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Opéra

Dans la musique occidentale, un opĂ©ra est une Ɠuvre musicale et thĂ©Ăątrale pour un orchestre et des chanteurs. L'opĂ©ra est l’une des formes de l'art lyrique du thĂ©Ăątre musical occidental.

Annonce de la premiĂšre de Don Juan de Mozart.
La BohÚme de Puccini, l'un des opéras les plus joués.

L'Ɠuvre, chantĂ©e par des interprĂštes possĂ©dant un registre vocal dĂ©terminĂ© en fonction du rĂŽle et accompagnĂ©s par un orchestre, parfois symphonique, parfois de chambre, parfois destinĂ© au seul rĂ©pertoire d'opĂ©ra, est constituĂ©e d'un livret mis en musique sous forme d'airs, de rĂ©citatifs, de chƓurs et d'intermĂšdes souvent prĂ©cĂ©dĂ©s d'une ouverture et parfois agrĂ©mentĂ©s de ballets. Comme pour le thĂ©Ăątre, le livret met en scĂšne les personnages et leur histoire, mais les roles sont chantĂ©s.

Le genre musical est dĂ©clinĂ© selon les pays et les Ă©poques et recouvre des Ɠuvres d’appellations et de formes diffĂ©rentes. Aujourd’hui, les Ɠuvres sont jouĂ©es dans des salles d’opĂ©ra spĂ©cifiquement affectĂ©es ou tout simplement sur des scĂšnes de thĂ©Ăątre ou dans des salles de concerts, voire en plein air.

Les reprĂ©sentations sont organisĂ©es par des institutions du secteur public ou privĂ©, parfois dĂ©signĂ©es sous le vocable de « maison d'opĂ©ra », qui peuvent regrouper les compagnies d’artistes (orchestre, chƓur et ballet) et les services administratifs et techniques nĂ©cessaires Ă  l’organisation des saisons culturelles.

Histoire de l'opéra

Selon Serge Dorny, directeur du Bayerische Staatsoper, « il y a en tout dans le répertoire 6000 opéras, dont 100 seulement sont joués réguliÚrement[1]. »

Origines

L’opĂ©ra occidental est nĂ© en Italie Ă  Florence au XVIIe siĂšcle. Parmi les ancĂȘtres de l'opĂ©ra figurent les madrigaux italiens, qui mirent en musique des situations avec des dialogues mais sans jeu de scĂšne. Les mascarades, les ballets de cour, les intermezzi, ainsi que d'autres spectacles de cour de la Renaissance, faisant intervenir des figurants, de la musique et de la danse, sont autant de prĂ©curseurs. L’opĂ©ra proprement dit Ă©mane d’un groupe de musiciens et d'intellectuels humanistes florentins qui s'Ă©taient donnĂ©s le nom de Camerata (« salon » en florentin). La Camerata, appelĂ©e aussi Camerata fiorentina ou encore Camerata de' Bardi, du nom de son principal mĂ©cĂšne, s’était fixĂ© deux objectifs principaux : faire revivre le style musical du thĂ©Ăątre grec antique et s’opposer au style contrapuntique de la musique de la Renaissance. En particulier, ils souhaitaient que les compositeurs s'attachent Ă  ce que la musique reflĂšte, simplement et mot pour mot, la signification des textes, les mette en valeur et non les rende incomprĂ©hensibles par la complexitĂ© des architectures sonores de son accompagnement. La Camerata pensait reprendre en cela les caractĂ©ristiques de la musique grecque antique. Pour atteindre ce but, on utilise la monodie accompagnĂ©e par la basse continue, les chƓurs madrigalesques et les ritournelles et danses instrumentales.

En 1598 à Mantoue, Jacopo Peri écrit Dafne (en), que l'on considÚre alors comme l'un des premiers opéras (on parle à cette époque de dramma per musica). L'Orfeo (1607) de Claudio Monteverdi est également cité de nos jours.

XVIIe siĂšcle et XVIIIe siĂšcle

Le premier grand compositeur d’opĂ©ras fut Claudio Monteverdi. Ses opĂ©ras (L'Orfeo, 1607 ; Ariane, 1608 ; Le Retour d'Ulysse dans sa patrie, 1640 ; Le Couronnement de PoppĂ©e, 1642) appliquaient les bases de l’opĂ©ra, dĂ©finies Ă  Florence par la Camerata de Bardi Ă  la fin du XVIe siĂšcle, en rĂ©action contre les excĂšs de la polyphonie de la Renaissance. Si Claudio Monteverdi n'est pas le premier compositeur Ă  traduire ce programme (le premier opĂ©ra, Dafne, Ă©tant attribuĂ© Ă  Jacopo Peri en 1598 chez le comte Bardi), c'est lui qui porta dĂšs ses dĂ©buts l'opĂ©ra Ă  un Ă©tat de perfection qui suscita l'Ă©mulation des autres musiciens et la faveur du public.

