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Rue Murillo

La rue Murillo est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue Murillo
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Rue Murillo vue depuis l'avenue Ruysdaël ; au premier plan le no 1 de la rue, l'hôtel Crosnier.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Europe
Début Avenue Ruysdaël
Fin Rue de Courcelles
Historique
Création 1867
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
rue Murillo
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
rue Murillo
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Situation et accès

Elle commence avenue Ruysdaël et se termine rue de Courcelles.

Le quartier est desservi par la ligne de bus RATP 84 et par la ligne (M) (2) à la station Courcelles.

Origine du nom

Autoportrait, Bartolomé Esteban Murillo.

Elle a été dénommée en l’honneur du célèbre peintre espagnol Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682).

Historique

Cette rue fait partie de celles qui furent ouvertes, en 1867, sur une partie de l'ancien parc de Monceau et qui a pris sa dénomination actuelle le .

D'un acte passé le devant maitre Fould et maitre Moquard, notaires à Paris, « monsieur Pereire cède et abandonne à titre d'échange, pour cause d'utilité publique, en s'obligeant aux garanties ordinaires de fait et de droit, à la Ville de Paris les quatre portions de terrains ci-après désignées, nécessaires à l'exécution de deux rues nouvelles aux abords du parc Monceau :

  • 1° Un terrain situĂ© Ă  Paris, 8e arrondissement, nĂ©cessaire Ă  l'ouverture d'une rue (rue Rembrandt) de 12 mètres de largeur, partant du parc Monceau pour aboutir au point de rencontre des rues de Courcelles et de Valois-du-Roule, en se croisant dans son parcours avec la deuxième rue nouvelle (rue Murillo) ci-après indiquĂ©e et la rue de Lisbonne. Ce terrain, d'une superficie de 1 127,13 m2, comprend toute la partie de cette rue nouvelle entre le parc Monceau et la rue de Lisbonne. Il est limitĂ© des deux cĂ´tĂ©s, vers le milieu, par les terrains ci-après dĂ©signĂ©s sous les nos 3 et 4, qui doivent ĂŞtre occupĂ©s par la deuxième rue nouvelle (la rue Murillo), et, dans tout le surplus, par des terrains restant appartenir Ă  monsieur Pereire, destinĂ©s Ă  l'usage de parterres, sur une largeur de 4 mètres.
  • 2° Un terrain situĂ© Ă  Paris, mĂŞme arrondissement, nĂ©cessaire Ă  l'ouverture de la rue ci-dessus dĂ©signĂ©e (rue Rembrandt), dont il forme la continuation depuis la rue de Lisbonne jusque près dĂ©signĂ©e, dont il forme la continuation depuis la rue de Lisbonne jusque près le point de rencontre des rues de Courcelles et de Valois-du-Roule. Ce terrain est d'une superficie de 994,37 m2 tient d'un bout Ă  la rue de Lisbonne et d'autre bout, pour une petite partie, Ă  la rue de Courcelles, et, pour le surplus, Ă  une portion de terrain appartenant Ă  la Ville de Paris, et qui sera aussi affectĂ©e Ă  la voie nouvelle pour en complĂ©ter le dĂ©bouchĂ© ; des deux cĂ´tĂ©s, Ă  des terrains restant appartenir Ă  monsieur Pereire, destinĂ©s Ă  l'usage de parterres sur une largeur de 4 mètres.
  • 3° Un terrain situĂ© Ă  Paris, mĂŞme arrondissement, nĂ©cessaire Ă  l'ouverture d'une rue de 12 mètres de largeur (rue Murillo), partant de l'allĂ©e de sortie du parc Monceau, sur l'avenue de Messine, et aboutissant Ă  la rue de Courcelles, avec alignement parallèle Ă  la rue de Lisbonne. Ce terrain, d'une superficie de 1 862,90 m2 comprend toute la partie de ladite rue nouvelle (rue Murillo), entre la première rue Ă  ouvrir (la rue Rembrandt), dont il est parlĂ© ci-dessus et la rue de Courcelles. Et il est limitĂ© des deux cĂ´tĂ©s par des terrains restant appartenir Ă  monsieur Pereire.
  • 4° Et un terrain situĂ© Ă  Paris, mĂŞme arrondissement, nĂ©cessaire Ă  l'ouverture de la deuxième rue ci-dessus mentionnĂ©e (la rue Murillo), dont il comprend toute l'Ă©tendue depuis la première rue nouvelle (la rue Rembrandt) jusqu'Ă  l'allĂ©e de sortie du parc sur l'avenue de Messine. Il contient en superficie 1 306,62 m2 et est Ă©galement limitĂ© des deux cĂ´tĂ©s par des terrains restant appartenir Ă  monsieur Pereire. »

