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Histoire de La Chapelle-Saint-Mesmin

Cet article présente l'histoire de La Chapelle-Saint-Mesmin, commune française du département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Les armes de La Chapelle-Saint-Mesmin se blasonnent ainsi :
D'azur à la croix componée d'argent et de gueules de neuf pièces, cantonnée de quatre fleurs de lys d'or.
Elles furent adoptées par le conseil municipal en 1977.
Logo de la commune

Préhistoire et protohistoire

En 1856, la grotte du dragon de Béraire, cavité souterraine naturelle apparue au cours de l'holocène[1], est découverte par l'archéologue Ernest Pillon.

En 1935, un site préhistorique du Paléolithique supérieur a été trouvé au lieu-dit Monteloup[2].

La Dame de Monteloup

Plusieurs outils de silex y ont été découverts: des grattoirs, des burins, des perçoirs, des racloirs, des raclettes, des microlithes, des lames, des lamelles, un pic et des nucléi.

En 1967, un site de chasseurs de rennes remontant à la période Magdalénienne est découvert également au lieu-dit Monteloup[3].

Des travaux d'agrandissement d'une cave dans le hameau des Neuf-Arpents (1988) ont mis au jour une double sĂ©pulture datant du nĂ©olithique : « La Dame de Monteloup Â», une femme d'une vingtaine d'annĂ©es tenant contre elle un enfant de dix-huit mois. Les riches parures retrouvĂ©es sur son corps rĂ©vèlent son honorabilitĂ© ou son niveau de richesse ainsi que l'existence probable d'une coutume funĂ©raire[4]. En 1994, lors de l'amĂ©nagement de la voie de desserte reliant la nouvelle station d'Ă©puration entre le chemin de Fourneaux et la route dĂ©partementale 2152, a Ă©tĂ© dĂ©couverte une pointe de sagaie en silex taillĂ© datant du PalĂ©olithique supĂ©rieur[5].

Antiquité

Au début de notre ère, sur l'emplacement actuel de l'église saint-Mesmin, se tenait une villa gallo-romaine appartenant à un dénommé Béraire (Villa Berarii). Cette villa surplombait la falaise dans laquelle se trouve la grotte du dragon de Béraire[6].

En 2009, on découvre les fondations de l'annexe d'une villa gallo-romaine au lieu-dit des Chesnats (voir chapitre Moyen Âge ci-dessous).

Moyen Ă‚ge

En 1990, des fouilles effectuées sous le poste de garde de la 1re mairie édifiée en 1831 sur l'emplacement de l'ancien cimetière de l'église, mettent au jour de nombreuses sépultures dont un sarcophage et de la vaisselle en céramique d'époque mérovingienne. On y découvre également les restes d'une latrine creusée probablement pour les besoins du poste de garde. Également, fin 1990, de nombreux ossements et fragments de céramique ont été découverts, à l'occasion de la replantation de tilleuls sur la place du bourg (qui empiétait probablement sur l'ancienne nécropole mérovingienne de l'église proche)[7].

Vue d'une partie du chantier de fouilles archéologiques des Chesnats en mai 2012.

Grâce Ă  des fouilles archĂ©ologiques prĂ©ventives effectuĂ©es par le bureau d'Ă©tudes Éveha[8], entre 2009 et 2012 en vue de l'amĂ©nagement d'un nouveau lotissement de 5 hectares dans le quartier dit les Chesnats, la mise au jour de vestiges d'un village du haut Moyen Ă‚ge, vĂ©ritable rĂ©serve Ă  grains, prenant sa source Ă  l'Ă©poque gallo-romaine (du Ier au XIe siècle), site historique de plusieurs hectares retraçant 1 000 ans d'histoire, a Ă©tĂ© dĂ©couvert (culture, silos, Ă©levage, artisanat, chasse, habitat, costumes, sĂ©pultures). Ce site archĂ©ologique est considĂ©rĂ© actuellement comme l'un des plus importants en France pour cette pĂ©riode[9].

Squelette de veau

Ces fouilles ont permis d'attester qu'un important village s'est mis en place principalement durant le haut Moyen Âge (Ve siècle - XIe siècle). Des dizaines de milliers de vestiges immobiliers ont été découverts : fosses, trous de poteau et fossés formant des bâtiments en matériaux périssables (probablement plusieurs dizaines aux architectures et aux fonctions différentes), aires d'ensilage, parcelles où se sont côtoyés élevage et culture. De très nombreux objets ont été également été découverts, renseignant sur la vie quotidienne des villageois (pratiques alimentaires, consommation, artisanat, culture, élevage, chasse, etc.) durant cette période (clés, vaisselles, faucilles, serpettes, émondoirs, broches, lissoirs, pesons, fusaïoles, palettes de tissage, poteries, céramiques, briquets en fer, agrafes à double crochets, fibules, peignes, boucles d'oreilles, boucles de ceintures, fer de lance, pointes de flèches, carreaux d'arbalètes, mors incrusté d'argent et boucle de harnachement de cheval, restes organiques de denrées, ossements de porcs, d'ovins, de caprins, de bovins, de chevaux, de poissons, de chats et de chiens). Enfin, une dizaine de sépultures (dont trois du VIIIe siècle) a été mise au jour.

À la suite des fouilles, la commune a mis en place une exposition, en octobre-, afin de présenter à ses habitants et à ceux de l'agglomération l'ampleur des découvertes réalisées[10].

  • Objets dĂ©couverts dans les fouilles des Chesnats en 2009-2012
  • Agrafe
    Agrafe
  • Briquet
    Briquet
  • ClĂ©
    Clé
  • Faucille
    Faucille
  • Fibule
    Fibule
  • Lissoir
    Lissoir
  • Mors de cheval
    Mors de cheval
  • Peson
    Peson
  • Vaisselle
    Vaisselle

La légende veut qu'aux environs du VIe siècle, Saint Mesmin l'ancien, qui établit un monastère à Micy, de l'autre côté de la Loire, y combattit un dragon à Béraire (premier nom du village), donnant son nom à ce lieu (voir plus bas l'histoire de la grotte du dragon et l'article sur les saints Sauroctones). Le document le plus ancien existant sur la vie de saint Mesmin a été écrit au IXe siècle par un certain Berthold, moine de l'abbaye de Micy. À sa mort en 520, saint Mesmin se fait ensevelir dans la grotte située sous la Villa Berarii (Béraire)[11]. Cette grotte renferma également les tombeaux des abbés Théodomir (570) et Saint Mesmin le jeune (593), aujourd'hui disparus. Cette grotte devient un lieu de pèlerinage jusqu'à son oubli[4].

Vers 550, une première église basilique funéraire est érigée au-dessus du tombeau de Saint Mesmin à l'initiative du vicomte d'Orléans, Agylus (voir Saint-Ay). Vers 675, les reliques de saint Mesmin sont transférées vers Orléans.

Au IXe siècle-Xe siècle, la première église est détruite à la suite des invasions normandes. Entre le XIe siècle et le XIIe siècle, l'église Saint-Mesmin est édifiée. Au XVe siècle, celle-ci fait l'objet de pillages et de destructions. En 1493, le reliquaire de saint Mesmin est confié à l'abbaye de Micy. En 1562, l'église est incendiée[4].

Jusqu'au XVIe siècle, le fief de la Gabellière, dans lequel se tenait la Maison du Temple de la Gabellière (constituée d'une maison, d'une grange, d'un colombier, de trois moyes de terre et d'un clos de vigne) dépendait de la Commanderie de Saint-Marc d'Orléans qui y rendait la haute, la moyenne et la basse justice[12].

Époque moderne

XVIe

Au XVIe, la commune dispose d'installations portuaires. En effet, on trouve mention du « port et passage de Saint-Mesmin Â» dès 1529[13].

Au moment de l'occupation de la ville d'Orléans par le prince protestant Louis Ier de Bourbon-Condé en , les troupes huguenotes stationnent à La Chapelle-Saint-Mesmin au camp de Vaussoudun situé en bordure de Loire. Au début de l'année 1563, les troupes catholiques, avec à leur tête le duc François Ier de Guise, s'installent sur la rive opposée de la Loire dans le but d'assiéger Orléans. De Guise sera assassiné non loin de là, à Saint-Hilaire-Saint-Mesmin, pendant le siège par le protestant Jean de Poltrot de Méré[14].

En 1591, entre les hameaux de l'Ardoise et de la Tortue, se déroule un affrontement très meurtrier entre membres de la Ligue catholique et les troupes de l'ancien gouverneur huguenot de l'Orléanais. En effet, vers la fin du XIXe siècle, ont été retrouvées, de part et d'autre de l'ancienne route de Meung-sur-Loire (actuelle route départementale 2152), de nombreuses sépultures dans des fosses particulièrement profondes ainsi que des balles (pistolet, arquebuse ou mousquet), et ce, dans un rayon de 300 mètres[15].

XVIIe

Les plus anciennes statistiques concernant le nombre de feux dans le village remontent Ă  l'annĂ©e 1616. On compte cette annĂ©e-lĂ  185 feux ce qui correspond Ă  environ 832 habitants[16]. La première transcription d'actes d'Ă©tat-civil dans les registres paroissiaux date de l'annĂ©e 1642[17].

Lors d'un recensement des débits de boissons effectué dans le département du Loiret en 1627[18], on compte dans la paroisse trois taverniers taxés de quatre à seize livres tournois par bouchon[19].

Le , le naufrage du bac effectuant le passage entre La Chapelle et Saint-Nicolas (actuel territoire de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin) cause la mort par noyade de 22 personnes dont une douzaine de chapellois. La plupart des victimes sont des vignerons qui se rendaient certainement au pèlerinage annuel de ClĂ©ry[20].

XVIIIe

Depuis le XVIIIe, on note la prĂ©sence d'un maĂ®tre et d'une maĂ®tresse d'Ă©cole[21]. En effet, en 1705, une rente annuelle Ă©tablie grâce Ă  un legs transmis par la famille Genty, propriĂ©taire du Château des Hauts, est destinĂ© Ă  « commencer l'Ă©tablissement d'une Ă©cole de charitĂ© (de garçons) en la paroisse de La Chapelle-Saint-Mesmin Â». En 1710, une rente annuelle de mĂŞme nature, mais d'origine anonyme, est versĂ©e au bĂ©nĂ©fice des Ă©coles de charitĂ© de filles de plusieurs paroisses dont celle de La Chapelle Saint-Mesmin[22]. En 1752, le conseil de fabrique de l'Ă©glise dĂ©cide de financer l'Ă©dification, au dĂ©but de la rue actuelle du petit château, d'une maison (contigĂĽe avec celle du vicaire), prĂ©voyant au rez-de-chaussĂ©e, un local pour la classe et au premier Ă©tage, un logement rĂ©servĂ© Ă  la maitresse d'Ă©cole[23].

