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Espace (typographie)

Une espace (nom fĂ©minin) est, en typographie, un caractĂšre particulier qui permet d’insĂ©rer un intervalle vide dans le texte. L’espace sert le plus souvent de sĂ©parateur de mots. Une espace est parfois appelĂ©e un blanc.

Espace
O O
Graphies
Graphie O O
Codage
Nom Espace
Unicode U+0020
Bloc Commandes C0 et latin de base

Genre du mot

Le mot « espace » est fĂ©minin pour dĂ©signer le caractĂšre[1] - [2] - [3], c’est-Ă -dire l’élĂ©ment physique, caractĂšre en plomb (ou, par extension, son code dans des systĂšmes informatiques tels que l'ASCII ou l'Unicode)[1] - [2] - [4], et masculin dans les autres cas, comme pour l’espace avant (ou aprĂšs) un paragraphe, l’espace autour d’une illustration, l’espace disponible sur une page


En ancien français et en moyen français, ce mot, au sens d'« intervalle », avait les deux genres[5] - [6].

Le TrĂ©sor de la langue française informatisĂ© prĂ©cise que le mot espace au fĂ©minin peut dĂ©signer le caractĂšre affichĂ© par mĂ©tonymie du tampon utilisĂ© en imprimerie. Le substantif « espace » reste donc masculin dans ses autres emplois en typographie : il peut dĂ©signer prĂ©cisĂ©ment la surface vide autour du dessin d’une lettre (la somme des surfaces vides horizontales entre deux lettres consĂ©cutives s’appelle alors l’approche, celle-ci pouvant mĂȘme ĂȘtre nĂ©gative ou nulle, avec certaines paires de lettres telles que « VA »), ou encore la surface inutilisĂ©e dans une page. La chasse ou « avance » correspond aussi Ă  l'espace total pris horizontalement par un caractĂšre, c’est-Ă -dire la somme de l’approche rĂ©servĂ©e Ă  droite et Ă  gauche et l'empreinte visible. De mĂȘme, l’espace entre deux lignes est un mot masculin[7]. Au sens spĂ©cialisĂ© rĂ©fĂ©rencĂ© dans cet article, « espace » est en revanche toujours fĂ©minin[6].

Utilisation

L’espace sert le plus souvent de sĂ©parateur de mots, rĂŽle qui, dans l’épigraphie occidentale, pouvait ĂȘtre tenu par un point mĂ©dian (par exemple : « Ceci·est·un·exemple·de·texte »). Dans la tradition manuscrite occidentale ancienne comme dans l’épigraphie, il Ă©tait trĂšs frĂ©quent que les mots ne soient pas sĂ©parĂ©s (par exemple : « Ceciestunexempledetexte »).

Dans un ouvrage de typographie datant de 1826 on trouve : « Le point se place aprĂšs la lettre, sans ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ© d'une espace. On met une espace d’un point et demi avant la virgule, le point-virgule, le point d’exclamation et le point d’interrogation. Avant le deux-points on met autant de blanc qu’aprĂšs »[8]. Cette citation montre une obsolescence en ce qui concerne l’espace devant la virgule, laquelle n’est plus d'usage[1].

L’espace est aussi utilisĂ©e en français comme sĂ©parateur de milliers lorsqu'on Ă©crit les nombres en chiffres. C’est une espace fine insĂ©cable qui est utilisĂ©e dans ce cas.

Valeur

La valeur de l’espace mots des polices numĂ©riques est gĂ©nĂ©ralement conçue par les crĂ©ateurs de caractĂšres, soit Ă©quivalente Ă  la moitiĂ© de la valeur de chasse d’un chiffre tabulaire, dessinĂ© sur un demi-cadratin.

Variations

Les espaces typographiques suivantes sont des subdivisions du cadratin. Leur comportement diffĂšre selon l’environnement et le jeu de caractĂšres utilisĂ© :

  • en photocomposition, elles sont toutes insĂ©cables[9] ;
  • dans Unicode, elles sont toutes sĂ©cables[10]. Elles deviennent insĂ©cables quand elles sont prĂ©cĂ©dĂ©es et suivies du caractĂšre[11] U+2060 ⁠ gluon .

