurs fonctions.
- Il est utilisĂ© en typographie française pour introduire les rĂ©pliques des dialogues ; il est placĂ© en dĂ©but de ligne et suivi dâune espace. Il ne doit pas ĂȘtre employĂ© en double des guillemets, car ces derniers ouvrent et ferment le dialogue (toutefois, lâĂ©dition a de plus en plus tendance Ă supprimer les guillemets, utilisant alors le tiret cadratin dĂšs lâouverture du dialogue[1]).
Exemple :
â Bonjour, monsieur.
â Bonjour, madame. - Il est Ă©galement rencontrĂ© aprĂšs les noms de personnages Ă©crits en petites capitales et suivis dâun point dans les indications thĂ©Ăątrales. Le point est nĂ©cessaire, Ă cause de la prĂ©sence des didascalies, qui forment une phrase. Ă lâinverse, il ne lâest pas si le nom est Ă©crit auâdessus de la rĂ©plique.
- Il sert Ă©galement Ă encadrer les propositions incises (et exceptionnellement les Ă©lĂ©ments incidents) dans la fonction de quasi-parenthĂšse. L'Imprimerie nationale recommande de l'encadrer par deux espaces justifiantes, mĂȘme si certains auteurs conseillent de le composer avec une espace justifiante Ă lâextĂ©rieur et une espace insĂ©cable Ă lâintĂ©rieur[2]. Il lui est souvent confĂ©rĂ© une valeur littĂ©raire par rapport Ă la parenthĂšse[3]. Cependant, du fait que le cadratin insĂ©rĂ© rompt le gris typographique ou la rĂ©gularitĂ© de texte, de nombreux Ă©diteurs lui prĂ©fĂšrent le tiret demiâcadratin[4].
Exemple : Cette personne â par ailleurs charmante â a toute mon estime.
Le tiret dâincise nâest pas fermĂ© sâil est suivi par une ponctuation finale.
Exemple : Cette mesure politique serait alors quinquagĂ©naire â lâheure de la retraite ?
Tiret moyen
Le tiret moyen ou « tiret demiâcadratin » ou « tiret semiâcadratin » ou « demiâtiret » (« â » Unicode U+2013
HTML –
–
–
digicode A-0150;
TeX --
) est utilisĂ© pour lister les Ă©numĂ©rations, ainsi que pour sĂ©parer les intervalles (dĂ©limitĂ©s par deux espaces fines insĂ©cables), surtout dans la typographie anglaise, et dans la française lorsque les bornes de lâintervalle sont composĂ©es : par exemple « 3â9 »⯠se lirait « de 3 Ă 9 ».
- Exemple : La frontiĂšre MexiqueâĂtatsâUnis sĂ©pare les pays suivants :
â le Mexique ;
â les ĂtatsâUnis.
- Celuiâci est aussi utilisĂ© en typographie française pour introduire les rĂ©pliques des dialogues ; il est placĂ© en dĂ©but de ligne et suivi dâune espace. Il ne doit pas ĂȘtre employĂ© en double des guillemets, car ces derniers ouvrent et ferment le dialogue (toutefois, lâĂ©dition a de plus en plus tendance Ă supprimer les guillemets, utilisant alors le tiret cadratin ou demiâcadratin dĂšs lâouverture du dialogue). De nombreuses maisons dâĂ©dition (Albin Michel, Gallimard, Robert Laffont, Le Seuil, etc.) utilisent le tiret demiâcadratin.
Exemple :
« Bonjour, monsieur.
â Bonjour, madame. » - Il est Ă©galement frĂ©quemment utilisĂ© en typographie française en remplacement du tiret cadratin pour encadrer les Ă©lĂ©ments incidents (et exceptionnellement les propositions incises), et est alors composĂ© prĂ©cĂ©dĂ© et suivi d'une espace justifiante, mĂȘme si certains auteurs conseillent une espace justifiante Ă lâextĂ©rieur et une espace insĂ©cable (de prĂ©fĂ©rence fine ou quart de cadratin, mais lâespace insĂ©cable simple ou demiâcadratin ne fait souvent pas de diffĂ©rence notable avec toute autre espace quand elle est juxtaposĂ©e Ă nâimporte quel tiret, seule compte alors sa sĂ©cabilitĂ©) Ă lâintĂ©rieur de lâincise pour Ă©viter un saut de ligne indĂ©sirable juste aprĂšs lâouverture de lâincise ou juste avant sa fermeture, ce qui ferait confondre ces tirets ainsi sĂ©parĂ©s avec (respectivement) un tiret de cĂ©sure en fin de ligne ou un tiret de rĂ©plique en dĂ©but de ligne.