En 1771, une partie des reliques de saint Mesmin est conservée dans l'église Saint-Mesmin (lettre de l'abbé Bordier au syndic du clergé Monsieur de Guyenne)[4].

Le village est une paroisse rurale qui fait partie des 272 paroisses du diocèse d'OrlĂ©ans et qui dĂ©pend de la gĂ©nĂ©ralitĂ©, de l'Ă©lection et du grenier Ă  sel d'OrlĂ©ans. En 1766, on compte 19 hameaux (outre le bourg): Le Courant, Vaussoudun, Gouffaut, Les Muids, OrantĂ© ou Haut RentĂ© (aujourd'hui Orentay), Pailli (Pataliacum, Pataleacus), La Maison Rouge, l'Autroche (aujourd'hui l'Autruche), Les Berges, Le Grand Chemin, Monteau, Beauvoir, Croque Châtaigne, Les Hauts Champs, La Gabillière (aujourd'hui La Gabellière), Gratelard, L'Orme au Loup, La Grande Source et La Patache[24]. Il s'Ă©tend sur 896 hectares et en 1788 on compte 325 feux pour 1 278 habitants et 800 communiants.

La qualitĂ© de bourg ligĂ©rien implique que la Loire est une voie de communication aussi sollicitĂ©e que la route. Au pied de l'Ă©glise, un dĂ©barcadère permet aux bateaux voguant sur la Loire de faire escale, de dĂ©barquer et d'embarquer des marchandises ou des voyageurs, moyennant pĂ©age. Ă€ cette Ă©poque, on compte jusqu'Ă  150 bacs entre Châteauneuf-sur-Loire et La Chapelle. PĂŞcheurs, dragueurs de sable, ramasseurs de jar[25] et gravillons, passeurs s'activent habituellement au bord de l'eau. Le village abrite plusieurs seigneuries dont la seigneurie de l'Abbaye Saint-Mesmin de Micy[26], la seigneurie de Gouffault et la seigneurie de la GrĂ©sie qui s'Ă©tend jusqu'au village d'IngrĂ©. Aux XVIIe et XVIIIe, plusieurs demeures (châteaux ou maisons bourgeoises) possèdent leur propre chapelle[27]. Ceci afin d'Ă©viter Ă  leur propriĂ©taire d'avoir Ă  se rendre Ă  l'Ă©glise du village. Il existe deux auberges La Fleur de Lis dans le bourg et l'Écu[28] sur le « pavĂ© Â» (la route royale no 152 de Briare Ă  Angers est construite en 1770), un meunier et quelques commerçants et artisans. Le village est peuplĂ© majoritairement de vignerons qui produisent un vin rouge de table : l'Auvernat. On produit Ă©galement du vin blanc mais dans une moindre mesure. Les pieds Ă©tant peu enterrĂ©s, ils doivent ĂŞtre renouvelĂ©s tous les 20 ou 30 ans. La propriĂ©tĂ© vigneronne est importante et le marchĂ© foncier ne leur pas Ă©tĂ© confisquĂ©. Mais la majoritĂ© des vignerons[29] possède moins d'un arpent[30]. En 1782, tous mĂ©tiers confondus, les Chapellois sont propriĂ©taires de quelque 295 hectares de vigne et de 230 maisons.

Pendant les hivers 1783, 1788 et 1794, les vignes, qui représentent la majorité de l'agriculture, sont anéanties par les rigueurs du gel[31].

Les ecclĂ©siastiques possèdent[32] environ 13 % du territoire[33]. L'assemblĂ©e des habitants, composĂ©e des chefs de familles du village et reprĂ©sentĂ©e par le Syndic, Guillaume Rouilly, organise la levĂ©e des impositions et gère les dĂ©penses dues aux travaux. Le , la première assemblĂ©e municipale est Ă©lue par 150 Ă©lecteurs de la commune. Les nouveaux Ă©lus doivent payer le loyer, la table et les 12 chaises ainsi que le bois de chauffage nĂ©cessaires Ă  l'installation de la Chambre municipale[4].

Aux alentours de la RĂ©volution, on recense six auberges (quatre au Bourg, une Ă  Grattelard[34] et une Ă  la Guide)[35].

En , la bourgeoisie orlĂ©anaise[36] disposant de « maisons de campagne Â» Ă  La Chapelle, possède 14 % du territoire de la commune. Celle-ci est Ă©troitement liĂ©e Ă  la viticulture locale car la plupart de leurs demeures[37] sont adossĂ©es Ă  des parcelles de vignobles[38].

L'assemblée électorale du , présidée par Sylvain Dubois, procureur fiscal dépendant de la justice seigneuriale de l'abbaye de Micy, est chargée d'élire les députés et de rédiger les cahiers de doléances faisant suite à la convocation des États généraux[39] en 1788 par Louis XVI. Parmi les 107 comparants figure une majorité de vignerons qui élisent quatre députés[40]. Parmi les doléances, et après les mauvaises récoltes de 1788, les chapellois demandent que les terres à blé ne soient pas converties en vignes, pourtant d'un meilleur rapport mais jugées peu nourrissantes.

Tout au long du XVIIe siècle, du XVIIIe siècle et du XIXe siècle, on note l'arrivée, le séjour et même la fixation à La Chapelle de travailleurs du bâtiment: maçons, tailleurs de pierre et charpentiers marchois. En effet, l'importance de la mise en œuvre de chantiers justifiait l'apport d'une main-d'œuvre extérieure destinée à pallier le manque de professionnels locaux de ces divers corps d'état (notamment en provenance du département actuel de la Creuse et des autres départements limitrophes[41]).

  • Église et berge de Loire (Aignan-Thomas Desfriches, 1760)
    Église et berge de Loire (Aignan-Thomas Desfriches, 1760)
  • Église et bord de Loire (Aignan-Thomas Desfriches, 1764)
    Église et bord de Loire (Aignan-Thomas Desfriches, 1764)
  • Vue de La Chapelle (Charles Michel Campion, 1773)
    Vue de La Chapelle (Charles Michel Campion, 1773[42])

Époque contemporaine

Autour de la RĂ©volution

Nouvelle organisation territoriale

Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©cide « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne »[43]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă  59 cantons et 7 districts[44]. La municipalitĂ© de La Chapelle Saint Mesmin est rattachĂ©e au canton de La Chapelle Saint Mesmin et au district d'OrlĂ©ans[45]. Jacques Deshayes, vigneron, devient le 1er maire de la commune (sont Ă©lus avec lui cinq conseillers, un procureur et douze notables). Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, dĂ©crète que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[46]. Le , la commune, après en avoir dressĂ© le catalogue, acquiert une partie des biens ecclĂ©siastiques[47] devenus biens nationaux le . Le sentiment antireligieux est tel qu'un dĂ©cret de dĂ©christianisation est promulguĂ© et que le mot saint est banni. La Chapelle Saint-Mesmin devient Roche-sur-Loire ou La Chapelle-Mesmin[4] avant que le village devienne formellement « commune de La Chapelle Saint Mesmin » en 1793[45]. L'Ă©glise, fermĂ©e la mĂŞme annĂ©e, restera sans prĂŞtre jusqu'en 1802.

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[48] - [49]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[48]. Le premier président élu du canton est un Chapellois, François Boucher. Un autre Chapellois, Nicolas Gauldrée Boilleau participe dès la première séance aux travaux de l’administration cantonale, au titre de commissaire du Directoire. Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31[50] - [51]. La Chapelle-Saint-Mesmin est alors rattachée au canton Ingré et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[52] - [45] - [53].

En , une école primaire est établie sur la commune. L'institutrice est la citoyenne Dubreuil et l'instituteur est le citoyen Lecointre. Celui-ci exerce parallèlement les activités d'aubergiste, de cordonnier, de greffier de justice de paix et d'huissier. Devant l'incongruité de cette situation, une pétition signée des parents d'élèves demande la destitution de son poste d'instituteur[54]. Il continue toutefois d'exercer la fonction de cabaretier au moyen d'un prête-nom et ne sera destitué qu'en 1808.

Le , dans le cadre d'une cérémonie officielle, on procède à la plantation d'un arbre de la liberté, place de la Liberté (probablement la place du bourg actuelle)[55].

En , l'institutrice, la citoyenne Rouilly est suspendue de ses fonctions, accusĂ©e d'avoir enseignĂ© « selon les lois de l'ancien rĂ©gime Â».

XIXe siècle

La compagnie de sapeurs-pompiers de la Garde nationale

Dans le prolongement de la RĂ©volution, il est crĂ©Ă©, Ă  La Chapelle, une Garde nationale composĂ©e de volontaires afin de « prĂ©server les villes contre les ennemis au dehors et les prĂ©munir contre les flĂ©aux du dedans Â». En 1801, elle est composĂ©e d'une dizaine de volontaires. En 1831, la Garde compte 90 hommes dont 20 hommes pour la subdivision des sapeurs-pompiers. Le lieutenant des pompiers nommĂ© par le conseil municipal est M. Grand Jean. En 1844, la compagnie qui compte 54 hommes, reçoit sa première pompe Ă  incendie et son commandant est le capitaine Adolphe Vigneron. En 1852, la Garde nationale compte 292 hommes dont 56 pompiers. Elle est dissoute par dĂ©cret gouvernemental le de la mĂŞme annĂ©e[56], mais le corps de sapeurs-pompiers est maintenu. L'orchestre d'harmonie de la compagnie des sapeurs-pompiers est fondĂ©e en 1863[57]. En 1876, la subdivision compte 47 hommes et la musique 25 exĂ©cutants. L'orchestre deviendra en 1878 l'Harmonie de La Chapelle Saint-Mesmin. Faisant suite Ă  des conflits avec la municipalitĂ©, la subdivision est rĂ©organisĂ©e en 1883. En 1899, le coĂ»t du contrat d’engagement de la compagnie s’élève Ă  la somme de 640 francs versĂ©e par la mairie chaque annĂ©e. La caserne actuelle (centre de première intervention), qui regroupe aujourd'hui une quinzaine de sapeurs-pompiers volontaires, situĂ©e allĂ©e des tilleuls, est Ă©difiĂ©e en 1945[58].