On distingue :

  • le cadratin, parfois nommĂ© indentation, blanc dont la largeur Ă©gale la force de corps du caractĂšre utilisĂ©, et a approximativement la valeur de la largeur du caractĂšre M (qui a en fait 15/18 cadratin) ; le cadratin est parfois assimilĂ© Ă  la largeur d’un double chiffre tabulaire 0 (00) bien que thĂ©oriquement ceux-ci occupent quatre tiers de cadratin ; en typographie anglaise, il sert normalement pour sĂ©parer deux phrases sur la mĂȘme ligne, et il peut ĂȘtre utilisĂ© une ou plusieurs fois en tĂȘte de paragraphe pour en amĂ©liorer la sĂ©paration visuelle lorsque les paragraphes ne sont pas sĂ©parĂ©s par un interlignage augmentĂ© ;
  • les deux tiers de cadratin, espace numĂ©ral, qui sert Ă  aligner des colonnes de chiffres Ă  avance fixe ; il correspond souvent aussi Ă  l’avance moyenne des lettres et ponctuations basses comme le n ou la virgule ;
  • le demi-cadratin, parfois appelĂ© grosse espace, Ă©tait la plus petite espace pouvant sĂ©parer deux mots sur une mĂȘme ligne. En typographie numĂ©rique, le demi-cadratin est la valeur de rĂ©fĂ©rence pour les chiffres tabulaires ;
  • le tiers de cadratin, parfois nommĂ© espace justifiante, qui sert Ă  augmenter l’espace sĂ©parant les mots en cas de justification de ligne ; il correspondait souvent Ă  l’avance du point de ponctuation. Il est dĂ©sormais obsolĂšte avec la typographie numĂ©rique, car l’inter-mot est conçu d’une valeur proche d’un quart de cadratin par les crĂ©ateurs de caractĂšres ;
  • le quart de cadratin, nommĂ© Ă  l’époque du plomb espace fine en typographie française. En typographie numĂ©rique, il est dĂ©sormais la rĂ©fĂ©rence pour la conception de l’inter-mot. Une espace fine en typographie numĂ©rique sera donc plus proche d’un cinquiĂšme de cadratin ou mĂȘme d’un huitiĂšme de cadratin ;
  • le cinquiĂšme de cadratin, parfois nommĂ© espace fine en typographie anglaise, mais le plus souvent optionnel sauf en typographie soignĂ©e ;
  • le sixiĂšme de cadratin, qui sert Ă  modifier l’espace sĂ©parant les mots ou les lettres en cas de justification prĂ©cise de ligne ; il est dĂ©sormais obsolĂšte avec la typographie numĂ©rique qui permet d’ajuster les approches plus prĂ©cisĂ©ment ;
  • le huitiĂšme de cadratin, aussi nommĂ© espace fine en typographie française.

Typographie informatique

Sur un clavier d'ordinateur, la touche permettant d’insĂ©rer une espace est la barre d’espace. Sur de nombreuses dispositions de clavier, d’autres espaces sont accessibles quand cette touche est combinĂ©e avec des modificatrices.

L’espace normale, aussi appelĂ©e espace mots[12] est sĂ©cable et justifiante. Le moteur de rendu peut ainsi la remplacer par un saut de ligne automatique, et il peut Ă©tirer toutes les espaces mots d’une ligne pour aligner tous les dĂ©buts et fins de ligne sur les marges gauche et droite. Dans la justification complĂšte, il peut aussi les comprimer lĂ©gĂšrement.