En contre-échange, la Ville de Paris cède à monsieur Pereire deux terrains :

  • « 1° Un terrain situĂ© Ă  Paris, 8e arrondissement, rue de Valois-du-Roule, limitĂ© :
    • 1° par ladite rue ;
    • 2° par un terrain appartenant Ă  Monsieur Pereire ;
    • 3° et par une portion de terrain communal laquelle doit ĂŞtre dĂ©volue Ă  la voie publique, comme nĂ©cessaire au dĂ©bouchĂ© de la première des rues nouvelles (la rue Rembrandt) dont il est ci-dessus parlĂ©. Ledit terrain se compose de deux parcelles :
      • la première, d'une superficie de 35,69 m2, comme Ă©tant destinĂ©e Ă  l'usage de parterres en bordure de la rue nouvelle ;
      • la deuxième, d'une superficie de 37,04 m2.
  • 2° Et un terrain formant un parallĂ©logramme rectangle, situĂ© Ă  Paris, 8e arrondissement, rue de Rome, sur laquelle il est en façade. Ce terrain est d'une superficie de 1 320 m2 tient par devant, Ă  la rue de Rome et dans le fond, Ă  la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest, Ă  droite, Ă  M. Clairin, acquĂ©reur de la Ville de Paris et, Ă  gauche, Ă  un terrain restant appartenir Ă  la Ville. »
DĂ©cret du

« Napoléon, etc.,

Sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur,
vu l'ordonnance du 10 juillet 1816 ;
vu les propositions de M. le préfet de la Seine ;
avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article 4. — Les deux rues ouvertes au sud du parc Monceau prendront :
la première, parallèle à la rue de Lisbonne, le nom de rue Murillo ;
la seconde, située entre la rue de Courcelles et le parc Monceau, celui de rue Rembrandt.
La partie de la rue de la Bienfaisance comprise entre le boulevard Malesherbes et l'avenue de Messine prendra le nom de rue de Rovigo.
La partie de la rue de la Pépinière comprise entre le boulevard Malesherbes et la rue du Faubourg-Saint-Honoré prendra le nom de rue Abbatucci.
Etc.
Article 17. — Notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent décret.
Fait au palais de Fontainebleau, le 10 août 1868[1]. »