L’opĂ©ra se rĂ©pandit rapidement dans toute l’Italie, mais assez vite, les intentions initiales des crĂ©ateurs de l'opĂ©ra sont dĂ©voyĂ©es, le chant prenant progressivement la primautĂ© sur la dĂ©clamation. La diffusion du nouveau type de spectacle touche d'abord Rome (Stefano Landi, Luigi Rossi) et plus encore Venise devenue le principal centre de l’opĂ©ra en Italie au milieu et Ă  la fin du XVIIe siĂšcle (Cavalli, Cesti, Legrenzi, plus tard Caldara, Lotti, Vivaldi, etc.). En 1637, dans cette ville, l'ouverture pour la premiĂšre fois du thĂ©Ăątre San Cassiano Ă  un public payant a eu pour consĂ©quence d'Ă©largir l'audience de l'opĂ©ra au-delĂ  des cours frĂ©quentĂ©es uniquement par la noblesse et d'accroĂźtre son importance artistique et sociale. L'opĂ©ra de tradition vĂ©nitienne mĂȘle souvent aspects tragiques et comiques voire burlesques, fait intervenir magie et merveilleux, multiplie les personnages et les genres musicaux. La derniĂšre Ă©cole Ă  apparaĂźtre est celle de Naples, elle finira par imposer son style Ă  toute la pĂ©ninsule italienne et Ă  presque toute l'Europe. L'opĂ©ra napolitain va ĂȘtre l'objet d'une lutte d'influence continuelle entre librettistes, musiciens et chanteurs. Les librettistes considĂšrent que la musique doit ĂȘtre au service du texte, les musiciens, que seule la musique donne vie et consistance Ă  l'Ɠuvre ; les chanteurs usent de leur Ă©tonnante virtuositĂ© pour imposer l'Ă©volution de l'opĂ©ra vers une simple succession d'arias, les rĂ©citatifs n'Ă©tant que des intermĂšdes permettant un enchaĂźnement logique des arias. La tradition napolitaine connaĂźt ainsi plusieurs « rĂ©formes » visant Ă  retourner aux fondamentaux. FondĂ©e par Provenzale, son hĂ©ros principal est Alessandro Scarlatti, qui introduit l'ouverture Ă  l'italienne, rĂ©duit la structure musicale Ă  l'alternance « rĂ©citatif/aria da capo », met en vedette la virtuositĂ© des chanteurs (et surtout celle des castrats) et favorise l'Ă©volution du dramma per musica vers l’opera seria (qui se diffĂ©rencie alors de l’opera buffa) composĂ© sur les livrets d'Apostolo Zeno et surtout de Pietro Metastasio, partisans d'une Ă©puration inspirĂ©e par l'exemple des poĂštes classiques français (Corneille et plus encore Racine) : respect des trois unitĂ©s, Ă©limination des Ă©lĂ©ments comiques et merveilleux, limitation du nombre de personnages... L'Ă©cole napolitaine brilla particuliĂšrement au XVIIIe siĂšcle avec A. Scarlatti, Porpora, Vinci, Leo, Jommelli, etc.

Le genre fut adoptĂ© par les musiciens allemands ayant sĂ©journĂ© en Italie, rivalisant alors avec les Italiens eux-mĂȘmes : Haendel composa 43 opĂ©ras, Hasse pas moins de 56 opĂ©ras. Le genre fut ensuite importĂ© dans les autres pays d'Europe. En France, Jean-Baptiste Lully et Jean-Philippe Rameau composĂšrent des opĂ©ras.

La production d'opĂ©ras italiens est Ă©norme au XVIIIe siĂšcle, et rĂ©utilise Ă  l'infini les mĂȘmes livrets des auteurs les plus apprĂ©ciĂ©s, en particulier MĂ©tastase.

XIXe siĂšcle

Fausta Labia (it), soprano italienne dans les opéras de Naples, Stockolm, Lisbonne, Turin, Rome et Bologne. Portrait de 1893.

Au XIXe siĂšcle, l’opĂ©ra italien continua de laisser une place de choix Ă  la voix. Gioachino Rossini composa des opĂ©ras-bouffes comme Le Barbier de SĂ©ville (1816) et La Cenerentola (1817), qui ont Ă©clipsĂ© ses Ɠuvres plus dramatiques, comme Guillaume Tell (1829). Le style du bel canto, caractĂ©risĂ© par des airs coulants, expressifs et souvent spectaculaires, s’est Ă©galement Ă©panoui dans les Ɠuvres de Vincenzo Bellini, dont Norma (1831), La sonnambula (1831) et I puritani (1835), ainsi que dans les opĂ©ras de Gaetano Donizetti, Lucia di Lammermoor (1835), ou dans ses comĂ©dies L'Élixir d'amour (1832) et Don Pasquale (1843). La deuxiĂšme moitiĂ© du XIXe siĂšcle, en Italie, laissera la place Ă  Verdi puis aux vĂ©ristes, dont Puccini sera le principal vecteur.

Verdi
Affiche de La traviata de Verdi, un des plus grands compositeurs italiens

L’homme qui a personnifiĂ© l’opĂ©ra italien est sans conteste Giuseppe Verdi : il a insufflĂ© Ă  ses Ɠuvres une vigueur dramatique et une vitalitĂ© rythmique inĂ©galĂ©es. Il composa nombre d’opĂ©ras dont Nabucco (1842), Ernani (1844) Rigoletto (1851), Il trovatore (Le TrouvĂšre, 1853), La traviata (1853), Un ballo in maschera (Un bal masquĂ©, 1859), La forza del destino (La Force du destin, 1862) et AĂŻda (1871), qui associe les splendeurs visuelles du grand opĂ©ra aux subtilitĂ©s musicales d’une histoire d’amour tragique. NĂ©anmoins, les opĂ©ras de Verdi restent profondĂ©ment italiens, utilisant la voix humaine comme principal moyen d’expression.

