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Rue La Boétie

La rue La Boétie est une rue du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue La Boétie
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Rue La Boétie vue en direction des Champs-Élysées.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Madeleine
Faubourg-du-Roule
Europe
Début 33, rue d’Astorg et 3, place Saint-Augustin
Fin 60, avenue des Champs-Élysées
Morphologie
Longueur 1 080 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1777
Dénomination Arrêté du 16 août 1879
Ancien nom Chemin du Roule
Rue d'Angoulême-Saint-Honoré (1777)
Rue de l'Union (1792)
Rue d'Angoulême-Saint-Honoré (1815)
Rue de la Charte (1830)
Rue de l'Union (1848)
Rue Lapeyrouse
Rue d'AngoulĂŞme (1852)
Rue de Morny (1863)
Rue de la Commune (1871)
Rue Mac-Mahon
Rue Pierre-Charron
GĂ©ocodification
Ville de Paris 5110
DGI 5194
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue La Boétie
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue La Boétie
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Situation et accès

Elle commence rue d'Astorg et se termine avenue des Champs-Élysées[note 1].

Le quartier est desservi, à l’est, par les lignes de métro (M) (9) (13) à la station Miromesnil, à l’ouest par la ligne (M) (9) à la station Saint-Philippe du Roule et par les lignes de bus RATP 28 32 80.

Origine du nom

Détail du Monument à Étienne de La Boétie (1892) de Tony Noël, Sarlat-la-Canéda.

Cette rue a été nommée en l’honneur d’Étienne de La Boétie (1530-1563), moraliste et ami de Michel de Montaigne.

Historique

Ă€ partir de 1640, l'espace compris aujourd'hui entre les rues du ColisĂ©e et de Berri, l'avenue des Champs-ÉlysĂ©es et la rue du Faubourg-Saint-HonorĂ© fut occupĂ© par la pĂ©pinière royale, qui fournissait les rĂ©sidences royales en arbres, arbustes et fleurs. Elle fut dĂ©saffectĂ©e sous la RĂ©gence pour faire place Ă  une opĂ©ration de lotissement projetĂ©e par John Law mais qui ne fut pas rĂ©alisĂ©e[note 2]. Cette pĂ©pinière Ă©tait longĂ©e au sud par le grand Ă©gout reconstruit en 1740. L'Ă©gout qui coulait Ă  ciel ouvert fut recouvert vers 1770 sur le tronçon proche de l'actuelle rue de la BoĂ©tie ce qui permit l'urbanisation du secteur environnant. Le terrain de l'ancienne pĂ©pinière devint en 1755 la propriĂ©tĂ© du comte de Saint-Florentin, secrĂ©taire d'État Ă  la maison du Roi, qui le cĂ©da en 1764 Ă  sa maĂ®tresse, la comtesse de Langeac (1725-1778). Celle-ci le vendit en 1772 au comte d'Artois, frère cadet de Louis XVI. Des lettres patentes du autorisèrent le prince Ă  percer sur ce terrain une « rue d'AngoulĂŞme » d'une largeur de 30 pieds[1], ainsi nommĂ©e en l'honneur du fils aĂ®nĂ© du comte d'Artois, le duc d'AngoulĂŞme (1775-1844). De nouvelles lettres patentes du approuvèrent l'ouverture des rues de Ponthieu, Neuve-de-Berri (actuelle rue de Berri), Neuve-de-Poitiers (actuelle rue d'Artois) et d'AngoulĂŞme-Saint-HonorĂ©. Cette dernière correspondait Ă  la partie de l'actuelle rue La BoĂ©tie allant des Champs-ÉlysĂ©es Ă  la rue du Faubourg-Saint-HonorĂ©. Un procès-verbal d'alignement fut dressĂ© par le bureau de la ville de Paris le . Une dĂ©cision ministĂ©rielle du 6 nivĂ´se an XII () fixa la largeur de la rue Ă  10 mètres.