Premier Empire

Un décret préfectoral en date du 16 thermidor an VIII () nomme François Bigault, qui habite non pas La Chapelle mais Saint-Jean-de-la-Ruelle, maire. En 1802, l'instituteur est le citoyen Touroude Surville. En 1803, la citoyenne Boulogne est remplacée par la citoyenne Marie Angélique Binet qui sera remplacée peu après par la citoyenne Marie Manil en tant qu'institutrices. En 1806, la citoyenne Poële des Granges est remplacée par madame Mique. Cette dernière partira en retraite en 1831[59].

La même année, la commune est rattachée au canton d'Orléans-Nord-Ouest, un canton nouveau formé entre autres des communes de l'ancien canton d'Ingré[60]. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 1973 où la commune est alors rattachée au canton de Saint-Jean-de-la-Ruelle[61].

Progressivement, les vignerons sacrifient la vigne[62] au profit de la polyculture dĂ©sormais plus rentables, renforcĂ©e par une circulaire de 1812 obligeant les cultivateurs de la commune Ă  mettre deux hectares en betterave et cinquante-cinq ares en culture du pastel[63]. La mĂŞme annĂ©e, on Ă©tablit le cadastre de la commune. Celui-ci indique que la surface plantĂ©e de vignes s'Ă©lève Ă  650 hectares sur un total de superficie communale de 880 hectares.

En 1812, Pierre Louis Joseph est nommé maître d'école en remplacement de François Deshayes.

Restauration

En 1823, l'instituteur monsieur Huicque, également cabaretier, sera renvoyé à la suite d'une pétition des parents. Il sera remplacé par monsieur Gauthier.

Dans son ouvrage Topographie de tous les vignobles connus paru en 1816, l'œnologue français André Jullien dresse un état des lieux du vignoble orléanais. Parmi les vins rouges dits de première classe, sont répertoriés les vignobles chapellois.

La Chapelle Saint-Mesmin sur la Loire (gravure de Jules Dumas XIXe)

Monarchie de Juillet

La première mairie est édifiée en 1831 à l'emplacement de l'ancien cimetière (entre l'église et la place du bourg). La 2e est construite en 1854 également place du bourg. Elle abrite aussi l'école de garçons. Depuis 1836, l'instituteur est François Valéry Viard (celui-ci se verra décerné une médaille de bronze en 1845[64], restera à ce poste jusqu'à sa mort en 1870 et sera inhumé dans le cimetière du bourg). En 1867, l'institutrice se nomme madame Cribier.

En 1844, la famille de Beuvry, résident au château des Hauts fait don à la commune d'une maison située place du bourg (actuel café-restaurant) pour permettre l'installation de l'école des filles[65]. La même année, le petit séminaire du diocèse d'Orléans est édifié dans le parc du château des Hauts. Il sera complètement achevé en [66].

Borne de niveau de crue de la Loire de 1846 au Petit Courant

Ă€ cette Ă©poque, on compte, sur la Loire, quatre moulins flottants servant Ă  moudre le blĂ© ainsi qu'un bac permettant de « passer Â» le fleuve. De nombreux bateaux Ă  voile et Ă  vapeur (notamment de la Compagnie des Inexplosibles) vogueront encore sur la Loire jusqu'au dĂ©veloppement du chemin de fer.

Faisant suite à la crue de la Loire du , la ferme de la Bouverie (limite de Chaingy) est saccagée[67], une trentaine de mètres du mur ceinturant le château des Hauts s'effondre et la levée de Vaussoudun (située au niveau de l'actuel circuit de BMX) est renversée[68]. Cette brèche va permettre à l'eau de s'étaler jusqu'au pied de la maison du Petit Courant. Elle permet de mettre ainsi à jour un ancien petit port et les fondations de quelques masures dont les dalles sont profondément imprégnées de sel[69]. C'est probablement à cet endroit qu'étaient perçus, avant la fin du XVIIIe siècle, les droits de péage sur les bateaux salins qui remontaient le fleuve. En effet, l'abbaye de Micy, située sur la rive opposée, exerçait à cette époque, un droit de suzeraineté et percevait une mesure de sel sur le passage de chaque bateau[70].

L'arrivĂ©e du chemin de fer en Ă  La Chapelle fait progressivement disparaitre la batellerie. Ă€ tel point que, dès les premières semaines de sa mise en service, les compagnies de bateaux Ă  vapeur de Loire doivent rĂ©duire fortement leur prix d'embarquement[71], puis cesser, après quelques semaines, leurs activitĂ©s[72]. La commune commence Ă  tourner le dos Ă  la Loire, ce qui accentue le basculement des activitĂ©s vers le nord-est de la commune. L'expropriation des parcelles pour la pose du chemin de fer Ă  partir de 1843, qui ne reprĂ©sente que 8 hectares, entraine la disparition de 580 parcelles. Ă€ cette Ă©poque, il existe quatre passages Ă  niveau gardĂ©s jour et nuit par la femme d’un cheminot[4].

Deuxième République

La Chapelle Saint-Mesmin au XIXe siècle

Le , dans le cadre d'une cérémonie officielle, on procède à la plantation d'un arbre de la liberté, place de la mairie (la place du bourg actuelle)[73]. Les arbres de la liberté seront abattus partout dans le département[74] après le Coup d'État du 2 décembre 1851 de Napoléon III[75].

Vers 1850, environ 70 % de la population active est concernĂ©e par la viticulture. Le vin local, prĂ©coce et de bon gout, est alors considĂ©rĂ© comme l'un des principaux crus de l'OrlĂ©anais[4].

Jusqu'Ă  leur disparition en 1851, une dizaine de bateaux Ă  vapeur, d'un tirant d'eau de 21 centimètres, assuraient la liaison entre Nevers et Nantes et pouvaient transporter jusqu'Ă  150 passagers[72].

Lors du plébiscite national des 20 et 21 décembre 1851 demandant le maintien de l'autorité du président de la République, qui faisait suite au Coup d'État du 2 décembre 1851 par Louis-Napoléon Bonaparte, sur 404 votants à La Chapelle, le OUI obtient 396 voix et le NON, 2 voix[76].

En , à l'occasion de son retour de Tours vers Orléans, le « prince-président », futur Napoléon III, répond, depuis la portière de son wagon, et en présence du maire Gaston Desmares, aux acclamations des habitants rassemblés sur le quai de la gare décorée d'un arc de triomphe, en feuillages et en fleurs, réalisé par la municipalité[77].

Second Empire

En 1856, le Bourg compte 15 artisans et 6 commerçants et la Guide 9 artisans et aucun commerçant. 30 ans plus tard, on comptera 9 artisans et 3 commerçants au Bourg et 23 artisans[78] et 9 commerçants Ă  la Guide[79].

Inauguration de la grotte du dragon (gravure de Charles Pensée-1858)

La même année, faisant suite à la crue de Loire de début du mois de juin qui a submergé de nouveau les levées de Vaussoudun[80] et de la Bouverie, l'entrée de la grotte du dragon est retrouvée par l'archéologue Ernest Pillon[81] (voir article grotte du dragon de Béraire). Elle sera inaugurée le [82]. Le niveau de la hauteur de la crue de 1856 sera gravé au pied de l'escalier menant à la grotte en 1890[83].

Lors du recensement de 1856, on note une augmentation de la main-d'Ĺ“uvre locale s'orientant vers les mĂ©tiers du bâtiment en plein essor : 11 carriers, 59 tailleurs de pierre et 19 maçons[84]. Entre 1858 et 1867, les registres des noms des conscrits militaires rĂ©vèlent que neuf seulement d'entr'eux sur 128 sont illettrĂ©s.

À partir de 1860, la culture des asperges se développe à tel point qu'un marché aux asperges se tient, au cours du dernier quart du siècle, à la Gabellière trois fois par semaine aux mois de mai-juin. Ce marché sera étendu à tous les légumes en 1902 puis aux volailles, lapins et œufs en alternance deux autres jours de la semaine en 1910. Ce marché disparaitra au début des années 1940[85].

En 1861, les reliques de saint Mesmin réintègrent la grotte et les pèlerinages reprennent.

En 1863, un orchestre d'harmonie est fondé au sein du corps de sapeurs-pompiers[86] de la commune qui sera remplacé en 1878 par l'Harmonie de La Chapelle Saint-Mesmin[87].

Le premier bureau de poste ouvre le dans une maison située sur la grand-route presque en face de l'allée des tilleuls actuelle. Plus tard, il se déplacera un peu plus à l'ouest, de l'autre côté de la route[88]. Ce bureau sera relié au télégraphe en 1885.

Le , une Ă©norme inondation recouvre Ă  nouveau le val[89].

La guerre franco-allemande de 1870

Victoire de Coulmiers (9 novembre 1870)

Après l'entrée des troupes bavaroises à Orléans, le , La Chapelle-Saint-Mesmin est occupée à partir du .

Le , Maxime Genteur, ancien secrétaire général de la préfecture du Loiret, résidant au château de la Source du Rollin, découvre dans la cheminée d'une des chambres occupée par le comte Stolberg, commandant de cavalerie, les restes d'un message manuscrit indiquant les positions des troupes allemandes avant la bataille de Coulmiers. Maxime Genteur transmet aussitôt le contenu de ce message au gouvernement stationné à Tours[90] - [91] - [92] - [93].

Après la victoire de l'ArmĂ©e de la Loire Ă  Coulmiers, le , les troupes bavaroises quittent La Chapelle-Saint-Mesmin et battent en retraite vers la ville voisine d'IngrĂ©. Mais Ă  la suite de la capitulation du marĂ©chal Bazaine Ă  Metz le , les Bavarois sont finalement renforcĂ©s par les contingents prussiens venus de Metz. Les dernières troupes françaises quittent OrlĂ©ans dĂ©but dĂ©cembre dont certains Ă©lĂ©ments, Ă  La Chapelle-Saint-Mesmin, jettent un pont de bateaux sur la Loire au niveau du petit sĂ©minaire. Ce pont est, peu après, dĂ©truit par les troupes prussiennes qui reprennent position Ă  La Chapelle-Saint-Mesmin par IngrĂ©. Faisant suite Ă  l'armistice signĂ©e par le gouvernement provisoire le , les troupes d'occupation imposent Ă  la commune le paiement d'une contribution de 4 635 francs avant le . Craignant le retour des troupes, la municipalitĂ© parvient finalement Ă  rĂ©unir la somme de 2 000 francs qu'elle remet Ă  l'autoritĂ© d'occupation vers le . Le , une bagarre Ă©clate Ă  La Chapelle-Saint-Mesmin. En reprĂ©sailles, les troupes allemandes occupent de nouveau la commune dès le lendemain jusqu'au paiement d'une nouvelle contribution de 10 000 francs, rĂ©duite Ă  5 000 francs. Le maire, Pierre Vigneron, promet le versement d'une somme de 3 000 francs Ă  la suite duquel les troupes allemandes s'engagent Ă  quitter la commune fin fĂ©vrier. Les conseillers municipaux recueillent, dans chacun de leur quartier, la somme de 8 812,75 francs. En dĂ©finitive, le maire parvient Ă  faire annuler cette seconde contribution et il est dĂ©cidĂ© qu'une partie de la somme prĂ©levĂ©e sur les habitants soit reversĂ©e aux plus nĂ©cessiteux[94]. Entre le et le , neuf conscrits chapellois meurent au combat. C'est vers cette Ă©poque que le reliquaire de saint Mesmin, entreposĂ© dans la grotte du dragon, est dĂ©robĂ© par les troupes prussiennes[4]. Fin 2013, on dĂ©couvrira, Ă  l'occasion de travaux près de la maison Coville, rue des Chaffaults, un obus datant de la guerre de 1870[95].