Opéra français

L'opéra italien arrive en France en 1645 : le cardinal Mazarin avait fait venir de Venise une troupe qui interpréta La finta pazza à la cour de Louis XIV : le succÚs est immédiat. Mais il faut attendre 1671 pour voir le premier opéra réellement « français » : Pomone, de Robert Cambert et Pierre Perrin.

Âge classique

Au dĂ©but du XVIIe siĂšcle, le style napolitain s’établit dans pratiquement toute l’Europe, sauf en France oĂč le compositeur Jean-Baptiste Lully, musicien de Louis XIV, fonda une Ă©cole française d’opĂ©ra : la tragĂ©die lyrique. Ses compositions reflĂ©taient le faste de la cour de Versailles. Le ballet avait une place beaucoup plus importante dans les opĂ©ras français (tragĂ©dies lyriques) de Lully que dans les opĂ©ras italiens. Lully crĂ©a Ă©galement un type d’ouverture, l’ouverture Ă  la française. Alceste (1674), Atys (1676), Roland (1685), Armide (1686), Acis et GalatĂ©e (1686) restent ses chefs-d’Ɠuvre.

Jean-Philippe Rameau avec Hippolyte et Aricie (1733), Castor et Pollux (1737) et Dardanus (1739), Les Indes galantes (1735), et Les BorĂ©ades (1764) ; Marc-Antoine Charpentier avec MĂ©dĂ©e (1693) et David et Jonathas (1684) ; AndrĂ© Campra avec Achille et DĂ©idamie (1735) enrichirent Ă  leur tour l’hĂ©ritage de Lully. AprĂšs la mort de Rameau en 1764, s'ouvre une pĂ©riode pendant laquelle sont repris les livrets Ă©crits par Quinault pour Lully et viennent s'installer Ă  Paris de prestigieux compositeurs Ă©trangers comme Gluck, Piccinni, Salieri, Sacchini ou Jean-ChrĂ©tien Bach.

Romantisme français

Carmen, le plus célÚbre opéra français

Au cours du XIXe siĂšcle, le romantisme se dĂ©veloppa en France, en Allemagne et en Italie, et gagna l’opĂ©ra. Paris Ă©tait alors le berceau du « grand opĂ©ra », combinaison de spectacle Ă  grands effets, d’actions, de ballets et de musique. La plupart des opĂ©ras de ce style furent Ă©crits par des compositeurs Ă©trangers installĂ©s en France : La Vestale (1807) de Gaspare Spontini et LodoĂŻska (1791) de Luigi Cherubini, tous deux Italiens, ainsi que Masaniello, ou La Muette de Portici (1828), de Daniel-François-Esprit Auber (1782-1871). Ce style atteignit son apogĂ©e dans les Ɠuvres fluides du compositeur Giacomo Meyerbeer, comme Robert le Diable (1831) et Les Huguenots (1836). Faust (1859), de Charles Gounod, fut l’un des opĂ©ras français les plus populaires du milieu du XIXe siĂšcle et il est toujours trĂšs prĂ©sent Ă  l'affiche au XXIe siĂšcle.

Fin du XIXe siÚcle français

Le compositeur français le plus productif de la derniĂšre partie du XIXe siĂšcle fut Jules Massenet, auteur notamment de Manon (1884), Werther (1892) et ThaĂŻs (1894). Les autres Ɠuvres caractĂ©ristiques de la pĂ©riode sont Mignon (1866) d’Ambroise Thomas, Carmen de Bizet (1875), Samson et Dalila (1877) de Camille Saint-SaĂ«ns et LakmĂ© (1883) de LĂ©o Delibes. On peut aussi parler du travail de Jacques Offenbach (auteur des Contes d'Hoffmann), compositeur parisien nĂ© en Allemagne qui s’imposa comme le maĂźtre de l’opĂ©ra-comique français du XIXe siĂšcle, appelĂ© opĂ©ra-bouffe. En 1900, Gustave Charpentier composa Louise, opĂ©ra rĂ©aliste d’un style trĂšs diffĂ©rent, mettant en scĂšne des ouvriers de Paris.

XXe siÚcle français

Au tout dĂ©but du XXe siĂšcle, Claude Debussy renouvela le genre de l’opĂ©ra avec PellĂ©as et MĂ©lisande (1902).

Parmi les autres compositeurs notables on peut noter Maurice Ravel (L'Heure espagnole, L'Enfant et les SortilÚges), Paul Dukas (Ariane et Barbe-Bleue), Albert Roussel, Darius Milhaud (La MÚre coupable), Arthur Honegger (Antigone) et Francis Poulenc (Dialogues des Carmélites).

Pour la période contemporaine on peut retenir le long drame sacré Saint François d'Assise (1983) d'Olivier Messiaen.

Origines

Heinrich SchĂŒtz Ă©crit, en 1627, le premier opĂ©ra sur des paroles allemandes, Dafne, dont la musique est perdue[2].

C’est en Angleterre que le compositeur d’origine allemande Georg Friedrich Haendel (1685-1759) fut le plus apprĂ©ciĂ©. Il Ă©crivit quarante opĂ©ras dans le style italien pendant les annĂ©es 1720-1730, aprĂšs quoi il se tourna vers l’oratorio.

Christoph Willibald Ritter von Gluck (1714-1787) fut le réformateur de l'opéra classique allemand en introduisant le dramatique dans ses compositions. Il fut à l'origine de la Querelle des Gluckistes et des Piccinnistes alors qu'il était à Paris (1775-1779).