Sous la Révolution française et jusqu'en 1815, la rue porta le nom de « rue de l'Union ». Elle reprit ensuite sa dénomination initiale jusqu'en 1830, date à laquelle elle devint la « rue de la Charte ». Elle fut ensuite « rue Lapeyrouse », « rue d'Angoulême » à nouveau (1852), « rue de Morny » (1863), « rue de la Commune » (1871), « rue Mac-Mahon » et « rue Pierre-Charron » après 1871.

La partie située entre la place Saint-Augustin et la place Chassaigne-Goyon établie sur l'ancien « chemin du Roule aux Porcherons » ou « chemin de la Pépinière à la Pologne » était nommée « rue de la Pépinière » jusqu'en 1868, puis « rue Abattucci » et prit sa dénomination actuelle en 1879, sur l'ensemble de sa longueur, la rue de la Pépinière ne conservant son nom que sur sa partie est de la place Saint-Augustin à la place Gabriel Péri.

DĂ©cret du

« Napoléon, etc.,

Sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur,
Vu l'ordonnance du 10 juillet 1816 ;
vu les propositions de M. le préfet de la Seine ;
Avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article 4. — Les deux rues ouvertes au sud du parc Monceau prendront :
la première, parallèle à la rue de Lisbonne, le nom de rue Murillo ;
la seconde, située entre la rue de Courcelles et le parc Monceau, celui de rue Rembrandt.
La partie de la rue de la Bienfaisance comprise entre le boulevard Malesherbes et l'avenue de Messine prendra le nom de rue de Rovigo.
La partie de la rue de la Pépinière comprise entre le boulevard Malesherbes et la rue du Faubourg-Saint-Honoré prendra le nom de rue Abbatucci.
etc.
Article 17. — Notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent décret.
Fait au palais de Fontainebleau, le 10 août 1868[2]. »
  • Évolution des rues La BoĂ©tie et de la PĂ©pinière de 1760 Ă  1878
  • Emplacement des futures rues La BoĂ©tie et de la PĂ©pinière en 1760.
    Emplacement des futures rues La Boétie et de la Pépinière en 1760.
  • Rues d'AngoulĂŞme (La BoĂ©tie)  et de la PĂ©pinière sur plan de Verniquet de 1790.
    Rues d'Angoulême (La Boétie) et de la Pépinière sur plan de Verniquet de 1790.
  • Rues Morny, Abbutacci et de la PĂ©pinière sur plan Andriveau-Goujon de 1878.
    Rues Morny, Abbutacci et de la Pépinière sur plan Andriveau-Goujon de 1878.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 2 : ici se trouvait la galerie Guy Stein, active en 1938.
  • No 3 : le couturier français d'origine britannique[3]Charles FrĂ©dĂ©ric Worth y vĂ©cut.
  • No 8 : le glacier-confiseur Latinville apparaĂ®t dans la littĂ©rature française :
    • dans les mĂ©moires de CĂ©leste Albaret, la gouvernante de Marcel Proust : « […] qui courait jusque chez Latinville, rue La BoĂ©tie, qui restait ouvert très tard, heureusement » ;
    • dans Nana d’Émile Zola : « De la musique, la causerie Ă©tait tombĂ©e aux fournisseurs. Il n’y avait que Boissier pour les fondants et que Catherine pour les glaces ; cependant, Mme Chanterau soutenait Latinville. »
  • N° 10 : c'est Ă  ce n° que siĂ©geait un hĂ´tel qui a Ă©tĂ© occupĂ© par la famille de NicolaĂŻ au mois en 1836[4].
  • No 12 : dans cet immeuble se trouvait la galerie Reitlinger[5] puis la galerie Jacques Massol, de 1957 Ă  1982.
  • No 17 bis : immeuble de 1902-1903, rĂ©alisĂ© par les architectes P. NoĂ«l et R. Fournez, signĂ© en façade.
  • No 19 : l'Ă©crivain britannique d'origine amĂ©ricaine Henry James y habita en 1856.
  • No 20 : le Centre culturel corĂ©en y siège depuis dĂ©but 2020.
Plaque commémorative Paul Rosenberg au no 21.
  • No 21 : dans cet immeuble se trouvait la galerie de tableaux du marchand Georges Wildenstein offerte par son père Nathan qui avait la sienne au 57. Elle deviendra celle de Paul Rosenberg (1881-1959). Cet immeuble fut rĂ©quisitionnĂ© par les nazis sous l'Occupation et abrita l'Institut d'Ă©tude des questions juives, officine de propagande antisĂ©mite.
  • No 22 : dernier domicile de Charles MĂ©ring (1859-1922), prĂ©sident de la manufacture des tabacs de l'Indochine, maire de Courbevoie de 1908 Ă  1919. Les Éditions de Fallois occupent un appartement dans cet immeuble[6].