Troisième République

Après les ravages causĂ©s par le phylloxĂ©ra en 1878, un puceron ravageur de la vigne, très peu de replantations sont entreprises. Les vignerons seront autorisĂ©s Ă  planter des cĂ©pages amĂ©ricains rĂ©sistant au phylloxĂ©ra en 1887[96]. Les surfaces cultivĂ©es disparaissant presque totalement au cours du XXe siècle du fait d'une très forte concurrence pour ce type de vin courant. Les vignerons deviennent minoritaires et laissent la place aux « cultivateurs propriĂ©taires Â». En 1896, ces derniers reprĂ©sentent plus de la moitiĂ© de la population active. En 1931, ils ne seront plus que 43 %, en 1936 seulement 34 %, en 1954 : 14 % et en 2017 : 0,1 % (cinq agriculteurs)[4].

En 1880, une machine à vapeur de dragage de jard[97] est installée à bord d'une toue cabanée ancrée dans la Loire au niveau du château et de l'église[98].

Ancienne mairie

Depuis 1879, l'instituteur en poste est Jean-Baptiste Archenault. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, le quartier de la Guide prend de l'ampleur et dépasse progressivement en nombre d'habitants celui du bourg. Il devient le véritable centre administratif, scolaire et commercial de la commune. C'est là, en bordure de la route principale, qu'est édifiée en 1884 la nouvelle mairie. L'école est située au fond de la cour derrière celle-ci. L'école comprend 2 classes en 1885. Les salles de l'école accueilleront les réunions du conseil municipal de 1988 à 1999[99]. En 2001, elles ont été aménagées pour accueillir la bibliothèque municipale.

Le , une tempête endommage une partie de la mairie et de l’église[100].

En février 1899, le centre de la commune est raccordé au réseau d'électricité (l'ensemble des écarts le sera en 1938) et le , au réseau téléphonique[101].

XXe siècle

En 1901, l’institutrice est mademoiselle Marteau. En 1902, l’instituteur Archenault prend sa retraite mais conserve son poste de secrĂ©taire de mairie. Il est remplacĂ© par monsieur Lucas. En 1906, l'Annuaire gĂ©nĂ©ral des communes du Loiret des personnes, des services et des biens rĂ©pertorie 64 industriels-artisans-commerçants dans la commune[102].

Le , la crue de la Loire, qui atteint la cote de 5,75 mètres, envahit les bois et le chemin de halage.

En novembre de la même année, la commune se voit attribuer une nouvelle pompe à incendie qui est remisée dans le local est de la mairie. La précédente pompe sera attribuée en 1910 par la commune au 45e régiment d'artillerie stationné dans la commune[103].

L'allée des tilleuls au début du XIXe

En 1911, faisant suite au vote de la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, l’allée des Tilleuls, propriété de l’ancien petit séminaire, est attribuée à la commune et fait l’objet d’un classement dans le domaine communal[104].

Anciens bâtiments de la salle des fêtes et de l'asile Ste-Anne

La mĂŞme annĂ©e, la salle des fĂŞtes, les logements de l’asile Sainte-Anne, le presbytère (revendu en 1928) et la chapelle Sainte-Anne[105] (dĂ©molie en 1958 et dont il ne subsiste que la porte du pignon, remplacĂ©e par un bĂ»cher et l'actuelle caserne des pompiers[106]), propriĂ©tĂ©s depuis 1866 de l'ancien petit sĂ©minaire situĂ© juste en face, sont attribuĂ©s Ă©galement Ă  la commune[107]. Ils sont rĂ©amĂ©nagĂ©s en 1912 sur les finances du budget communal par un emprunt de 13 016,23 francs[108]. Ă€ l'origine, ces bâtiments Ă©taient utilisĂ©s comme logements pour les parents des Ă©lèves en visite au petit sĂ©minaire et gĂ©rĂ©s par les bonnes sĹ“urs hospitalières. Puis, ils devinrent une annexe de la maison d'Ă©ducation rĂ©servĂ©e aux Ă©lèves les plus jeunes[109]. En 1913, une tribune est Ă©difiĂ©e dans la salle des fĂŞtes et en 1946, la scène sera supprimĂ©e[110]. En 2000, l'ancienne salle des fĂŞtes a Ă©tĂ© transformĂ©e en studio pour l'Ă©cole municipale de danse et les anciens logements de l'asile, après avoir Ă©tĂ© mis en location dès 1913 puis attribuĂ©s Ă  partir de 1929 comme logements aux instituteurs de la commune, sont devenus ensuite des locaux associatifs.

En 1914, pour quasiment le mĂŞme nombre d'habitants qu'en 1906 (1 500 environ), l'annuaire gĂ©nĂ©ral des communes du Loiret des personnes, des services et des biens rĂ©pertorie un nombre identique d'artisans-commerçants auxquels s'ajoutent simplement une fruitière et deux restaurants[111]. Vers la mĂŞme Ă©poque, on compte trois ateliers de distillation pour les vignerons bouilleurs de cru : un Ă  Pailly, un Ă  la Gabellière et un autre Ă  Grattelard[112].

Première Guerre mondiale

La commune compte 178 hommes mobilisĂ©s entre les annĂ©es 1914 et 1918[113]. Dès le mois d', le 45e rĂ©giment d'artillerie de campagne (975 hommes), installĂ© Ă  l'origine dans l'ancien Petit SĂ©minaire, est cantonnĂ© dans les quartiers du Bourg et de la Guide. La 1re annĂ©e du conflit, 71 hommes mobilisĂ©s sont exonĂ©rĂ©s des taxes d'imposition. 12 chevaux et voitures sont rĂ©quisitionnĂ©s par l'armĂ©e. La gare est mobilisĂ©e pour le ravitaillement des troupes alliĂ©es anglaises et des militaires d'origine indienne dĂ©chargent les trains. Ceux-ci sont stationnĂ©s dans un camp composĂ© de tentes Ă  la Gabellière. Ils arrivent Ă  La Chapelle dĂ©but . C'est lĂ  qu'ils sont entrainĂ©s et Ă©quipĂ©s avant de repartir vers le nord de la France afin de rejoindre les troupes anglaises. L'ancien petit sĂ©minaire sert d'ambulance (poste de secours) pour les militaires hindous blessĂ©s. Plusieurs[114] dĂ©cèderont Ă  La Chapelle et seront inhumĂ©s dans le carrĂ© militaire du cimetière du Bourg. DĂ©but 1917, le château des Hauts est transformĂ© en hĂ´pital temporaire pour la 5e section d'infirmiers militaires (S.I.M.). Les noms des 50 soldats chapellois[115], dĂ©clarĂ©s « morts pour la France Â» sur 55, figurent sur le monument aux morts de la commune[116].

L'entre-deux-guerres

Le passeur de Loire muni de sa bourde

Début 1921, le bac du passeur[117] de Loire cesse son activité mais renaitra durant l'occupation à la suite de la destruction par les bombardements alliés des ponts sur la Loire. Il subsistera jusqu'au début des années 1950[4].

La même année, l’instituteur est monsieur Petitberghien.

La culture principale Ă  cette Ă©poque reste la vigne (Gris-meunier, Noah, Othello) mais on produit Ă©galement du blĂ©, de l'avoine, de l'orge, des pommes de terre, des asperges. La commune compte au total 120 exploitations agricoles. On cultive Ă©galement de nombreux arbres fruitiers : poiriers, pommiers, guigniers, noyers, cassissiers[118].

Aux alentours de 1930, l'Annuaire général des communes du Loiret des personnes, des services et des biens répertorie une soixantaine d'artisans-commerçants dans la commune, dont 5 auberges et trois hôtels de plus qu'en 1914 et un seul carrier ainsi que différents commerces de détails et plusieurs ateliers de mécanique[119].

En 1932, l'instituteur est monsieur Berge et l'Ă©cole communale compte quatre classes.

En 1933, la commune est complètement raccordée au réseau d'électricité. En 1939, le premier château d'eau (rue de Beauvois) est édifié et les travaux du réseau d'adduction d'eau seront achevés en 1940 pour la plus grande partie de la commune. Un second château d'eau édifié en 1961 (rue des Auvernais) et une station de pompage implantée à Gouffault (Les Muids) en 1985 compléteront le réseau.

En 1934, le bureau de poste est édifié allé des Tilleuls (à l'emplacement actuel du poste de la police municipale)[120].

En 1936, on compte 395 maisons individuelles dans la commune alors qu'on en comptait 382 en 1921. Le premier ensemble immobilier d'habitation collective, composĂ© de deux immeubles de cinq appartements chacun, voit le jour Ă  la mĂŞme Ă©poque, allĂ©e des Tilleuls. Ces logements, situĂ©s allĂ©e des Tilleuls, gĂ©rĂ©s et entretenus par la verrerie Saint-Gobain, Ă©taient rĂ©servĂ©s aux cadres puis au personnel de l'entreprise[121].

La même année, on ouvre un classe de filles, faute de place, dans le réfectoire situé derrière l'école (actuelle salle Deparday). En 1938, une classe de garçons supplémentaire doit s'installer dans la salle du conseil municipal de la mairie.

Au milieu des années 1930, une maternité tenue par Marguerite Margueritte (1883-1967), sage-femme, ouvre ses portes au Grand Courant. La plupart des naissances à La Chapelle se déroule dans cette maison d'accouchement jusqu'au début des années 1950, période de sa fermeture. La maternité était très réputée et les futures mères venaient de tout le département et au-delà pour y accoucher[122].

À la même époque (et au moins jusqu'en 1947), il existait une « maison de naissance » ou « pouponnière », allée des Tilleuls (à l'emplacement du centre social ou de la poste)[123].