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) a Ă©crit lui aussi des opĂ©ras, une vingtaine en tout si l'on compte les « actions thĂ©Ăątrales » mises en musique. Mozart composa son premier opera seria (Ɠuvre sĂ©rieuse en italien) Ă  l'Ăąge de 14 ans, en 1770, pour une commande milanaise. Ce fut Mitridate, re di Ponto (Mithridate, roi du Pont), d'aprĂšs une tragĂ©die de Racine.

Dans les annĂ©es 1780, l'empereur d'Autriche voulut crĂ©er un genre thĂ©Ăątral national, dans lequel les opĂ©ras seraient Ă©videmment chantĂ©s en allemand. C'est dans ce contexte que fut composĂ© le Singspiel Die EntfĂŒhrung aus dem Serail (L'EnlĂšvement au sĂ©rail). NĂ©anmoins, l'empereur ne donna pas suite Ă  sa lubie, et l'opĂ©ra allemand dut attendre Wagner pour se faire un nom.

Mozart composa vers la fin de sa vie cinq de ses opĂ©ras les plus jouĂ©s. Les trois premiers (Le nozze di Figaro, Don Giovanni et CosĂŹ fan tutte) sont considĂ©rĂ©s comme une trilogie, car leur livret a Ă©tĂ© Ă©crit par le mĂȘme auteur, Lorenzo da Ponte, un aventurier aux mƓurs lĂ©gĂšres (il Ă©tait l'ami de Casanova, et Ă  la fin de sa vie, exilĂ© aux États-Unis, il fera donner l'un des premiers opĂ©ras chantĂ©s sur le sol amĂ©ricain, Ă  savoir Don Giovanni). Don Giovanni avait Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1787 Ă  Prague.

En 1791, l'annĂ©e de sa mort, Mozart composa deux opĂ©ras : le premier, La clemenza di Tito (la ClĂ©mence de Titus), est aujourd'hui considĂ©rĂ©e comme l'un des meilleurs operas serias jamais Ă©crits. Le deuxiĂšme, la FlĂ»te enchantĂ©e, a notamment Ă©tĂ© filmĂ©e par Ingmar Bergman. Ce dernier opĂ©ra doit son livret Ă  Schikaneder, un organisateur de spectacles alors lourdement endettĂ© qui vit dans la FlĂ»te enchantĂ©e l'occasion de se refaire une santĂ©. Le plus redoutable de ses opĂ©ras pour la technique et les suraigus qu'il exige. Un air interprĂ©tĂ© par la Reine de la Nuit qui s'intitule Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen (Les flammes de l'enfer me dĂ©vorent le cƓur) monte au contre-fa, sommet de la voix humaine.

XIXe siĂšcle allemand

Lithographie d'une reprĂ©sentation en 1822 de Der FreischĂŒtz

L'opéra romantique allemand de Ludwig van Beethoven, Carl Maria von Weber, Richard Wagner et Richard Strauss, est l'héritier musical du Singspiel, qui devient rapidement obsolÚte au XIXe siÚcle.

Le premier grand opéra allemand du XIXe siÚcle est Fidelio (1805) de Ludwig van Beethoven (1770-1827).

Carl Maria von Weber (1786-1826) composa les opĂ©ras romantiques allemands Der FreischĂŒtz (1821) et Euryanthe (1823).

L’opĂ©ra allemand atteignit l’un de ses sommets avec Richard Wagner (1813-1883) qui donna naissance Ă  ce qu’il a appelĂ© le « drame en musique », dans lequel le texte (dont il Ă©tait l’auteur), la partition et la mise en scĂšne Ă©taient insĂ©parables. Ses premiers opĂ©ras, tels que Le Vaisseau fantĂŽme (1843), TannhĂ€user (1845) et Lohengrin (1850), conservĂšrent des Ă©lĂ©ments de l’ancien style. Ses plus grandes Ɠuvres furent Tristan et Isolde (1865), les quatre opĂ©ras composant l’Anneau du Nibelung (1852-1874, comprend L'Or du Rhin, La Walkyrie, Siegfried et Le CrĂ©puscule des dieux), Les MaĂźtres chanteurs de Nuremberg (1868), oĂč il dĂ©crivit les guildes mĂ©diĂ©vales, et Parsifal (1882). Les Ɠuvres de Wagner font un grand usage du leitmotiv, terme musical identifiant un personnage ou une idĂ©e revenant rĂ©guliĂšrement dans toute l’Ɠuvre.

L’influence de Wagner se poursuivit dans pratiquement tous les opĂ©ras. Un des rares opĂ©ras Ă  se dĂ©tacher du lot est HĂ€nsel et Gretel d’Engelbert Humperdinck (1893), inspirĂ© du conte du mĂȘme nom.

XXe siĂšcle allemand

Au dĂ©but du siĂšcle la figure dominante est Richard Strauss, qui utilise une orchestration et des techniques vocales similaires Ă  celles de Wagner dans SalomĂ© (1905) et les poussa Ă  l'extrĂȘme dans Elektra (1909). Le Chevalier Ă  la rose (1911) devint son Ɠuvre la plus populaire. Cet opĂ©ra fut suivi, entre autres, d’Ariane Ă  Naxos (1912), de La Femme sans ombre (1919) et d’Arabella (1933).

Opéra russe

Feodor Chaliapine dans le rÎle d'Ivan Soussanine dans l'opéra de Glinka Une vie pour le tsar.