Exemple : Cette personne âŻâ par ailleurs charmante â a toute mon estime.
Le tiret dâincise nâest pas fermĂ© sâil est suivi par une ponctuation finale, un pointâvirgule ou un deuxâpoints[5].
Exemple : Cette mesure politique serait alors cinquantenaire â lâheure de la retraite ? - Il permet, dans un nom composĂ© de plusieurs mots, de sĂ©parer un mot simple dâun mot composĂ© et de faire la distinction entre le trait dâunion et le tiret moyen de sĂ©paration des groupes de mots.
Exemple : La rĂ©gion SaguenayâLac-Saint-Jean se situe dans le nord du QuĂ©bec. - Il est aussi utilisĂ© pour sĂ©parer les bornes dâun intervalle (et normalement encadrĂ© dâespaces fines insĂ©cables quand les bornes sont composĂ©es). Son rendu par la plupart des navigateurs internet devrait ĂȘtre plus long quâun simple trait dâunion. Câest donc plus un « tiret » quâun « trait dâunion ». Cependant, les espaces insĂ©cables fines (HTML
âŻ
) normalement utilisées avec ces tirets sont parfois mal gérées par certains anciens navigateurs et sont souvent alors remplacées par des espaces insécables.
Exemples : « 1998â2000 » (sans espaces fines autour du tiret), nettement prĂ©fĂ©rĂ© Ă la forme « 1998-2000 » (sans espaces non plus mais qui utilise le tiret court ambigu), mais « âŻâ⯠» (avec espaces fines, car les bornes sont composĂ©esâŻ; certains anciens navigateurs nâaffichent pas correctement les espaces fines qui sont apparues tardivement dans la codification Unicode et sont souvent omises dans les polices de caractĂšres, mais les navigateurs actuels peuvent sâen passer et afficher une espace appropriĂ©e, en divisant par deux la largeur du caractĂšre espace, et traiter la fine comme insĂ©cable pour la mise en page), ou « â » (acceptable aussi, oĂč les espaces fines insĂ©cables sont remplacĂ©es par de simples espaces insĂ©cables, ce qui ne donne pas de diffĂ©rence nuisible ou notable dans ce cas). - Le « tiret numĂ©rique » (« â », Unicode
U+2012
, HTML‒
ou‒
) est utilisĂ© comme sĂ©parateur ayant la mĂȘme chasse que les chiffres lorsquâils ont une chasse unique.
Les glyphes du tiret moyen et du signe moins « â » U+2212
se ressemblent mais ne sont pas tout Ă fait identiques. Le signe moins est lĂ©gĂšrement plus court que le tiret moyen : il a la mĂȘme longueur que le trait horizontal du signe « + » ; le tiret moyen est Ă©galement placĂ© lĂ©gĂšrement plus haut (pour se centrer verticalement avec la hauteur mĂ©diane des minuscules ou majuscules, et non celle des lettres minuscules comme le trait dâunion, ou celle des chiffres modernes et des majuscules pour le tiret numĂ©rique ou la barre horizontale du signe « + »). Dans certains logiciels comme Microsoft Word sous Windows, on peut obtenir le signe moins par la combinaison de touches Alt+8722.
Illustrations (agrandies) : « a-–‒−+8 » (trait dâunion accolĂ© Ă une minuscule, tiret moyen demiâcadratin, tiret numĂ©rique, signe moins mathĂ©matique, et signe plus accolĂ© Ă un chiffre moderne).