Dans la plupart des rĂ©gions francophones, la composition soignĂ©e des grandes ponctuations (doubles ou hautes, bipoints, mais aussi tirets) est particuliĂšre en ce qu’elle nĂ©cessite deux espaces supplĂ©mentaires  :

  • une espace mots insĂ©cable, qui, en justification, est traitĂ©e de la mĂȘme maniĂšre que l’espace mots, et qui dans Unicode est U+00A0, sauf que les traitements de texte en font une espace insĂ©cable de largeur fixe[13]  ;
  • une espace fine insĂ©cable, qui a fini par ĂȘtre encodĂ©e Ă  U+202F[14].

Jusqu’au tournant du millĂ©naire, l’espace fine (insĂ©cable) qui est requise en français entre un mot et la grande ponctuation qui le suit – le deux-points dans certaines marches typographiques, le point-virgule, le point d’exclamation et le point d’interrogation – n’existait pas dans les jeux de caractĂšres codĂ©s, parce que U+2008 espace ponctuation n’est pas insĂ©cable dans Unicode[15], et parce que U+202F espace fine insĂ©cable n’entra dans Unicode qu’en 1999[16]. Les diffĂ©rentes rĂ©gions de la francophonie ne palliaient pas ce manque de la mĂȘme maniĂšre[17] :

  • au Canada, en français, on prĂ©fĂšre l’absence d’espace Ă  l’espace mots insĂ©cable faute d’espace fine insĂ©cable, exceptĂ© devant le deux-points et avec les guillemets, oĂč c’est l’espace mots insĂ©cable qui est la norme[18]. Par exemple :
Usage canadien[19] : « Quoi? Elle a dit : “Ma mĂšre est brĂ©silienne; mon pĂšre chinois.” C’est cosmopolite! »
  • En France et dans la plupart des pays francophones d’Europe, on a pris l’habitude de remplacer l’espace fine insĂ©cable par une espace mots insĂ©cable, mais cette habitude se perd depuis que l’espace fine insĂ©cable est disponible. Par exemple :
Usage français[20] - [21] - [22] - [23] : « Quoi ? Elle a dit : « Ma mĂšre est brĂ©silienne ; mon pĂšre chinois. » C’est cosmopolite ! »[24]
Usage dans la presse française[25] : « Quoi ? Elle a dit : “Ma mĂšre est brĂ©silienne ; mon pĂšre chinois.” C’est cosmopolite ! »[26]
  • En Suisse, oĂč l’espace fine insĂ©cable est gĂ©nĂ©ralisĂ©e Ă  tous les signes de ponctuation doubles, on prĂ©fĂšre en gĂ©nĂ©ral ne pas mettre d’espace du tout si l’espace fine n’est pas disponible[27].
Usage suisse : «Quoi? Elle a dit: â€čMa mĂšre est brĂ©silienne; mon pĂšre chinois.â€ș C’est cosmopolite!»

GrĂące Ă  l’utilisation d’Unicode, l’espace fine insĂ©cable est maintenant accessible dans tous les logiciels qui utilisent un codage basĂ© sur les fonctionnalitĂ©s Ă©tendues d’Unicode (par exemple l’encodage UTF-8 crĂ©e en 1996).

La typographie informatique (photocomposition, PAO) et les logiciels de traitement de texte utilisent des espaces insĂ©cables, qui permettent d’éviter le renvoi maladroit, en dĂ©but ou en fin de ligne, d’élĂ©ments sĂ©parĂ©s par une espace mais qui ne doivent pas ĂȘtre disjoints par un retour Ă  la ligne. Il s’agit des grandes ponctuations (? ! : ; « » â€č â€ș)[28], des nombres Ă  partir de mille (exemple : 10 000), des abrĂ©viations de civilitĂ©s suivies d’un nom de personne : M., Me, etc.). Cette espace n’existe pas dans l’imprimerie mĂ©canique manuelle : le texte n’étant pas tapĂ© au kilomĂštre mais composĂ© ligne par ligne, il n’y a aucune raison d’empĂȘcher un renvoi malencontreux, car le typographe-compositeur s’en occupe personnellement.