L'opéra fut introduit en Russie dans les années 1730 par des troupes italiennes et fit bientÎt partie des divertissements de la cour impériale et de l'aristocratie. De nombreux compositeurs étrangers, comme Baldassare Galuppi, Giovanni Paisiello, Giuseppe Sarti et Domenico Cimarosa furent invités en Russie et reçurent des commandes d'opéras, principalement en langue italienne. ParallÚlement à cela, quelques musiciens natifs (par exemple Maxim Berezovski et Dmitri Bortnianski) étaient envoyés en Europe occidentale pour y étudier la composition musicale. Le premier opéra composé en langue russe fut Céphale et Procris (en) du compositeur italien Francesco Araja (1755). Les compositeurs Vassili Pachkevitch (en), Evstigneï Fomine (en) et Alexeï Verstovski contribuÚrent au développement de l'opéra de langue russe.

Toutefois le véritable acte de naissance de l'opéra russe est dû à Mikhail Glinka et à ses deux opéras, Une vie pour le tsar (1836) et Rouslan et Ludmila (1842). Parmi les principaux successeurs de Glinka on peut citer Alexandre Dargomyjski (La Roussalka (en) et Le Convive de pierre), Modeste Moussorgski (Boris Godounov (1874) et La Khovantchina), Alexandre Borodine (Le Prince Igor (créé en 1890, de maniÚre posthume), Nikolaï Rimski-Korsakov (La Demoiselle des neiges (Sniegourotchka), Sadko et Le Coq d'or (1909)) et Tchaïkovski (EugÚne Onéguine et La Dame de pique).

La grande majoritĂ© de ces Ɠuvres montre l'importance croissante du nationalisme russe, composante d'un mouvement slavophile plus vaste, dans l'ensemble de la crĂ©ation artistique. L'Ɠuvre de Pouchkine, considĂ©rĂ© comme le fondateur de la littĂ©rature russe, a fourni l'intrigue d'une grande partie de ces opĂ©ras (notamment Rousslan et Ludmilla, EugĂšne OnĂ©guine, Boris Godounov, Le Convive de pierre, Le Chevalier avare, La Roussalka, La Dame de pique, Le Coq d'or).

L'opéra russe continua fortement d'exister au XXe siÚcle. Citons notamment[3] :

Opéra espagnol

L’opĂ©ra espagnol a produit des centaines voire des milliers d’ouvrages depuis le dĂ©but du XVIIe siĂšcle jusqu’à nos jours. L’Espagne constitue mĂȘme historiquement, aprĂšs l’Italie, le premier pays oĂč l’art lyrique a Ă©clos.

Origines

Au cƓur du SiĂšcle d'or espagnol, qui connaĂźt une floraison thĂ©Ăątrale, est reprĂ©sentĂ© le premier opĂ©ra espagnol : La gloria de Niquea[4] (sur une musique de Matheo Romero, Juan de Palomares, Juan Blas de Castro et Álvaro de los RĂ­os) au Palais d'Aranjuez. Cette crĂ©ation en 1622 suit de peu Rome, mais prĂ©cĂšde Venise dans l’expĂ©rimentation du genre lyrique. La France et l’Allemagne devront encore attendre. SuccĂšde, en 1627, La selva sin amor[5], autre piĂšce thĂ©Ăątrale entiĂšrement chantĂ©e sur un livret de FĂ©lix Lope de Vega. L’Ɠuvre fut exĂ©cutĂ©e au chĂąteau royal de l’Alcazar de Madrid. Peu aprĂšs, c’est le Palais du Buen Retiro qui devient le rĂ©ceptacle habituel des ouvrages lyriques de la cour espagnole. Ce palais madrilĂšne, aujourd’hui disparu (Ă  la suite de son incendie par l’ArmĂ©e napolĂ©onienne en dĂ©route en 1808)[6], comportait un thĂ©Ăątre couvert Ă  l’image de la toute nouvelle mode italienne. Car en ces temps, la pĂ©ninsule italienne Ă©tait en large partie sous la domination politique de l’empire espagnol. D’oĂč, des Ă©changes culturels et artistiques. Il sera mĂȘme des compositeurs d’origine italienne qui Ă©criront des Ɠuvres lyriques pour l’Espagne Ă  partir de livrets en espagnol, comme plus tard Francisco Corradini (1700-1769) ou Luigi Boccherini (1743-1805).

Peu aprĂšs la crĂ©ation de l’opĂ©ra en Espagne, naĂźt un genre dĂ©rivĂ© : la zarzuela, en 1648 avec El jardĂ­n de Falerina[7], au Palais royal de la Zarzuela (aux environs de Madrid). La zarzuela se distingue de l’opĂ©ra (intitulĂ© qui n’existait pas encore, en Espagne ni mĂȘme en Italie) par l’introduction de passages parlĂ©s parmi les scĂšnes chantĂ©es (comme pour l’opĂ©ra-comique français ou le Singspiel allemand, genres qui eux n’apparaĂźtront que plus d’un siĂšcle aprĂšs). Mais il est difficile de faire des catĂ©gories tranchĂ©es entre opĂ©ra espagnol et zarzuela, tant les hybrides abondent.