- Le tiret numérique
U+2012
nâest pas vraiment adaptĂ© Ă la prĂ©sentation moderne des chiffres (car il est parfois trop bas, Ă peine auâdessus de la ligne de base) mais Ă la prĂ©sentation des chiffres traditionnels de hauteur variable (avec des parties ascendantes ou descendantes selon le chiffre) et parfois aussi des largeurs diffĂ©rentes pour certains styles de polices ; il reprĂ©sente aussi l'absence de valeur numĂ©rique ou la notation des nombres nĂ©gatifs avec des chiffres traditionnels et peut ainsi ĂȘtre utilisĂ© avec des chiffres minuscules, Ă condition dâutiliser une police de caractĂšres adaptĂ©e et dâactiver les chiffres traditionnels : « +/â1 234 567,890 » (on peut noter que ce signe moins ne fonctionne que pour la notation des nombres nĂ©gatifs, en typographie traditionnelle on nâinscrit habituellement pas le signe « + » dont la hauteur nâest pas toujours rĂ©ajustĂ©e dans toutes les polices Ă rendu traditionnel pour sâaligner avec celle du signe moins, bien que ce soit recommandĂ© pour les polices ayant ce style de chiffres). La prĂ©sentation traditionnelle des nombres sâindique en CSS avec le stylefont-variant-numeric: oldstyle-nums;
. - Pour une présentation tabulaire moderne avec les chiffres tous de hauteur fixe égale à celle des majuscules, on lui préférera le signe mathématique moins
U+2212
qui sâaligne verticalement avec le signe plus et a la mĂȘme largeur. Le signe mathĂ©matique moinsU+2212
peut ĂȘtre Ă la fois comme opĂ©rateur et comme signe d'une valeur numĂ©rique nĂ©gative. Pour la prĂ©sentation tabulaire moderne et avec les polices de caractĂšres modernes les plus courantes, on utilise ainsi le signe moins mathĂ©matiqueU+2212
: « +/−1 234 567,890 » ; de mĂȘme quand les signes plus ou moins sont des opĂ©rateurs arithmĂ©tiques (alors Ă©galement encadrĂ©s dâespaces) entre deux nombres (aussi bien en typographie traditionnelle que moderne, y compris les formules mathĂ©matiques). La prĂ©sentation tabulaire moderne des nombres sâindique en CSS avec le stylefont-variant-numeric: tabular-nums;
(câest en principe la valeur par dĂ©faut, sauf avec certaines polices de caractĂšres de style traditionnel qui utilisent par dĂ©faut la variante prĂ©cĂ©dente). Les polices de caractĂšres disposant des deux styles de prĂ©sentation des nombres peuvent cependant ajuster les signes plus et moins pour qu'il s'accordent en largeur et tiennent compte de la hauteur moyenne des chiffres dans chaque prĂ©sentation (indĂ©pendamment du fait que l'on utilise le tiret numĂ©rique U+2012 ou le signe moins mathĂ©matique U+2212 qui sont alors rendus de la mĂȘme façon). Dans les formules mathĂ©matiques, le signe moins mathĂ©matique U+2212 est recommandĂ© (et est utilisĂ© dans la conversion de formules du format TeX au format HTML pour les deux styles de nombre pris en charge). - Pour les textes courants (en typographie non soignĂ©e), pour les traits dâunion orthographiques ou de cĂ©sure, ou dans tout rendu avec des polices Ă chasse fixe (y compris le codage informatique), on nâemploie le plus souvent que le « trait dâunion-signe moins » ou « tiret court »
U+002D
(ambigu typographiquement, mais présent dans tous les jeux de caractÚres et pratiquement toutes les polices) présent sur les claviers usuels (sur la touche 6 de la premiÚre rangée du clavier français ou sur le pavé numérique).
Tiret court ou trait d'union ou âdivisionâ dans le langage typographique
- Le tiret court ou tiret quart de cadratin ou « trait dâunion » ou « signe moins » (« - », Unicode
U+002D
, HTML-
ou-
) est un caractĂšre ambigu, mais le plus courant, car toujours disponible au clavier, utilisĂ©, selon le contexte, comme signe moins, comme sĂ©parateur de chiffres, tiret dâintervalle, pour la cĂ©sure dâun mot en deux (sans espace) en fin de ligne, et comme « trait dâunion » dans tous les autres cas[6], comme les mots composĂ©s (sans espace).