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 1 (et 1, avenue RuysdaĂ«l) : hĂ´tel Crosnier. HĂ´tel particulier de la seconde moitiĂ© du XIXe siècle ayant appartenu au financier Ernest Crosnier, directeur gĂ©nĂ©ral des Sucreries Say, qui s'y est suicidĂ© après l'effondrement de l'action de la sociĂ©tĂ© en 1905, consĂ©cutif Ă  la faillite de sa filiale Ă©gyptienne au sein de laquelle des dĂ©tournements avaient Ă©tĂ© opĂ©rĂ©s Ă  des fins de spĂ©culation boursière. Cet Ă©pisode a inspirĂ© le roman de Maurice Druon Les Grandes Familles (1948). ReprĂ©sentatif des grands hĂ´tels issus du lotissement des abords du parc Monceau, il prĂ©sente une façade composĂ©e de deux Ă©tages carrĂ©s sur un soubassement semi-enterrĂ© ornĂ© de bossages. Les fenĂŞtres cintrĂ©es du premier Ă©tage sont ornĂ©es de guirlandes. Le balcon du second Ă©tage est soutenu par de fortes consoles. La toiture est percĂ©e de lucarnes. L'hĂ´tel abrite actuellement l'ambassade d'AlgĂ©rie Ă  Paris.
  • Nos 4-6 : immeuble de style nĂ©o-Louis XIII construit par l'architecte Auguste Tronquois en 1869. Façade de trois Ă©tages carrĂ©s sur rez-de-chaussĂ©e en pierre et brique rouge organisĂ©e autour d'une cour sĂ©parĂ©e de la rue par des grilles. Ă€ l'alignement, les grilles sont interrompues par un pavillon en pierre servant de conciergerie. La façade postĂ©rieure donne sur le parc Monceau. L'immeuble est très reprĂ©sentatif du lotissement luxueux autour du parc rĂ©alisĂ© par Émile Pereire après 1860. Il s'agissait Ă  l'origine de deux hĂ´tels particuliers indĂ©pendants ;
    • le no 6 a Ă©tĂ© achetĂ© en 1872 par l'industriel alsacien Antoine Herzog, propriĂ©taire de terrains dans la plaine Monceau et fondateur de la Compagnie Immobilière de le plaine Monceau, qui s'y Ă©tait installĂ© quand l'Alsace est devenue allemande (cahier des charges du dĂ©finissant les prescriptions architecturales) ;
    • Gustave Flaubert a habitĂ© au no 4 de 1869 Ă  1875 (4e Ă©tage avec vue sur le parc Monceau). Anatole France a Ă©voquĂ© ce « petit appartement [avec son] petit salon, tendu de tapis d'Orient[2]. »
  • Nos 4 et 6.
    Nos 4 et 6.
  • No 8 (et 16, rue Rembrandt) : immeuble de rapport de style nĂ©o-Louis XIII en pierre et brique très similaire Ă  celui des no 4-6 ci-dessus, Ă©galement rĂ©alisĂ© par l'architecte Auguste Tronquois en 1869, et lui aussi organisĂ© autour d'une cour sĂ©parĂ©e de la rue par des grilles coupĂ©es en leur milieu d'un pavillon en pierre servant de conciergerie. L’homme politique LĂ©on Renault (1839-1933), qui fut sĂ©nateur, ministre et prĂ©fet de police, a rĂ©sidĂ© Ă  cette adresse[3], de mĂŞme que l’ingĂ©nieur Émile Pereire, fils de l’un des frères Pereire[4], et le comte Gabriel de La Rochefoucauld (1875-1942) :
    • « Au 8 Ă©tait le domicile du comte Gabriel de La Rochefoucauld et de la comtesse, nĂ©e Richelieu[5]. Le comte Gabriel de La Rochefoucauld a signĂ© des ouvrages de la plus fine qualitĂ©. Le salon de la comtesse, tout en restant très mondain, fut accueillant aux gens de lettres et aux artistes. Il fut un prĂ©cieux lieu de rencontre : on ne cherchait point ici Ă  composer une galerie des illustres qu'on aurait montrĂ©s en “liberté” (surveillĂ©e). On souhaitait seulement de susciter d'intĂ©ressantes confrontations entre gens de bonne compagnie et animĂ©s par un sincère amour des lettres françaises[6]. »
  • No 8.
    No 8.
  • Vue plus frontale.
    Vue plus frontale.
  • EntrĂ©e.
    Entrée.
  • No 9 : immeuble-hĂ´tel construit Ă  partir de 1870 par l'architecte Gustave Clausse. Il se rĂ©serva le rez-de-chaussĂ©e et le premier Ă©tage en pierre et loua les Ă©tages supĂ©rieurs en brique. Dans la cour, sur le mur mitoyen en face de l'entrĂ©e, Clausse remonta une arcade et des chapiteaux fournis par Edmond Guillaume, architecte chargĂ© de la dĂ©molition du palais des Tuileries[7]. Un buste, peut-ĂŞtre d'Alphonse d'Este, provenant de Florence et deux chapiteaux vĂ©nitiens complètent cet ensemble. Les ouvertures du premier Ă©tage sont en plein cintre, ornĂ©es de cĂ©ramiques polychromes et, Ă  l'angle en pan coupĂ© avec la rue Rembrandt, elles sont en serlienne. Le plafond du salon de cet Ă©tage fut dĂ©corĂ© d'anges musiciens par le peintre Albert GĂ©rard[8].
  • No 9.
    No 9.
  • Façade.
    Façade.
  • Serlienne.
    Serlienne.
  • No 10 (angle rue Rembrandt) : ancien hĂ´tel particulier construit en 1872 par l'architecte William Bowens Vander Boijen pour le banquier et collectionneur d'art LĂ©opold Goldschmidt (1830-1904)[9]. Peu après sa mort, l'hĂ´tel Goldschmidt est rachetĂ©, en 1906, par l'homme d'affaires amĂ©ricain James Stillman (1850-1918)[10]. En 1915, James Stillman, connu pour son engagement en faveur des victimes de la Grande Guerre, y installe un hĂ´pital militaire [11] destinĂ© aux officiers blessĂ©s. Cet hĂ´pital complĂ©mentaire, qui porte le no 17 et compte 24 lits, ouvre le 14 janvier 2015 et ferme le 28 juin 2018. 256 officiers y ont Ă©tĂ© hospitalisĂ©s. Le musĂ©e du Service de santĂ© des armĂ©es en conserve au moins deux clichĂ©s[12]. Ă€ une date indĂ©terminĂ©e, la façade donnant sur la rue Rembrandt a Ă©tĂ© complètement remaniĂ©e : de deux Ă©tages, on est passĂ© Ă  trois et la marquise qui protĂ©geait et qui mettait en valeur l’entrĂ©e a Ă©tĂ© dĂ©truite. Cette marquise Ă©tait encore en place en 1919[13].
  • No 11 : selon AndrĂ© Becq de Fouquières, « le nom des Hottinguer revient au 11, dans un immeuble oĂą nous rencontrons aussi un cĂ©lèbre sociĂ©taire de la ComĂ©die-Française, Jules Leitner, une comĂ©dienne, Mlle PrĂ©val, et, un temps, la cantatrice Lucienne BrĂ©val[6] ».
  • No 12 : hĂ´tel particulier oĂą meurt l'artiste peintre François-ThĂ©ophile-Étienne Gide (1822-1890)[14].
  • No 14 : hĂ´tel particulier qui, quoique prĂ©sentant une façade plus sobre que celui du no 16, se rattache au mĂŞme ensemble cohĂ©rent de la fin du XIXe siècle.
  • No 14.
    No 14.
  • DĂ©tail.
    DĂ©tail.
  • No 16 : hĂ´tel particulier construit en 1878 (ou 1868 date gravĂ©e en façade)[15]. En pierre de taille, il est dĂ©corĂ© dans un style Renaissance (fenĂŞtre Ă  meneaux, lucarnes en pierre prĂ©sentant un amortissement et des ailerons sculptĂ©s, toiture en bâtière). La cour donne sur la rue et Ă  cĂ´tĂ©, une petite maison, en brique et pierre de taille, forme un ensemble avec l'hĂ´tel. HĂ´tel de M. S. Elizade (en 1910)[16]. L'hĂ´tel a Ă©tĂ© restructurĂ© en 2008 par les architectes Daniel et Michel Bismut pour accueillir l'ambassade de Singapour en France.
  • No 16.
    No 16.
  • Date de la construction : 1868.
    Date de la construction : 1868.