Langage HTML

Il existe plusieurs maniĂšres d’afficher une espace en langage de balisage d’hypertexte HTML. Les chaĂźnes prĂ©fixĂ©es par une esperluette et suffixĂ©es par un point-virgule sont les entitĂ©s de caractĂšres SGML correspondantes : entitĂ©s nommĂ©es ; avec en plus un croisillon : entitĂ©s numĂ©riques dĂ©cimales ; avec en plus une minuscule x : entitĂ©s numĂ©riques hexadĂ©cimales, utilisant le point de code du caractĂšre dans Unicode.

espaceOo Oo espace normale, espace sécable, dite aussi « espace-mot »
espace insĂ©cableOo Oo no-break space en anglais, pour espace insĂ©cable,  , ou  . Pour saisir le caractĂšre sous Microsoft Windows, on peut utiliser la mĂ©thode d’entrĂ©e Alt + pavĂ© numĂ©rique : « alt+0160 ».
espace fine sĂ©cableOo Oo thin space en anglais,   (ou  )
espace fine insĂ©cableOo Oo espace insĂ©cable Ă©troite dans la traduction française d’Unicode,   (ou   ou Ă©galement &nnbsp;, pour narrow non-breaking space en anglais, dĂ©fini dans certains types de documents SGML, n’est pas standardisĂ© en HTML5, mais parfois reconnu sur certains navigateurs[29])
espace cadratinOo Oo de la largeur d’un « m », normalement,   (ou  )
espace demi-cadratinOo Oo de la largeur d’un « n », normalement,   (ou  )
1⁄3 cadratinOo Oo 
1⁄4 cadratinOo Oo 
1⁄6 de cadratinOo Oo 
espace ultra-fineOo Oo 
espace tabulaire insécable

Oo12 456Oo
Oo1 34 6Oo
Oo1+34−6Oo

 Cette espace, de nom Unicode espace tabulaire (ou figure space, en anglais), est insĂ©cable et de la largeur d’un chiffre (lorsque les chiffres ont une chasse fixe) et la largeur des signes plus et moins, « + » et « − ». En HTML, cette espace est codĂ©e   ( ). L’entitĂ©  , qui la reprĂ©sente, est dĂ©finie comme entitĂ© W3C[30] et HTML5[31].

Note : le symbole mathĂ©matique « moins » (« − »), de la largeur d’un chiffre, est le caractĂšre Unicode U+2212. Il est Ă©galement dĂ©fini comme l’entitĂ© HTML « − ».

espace, symbole visuel pour l’espaceOo␹Oo␢Ce glyphe est une reprĂ©sentation visuelle, utilisĂ©e lorsque l’on souhaite matĂ©rialiser graphiquement une espace. Ce symbole, nommĂ© en Unicode symbole visuel pour l'espace (ou blank symbol, en anglais), est codĂ© ␢ (␢) en HTML.
espace, symbole visuel pour l’espaceOo␣Oo␣Ce glyphe est une reprĂ©sentation visuelle, utilisĂ©e lorsque l'on souhaite matĂ©rialiser graphiquement une espace. Ce symbole, nommĂ© en Unicode boĂźte ouverte (ou open box, en anglais), est codĂ© ␣ (␣) en HTML. L’entitĂ© ␣ qui la reprĂ©sente est dĂ©finie comme entitĂ© W3C[30] et HTML5[32].

Rappel : &#<nombre dĂ©cimal>; est l’entitĂ© numĂ©rique dĂ©cimale, &#x<nombre hexadĂ©cimal>; (quatre caractĂšres) est une notation hexadĂ©cimale (par exemple : &#8239; et &#x202F;. Le nombre « 8239 » est la conversion en base 10 de l’hexadĂ©cimal « 202F » base 16 — et inversement). Le point-virgule final fait partie intĂ©grante de la notation.

Unicode

De nombreux caractĂšres Unicode correspondent Ă  des espaces typographiques[33] ; outre l’espace usuelle, codĂ©e 0020, et accompagnĂ©e de la remarque « le mot espace est fĂ©minin en typographie »[34], on rencontre par exemple l’espace fine, codĂ©e 2009[35], ou l’espace Ă©thiopienne, codĂ©e 1361 et qui n’est pas une espace.