La dĂ©claration de guerre et la « drĂ´le de guerre Â»

À la déclaration de guerre, la plupart des chevaux est réquisitionnée par l'armée française en échange d'une indemnité. Début , devant la crainte de l'avancée allemande jusqu'à Paris, la commune sollicitée par la préfecture du Loiret, accueille, pendant ce qu'on a appelé la drôle de guerre, une soixantaine de fillettes originaires de la ville de Fontenay-sous-bois et ce, jusqu'au mois de . Les enfants seront hébergés avec leurs maîtresses dans l'ancienne salle des fêtes (actuel studio de danse) et ses dépendances (ancien asile sainte-Anne)[124].

L'exode

Après la débâcle de , faisant suite à l'invasion des troupes allemandes par le Nord de la France, c'est le début de l'exode en juin. La commune est traversée par des flots de réfugiés venant du Nord, de l'Est puis de la région parisienne. À partir du ou , la panique s'empare des habitants qui souhaitent se réfugier au sud de la Loire. La plupart quittent la commune en emportant ce qu'elle peut. Le secrétaire de mairie et sa famille partent dans une bétaillère emportant toutes les archives de la commune. D'autres s'enfuient en voiture, en charrette, en vélos et même à pied. Les fermes sont abandonnées et les bêtes lâchées en liberté. Les employés des PTT ont pour consigne de se regrouper à Châteauroux dans le département de l'Indre. La verrerie Saint-Gobain affrète un camion pour évacuer les familles de ses employés. Pris dans le flot d'autres réfugiés, bloqués sur les routes embouteillées, certains mitraillés par les avions ennemis ou rejoints par les troupes allemandes, la plupart des Chapellois rentrent au bout de quelques jours ou de quelques semaines. Au retour, de nombreuses maisons ont souffert et plusieurs commerces ont été pillés[125] : laissées vides par leurs propriétaires, elles ont été occupées par des réfugiés et des soldats en déroute et vidées par d'autres. Beaucoup de poules et de lapins de fermes ont disparu mais le bétail s'est regroupé près de quelques fermes[126].

L'occupation

Après la signature de l'armistice, le , les Chapellois sont pratiquement tous rentrĂ©s chez eux. Les troupes allemandes se sont installĂ©es dans certaines maisons inoccupĂ©es. La commune fait partie de la zone occupĂ©e. Il faut donc s'habituer Ă  vivre avec l'envahisseur. En septembre, un habitant[127] aide Michel DebrĂ©, officier de cavalerie arrĂŞtĂ© peu avant Ă  Artenay Ă  s'Ă©vader[128]. 66 Chapellois sont retenus en captivitĂ© en Allemagne. De nombreuses habitations, les Ă©coles, la salle des fĂŞtes sont rĂ©quisitionnĂ©es par les troupes d'occupation. La Kommandantur s'installe au no 7 de l'allĂ©e des Tilleuls[129]. Une trentaine de ballons captifs sont installĂ©s et maintenus dans les airs par des câbles, en bord de Loire au sud-ouest de la commune, afin d'empĂŞcher tout survol aĂ©rien et protĂ©ger le transformateur Ă©lectrique du hameau de Fourneaux (sur la commune de Chaingy). Celui-ci sera bombardĂ© Ă  deux reprises par l'aviation alliĂ©e[130]: la 1re fois le Ă  la suite duquel il sera partiellement dĂ©truit puis le oĂą il sera presque anĂ©anti[131]. Les chevaux sont rĂ©gulièrement rĂ©quisitionnĂ©s par les troupes d'occupation. Au petit sĂ©minaire, sanatorium depuis 1920, puis hĂ´pital militaire juste avant la dĂ©claration de guerre, on soigne les soldats allemands mais aussi les prisonniers français. Le 1er mĂ©decin s'installe dans la commune en 1943[132]. Jusqu'Ă  la fin de l'occupation, les productions des cultivateurs sont rĂ©quisitionnĂ©es par les Allemands. Le , Sophie Davidson et son fils GĂ©rard, deux rĂ©sidents chapellois[133] de confession juive, sont arrĂŞtĂ©s par la police française Ă  OrlĂ©ans. Ils sont transfĂ©rĂ©s au camp de Pithiviers puis presque immĂ©diatement dĂ©portĂ©s par le Convoi n° 6 du 17 juillet 1942 vers le camp de concentration d'Auschwitz en Pologne oĂą ils mourront un mois plus tard[134]. Ă€ partir de l'annĂ©e 1943, de nombreux jeunes Chapellois sont envoyĂ©s en Allemagne par le service du travail obligatoire (STO). En , le prĂ©sident de la coopĂ©rative agricole[135] est arrĂŞtĂ© par la Gestapo et dĂ©portĂ© vers le camp de Buchenwald.

Le débarquement, la libération

Le , après le bombardement par l'aviation anglo-amĂ©ricaine de l'usine Jaeger (devenue ensuite l'usine Renault) de Saint-Jean-de-la-Ruelle, au moins huit bombes sont lâchĂ©es sur le quartier de la Perrière sans faire de victimes. Le mĂŞme jour, l'aviation alliĂ©e mitraille les « saucisses Â» (ballons captifs) du transformateur Ă  plusieurs reprises et largue des bombes sur la voie de chemin de fer. Le , une bombe est lâchĂ©e par une importante formation de bombardiers se dirigeant vers la ville de Stuttgart en Allemagne. Celle-ci explose au niveau de la rive sud de la Loire et souffle la plupart des vitraux de l'Ă©glise Saint-Mesmin. Le , le hameau de Grattelard est bombardĂ© et fait deux victimes, dont l'ancien maire Marcel Blanchard[136]. Le village est libĂ©rĂ© le par les GI amĂ©ricains. Peu après des membres des FFI sont chargĂ©s de surveiller la rive opposĂ©e de la Loire. Vers la mi-aoĂ»t, des obus tirĂ©s par les Allemands Ă  partir des villages de Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin et Saint-Hilaire-Saint-Mesmin tombent sur le presbytère, sur les quartiers du Petit-courant, du Bourg, de la Bredauche et de la rue du Four. Les AmĂ©ricains rĂ©pliquèrent pendant trois jours jusqu'Ă  l'anĂ©antissement complet de l'artillerie allemande[137]. Le , le gendarme d'origine chapelloise AndrĂ© Deparday, en poste Ă  la gendarmerie de Menton, est abattu par les Chemises noires sous les yeux de son Ă©pouse. Le 1er septembre, un cultivateur[138] est tuĂ© dans un champ par l'explosion d'une mine sur laquelle sa carriole avait roulĂ©. Les derniers prisonniers de guerre libĂ©rĂ©s ne rentrent que vers cette Ă©poque. Plus tard, on apprendra que trois chapellois[139], dont deux se sont engagĂ©s dans la 2e division blindĂ©e du gĂ©nĂ©ral Leclerc, sont morts au combat et qu'AurĂ©lien Hatton, futur maire de la commune, fut un membre actif de la rĂ©sistance[140]. Ce n'est qu'Ă  la fin de la guerre, qu'un premier cabinet de mĂ©decin s'installera dans la commune.

L'après-guerre

Les Américains à La Chapelle

En 1949, dans le contexte de la guerre froide, le pacte de l'OTAN prĂ©voit l'implantation de bases militaires amĂ©ricaines en France. Quelque 13 000 soldats et leurs familles sĂ©journent Ă  OrlĂ©ans et son agglomĂ©ration dont La Chapelle-Saint-Mesmin. Entre 1951 et 1967, 5 495 bĂ©bĂ©s (dont 5 000 citoyens amĂ©ricains) naissent dans l'hĂ´pital militaire de la commune (The 34th General Hospital)[141]. Il est le plus important d'Europe. Une centaine de soldats U.S. y effectuent rĂ©gulièrement leur service militaire et environ 120 civils y sont employĂ©s. VĂ©ritable centre de vie, l'hĂ´pital abrite le mess militaire, un snack-bar, un club de jazz, une salle de spectacle, une bibliothèque, un petit libre-service (Post Exchange[142]), un bureau de poste, un kiosque Ă  journaux, une chapelle, des terrains de sport, mais aussi la cantine scolaire communale. Ă€ l'entrĂ©e, des gardes de la Military Police sont en permanence en faction. En 1966, la France quitte l'OTAN et les bases militaires amĂ©ricaines sont dĂ©mantelĂ©es. Le 34th General Hospital ferme ses portes en 1967[143].

Les trente glorieuses

Jeanne Champillou La Loire Ă  La Chapelle Saint-Mesmin

À la suite des élections municipales de 1945, une femme est élue pour la première fois au conseil municipal[144].

Lors du recensement de 1954, on relève qu'en vingt années, la population a augmenté de 35% et le nombre de maisons s'est accru de 85%[4].

En 1951, l'Ă©cole communale compte quatre classes de garçons[145], quatre classes de filles[146] et deux classes enfantines[147] (Ă©cole maternelle). La construction de l'Ă©cole du bourg (appelĂ©e aussi Ă©cole de la route puis de la rue d'IngrĂ©, actuellement École Jean-Vilar) en 1952 permettra de rĂ©pondre plus efficacement Ă  la scolarisation des 400 enfants de la commune. En 1957, l'extension de l'Ă©cole permet d'accueillir les classes de garçons et l'Ă©cole maternelle[148].

En 1953, c'est le véritable début de l'urbanisation de la commune. Les châteaux et manoirs laissent la place à de nombreux lotissements et ensembles immobiliers de logement[149]:

Progressivement, La Chapelle-Saint-Mesmin perd son allure de bourgade champêtre : en 1959, il est décidé d'apposer des plaques de noms de rues et de numéroter les maisons[160]. Le téléphone automatique est mis en service dans la commune le . Le marché de la place du Bourg voit le jour au début des années 1960, mais disparaîtra au début des années 2010 avec le départ du dernier commerçant[161].

En 1962, la commune crée un cours municipal de solfège et en 1963, un cours d'enseignement musical. Les cours sont dispensés dans le petit local situé à l'ouest de l'ancienne mairie[162]. Les interventions musicales dispensées par des enseignants musiciens dans les écoles commencent en 1973[163]. L'école municipale de musique est créée en 1978[164]. En 1981, son fonctionnement est assuré par l'Harmonie (associative) de la commune puis elle redevient municipale en 1982[165]. Après avoir été dispensés dans des salles en préfabriqué situées rue d'Ingré, les cours auront lieu dans une aile de l'école élémentaire Jean-Vilar. Depuis la rentrée scolaire 1999[166], l'école municipale de musique occupe complètement l'ancienne mairie.