XVIIe et XVIIIe siĂšcles

Durant les XVIIe et XVIIIe siĂšcles, il est une multitude d’ouvrages lyriques sur des livrets en espagnol (plus d’un millier, bien que beaucoup de partitions aient disparu, notamment dans l’incendie du Palais du Buen Retiro [8] ). Au XVIIe siĂšcle, se distinguent, parmi tant d’autres, les compositeurs lyriques CristĂłbal GalĂĄn, Juan de Navas, Juan de Serqueira et surtout Juan Hidalgo (1614-1685). De ce dernier, a Ă©tĂ© conservĂ© Celos aun del aire matan[9], crĂ©Ă© en 1660 sur un livret de Pedro CalderĂłn de la Barca. Au XVIIIe siĂšcle, les compositeurs marquants sont SebastiĂĄn DurĂłn (1660-1716) – auteur de la premiĂšre Ɠuvre rĂ©pertoriĂ©e Ă  porter l’intitulĂ© espagnol « Ăłpera », La guerra de los gigantes, datĂ©e de 1700 –, Antonio de Literes (1673-1747), JosĂ© de Nebra (1702-1768) et Antonio RodrĂ­guez de Hita (1724-1787).

XIXe et XXe siĂšcles

Aux XIXe et XXe siĂšcles, se comptent environ six cents opĂ©ras espagnols (diffĂ©rents, donc, des zarzuelas). Avec par exemple, de 1880 Ă  1910, plus de cinquante crĂ©ations d’opĂ©ras, dont une trentaine pour la seule dĂ©cennie 1890. De ces deux siĂšcles, parmi les compositeurs espagnols d’opĂ©ras les plus connus, peuvent ĂȘtre citĂ©s : Emilio Arrieta (1821-1894, auteur de Marina), Ruperto ChapĂ­ (1851-1909, auteur de Margarita la Tornera), Antonio Reparaz (1831-1886), TomĂĄs BretĂłn (1850-1923, auteur de La Dolores), ValentĂ­n Zubiaurre (1837-1914), Emilio Serrano (1850-1939), Felipe Pedrell (1841-1922), Enrique Granados, Isaac AlbĂ©niz, Manuel de Falla, JoaquĂ­n Turina, Conrado del Campo (1878-1953, auteur de La tragedia del beso), Amadeo Vives (1871-1932, auteur de ArtĂșs et Maruxa), Manuel Penella (1880-1939, auteur de El gato montĂ©s), JesĂșs Guridi (1886-1961, auteur de Mirentxu), Federico Moreno Torroba (1891-1982, auteur de El poeta), JosĂ© Serrano SimeĂłn (1873-1941, auteur de La venta de los gatos), Pablo SorozĂĄbal (1897-1988, auteur de AdiĂłs a la bohemia et Juan JosĂ©)
 Mais Ă  cĂŽtĂ© des quelques titres d’opĂ©ras qui sont ici mentionnĂ©s, les uns et les autres de ces compositeurs auront aussi composĂ© nombre de zarzuelas[10].

Opéra polonais

L'opĂ©ra polonais naĂźt en 1628 avec la reprĂ©sentation de Galatea de Sante Orlandi et de La liberazione di Ruggiero dall'isola d'Alcina de Francesca Caccini Ă  Varsovie donnĂ©e Ă  l'initiative du prince Ladislas IV Vasa. AprĂšs son accession au trĂŽne, celui-ci crĂ©e au sein du palais royal un thĂ©Ăątre d'opĂ©ra oĂč l'on prĂ©sente frĂ©quemment les Ɠuvres de Marco Scacchi, sur les livrets de Virgilio Puccitelli. Subsiste du premier opĂ©ra en polonais le manuscrit de Heca (La DrĂŽlerie), crĂ©Ă© entre le XVIIe et le XVIIIe siĂšcle. On peut trouver dans les poĂšmes d'Adam KorczyƄski (XVIIIe siĂšcle) plusieurs influences de l'opĂ©ra. En 1748 le roi Auguste III de Pologne fonde un nouvel opĂ©ra Ă  Varsovie ou sont reprĂ©sentĂ©es les Ɠuvres de Johann Adolf Hasse, parmi lesquelles Zenobia, sur un livret de Pietro Metastasio, crĂ©Ă© pour le thĂ©Ăątre polonais. Durant le rĂšgne de Stanislas II de Pologne l'opĂ©ra varsovien est dirigĂ© par Wojciech BogusƂawski qui, en collaboration avec les tchĂšques polonisĂ©s Maciej KamieƄski et Jan Stefani, donne plusieurs opĂ©ras en polonais avec des allusions contre les futurs occupants de la Pologne (principalement la Russie). Le plus important opĂ©ra de ce temps est Cud mniemany, albo Krakowiacy i GĂłrale (Miracle supposĂ© ou les Cracoviens et les montagnards). AprĂšs la chute de la Pologne, le thĂ©Ăątre de Varsovie continue Ă  prĂ©senter des opĂ©ras de Karol KurpiƄski et JĂłzef Elsner. Le Faust du prince Antoni Henryk RadziwiƂƂ est la premiĂšre rĂ©alisation opĂ©ratique de l'Ɠuvre de Johann Wolfgang von Goethe. Les plus importants opĂ©ras polonais de la pĂ©riode romantique sont ceux de StanisƂaw Moniuszko, ancrĂ©s dans le cƓur de toute la nation polonaise, sans toutefois devenir populaires dans le monde. La reprĂ©sentation de Manru de Ignacy Paderewski au Metropolitan Opera en 1902 est un Ă©pisode important pour l'histoire de l'opĂ©ra polonais. La renaissance de la Pologne en 1918 est dominĂ©e par Karol Szymanowski avec son opĂ©ra KrĂłl Roger (Le Roi Roger), sur un livret de JarosƂaw Iwaszkiewicz. L'opĂ©ra moderne polonais est reprĂ©sentĂ© par Tadeusz Baird (dont l'Ɠuvre la plus considĂ©rable est Jutro - Demain), Krzysztof Penderecki (Les Diables de Loudun, Paradise Lost, Le Masque noir, Ubu Rex), Zygmunt Krauze (Yvonne, princesse de Bourgogne) et PaweƂ Mykietyn (L'Ignorant et le Fou). En 2006 est reprĂ©sentĂ© Ă  Moscou l'opĂ©ra PasaĆŒerka (La PassagĂšre, d'aprĂšs le roman polonais de Zofia Posmysz), composĂ© par Mieczyslaw Weinberg, polonais juif russifiĂ©, dont le sujet s'intĂ©resse aux bourreaux et aux victimes du camp d'Auschwitz. Il sera ensuite prĂ©sentĂ© en 2010 Ă  Varsovie.