  • No 23 : Pablo Picasso eut son atelier dans cet immeuble Ă  partir de 1918. Au tĂ©moignage du photographe BrassaĂŻ, envoyĂ© rue La BoĂ©tie en 1932 par TĂ©riade afin d'y rĂ©aliser un reportage photographique pour la revue Minotaure : « Lorsqu’en hiver 1932, je franchis pour la première fois le seuil de son “atelier”, 23, rue La BoĂ©tie, oĂą il habitait depuis quatorze ans, Pablo Picasso venait juste de dĂ©passer le cap de la cinquantaine. Artiste “arrivé”, il en avait tous les attributs ; un duplex de grand bourgeois, un coffre-fort, une Hispano-Suiza conduite par un chauffeur en livrĂ©e. […] Si j’ai mis “atelier” entre guillemets, c’est qu’en guise d’atelier, il s’agissait, rue La BoĂ©tie, d’un appartement de quatre ou cinq pièces transformĂ© en capharnaĂĽm. Les chambres, chacune avec sa cheminĂ©e surmontĂ©e d’une glace, Ă©taient entièrement vides de meubles, mais remplies de tableaux entassĂ©s, de rames de papier, de monceaux de livres, de paquets, de balluchons contenant des moules de sculptures, posĂ©s pĂŞle-mĂŞle Ă  mĂŞme le sol et recouverts d’une Ă©paisse couche de poussière. […] Les portes ayant Ă©tĂ© supprimĂ©es, l’appartement Ă©tait transformĂ© en un vaste atelier fragmentĂ© en de multiples coins pour les multiples activitĂ©s du peintre. On marchait sur un parquet recouvert d’un tapis de mĂ©gots. Picasso peignait dans la pièce la plus vaste, la mieux Ă©clairĂ©e, la tour Eiffel sous les yeux et dont la svelte silhouette m’apparut Ă  travers une forĂŞt de cheminĂ©es. »
  • No 26 : emplacement de la galerie Jos Hessel de 1915 Ă  1941[7]. L'homme de lettres, producteur, rĂ©alisateur et prĂ©sentateur Jacques Chabannes (1900-1994) a habitĂ© cet immeuble de 1951 Ă  1993 (plaque commĂ©morative).
  • No 27 : immeuble oĂą habitaient en 1910 les frères Émile et Vincent Isola, directeurs du théâtre lyrique de la GaĂ®tĂ©[8].
Plaque en hommage à Christo Botev sur la façade de l'Espace culturel bulgare au no 28.
  • No 28 : Espace culturel bulgare (inaugurĂ© le )[9].
  • No 30 : emplacement de la galerie Billiet-Caputo.
  • No 34 : impasse privĂ©e, fermĂ©e par une grille.
  • No 35 : emplacement de la galerie Marcel Bernheim[10].
  • No 45 : salle Gaveau. Salle de concert d'environ 1 000 places construite en 1906-1907 par l'architecte Jacques Hermant, principalement vouĂ©e au piano et Ă  la musique de chambre.
  • No 48 : FĂ©dĂ©ration nationale du CrĂ©dit Agricole. La FĂ©dĂ©ration nationale du CrĂ©dit Agricole est l’instance de rĂ©flexion des Caisses rĂ©gionales, le lieu oĂą sont prises les grandes orientations du groupe : Ă  ce titre, on la qualifie de « Parlement des Caisses rĂ©gionales ». Autrefois s'y trouvait la demeure du gĂ©nĂ©ral de SĂ©gur, maison natale de Pauline de Pange[11]. Au dĂ©but des annĂ©es 1900; les automobiles Ă©lectriques de Louis Antoine KriĂ©ger y avaient leur bureau des ventes puis leur grand garage, construit en 1906 par l'architecte Édouard Arnaud[12].
  • Nos 49-51 : bureau central de La Poste pour le 8e arrondissement. De style Art dĂ©co, le bâtiment est construit Ă  la fin des annĂ©es 1920 et surĂ©levĂ© dans les annĂ©es 1980. Si la façade est prĂ©servĂ©e, toutes les parties intĂ©rieures sont dĂ©molies et rĂ©amĂ©nagĂ©es lors de travaux menĂ©s en 2016-2017[13].
  • No 53 : emplacement de la galerie Alfred Poyet[14].
  • No 54 : ancien siège social de la Compagnie gĂ©nĂ©rale d'Ă©lectricitĂ©[15].
  • Nos 54-56 : siège social de Sanofi[16].
  • No 55 : siège de l'UMP de 2002 Ă  2011[17]. En y ouvre le Village de l'innovation, incluant la PĂ©pinière La BoĂ©tie[18], que le CrĂ©dit agricole, propriĂ©taire du lieu, compte ouvrir Ă  une centaine de start-up[19].
  • Immeuble au croisement avec la rue du Faubourg-Saint-HonorĂ©.
    Immeuble au croisement avec la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
  • No 17 bis : entrĂ©e.
    No 17 bis : entrée.
  • No 51 : bureau central de La Poste du 8e arrondissement.
    No 51 : bureau central de La Poste du 8e arrondissement.
  • No 57 : hĂ´tel Wildenstein.
    No 57 : hĂ´tel Wildenstein.