Sont concernés :
- un nom propre composé, comme « Sainte-Croix » ;
- un mot composé, comme « arc-en-ciel » ;
- une cĂ©sure en fin de ligne, comme « Jâaccepte votre propo-
sition. » ;⯠- Ă la place du « â » : comme « - 5 » ou « 8 - 5 = 3 » ;
- une date « 11-11-1918 » ;
- un article de loi ou de code « article 9â1 du Code civil » ;
- un intervalle « 1912â1914 » ou « 1912 - 1914 ».
Le « trait dâunion » (« â », Unicode U+2010
, HTML ‐
ou ∐
) peut ĂȘtre utilisĂ© (dans la mise en page) Ă la place du « trait dâunion-signe moins » comme « trait dâunion » sans ambiguĂŻtĂ©[6]. Le « trait dâunion insĂ©cable » (« â », Unicode U+2011
, HTML ‑
ou ‑
) est utilisĂ© comme trait dâunion entre deux parties qui ne doivent pas ĂȘtre sĂ©parĂ©es par un Ă©ventuel retour Ă la ligne[6].
Le « trait dâunion conditionnel » (« - », Unicode U+00AD
, HTML ­
, ­
ou ­
), « trait dâunion virtuel », ou signe de « cĂ©sure conditionnelle », permet Ă un logiciel de couper un mot en deux si celuiâci se trouve en fin de ligne. NĂ©anmoins, il insĂšre des attributs de forme aux dĂ©pens du fond (en plus de ne pas ĂȘtre reconnu par tous les navigateurs et traitements de texte). Exemple : « anti­cons­ti­tu­tion­nel­le­ment
», mis dans une zone de texte de largeur variable (en faisant varier la largeur du navigateur web), donne :
Limites des rÚgles indiquées
Les rĂšgles prĂ©cĂ©dentes sur lâusage des tirets en langue française ne font pas lâunanimitĂ©, et tendent Ă sâassouplir :
- la typographie a toujours Ă©voluĂ© avec la langue, et de plus les auteurs ou imprimeurs anciens Ă©taient beaucoup moins pointilleux sur sa mise en Ćuvre quâactuellement ;
- si la distinction entre tiret et trait dâunion ne souffre pas de manquement, les grammairiens ne sont pas unanimes sur lâusage des tirets cadratin et demiâcadratin : pour certains, le tiret cadratin sâimpose dans tous les usages, sauf cas particulier comme les « traits dâunion faible » entre des Ă©lĂ©ments dont au moins lâun contient dĂ©jĂ un trait dâunion (par exemple « le match SaintâĂtienne - ClermontâFerrand »)âŻ; dâautres rĂ©partissent les usages comme indiquĂ© ciâdessusâŻ; dâautres encore procĂšdent Ă une telle distribution, mais considĂšrent comme une hĂ©rĂ©sie lâemploi du demiâcadratin dans les dialogues ; dâautres enfin estiment que seul le demiâcadratin doit ĂȘtre retenu pour les dialogues. Il en va de mĂȘme pour les incises, pour lesquelles certains prĂŽnent le cadratin, tandis que dâautres ne jurent que par le demiâcadratin ;
- lâusage sâest assoupli dans les faits : « Cela dit, force est de constater que, dans la pratique, depuis quelques dĂ©cennies, le tiret demiâcadratin tend Ă se rĂ©pandre de plus en plus dans les emplois traditionnellement rĂ©servĂ©s au tiret cadratin, au point oĂč lâon peut difficilement considĂ©rer le tiret demiâcadratin comme fautif[7]. »
Codage informatique
nom | glyphe | point de code Unicode |
entités HTML |
code Windows-1252 |
code ISO/CEI 8859-1 |
page de code DOS/OEM 850 |
code MacRoman |
code ASCII |
représentation LaTeX |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
trait dâunion-signe moins[8] | Oo-Oo | U+002D | - | 45 (0x2D) | 45 (0x2D) | 45 (0x2D) | 45 (0x2D) | 45 (0x2D) | impossible |
trait d'union conditionnel[9] | Oo-Oo | U+00AD | ­ ou ­ |
0173 (0xAD) | 0173 (0xAD) | 240 (0xF0) | 173 (0xAD) | impossible | \- |
trait dâunion | OoâOo | U+2010 | ‐ | impossible | impossible | impossible | impossible | impossible | \textnormal{-} |