Espace en chinois, japonais et coréen

En chinois, japonais et corĂ©en (CJC), une espace (ayant la largeur standard d’un idĂ©ogramme) est utilisĂ©e depuis le XVIIIe siĂšcle pour sĂ©parer certains mots (en particulier les noms propres) risquant d'avoir des lectures ambigĂŒes (notamment l'espace en japonais). Les codes correspondants sont donnĂ©s ci-dessous :

Unicode JIS X 0213 Entité HTML
U+3000 1-1-1 &#12288;
&#x3000;

Notes et références

  1. En typographie « espace » est un nom fĂ©minin, Lexique des rĂšgles typographiques en usage Ă  l’Imprimerie nationale, Imprimerie nationale, 2002 ; rĂ©Ă©dition 2014 (ISBN 978-2-7433-0482-9), p. 148-149.
  2. Le Petit Larousse 2009, Ă©ditions Larousse, Paris (ISBN 978-2-03-584070-7), p. 385.
  3. « Ce mot, dans le langage technique de la typographie, est du genre féminin » Henri Fournier, Traité de la typographie, Tours, Alfred Mane et Fils, , 492 p. (lire en ligne), p. 73.
  4. « Les espaces sont de petites lames de matiÚre moins hautes que les lettres d'un quart environ, et destinées, ainsi que leur nom l'indique, à établir entre elles les séparations convenables » Henri Fournier, Traité de la typographie, Tours, Alfred Mane et Fils, , 492 p. (lire en ligne), p. 73.
  5. Informations lexicographiques et étymologiques de « Espace » (sens 1) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  6. Informations lexicographiques et étymologiques de « Espace » (sens 2) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales.
  7. Voir cependant l'article Interlignage oĂč l'on constatera que le mot interligne possĂšde lui aussi deux genres.
  8. Maurice-Ernest Audouin de Géronval, Manuel de l'imprimeur : ou traité simplifié de la Typographie, Paris, L'imprimerie de Crapelet, , 240 p. (lire en ligne), p. 73.
  9. Louis GuĂ©ry, AbrĂ©gĂ© du code typographique Ă  l’usage de la presse, Paris, Victoires Éditions, coll. « En français dans le texte », , 103 p. (ISBN 978-2-35113-066-7), p. 66.
  10. Unicode Line Breaking Algorithm : 5.1 Description of Line Breaking Properties.
  11. Word Joiner dans The Unicode Standard, version 10.0, 2017.
  12. Le Lexique de l’Imprimerie nationale utilise le terme d’« espace mots », sans trait d’union, avec « mots » au pluriel, puisque cette espace est le plus souvent entourĂ©e de deux mots. L’absence de trait d’union est due au fait que le mot « espace » ne change pas de sens. Il ne s’agit pas d’une rĂ©alitĂ© autre, comme c’est le cas de l’« espace-temps ». À propos du trait d’union des mots composĂ©s, voir « Trait d’union » sur Reverso.
  13. Dans Word et LibreOffice Writer, l’espace insĂ©cable U+00A0 est Ă  chasse fixe.
  14. U+202F ESPACE FINE INSÉCABLE a Ă©tĂ© ajoutĂ©e dans la version 3.0 (septembre 1999) du standard Unicode, pour la prise en charge du mongol. Elle sert aussi en phags-pa. L’industrie graphique l’utilise massivement en français (Philippe Verdy : Re: WORD JOINER vs ZWNBSP, liste de discussion d’Unicode, ), et Unicode en a tenu compte lors de la rĂ©Ă©criture du chapitre 6 du standard pour sa version 7.0, parue en . Dans la version 10.0, 2017, p. 269 on peut lire : « U+202F narrow no-break space (NNBSP) [
] can be used to represent the narrow space occurring around punctuation characters in French typography, which is called an “espace fine insĂ©cable”. »  Dans UnicodeÂź Standard Annex #14 — Unicode Line Breaking Algorithm, Description des propriĂ©tĂ©s, on trouve cette phrase qui fait un alinĂ©a : « When NARROW NO-BREAK SPACE occurs in French text, it should be interpreted as an “espace fine insĂ©cable”. » 