Bâtiments détruits

L'hôtel Thiroux de Montsauge à son emplacement d'origine. Photographie d'Eugène Atget (1906).
  • No 109 (ancien no 1) : hĂ´tel Thiroux de Montsauge, dit Ă©galement hĂ´tel de Massa. Bâti en 1777-1778 par l'architecte Jean-Baptiste Le Boursier pour Thiroux de Montsauge, receveur des finances et fermier des Postes. DĂ©placĂ© et remontĂ© pierre Ă  pierre en 1928 au 38, rue du Faubourg-Saint-Jacques.
  • No 55 : le romancier Eugène Sue habita Ă  cette adresse en 1840. Puis hĂ´tel de Mme A. Baroche (en 1910).
  • No 49 : hĂ´tel de Mme A. AndrĂ© (en 1910).
  • No 44 : ancien hĂ´tel particulier oĂą logeait la comtesse de Lavalette, nĂ©e Émilie de Beauharnais (1781-1855), en 1815. C'est de lĂ  qu'elle partit dĂ©livrer son mari, Antoine Marie Chamans de Lavalette (1769-1830), directeur gĂ©nĂ©ral des Postes sous le Premier Empire de 1804 Ă  1814 et pendant les Cent-Jours, emprisonnĂ©, en organisant une rocambolesque Ă©vasion. Les jardins de ce bel hĂ´tel s'Ă©tendaient jusqu'Ă  la rue de La Baume et l'avenue Percier. HĂ´tel du comte L. de SĂ©gur en 1910.
  • No 39 : emplacement de l'UniversitĂ© des Arts fondĂ©e en 1908 par la peintre Madeleine Lemaire (1845-1928).
  • No 37 : hĂ´tel de Monbel. HĂ´tel de style romantique[8]. Eugène Rouher y mourut en 1884. HĂ´tel du marquis de Tracy en 1910.
  • No 77 : hĂ´tel de la comtesse de Maupeou[30].
  • Ancien no 40 : hĂ´tel construit pour la comtesse de Luçay nĂ©e Jeanne Charlotte Papillon d'Auteroche (1769-1842), première dame d'atours de l'impĂ©ratrice Marie-Louise, mère de l'historien HĂ©lion de Luçay. L'hĂ´tel appartenait en 1856 Ă  la marquise de PrĂ©aulx[31] qui le conserva jusqu'Ă  ce qu'il soit dĂ©moli (avec les dĂ©dommagements, elle achètera l'hĂ´tel de Coigny au 89, rue du Faubourg Saint-HonorĂ©)
  • Ancien no 45 : selon Charles Lefeuve, dans une notice rĂ©digĂ©e en 1856 : « Une citĂ© ouvrière occupe […] les anciennes dĂ©pendances d'une maison dans laquelle s'est exploitĂ©e une taverne anglaise Ă  l'usage des nombreux jockeys et grooms de ce quartier Ă  grandes guides. […] L'origine de ce no 45 dont Glorian, fumiste, est propriĂ©taire, remonte Ă  plus d'un demi-siècle. C'est justement un fils d'Albion qui fit bâtir l'hĂ´tel, d'abord isolĂ©. Ses excentricitĂ©s Ă©taient connues et goĂ»tĂ©es dans les boxes du voisinage : il Ă©tait allĂ© au BrĂ©sil, avec un bâtiment chargĂ© de marchandises, pour y gagner d'un seul coup un million ; par malheur, dès qu'il eut embarquĂ© son nouveau trĂ©sor pour retourner en Angleterre, le spleen voulut ĂŞtre du voyage ; pour combattre ce spleen, il but et il joua tant Ă  bord qu'il y dĂ©pensa deux millions, dont une forte somme sur parole[32]. »
  • Ancien no 87, rue de la PĂ©pinière : hĂ´tel Ă©difiĂ© par Charles De Wailly pour le sculpteur Augustin Pajou, qui fut habitĂ© par le prince Anatole Demidoff lorsqu’il servit Ă  Paris comme diplomate, puis par M. Hainguerlot et le comte polonais Alexandre Branicki. DĂ©truit en raison de l'Ă©largissement de la rue.
  • HĂ´tel d'Aligre, puis de Saulty et Alfonso, construit par Charles De Wailly. DĂ©truit en raison de l'Ă©largissement de la rue.
  • Deux ambassadeurs des États-Unis en France ont vĂ©cu dans cette rue : Lewis Cass en 1841 au no 89 et Charles James Faulkner en 1849 au no 49[33].

