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Rue de La Baume

La rue de La Baume est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Rue de La Baume
Voir la photo.
La rue de La Baume en 2021.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Europe
DĂ©but 22, rue de Courcelles
Fin Avenue Percier
Morphologie
Longueur 300 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1858
DĂ©nomination 1858
GĂ©ocodification
Ville de Paris 5105
DGI 5190
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de La Baume
GĂ©olocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Rue de La Baume
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Situation et accès

Elle commence au 22, rue de Courcelles et se termine avenue Percier.

Le quartier est desservi par les lignes de métro 9 et 13 à la station Miromesnil et par les lignes 22 et 43 du réseau de bus RATP et N53 du Noctilien.

Origine du nom

Cette voie est nommée d'après le nom du propriétaire des terrains sur lesquels elle a été ouverte.

Historique

La rue de La Baume a été ouverte sous sa dénomination actuelle par un décret du sur des terrains appartenant à la famille de La Baume Pluvinel, d'ancienne origine dauphinoise. Elle était bordée de beaux hôtels particuliers, dont plusieurs ont toutefois été détruits et remplacés par des immeubles modernes. Au sud, la rue était en partie bordée par les jardins de l'hôtel de Ségur (voir le 44, rue La Boétie).

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 4.
  • No 2 (ayant une entrĂ©e au 20, rue de Courcelles) : emplacement de l'ancien hĂ´tel de La Baume Pluvinel, propriĂ©tĂ© de M. Despeaux en 1910[1], construit par l’architecte Henry Goury, documentĂ© dans La Construction moderne en 1893. Il n’en subsiste aujourd’hui que l’immeuble Ă  l’angle des deux rues ; la cour d’honneur qui donnait sur la rue de La Baume a disparu[2]. Les dĂ©cors peints de l’hĂ´tel particulier ont Ă©tĂ© conservĂ©s. Le ComitĂ© Colbert, rĂ©unissant 90 maisons de luxe françaises, a son siège Ă  cette adresse.
  • No 4 : hĂ´tel particulier ayant appartenu Ă  la famille Bongo et visĂ© dans le cadre du procès des « biens mal acquis Â»[3].
  • No 5 : emplacement, en 1910, de l'hĂ´tel du duc de Montesquiou-FĂ©zensac (bâtiment dĂ©truit)[1].
  • No 7 : hĂ´tel de l'astronome Aymar de La Baume Pluvinel (1860-1938), oĂą s'est Ă©teinte sa mère, la marquise de la Baume Pluvinel, nĂ©e Labay de Viella, le . Style nĂ©o-classique.
  • No 10 : cours Montalivet (en 1910)[1].
  • No 11 : emplacement de l'hĂ´tel de Louis Renault (1877-1944), industriel (en 1910)[1], ayant appartenu Ă  Maurice Cottier (bâtiment dĂ©truit)
  • No 15 : emplacement, en 1903, de l'hĂ´tel de FrĂ©dĂ©ric Masson (1847-1923), historien, membre de l'AcadĂ©mie française (bâtiment dĂ©truit)[1].
  • No 17 : ambassade d'Estonie[4].
  • No 31 : emplacement de l'hĂ´tel de Louis Émile Simon (1814-1899), banquier (bâtiment dĂ©truit).

Notes et références

  1. Rochegude, op. cit., p. 58.
  2. Dictionnaire des noms d’architectes des constructions élevées à Paris aux XIXe et XXe siècles. Période 1876-1899, 1990 (ISBN 978-2908872002).
  3. Claire Bommelaer et BĂ©atrice de RochebouĂ«t, « Les nouvelles fortunes en quĂŞte d'adresses Â», Le Figaro, encart « Le Figaro et vous Â», mardi 31 janvier 2017, p. 28.
  4. Olavi Nõmmik, « Historique des bâtiments de l'ambassade d'Estonie à Paris », sur est-emb.fr, (version du 12 mars 2018 sur Internet Archive).

Voir aussi

Bibliographie

  • FĂ©lix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910.

Articles connexes

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