trait dâunion insĂ©cable | OoâOo | U+2011 | ‑ | impossible | impossible | impossible | impossible | impossible | \nobreakdash |
tiret numĂ©rique | OoâOo | U+2012 | ‒ | impossible | impossible | impossible | impossible | impossible | |
tiret demi-cadratin ou tiret moyen |
OoâOo | U+2013 | – ou – |
0150 (0x96) | impossible | impossible | 208 (0xD0) | impossible | -- ou \textendash |
tiret cadratin ou tiret long |
OoâOo | U+2014 | — ou — |
0151 (0x97) | impossible | impossible | 209 (0xD1) | impossible | --- ou \textemdash |
tiret double cadratin | OoâžșOo | U+2E3A | ⸺ | impossible | impossible | impossible | impossible | impossible | |
tiret triple cadratin | Ooâž»Oo | U+2E3B | ⸻ | impossible | impossible | impossible | impossible | impossible | |
barre horizontale[10] | OoâOo | U+2015 | ― ou ― |
impossible | impossible | impossible | impossible | impossible | \rule[.5ex]{.5em}{.1ex} |
puce trait dâunion | OoâOo | U+2043 | ⁃ | impossible | impossible | impossible | impossible | impossible | |
signe moins | OoâOo | U+2212 | − ou − |
impossible | impossible | impossible | impossible | impossible | $-$ |
filet horizontal | OoâOo | U+2500 | ─ | impossible | impossible | 196 (0xC4) | impossible | impossible | \rule[hauteur]{largeur}{Ă©paisseur} (hauteur optionnelle au-dessus de la ligne de base) P. ex. \rule[.5ex]{1em}{.2ex} (double) |
filet horizontal double | OoââOo | U+2500,U+2500 | ── | impossible | impossible | 196,196 (0xC4,0xC4) | impossible | impossible |
- Note : le préfixe 0x (ou #x...; pour le html) indique une notation hexadécimale ; les points de codes Unicode sont toujours notés en hexadécimal (avec U+ en préfixe).
Notes et références
- Source, sur fanfiction.net - mode dâemploi.
- P. Boman, C. Laucou, La Typographie cent rĂšgles, Ă©d. Le Polygraphe, 2005 (ISBN 2-909051-29-3), p. 88.
- Jules Denis, Grammaire typographique, LiĂšge, Georges Thone, citĂ© par JeanâPierre Lacroux, « Tiret » dans Orthotypographie, volume II, p. 172, [PDF]. PubliĂ© de façon posthume sous le titre Orthotypo aux Ă©ditions Quintette en 2008 (ISBN 978-2-86850-147-9). « Le tiret, par son allure, a quelque chose dâĂ©lĂ©gant. [âŠ] Il nâa pas comme sa congĂ©nĂšre la parenthĂšse, le profil bedonnant qui vous arrĂȘte au passage. »
- « Tiret cadratin », TypoGuide.ch.
- « Banque de dépannage linguistique - Tiret : généralités », sur bdl.oqlf.gouv.qc.ca (consulté le )
- Unicode 6.2, chapitre 6, p. 195, s.v. Dashes and Hyphens.
- Guide typographique d'Antidote. Dans tous les cas, il faut retenir dâune part une recommandation gĂ©nĂ©rale en faveur du tiret cadratin, dâautre part un principe absolu : il ne saurait y avoir Ă lâintĂ©rieur dâun mĂȘme texte deux usages diffĂ©rents pour la mĂȘme situation.
- CâestâĂ âdire tiret, trait dâunion, signe moins, Ă©galement appelĂ© « division » par les typographes.
- Câest-Ă -dire trait dâunion virtuel ou signe de cĂ©sure conditionnelle.
- La barre horizontale est jointive avec elle-mĂȘme, elle permet de tracer des filets horizontaux continus plus longs en juxtaposant plusieurs, contrairement aux autres tirets qui incluent les espacements inter-caractĂšres dâapproche et de fin.
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Karl Pentzlin, Proposal to encode two dashes required by the Chicago Manual of Style in the UCS, (lire en ligne).
- Aurel Ramat et Romain Muller, Le Ramat européen de la typographie, Dijon, De Champlain, , 224 p. (ISBN 978-2-9534965-0-5).
- (en) Consortium Unicode, The Unicode Standard, Version 6.2, (lire en ligne).