Habitants renommés

Notes et références

Notes

  1. À l'origine, la rue d'Angoulême-Saint-Honoré était considérée comme commençant avenue des Champs-Élysées et se terminant au 1, rue du Faubourg-du-Roule et au 127, rue du Faubourg-Saint-Honoré, le dernier numéro impair étant le no 33 et le dernier numéro pair étant le no 28 (Félix Lazare, op. cit.). Sa numérotation a été inversée et progresse désormais dans le même sens que celle du boulevard Haussmann. Le dernier numéro impair est aujourd'hui le no 109 (les 52-60, avenue des Champs-Élysées), correspondant à l'ancien no 1, tandis que le dernier numéro pair est désormais le no 130 (le 62, avenue des Champs-Élysées) qui correspond à l'ancien no 2.
  2. Une nouvelle pépinière fut créée en 1720 au nord du Grand Égout, dans un rectangle délimité par les actuelles rues de Courcelles à l'ouest et La Boétie (alors « chemin de la Pépinière à la Pologne ») à l'est, l'angle nord-est de ce rectangle se situant à peu près au niveau de l'actuelle place Saint-Augustin. Cette seconde pépinière fut supprimée en 1826 (voir « rue de la Pépinière »).

Références

  1. « Louis, etc. Notre très cher et aimĂ© frère Charles Philippe, fils de France, comte d'Artois, nous a fait exposer que, devenu propriĂ©taire du terrain connu sous le nom de l’Ancienne PĂ©pinière, situĂ© Ă  Paris, faubourg Saint-HonorĂ©, il se proposait d'ouvrir une rue au lieu appelĂ© l'ancien chemin du Roule, laquelle rue porterait Ă  l'avenir le nom d’AngoulĂŞme, aurait 30 pieds de large, et serait d'une ligne droite […] ; permettons Ă  notre dit frère le comte d'Artois de percer et ouvrir une rue au lieu connu sous le nom de l'ancien chemin du Roule, laquelle rue portera Ă  l'avenir le nom d’AngoulĂŞme, et sera sur une ligne droite et de 30 pieds de largeur […] 29 novembre 1777. SignĂ© : LOUIS. » (citĂ© par FĂ©lix Lazare, op. cit.).
  2. MM. Alphand, A. Deville et Hochereau, Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques.
  3. Worth sur le site Wordnet de l'Université de Princeton, consulté le 21 mai 2009: « French couturier (born in England) ».
  4. Pagnerre, Procès de Madame Laffarge, Paris, Imprimerie Porthmann, (lire en ligne), p. 26
  5. François Lespinasse, Journal de l'École de Rouen 1877-1945, 2006 (ISBN 2-906130-01-X), p. 17.
  6. Mohammed Aïssaoui, « Bernard de Fallois, éditeur de l'année », www.lefigaro.fr, 3 décembre 2012.
  7. Léa Saint-Raymond, Félicie de Maupeou, Julien Cavero, « Les rues des tableaux. Géographie du marché de l'art parisien (1815-1955) », Bulletin 4, no 1, 2015.
  8. FĂ©lix de Rochegude, op. cit., p. 38.
  9. Site de l'Espace culturel bulgare, www.ccbulgarie.com.