Ă€ partir des annĂ©es 1950, on observe une forte Ă©volution socioprofessionnelle vers le secteur secondaire : Les cultivateurs ne reprĂ©sentent plus que 14% de la population active[4]. En 1951, est crĂ©Ă©e l'appellation d'origine vin dĂ©limitĂ© de qualitĂ© supĂ©rieure (VDQS) « vins de l'OrlĂ©anais » (OrlĂ©ans (AOC))[167], s'Ă©tendant sur 25 communes autour d'OrlĂ©ans dont La Chapelle-Saint-Mesmin. Les cĂ©pages autorisĂ©s produisaient du vin rouge ou rosĂ© : le « gris meunier » (appelĂ© aussi localement « auvernat gris », c'est le pinot meunier N) et le « noir dur » (cabernet franc N), tandis que pour le vin blanc, on produisait l'« auvernat blanc » (chardonnay B) et l'« auvernat gris » (pinot gris G), le tout avec un rendement limitĂ© Ă  45 hectolitres par hectare. Le pinot noir N (appelĂ© localement « auvernat noir ») est ajoutĂ© Ă  l'encĂ©pagement autorisĂ© en 1966[168]. La viticulture poursuit son lent dĂ©clin jusqu'Ă  la disparition des plus importantes exploitations des vignobles locaux.

Après le développement du secteur secondaire dans les années 1950, La Chapelle évolue progressivement, à partir des années 1960, vers le secteur tertiaire. Ces changements entrainent des transformations radicales dans les domaines sociaux, démographiques et géographiques de la commune. Ils annoncent une inexorable mutation identitaire[4].

HĂ©raldique

Blason de La Chapelle-Saint-Mesmin

Sur proposition des Archives départementales du Loiret, les armes de La Chapelle-Saint-Mesmin, adoptées par le conseil municipal en 1977[169], se blasonnent ainsi :

D'azur à la croix componée d'argent et de gueules de neuf pièces, cantonnée de quatre fleurs de lys d'or[170].