Pays-Bas méridionaux

Dans les Pays-Bas espagnols, l'opĂ©ra italien fut introduit en 1650 par Giuseppe Zamponi, maĂźtre de chapelle Ă  la cour de Bruxelles[11]. C’est Ă  Bruxelles, au palais du gouverneur LĂ©opold-Guillaume de Habsbourg, que fut reprĂ©sentĂ© l’opĂ©ra de style vĂ©nitien Ulisse nell'isola di Circe de Zamponi, dont le prologue et les actes Ă©taient entrecoupĂ©s du Ballet du monde du maĂźtre de danse Giambattista Balbi. Ce fut la premiĂšre fois qu'un vĂ©ritable opĂ©ra a Ă©tĂ© mis en scĂšne aux Pays-Bas[12].

Pays-Bas septentrionaux

À Amsterdam, l'opĂ©ra ne fut pas introduit avant 1677[11]. Le premier opĂ©ra rĂ©alisĂ© en rĂ©publique des Provinces-Unies, en 1677, est Isis de Giovanni Battista Lulli et de Philippe Quinault, reprĂ©sentĂ© au ThĂ©Ăątre d'Amsterdam[13]. La plus ancienne production d’art lyrique en langue nĂ©erlandaise se rapprochant du genre de l’opĂ©ra, et crĂ©Ă©e aux Pays-Bas septentrionaux en 1686, est l'opĂ©ra sur la devise « Sans le vin et la bonne chĂšre, plus d'amour »[14] dont les paroles sont de Govert Bidloo et dont la musique est de Johann Schenck. L'opĂ©ra De triomfeerende min (en français : Le Triomphe de l'amour), composĂ© par Carolus Hacquart en 1678, aprĂšs la conclusion du traitĂ© de NimĂšgue sur un livret de Dirck Buysero, n’aurait jamais Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©[15].

Principauté de LiÚge

L'engouement pour l'opĂ©ra a permis de produire les premiĂšres Ɠuvres littĂ©raires en wallon, qui contribuĂšrent Ă  confĂ©rer un statut respectable Ă  cette langue. Les quatre livrets de Simon de Harlez, de Cartier, Fabry et Vivario, connus sous le nom de « thĂ©Ăątre liĂ©geois », furent crĂ©Ă©s en 1756, et jouĂ©s rĂ©guliĂšrement sous l'Ancien RĂ©gime devant les princes invitĂ©s en PrincipautĂ© de LiĂšge. Ils furent republiĂ©s par François Bailleux en 1854 et contribuĂšrent Ă  la naissance de la SociĂ©tĂ© de langue et littĂ©rature wallonnes en 1856.

En 1757, Jean-Noël Hamal, formé à LiÚge et à Rome, a mis en musique ces opéras en wallon, dont Li Voyedje di Tchofontaine (Le Voyage de Chaudfontaine)[16].

Retransmissions des opéras dans les salles de cinémas

  • Le [17] - [18], la dĂ©monstration Ă  Paris de la premiĂšre transmission de cinĂ©ma numĂ©rique par satellite en Europe d'un long mĂ©trage cinĂ©matographique par Bernard Pauchon, Alain Lorentz, Raymond Melwig et Philippe Binant[19] - [20] - [21] ouvre la voie Ă  l'application des tĂ©lĂ©communications Ă  l'industrie cinĂ©matographique et aux retransmissions par satellites[22] d'opĂ©ras dans les salles de cinĂ©ma[23].
  • En septembre 2005 : Marc Welinski prend la direction d'un rĂ©seau de transmission par satellite (CielEcran) qui permet la retransmission d'Ă©vĂ©nements diversifiĂ©s dans les cinĂ©mas : opĂ©ras, ballets, concerts[24].