  10. Auteur non identifié, Galerie Marcel Bernheim (producteur), Chabchay, peintures, du 17 au 27 octobre 1955, affiche d'exposition, Paris, Larue & Chappuis, 1955 (en ligne) sur le site des archives de Seine-Saint-Denis archives.seinesantdenis.fr.
  11. Pauline de Pange, Comment j'ai vu 1900, Grasset, coll. « Les Cahiers rouges », 2013. (ISBN 9782246801276), p. 22.
  12. Garage Kriéger -revue des centraliens
  13. « Rue de la Boétie, la poste Art Déco se refait une beauté », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  14. (en) Mary Willan Mason, The Consummate Canadian: A Biography of Samuel Edward Weir, Q.C., Natural Heritage Books, 1999, p. 86 (extrait en ligne).
  15. « Compagnie générale d'électricité », sur BNF Data (consulté le )
  16. « Mentions légales - Sanofi », sur www.sanofi.com (consulté le ).
  17. Solenn de Royer, « Rue de Vaugirard, le vaisseau fantôme de LR », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  18. « Made in Paris : Bertrand Corbeau, Fédération nationale du Crédit Agricole, Paris est à vous, www.dailymotion.com.
  19. « Le Crédit Agricole bâtit un village de l'innovation parisien », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Le Wildenstein Institute », Paris promeneurs.
  21. Philippe Sorel, Le guide du promeneur. 8e arrondissement, Parigramme, 1995 (ISBN 2-84096-028-1).
  22. Harry Bellet, « Une plainte déposée contre The Wildenstein Plattner Institute, Inc. », Le Monde, 10 juin 2020.
  23. Jean-Michel Decugis, Mélanie Delattre et Christophe Labbé, « Exclusif : trente œuvres “disparues ou volées” ont été saisies à l'institut Wildenstein », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. François Le Brun, « Une antenne dans les beaux quartiers parisiens », sur Les Échos, (consulté le ).
  25. Le Salon de la Section d'Or, Octobre 1912, Mediation Centre Pompidou.
  26. Daniel Robbins, Albert Gleizes 1881-1953 : A retrospective exhibition, The Solomon R. Guggenheim Museum, New York, Solomon R. Guggenheim Foundation, New York, 1964, p. 121 (en ligne).
  27. Becq de Fouquières, op. cit., p. 56-57.
  28. « Excelsior », sur Gallica, (consulté le )
  29. collectif, « Plaque 122 rue La Boétie », sur https://fredericmassonsite.wordpress.com/,
  30. Becq de Fouquières, op. cit., p. 56.
  31. Charles Lefeuve, Les Anciennes Maisons de Paris. Histoire de Paris rue par rue, maison par maison, Paris, C. Reinwald, 5e Ă©dition, 1875, 5 vol., tome I, p. 58.
  32. Ibidem.
  33. « Lieux de mémoire américains à Paris », sur usembassy.gov (consulté le ).
  34. André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954, vol. II, p. 242.
  35. Rochegude, op. cit., p. 74.
  36. « Cote LH/476/51 », base Léonore, ministère français de la Culture

Sources

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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