Notes

  1. Site ministère développement durable
  2. André Nouel, « Une Station du Paléolithique supérieur à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) », Bulletin de la Société préhistorique de France, t. 34, no 9,‎ , p. 379-387 (lire en ligne).
  3. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle Saint-Mesmin no 33 (2016), Histoire d’une découverte magdalénienne sur le plateau de Monteloup, article de Marc Laroche.
  4. Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, La Chapelle-Saint-Mesmin, Edité par la Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, 2007,2016, 93 p. (ISBN 978-2-9529017-0-3)
  5. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle Saint-Mesmin no 12 de 1995, Trouvailles préhistoriques sur le site de la station d'épuration, article de Jacques Maviel.
  6. Catherine Thion, La Chapelle-Saint-Mesmin, des siècles d'histoire, La Chapelle-Saint-Mesmin, Edité par la Ville de La Chapelle-Saint-Mesmin, 2007,2016, 93 p. (ISBN 978-2-9529017-0-3).
  7. Bulletin annuel du GHL chapellois no 8 de 1991, pages 4 Ă  16, article de Dominique Petit et Pascal Julien.
  8. Consultation en ligne des rapports de Bruno ZĂ©lie Eveha OpenArchive La Chapelle-Saint-Mesmin (45), Lieux-dits : Le Placeau et Les Chesnats
  9. Page 2 de l'ouvrage Archéologie en Région Centre, 2013, n° 2, publication de la DRAC Centre (ISSN 1243-8499) http://www.culturecommunication.gouv.fr/content/download/90480/676686/file/Arch%C3%A9ologie_en_r%C3%A9gion_Centre_2014_2.pdf
  10. « Un village du haut Moyen Âge rue des Chesnats à la Chapelle-Saint-Mesmin », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
  11. Cette maison édifiée au-dessus de la grotte à l'emplacement de l'actuelle église, appartenait probablement à un dénommé Berarius, anthroponyme d'origine germanique.
  12. Eugène Mannier, Ordre de Malte : Les commanderies du grand-prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux Archives nationales à Paris, Aubry & Dumoulin, (lire en ligne), p. 159-160
  13. Lire en ligne Les aménagements portuaires de la Loire : commune de La-Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) sur le site l'Inventaire
  14. Histoire de l'OrlĂ©anais de R. Crozet, Ă©dition Boivin de Cie, Paris, 1936, page 102 : « ...L'armĂ©e huguenote se tenait au camp de Vaussoudun, alternant les psaumes, les prĂŞches et les exercices militaires ; mais souvent aussi elle allait Ă  la picorĂ©e. Â»
  15. D'après les recherches d'Ernest Pillon vers le milieu du XIXe siècle (source : SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique de l'OrlĂ©anais) in Bulletin annuel du GHL chapellois no 3 de mars 1986, « Un archĂ©ologue au XIXe: Ernest Pillon Â», article de Monique Veillon
  16. Chiffres relevés par Christian Poitou dans les minutes notariales de Patay et parus dans le bulletin de 1983 de la Société archéologique et historique du Loiret et d'Orléans. Repris dans le bulletin annuel no 7 du GHL chapellois, page 12
  17. Bulletin annuel du GHL chapellois no 6 de 1989, « L'État civil de la Chapelle Saint-Mesmin à la fin du XVIIIe siècle », article de Monique Veillon et Pierre Baudenuit
  18. Édit de janvier 1627 relatif à la perception du droit de huitième (source AD 45 3E 6661).
  19. Bouchon: rameau de verdure, couronne de lierre ou quelque autre signe qu’on attache à une maison pour faire connaître qu’on y vend du vin.
  20. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin n° 29 (2012), article de Danièle Boucher (sources : archives municipales et archives départementales AD45 Saint-Ay, cote 7E sup 65/1).
  21. Les sources des mentions concernant les nominations des maîtres ou des maîtresses d'école dans cet article proviennent des différents bulletins annuels édités par le Groupe d'Histoire Locale de La Chapelle-Saint-Mesmin depuis 1984.
  22. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin no 26 (2009), article de Jean-Claude Dumort (Sources : Archives municipales, cote GG19).
  23. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle Saint-Mesmin, no 26 (2009), article de Jean-Claude Dumort (Sources : Archives municipales, cote GG19).
  24. En 1775, les hameaux les plus peuplés sont Le Grand Chemin (79 chefs de feu), Pailly (56), Le Bourg (43)
  25. Ou Jard, nom masculin dialectal désignant un amas de sable et de gravier des profondeurs de la Loire, balayé par les forts courants.
  26. En 1789, le seigneur est l'abbé de Micy-Saint-Mesmin, Sicaire de Rastignac
  27. Notamment les chapelles du Château, des Muids, du Grand Courant, de Gouffeau et de La Gabillière
  28. Auberge appelée aussi l'auberge de l'Écu de France ou l'auberge du Grand Chemin.
  29. Les patronymes les plus courants en 1782 sont Beaudenuit, Bergerard, Blanchard, Daudin, Hatton, Mothiron, Renaud, Romain. En 1812, s'ajouteront les noms Brochon, Brunet, Deparday, Dumon, Grossier, Lejeune et Rouilly
  30. Voir article de Sandrine Baudenuit dans le bulletin mensuel du Groupe d'Histoire Locale no 17 de 2000, pages 1 Ă  6
  31. Bulletin annuel du GHL chapellois, no 6 de 1989, « L'état-civil de La Chapelle Saint-Mesmin à la fin du XVIIIe », article de Monique Veillon et Pierre Baudenuit (source : registre de délibérations de l'assemblée municipale).
  32. Les possessions des feuillants et abbé de Saint-Mesmin (maisons, terres et rentes) totalisent plus de 8000 livres de revenus annuels.
  33. Registre de délibérations municipales 1 D1 (1787-1793) du 24/09/1788, folio 18.
  34. L'auberge de la Grande Femme ou l'auberge du Verd Galant (emplacement actuel des no 76 à 80 de la route d'Orléans).
  35. Source : registres paroissiaux de 1792 (archives municipales série F1).
  36. dont des chirurgiens, des architectes, des marchands, des artisans, des négociants, mais aussi des notaires, des avocats et des gens de finances.
  37. Les Hauts Champs, La Tortue, le Telou, le Colombier, le Trébuchet…
  38. Registre des délibérations 1D1 (1787-1793), folio 28, du 24 septembre 1788 de l'assemblée municipale
  39. dont un des délégués se nomme Pierre Moreau
  40. Guillaume Rouilly, Fiacre Mothiron, Claude Moreau et François Bezançon.
  41. Bulletins annuels du Groupe d'Histoire Locale de La Chapelle-Saint-Mesmin no 9 (1992) pages 12 à 22, article de Jacques Maviel (sources : archives communales séries CC - DD - D - F - M - P, AD45 - PER) et no 3 (mars 1986), Carrières et souterrains, article de Aimé Hugon (sources : archives départementales du Loiret).
  42. Lire en ligne Les aménagements portuaires de la Loire : commune de La-Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) sur le site POP : la plateforme ouverte du patrimoine
  43. Motte 2003, p. 24
  44. Christian Poitou 1982, p. 32.
  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : La Chapelle », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  46. Motte 2003, p. 23
  47. Pour la plupart, il s'agit de maisons, de terres labourables, de parcelles de vignes et les revenus qui y sont attachés.
  48. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l’œuvre révolutionnaire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le )
  49. « Historique de la décentralisation », sur http://www.collectivites-locales.gouv.fr/ (consulté le ), p. 6.
  50. La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
  51. Christian Poitou 1982, p. 34.
  52. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 42 », sur https://gallica.bnf.fr (consulté le )
  53. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur http://projetbabel.org/, (consulté le )
  54. Source : pétition du 6 frimaire an VI (), AD du Loiret no 45857.
  55. Bulletin annuel du GHL chapellois, no 6 (1989), article de Jacques Maviel
  56. Anonyme, « Chronique locale : Garde Nationale - Dissolution générale - remise des armes », Le Journal du Loiret, no 8,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  57. Serge Vannier, Musiques et Fanfares du Loiret, Romorantin, CPE Ă©ditions, , 128 p. (EAN 9782845037298, www.cpe-editions.com), p. 30-33.
  58. Bulletin annuel du GHL chapellois, no 4 de mars 1987, article d’Aimé Hugon (sources : archives municipales et départementales).
  59. Elle touchera une indemnité annuelle de 140 francs.
  60. Louis Rondonneau, Collection générale des lois : décrets, arrêtés, sénatus-consultes, avis du conseil d'État et réglemens d'administration publiés depuis 1789 jusqu'au 1er avril 1814. Gouvernement Impérial : 3 juillet 1806 - 22 décembre 1808, vol. 10, Paris, Imprimerie royale, coll. « Bulletin des lois », , 434 p. (lire en ligne), 2e, p. 485-486.
  61. « Décret no 73-726 du 23 juillet 1973 portant création de cantons dans le département du Loiret », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
  62. MĂŞme si une partie d'entr'eux continue Ă  produire vin et vinaigre
  63. Voir article de Sandrine Baudenuit dans le bulletin mensuel du Groupe d'Histoire Locale no 17 de 2000, pages 1 à 6 (Sources : archives départementales du Loiret : 3E 38977 - 3E 39020, archives municipales CC2 : impôts et comptabilité, rôle du vingtième de 1765, 1770 et 1782 - 3F10: vigne, vin. Cadastre napoléonien: G1 à G10)
  64. Journal Le Foyer du .
  65. Bulletin du Groupe d'Histoire Locale no 9 (1992) page 6, article de Monique Veillon et Reine Mothiron (sources: archives municipales, ordonnance royale du et journal L'Orléanais du )
  66. Journal du Loiret du 7 février 1846, page 2
  67. Article du Journal du Loiret, 7 novembre 1846, page 2.
  68. Claude Moreau, « Les levées : la brèche de Vaussoudun de 1846 », Bulletin annuel du Groupe d'Histoire Locale de La Chapelle Saint-Mesmin, no 18,‎ , p. 41-43 (ISSN 0981-0706). Sources : archives départementales du Loiret et DIREN du Loiret.
  69. Pierre Moreau et Jean-Claude Meunier, « Mystères à Vaussoudun », Bulletin annuel du Groupe d'Histoire Locale de La Chapelle Saint-Mesmin, no 36,‎ , p. 44-47 (ISSN 0981-0706).
  70. Bulletin annuel no 3 du GHL chapellois (mars 1986), « Un archĂ©ologue au XIXe: Ernest Pillon Â», article de Monique Veillon (source : SociĂ©tĂ© archĂ©ologique du Loiret)
  71. le Journal du Loiret du 13 mai 1846, page 2
  72. Journal L'Orléanais du 17 juin 1846.
  73. Journal du Loiret du 4 avril 1848, page 2, colonne 1
  74. Anonyme, « Chronique locale : Arrêté », Le Journal du Loiret, no 8,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
  75. Le journal Le Moniteur du Loiret du .
  76. Ed. Pagnerre, « Election des 20 et 21 décembre », Le Journal du Loiret, vol. Supplément au Journal du Loiret du 20 décembre 1851, no 152,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le )
  77. « Voyage du Prince-Président de Tours à Orléans », Le Journal du Loiret, no 125,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  78. Dont un maréchal-ferrant, des bourreliers, un charron, un grainetier
  79. C'est vers cette époque que les habitants des villages voisins: Ingré et Chaingy, surnomment les chapellois: les Dodeillons (on ignore encore aujourd'hui l'origine de ce nom). Source : Bulletin annuel du GHL chapellois no 4 de mars 1987 (article de Monique Veillon d'après les archives communales et départementales consultées).
  80. La chapelle de Vaussoudun est également détruite par la crue (source : Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin no 36 (2019), article Mystères à Vaussoudun, de Pierre Moreau et Jean-Claude Meunier).
  81. Article du Journal du Loiret du , page 2
  82. Extraits du bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique d'OrlĂ©ans, 1858, tome III, pages 454 Ă  463 : « (...) Un peloton de vingt mariniers-baliseurs de la Loire, en uniforme, dĂ©corĂ©s pour la plupart de mĂ©dailles d'honneur, conduits par Monsieur Collin, IngĂ©nieur en chef de la Loire, ayant Ă  ses cĂ´tĂ©s Monsieur l'IngĂ©nieur ordinaire de la Loire Ă  la rĂ©sidence d'OrlĂ©ans et Monsieur le conducteur principal des travaux Ă©galement en uniforme. (...) Alexandre Collin monte (ensuite) dans le canot portant pavillon tricolore qui dirige et commande la marche de la flottille qui traverse la Loire vers le croix de Micy. (...) Au soir de cette journĂ©e (...) une table de soixante couverts Ă©tait dressĂ©e sous les arbres du parc (du sĂ©minaire) de La Chapelle Saint-Mesmin, (...) Messieurs Collin et Pillon occupaient des places d'honneur. Â»
  83. Source : archives communales (1890) de la mairie, dossier 11.01.
  84. Ce recensement permet de dĂ©finir les mĂ©tiers exercĂ©s Ă  l'Ă©poque dans la commune: 59 tailleurs de pierre, 41 tonneliers-boisseliers, 28 cordonniers-sabotiers, 21 tailleurs-couturiers, 19 carrossiers-charrons, 19 membres du clergĂ© et 13 professeurs (dĂ» Ă  la prĂ©sence du petit sĂ©minaire), 11 carriers, 10 mariniers, 10 meuniers, boulangers, cheminots, vinaigriers, 2 marchands de vin. Source : Bulletin annuel du GHL chapellois no 4 de mars 1987 (article de Monique Veillon d'après les archives communales et dĂ©partementales consultĂ©es).
  85. Source : délibérations du conseil municipal du 16 novembre 1902 et du 19 mai 1910 (archives municipales).
  86. Le coût des leçons de musique dispensées aux sapeurs-pompiers sont prises en charge sur le budget communal pour la somme de 44,10 francs pour l'année 1867.
  87. Site de l'Harmonie de La Chapelle Saint-Mesmin
  88. À l'emplacement actuel de l'agence du Crédit agricole.
  89. Lire le courrier de M. Choquet-Leguillon dans le Journal du Loiret, 10 octobre 1866, page 3
  90. Le Journal du Loiret, « Le Lycée d'Orléans pendant la guerre de 1870 », sur Médiathèque d'Orléans, (consulté le ), p. 2.
  91. Le Journal du Loiret, « Un souvenir patriotique », sur Médiathèque d'Orléans, (consulté le ), p. 2.
  92. Le Journal du Loiret, « Un souvenir de l'année terrible (reconstitution du contenu du message allemand) », sur Médiathèque d'Orléans, (consulté le ), p. 3.