  15. Voir https://www.unicode.org/reports/tr14/tr14-41.html
  16. L’espace fine insĂ©cable a Ă©tĂ© encodĂ©e dans Unicode pour la version 3.0 de 1999, au point U+202F. Voir DerivedAge.txt et History of Unicode Release and Publication Dates.
  17. « Signes de ponctuation haute : ; ! ? », dans Points de langue, no 13, 28 janvier 2003, sur druide.com.
  18. « Espacement avant et aprÚs les principaux signes de ponctuation et autres signes ou symboles », sur Le Grand Dictionnaire terminologique, Office québécois de la langue française (consulté le ).
  19. Pour les guillemets utilisés dans cette citation double, voir : « Citation double », Banque de dépannage linguistique, Office québécois de la langue française, .
  20. Lexique des rùgles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale, op. cit., p. 51, 145-149.
  21. Jacques AndrĂ©, Petites leçons de typographie, Rennes, Institut de recherche en informatique et systĂšmes alĂ©atoires (IRISA)-Le Jobet, version 1990 — pdf du 6 janvier 2017, 50 p. (lire en ligne [PDF]).
  22. L’usage dans la plupart des entreprises de l’industrie graphique française toutefois est d’utiliser l’espace fine insĂ©cable aussi avec le deux-points : Philippe Verdy, op. cit.
  23. Robert Guibert, ConfĂ©dĂ©ration française de l’encadrement-CGC. FĂ©dĂ©ration des industries polygraphiques et de la communication, Le nouveau Code typographique : les rĂšgles typographiques de la composition Ă  l’usage des auteurs, des professionnels du livre et des utilisateurs d’ordinateurs, Paris, FĂ©dĂ©ration de la communication, CFE-CGC, , xiii+176; 1 (ISBN 978-2-9507157-1-5), page 139–142.
  24. Dans le Lexique, p. 51, on trouve aussi cette rĂšgle : «  Si les deux citations se terminent ensemble, on ne composera qu’un guillemet fermant : [exemple].  »
  25. Louis GuĂ©ry, AbrĂ©gĂ© du code typographique Ă  l’usage de la presse, Paris, Victoires Éditions, coll. « En français dans le texte », , 103 p. (ISBN 978-2-35113-066-7), pages 66–67.
  26. Selon Louis GuĂ©ry, p. 65, «  il n’y a pas d’espace mots entre le guillemet fermant et la ponctuation qui peut le suivre. Il en va de mĂȘme pour la parenthĂšse et le crochet fermant.  »
  27. « Tableau récapitulatif des espaces », sur typoguide.ch (consulté le )
  28. Les grandes ponctuations en français sont souvent appelĂ©es « ponctuations hautes », terme qui prĂȘte Ă  confusion avec les guillemets-virgules et tous les caractĂšres placĂ©s en haut comme U+203E ‟ tiret haut (contraire de U+005F _ tiret bas ). Parfois, elles sont appelĂ©es « ponctuations doubles », mais certaines sont simples, tandis que certaines ponctuations doubles (notamment les doubles guillemets-virgules) ne prennent pas d’espace.
  29. (en) « HTML Unicode UTF-8 », sur w3schools.com (consulté le ).
  30. (en) « ISOPUB », sur w3c.org, (consulté le ).
  31. (en) « HTML Entities — (n) », sur w3schools.com (consultĂ© le ).
  32. (en) « HTML Entities — (b) », sur w3schools.com (consultĂ© le ).
  33. On en trouvera une liste complĂšte dans cet index des noms de caractĂšres Unicode.
  34. Commentaires des caractĂšres latins de base.
  35. Une présentation complÚte des espaces, codées de 2000 à 200B, est donnée ici.
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