Notes et références

  1. Bertrand Dermoncourt (propos recueillis par), « Donner Ă  Lyon une identitĂ© diffĂ©rente », Classica,‎ , p. 10–11 (ISSN 1287-4329).
  2. « Heinrich Schutz (Composer) - Short Biography », sur bach-cantatas.com (consulté le ).
  3. (en) Richard Taruskin, « Russia », dans The New Grove Dictionary of Opera, éd. Stanley Sadie (Londres, 1992); Oxford Illustrated History of Opera, Chapitres 7-9.
  4. Pierre-René Serna, Guide de la Zarzuela : La zarzuela de Z à A, op. cit., p. 16 et 24.
  5. Pierre-René Serna, Guide de la Zarzuela : La zarzuela de Z à A, op. cit., p. 17 et 24.
  6. Pierre-René Serna, Guide de la Zarzuela : La zarzuela de Z à A, op. cit., p. 26.
  7. Pierre-René Serna, Guide de la Zarzuela : La zarzuela de Z à A, op. cit., p. 16.
  8. Pierre-RenĂ© Serna, La Zarzuela baroque, Paris, Bleu Nuit, octobre 2019, 176 p., 14 × 20 cm, (ISBN 2-35884-086-6), p. 143.
  9. Pierre-René Serna, Guide de la Zarzuela : La zarzuela de Z à A, op. cit., p. 256.
  10. Pierre-René Serna, Guide de la Zarzuela : La zarzuela de Z à A, op. cit., p. 128 et suivantes.
  11. Rasch & Grijp, 2001 p. 295.
  12. Stryckers, 2001 p. 296-297.
  13. Rasch, 2001 p. 311.
  14. « Zonder spijs en wijn kan geen liefde zijn »”.
  15. Rasch, 2001 p. 314.
  16. Cet opéra fut joué à LiÚge avec Jules Bastin dans la distribution. Il en existe un enregistrement noir et blanc (sans sous-titres) qui a été diffusé par la RTBF (télévision) en décembre 1996, à la mort de Jules Bastin.
  17. France Télécom, Commission Supérieure Technique de l'Image et du Son, Communiqué de presse, Paris, .
  18. Olivier Bomsel, Gilles Le Blanc, Dernier tango argentique. Le cinĂ©ma face Ă  la numĂ©risation, École des Mines de Paris, 2002, p. 12.
  19. Bernard Pauchon, France Telecom and digital cinema, ShowEast, 2001, p. 10.
  20. PremiÚre numérique pour le cinéma français, 01net, 2002.
  21. Alexandru Georgescu (et al.), Critical Space Infrastructures. Risk, Resilience and Complexity, Spinger, 2019, p. 48.
  22. Cf. P. Binant, ÉlĂ©ments d'histoire du cinĂ©ma numĂ©rique, La Lettre de la CST, n° 177, Paris, mai 2021, p. 44, § 4..
  23. «Numérique : le cinéma en mutation», Projections, 13, CNC, Paris, septembre 2004, p. 7.
  24. « Le sentiment de vivre des émotions collectives ».

Annexes

Bibliographie

  • 1980 : Philippe-Joseph Salazar, IdĂ©ologies de l'OpĂ©ra, Paris, Presses universitaires de France, coll. “Sociologie d'Aujourd'hui”, 208 p. (ISBN 978-2-13-036175-6)
  • 1993 : Gustav KobbĂ©, Tout l'opĂ©ra, de Monteverdi Ă  nos jours, RĂ©ed.: 1999, Robert Laffont, coll. « Bouquins » (ISBN 978-2-221-07131-1)
  • 1997 : HervĂ© Lacombe, Les Voies de l'opĂ©ra français au XIXe siĂšcle, Fayard, 1997, 392 p., prix Bernier de l'AcadĂ©mie des beaux-arts 1997, prix des Muses (prix spĂ©cial du jury) 1998 et prix histoire EugĂšne CarriĂšre de l'AcadĂ©mie française 1998
  • 2001 : Rudolf Rasch, De moeizame introductie van de opera in de Republiek, in : Een muziekgeschiedenis der Nederlanden, Louis Peter Grijp & Ignace Bossuyt (Ă©d.), Amsterdam University Press, (ISBN 90-5356-488-8), (ISBN 90-289-3000-0)
  • 2001 : Rudolf Rasch & Louis Peter Grijp, Ijkjaar 1650, in : Een muziekgeschiedenis der Nederlanden, Louis Peter Grijp & Ignace Bossuyt (Ă©d.), Amsterdam University Press, (ISBN 90-5356-488-8), (ISBN 90-289-3000-0)
  • 2001 : Piet Stryckers, Muziek aan het hof van Leopold Wilhelm en de opkomst van de barok in de Zuidelijke Nederlanden, in : Een muziekgeschiedenis der Nederlanden, Louis Peter Grijp & Ignace Bossuyt (Ă©d.), Amsterdam University Press, (ISBN 90-5356-488-8), (ISBN 90-289-3000-0).
  • 2003: Emmanuel Pedler, Entendre l'opĂ©ra : une sociologie du thĂ©Ăątre lyrique, Paris, L'Harmattan, , 182 p.
  • 2005 : Laurence Helleu, Les MĂ©tiers de l'opĂ©ra, Arles, Actes Sud
  • 2007 : HervĂ© Lacombe, GĂ©ographie de l'opĂ©ra au XXe siĂšcle, Fayard, 2007, 317 p.
  • 2012 : Pierre-RenĂ© Serna, Guide de la Zarzuela : La zarzuela de Z Ă  A, Ă©d. Bleu Nuit, Paris, 2012, 336 pages (ISBN 978-2-913575-89-9) - Prix du Syndicat de la critique 2013, catĂ©gorie « Meilleur livre de musique »
  • 2017 : Numa Sadoul, 40 ans Ă  l'opĂ©ra - Ego-dictionnaire de l'art lyrique, Pietraserena, Ed. Dumane, 710 p. (ISBN 978-2-915-94316-0).
  • 2017 : Marc Goldschmit, L’opĂ©ra sans rĂ©demption ou Éros musicien, Ă©d. Aedam Musicae (ISBN 978-2-919046-51-5).
  • 2019 : Pierre-RenĂ© Serna, La Zarzuela baroque, Paris, Bleu Nuit, octobre 2019, 176 p., 14 × 20 cm, (ISBN 2-35884-086-6).

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