  93. Lire également l'ouvrage d'Auguste Boucher, pages 13 et 14, sur l'action de Maxime Genteur qui s'avéra décisive : Auguste Boucher, Bataille de Coulmiers : 9 novembre 1870, Orléans, H. Herluison, libraire-éditeur, , 87 p. (BNF 8-LH5-649, lire en ligne)
  94. Article du bulletin du Groupe d'Histoire Locale de La Chapelle Saint-Mesmin, mars 1987, pages 54 à 61. Sources : Archives communales (délibérations municipales des et 1er mars 1871), Journal de Jules Boucher, engagé volontaire chapellois, et Emile Huet, Histoire du Petit Séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin, Orléans, Paul Pigelet & Fils, , 450 p., réédité en 2010 par Kessinger Publishing (ISBN 1166792625 et 978-1166792626)
  95. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin no 31 (2014)
  96. Source : arrêté du maire du 6 juillet 1887 (archives municipales).
  97. Caillou de Loire.
  98. Bulletins annuels du GHL chapellois no 11 et 14 (1994 et 1997).
  99. Délibération du conseil municipal du 13 octobre 1988.
  100. Source : délibération du conseil municipal du 5 janvier 1896 (archives municipales).
  101. Source : Délibération du conseil municipal du 11 mars 1900 (archives municipales) et rapporté dans le bulletin L'Écho de La Chapelle-Saint-Mesmin de février 1899 et de juillet 1903 dans le Bulletin annuel du GHL chapellois no 3 de mars 1986 (article de Pascal Julien)
  102. Une Auberge, une ferme beurre et volailles, une usine d'engrais, cristaux et sels de soude, deux boulangers, un boulanger-pâtissier, deux bouchers, un bourrelier, quatre cafés, deux charcutiers, deux couturières, cinq carriers / tailleurs de pierre, un charpentier, deux charrons, trois cordonniers, un couvreur, trois coiffeurs / perruquiers, un distillateur (Dessault fils), sept épiciers, un ferblantier, un marchand de grains, quatre maçons, deux maréchaux-ferrants, trois menuisiers, un meunier, deux restaurants, deux sabotiers, un serrurier, un tonnelier, quatre tourneurs et deux marchands de vin La Chapelle Saint Mesmin en 1906 : Les personnes, les services et les biens sur le site Loire Beauce Encyclopedia
  103. Délibérations du conseil municipal des 23 novembre 1907 et 6 octobre 1910 (archives municipales).
  104. Délibération du conseil municipal du 30 avril 1911 (archives municipales).
  105. En 1956, la municipalité restituera la cloche de Sainte-Anne à la paroisse (délibération municipale du 2 mars 1956).
  106. Délibération municipale du 30 octobre 1958.
  107. Par décret ministériel le 14 juin 1911.
  108. Délibération municipale du 7 décembre 1911 (archives municipales).
  109. Histoire du Petit Séminaire de La Chapelle Saint-Mesmin d'Émile Huet, Orléans, Paul Pigelet & fils, 1913, pages 134 et suivantes.
  110. Délibérations du conseil municipal des 7 décembre 1911, 24 août 1913 et 18 décembre 1946 (archives municipales).
  111. La Chapelle Saint Mesmin en 1914 : Les personnes, les services et les biens sur le site Loire Beauce Encyclopedia
  112. Ces ateliers fonctionnent du au . En 1917, celui de Pailly est supprimé. Délibérations municipales du 27 août 1916 et 2 septembre 1917 (archives municipales).
  113. 1914: 152, 1915: 6, 1916: 6, 1917: 13 et 1918: 1.
  114. au moins huit sont recensés.
  115. 11 sont décédés en 1914, 16 en 1915, 3 en 1916, 4 en 1917, 12 en 1918, 3 en 1919 et 1 en 1921 (3% des résidents de la commune)
  116. Bulletin du Groupe d'Histoire Locale, hors-série no 3 1914 - 1918 à La Chapelle Saint-Mesmin paru en 2016 (Sources : témoignages du chapellois Jules Boucher, Journal du Loiret, archives municipales 2 D5 1 D12 2 D 12 E 37 4 H20 4 H11, archives départementales du Loiret, 12 FI).
  117. Les plus anciens documents concernant les activitĂ©s du passeur de La Chapelle datent de 1811. Titulaire d'une charge louĂ©e par l'État il est le seul habilitĂ© Ă  percevoir des droits pour transporter voyageurs et marchandises d'une rive Ă  l'autre. Les passeurs avaient pour noms DĂ©fiĂ© jusqu'en 1823, puis Jean-Jacques Moreau jusqu'en 1840. Ă€ cette date, c'est la famille Guillot de père en fils (FĂ©lix, Eugène puis FĂ©lix) qui prend la relève. Au dĂ©but de la Seconde Guerre mondiale, c'est Pierre Jonchières et M. Rose qui « font le passeur Â» Ă  leurs propres comptes (Sources retranscrites des archives municipales, sĂ©ries O 11 : article du Bulletin annuel du GHL chapellois no 10 de 1993, le passeur de Monique Veillon, page 28 Ă  33).
  118. Bulletin annuel du GHL chapellois no 8 (1991), page 31, Souvenir d'un chapellois, l'agriculture Ă  La Chapelle de 1920 Ă  1930.
  119. Six Auberges, trois hôtels, cinq épiciers, un marchand de vin et liqueurs, un tabac, deux boulangers, deux bouchers, un charcutier, un bourrelier, deux camionnages, un mécanicien, deux ateliers de motocyclettes, un marchand de cycles et autos, un carrier / tailleur de pierre, deux charrons, deux cordonniers, un marchand de chaussures, un magasin de nouveautés, deux merceries, deux perruquiers, un eaux gazeuses, un distillateur (Dessault fils), deux ferblantiers, un marchand de grains, un aviculteur, trois maçons, deux maréchaux-ferrants, deux ébénistes, deux menuisiers, un meunier, un peintre, deux sabotiers, une scierie, un serrurier La Chapelle Saint Mesmin en 1930 : Les personnes, les services, les biens sur le site Loire Beauce Encyclopedia
  120. Bulletin annuel du GHL chapellois no 5 de mars 1988, article de Reine Mothiron (sources: archives municipales).
  121. Source : Projet de constructions ouvrières, 14 - 16, allée des Tilleuls - propriété de Madame King, plan d'Henri Durin, architecte, du 10 mars 1936 (archives municipales).
  122. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin no 15 (1998) (source : registres des archives municipales).
  123. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin no 34 (2017).
  124. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin no 28 (2011), article de Philippe Rouilly).
  125. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin no 38 (2021), article de Philippe Rouilly, page 17.
  126. Édition spéciale hors série no 2 (2011) du Groupe d'Histoire Locale: Je me souviens 1939-1945 2de guerre mondiale à La Chapelle Saint-Mesmin.
  127. Il s’agit de Françoise Guillot.
  128. Celui-ci reviendra à La Chapelle en 1944 fêter la libération avec tous ceux qui l'ont aidé.
  129. La Villa des Troènes
  130. Probablement des chasseurs-bombardiers Lockheed P-38 Lightning facilement reconnaissables à leur double-fuselage, selon divers témoignages d'habitants
  131. Édition spéciale hors série no 2 (2011) du Groupe d'Histoire Locale: Je me souviens 1939-1945 2de guerre mondiale à La Chapelle Saint-Mesmin, pages 52 et 64.
  132. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle Saint-Mesmin no 39 (2022), page 37, Histoire du recensement et dénombrement en généalogie, article de Philippe Delambily.
  133. Les Davidson qui résidaient en bord de Loire à la villa des Mouettes depuis 1938, étaient d'origine Lettone et avait préalablement émigré en Allemagne (Source : Bulletin annuel du GHL de La Chapelle Saint-Mesmin no 25 (2008), article de Christian Veillon).
  134. In Monique Novodorsqui-Deniau, Pithiviers-Auschwitz, le 17 juillet 1942, 6 heures 15, éd. CERCIL, Orléans, 2006
  135. Henri Beaudenuit (1904-1990).
  136. et LĂ©on Claude.
  137. Un avion « mouchard Â» de l'armĂ©e amĂ©ricaine volait au-dessus des champs pour aider Ă  rĂ©gler la prĂ©cision des tirs.
  138. Victor Nioche.
  139. Raymond Varagnat, Lucien Hulin et Lionel Romain.
  140. Bulletin mensuel du Groupe d'Histoire Locale no 5 de mars 1988, article de Monique Veillon, pages 50 à 64 (sources : archives municipales série F.H.L., registres des délibérations du conseil municipal de 1935 à 1946, Le Loiret dans la guerre 1939/1945 d'Yves Durand, éditions Horvath.
  141. Situé à l'époque dans l'ancien petit séminaire
  142. Voir article Wikipédia Liste des bases de l'OTAN en France
  143. Bulletin mensuel du Groupe d'Histoire Locale no 12 de 1995, article de Monique Veillon et Marie-Jo Pitou, pages 35 Ă  43 (sources : archives municipales).
  144. Il s'agit de Suzanne Écosse.
  145. Deux dans l'école derrière la mairie, une dans la salle du conseil municipal, une dans l'ancienne morgue du sanatorium de l'hôpital américain.
  146. Deux dans l'école derrière la mairie, une dans l'ancien réfectoire de l'école, une dans la salle des fêtes.
  147. Une dans l'école derrière la mairie et une dans la salle des fêtes. La cantine scolaire se trouve dans l'ancienne morgue du sanatorium de l'hôpital.
  148. Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin no 21 (2004) (sources : archives municipales).
  149. Bulletin annuel du GHL chapellois no 5 de mars 1988, article de Reine Mothiron (sources: archives municipales).
  150. Il s'agit du 1er lotissement (vingt maisons) édifié sur la commune, dont le nom fait référence à la propriété homonyme (château et parc) qui existait précédemment à cet emplacement. Le lotissement voisin de La Noue verra le jour l'année suivante. L'attribution des parcelles était réservée aux personnels des entreprises Saint-Gobain, Michelin, Dessaux ou Thermor. (délibération municipale du ). La voirie et les réseaux du lotissement ne seront classés dans le domaine communal qu'en 1997 (délibération municipale du ).
  151. Les terrains ayant permis la construction de ce lotissement de vingt-neuf logements ont été acquis par l'entreprise Michelin et le Comité interprofessionnel pour le logement (CIL) au début des années 1950 (sources : archives communales et archives du CIL).
  152. Les logements de cet ensemble immobilier, approuvé par arrêté préfectoral le 23 juillet 1956, construit par le Comité Interprofessionnel du Logement et financé par l'entreprise Michelin et la SEVBB (Saint-Gobain) avec l'aide de la commune, était réservé au personnel de ces deux sociétés. Ils occupent l'emplacement de l'ancienne Ferme du Bourg qui était située rue du Four et rue de Verdun.
  153. A l'emplacement de cette rĂ©sidence se trouvait un petit château et ses dĂ©pendances dĂ©nommĂ© Les Pervenches datant de la fin du XIXe siècle. Les douze immeubles composĂ©s de cent vingt-neuf logements de type « Ă©conomique et social Â» ont Ă©tĂ© bâtis par tranches successives entre 1962 et 1967 (source : dĂ©libĂ©ration du conseil municipal du 16 mars 1962).
  154. Il s'agit d'un ensemble immobilier de trois corps de bâtiments de 92 logements (Le Parc, La Tour, Le Halage, locaux commerciaux et garages fermĂ©s). Le permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©livrĂ© le et les travaux rĂ©ceptionnĂ©s le . A cet emplacement, se dressait, au milieu d'un parc, une maison de maĂ®tre construite (probablement au milieu du XIXe siècle) en moellons et toiture d'ardoise sur laquelle on dĂ©bouchait par une allĂ©e bordĂ©e de vignes. Un belvĂ©dère surplombait la Loire. L'accès sur la Loire existe toujours (sources : archives municipales)
  155. Ensemble de trois petits immeubles de trente logements, situés de part et d'autre de la rue des Chaffaults à l'emplacement de parcelles auparavant cultivées, et réservés au moment de la construction aux personnels de l'entreprise Saint-Gobain (Archives municipales, dossier du permis de construire no 641).
  156. Le Levereau : nom du lieu-dit (clos des Levereaux, vignes des Levraux, les Evraux (Source : archives départementales du Loiret J269 et J 270). Cette résidence, composée de six bâtiments dont six pavillons jumelés, compte 105 logements.
  157. Il s'agit d'un lotissement de vingt-trois maisons dont les toits plats seront pour la majorité remplacés par des toits à double pente, en raison de problèmes d'infiltrations d'eau (source : courrier de réponse du Directeur Départemental de l'Equipement du 24 juillet 1980).
  158. C'est un ensemble de trois immeubles de trois Ă  six Ă©tages composĂ©s au total de 70 appartements (permis de construire no 56.991 du ).
  159. En 1963, il est dĂ©cidĂ© l'expropriation d'une superficie de 4 hectares des terrains nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation d'un lotissement Ă  usage d'habitation « afin de permettre aux personnes de condition modeste de pouvoir accĂ©der Ă  la propriĂ©tĂ© Â» (DĂ©libĂ©ration du conseil municipal du , dossiers permis de construire no 1137, 1575, 1238 et 1036). Il est composĂ© de trois immeubles : Le petit parc (1969) 20 appartements, le bouvreuil (1975) 16 appartements, les mĂ©sanges (1968) 76 appartements, de pavillons (1965), de cinq commerces et d'un local paroissial (1972). Un petit immeuble de vingt appartements de type HLM sera ajoutĂ© Ă  proximitĂ© afin de proposer « des logements destinĂ©s Ă  des personnes âgĂ©es Ă  revenus modestes Â» (DĂ©libĂ©ration du conseil municipal du ).
  160. Délibération municipale du 25 septembre 1959.
  161. Archives municipales
  162. Délibérations municipales des 16 mars 1962, 22 novembre 1963 et 30 janvier 1964.
  163. Délibération du conseil municipal du 28 septembre 1973.
  164. Délibération du conseil municipal.
  165. Délibération municipale du 13 mai 1982.
  166. Délibération municipale du .
  167. Arrêté du 9 août 1951 relatif aux "vins de l'Orléanais", définition du droit à l'appellation en application de la loi du 6 mais 1919 relative aux appellations d'origine, publié au JORF du 23 août 1951, p. 8990.
  168. Arrêté du 4 mai 1966 portant modification de la liste des cépages produisant des vins rouges et rosés figurant à l'article 2 de l'arrêté du 9 août 1951 fixant les conditions d'attribution du label "vins délimités de qualité supérieure" aux vins bénéficiant de l'appellation d'origine "vins de l'Orléanais", publié au JORF du 25 mai 1966, p. 4213.
  169. Délibération municipale du 20 septembre 1977.
  170. Site Web de la commune et Gaso « Copie archivée » (version du 4 mars 2016 sur Internet Archive). Consultation : juillet 2008.

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