Bâtiments détruits

Habitants célèbres

Notes et références

  1. MM. Alphand, A. Deville et Hochereau, Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques.
  2. « Portrait de Gustave Flaubert », La Vie littéraire, 1891.
  3. « Déposition de M. Léon Renault, sénateur » Journal officiel de la République française, 1er janvier 1887, sur RetroNews.
  4. Minutes et répertoires du notaire Félix François Georges BERTRAND, 6 août 1880 - 26 juin 1902, Archives nationales, MC/ET/VIII/1841.
  5. Le comte Gabriel de La Rochefoucauld (1875-1942) avait épousé Odile Chapelle de Jumilhac (1879-1974), fille du 7e duc de Richelieu et de la duchesse née Alice Heine.
  6. Becq de Fouquières, op. cit., p. 190.
  7. Caroline Hauer, « Paris : Vestiges du Palais des Tuileries, jeu de piste historique à travers la ville », parisladouce.com, 15 janvier 2020.
  8. « Immeuble 9 rue Murillo », sur structurae.net » (base de données et galerie internationale d’ouvrages d’art et du génie civil).
  9. Le Dictionnaire des noms d’architectes des constructions élevées à Paris aux XIXe et XXe siècles l’attribue à l’architecte Hippolyte Destailleur.
  10. Archives de Paris, DQ18 1364.
  11. L’Homme enchaîné, 13 février 1917, sur gallica.bnf.fr.
  12. François Olier et Jean-Luc Quénec'hdu, Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918, tome II, Ysec Editions, 2008.
  13. Dictionnaire des noms d’architectes des constructions élevées à Paris aux XIXe et XXe siècles. Période 1876-1899, 1990 (ISBN 978-2908872002).
  14. Acte de décès du 29 novembre 1890, acte no 1882, Archives de Paris.
  15. 1869 selon Rochegude, op. cit., p. 55.
  16. Rochegude, op. cit., p. 55.
  17. Jacques Charrier, Promenades historiques dans le VIIIe arrondissement, Quartier de l’Europe, Cahiers de la Société historique et archéologique des VIIIe et XVIIe arrondissements de Paris, n° 33, 2008.
  18. Anne Mézin et Pierre de Boissieu, « L'intégration d'une famille ashkénaze dans la France du XVIIIe siècle : les Homberg du Havre », Archives juives, vol. 34, no 2, 2001, p. 95 à 108.
  19. En 1910 : Rochegude, op. cit., p. 55.
  20. En 1954 : Becq de Fouquières, op. cit., p. 190.

Sources

  • AndrĂ© Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954, vol. II.
  • FĂ©lix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.

Annexes

Articles connexes

Liens externes


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