Mors (Ă©quitation)
Le mors est une piĂšce de harnachement, le plus souvent mĂ©tallique, insĂ©rĂ©e dans la bouche d'un Ă©quidĂ©, gĂ©nĂ©ralement un cheval. En complĂ©ment avec le filet ou la bride et Ă©quipĂ© de rĂȘnes, il permet Ă un cavalier de contrĂŽler la vitesse et la direction de sa monture grĂące Ă ses mains. Il existe de nombreux modĂšles de mors diffĂ©rents.
Ătymologie et terminologie
En France, le terme « mors » comprend toutes les catégories d'embouchures (filets et mors). En Suisse, on l'emploie facilement comme terme générique.
Histoire
Le plus ancien mors connu a été trouvé en Angleterre. Il date de l'ùge du bronze et est fait de corne de cerf. Un livre chinois du XIIe siÚcle av. J.-C. fait référence à des mors forgés[1].
Antiquité
Vers 380 avant J.-C., dans le chapitre X de son traité Péri hippikÚs, De l'art équestre, Xénophon évoque la douceur et la dureté du mors, le poids, la taille et la forme des rondelles placées sur le canon, ainsi que les aspérités qui pouvaient couvrir la surface des canons de certaines embouchures et les rendre agressives et contraignantes. Il décrit les effets obtenus selon que le cavalier utilise un mors flexible ou un mors rigide et insiste sur l'importance de la douceur de la main du cavalier dans le maniement du mors[1].
Le mors de filet existe depuis 1800 ans av. J.-C.. Ce sont les PhĂ©niciens qui, en l'an 1000 av. J.-C., l'ont importĂ© en Europe. Ce mors Ă©tait gĂ©nĂ©ralement en bronze droit et sans brisure. C'est en 750 av. J.-C. que le mors en fer fit son apparition. On y ajouta le plus souvent Ă l'articulation du canon de petits fragments de chaĂźnes ou de billes qui avaient pour effet d'activer la salivation et de rendre le mors plus supportable. Ces sortes de jouets sont utilisĂ©s de nos jours pour faciliter la dĂ©contraction. Les premiers mors en bronze avec canons Ă passage de langue et anneau sur l'Ćil porte bride pour double action datent de l'Ăšre chrĂ©tienne. Attila, en 451, dans sa fuite vers le nord, laissa des modĂšles de mors Ă canons doubles, dont les innovations inspirĂšrent les Francs.
Moyen Ăge
En 1470, un mors de bride à 2 canons avec branches armées de pointes évitait que les fantassins attrapent le mors pour déséquilibrer le cavalier.
Apports de Pavari, de la Broue, Fiaschi, Ferraro et de la Noue
Marco de Pavari, qui enseigna l'Ă©quitation Ă Lyon Ă la fin du XVIe siĂšcle et Ă©crivit l'Escuierie, Salomon de La Broue, Cesare Fiaschi et Pierre de La Noue, auteur d'un traitĂ© relatif Ă la cavalerie française incluant la description « des mors et des cavessons qui doivent ĂȘtre donnĂ©s aux chevaux » , eurent une approche similaire de la fabrication et de l'utilisation des mors. Leur objectif commun Ă©tait d'avoir un mors parfaitement adaptĂ© aux particularitĂ©s anatomiques du cheval, qui, ajustĂ©, permettait de contrĂŽler fermement et efficacement l'Ă©quidĂ© tout en Ă©vitant toute violence. Ils cherchĂšrent Ă s'adapter Ă la nature du cheval, mais aussi, lorsque nĂ©cessaire, Ă la rectifier. Pour ce faire, ils observent en premier le cheval dans sa globalitĂ©, les dĂ©fenses sur la bouche pouvant provenir de divers problĂšmes physiques liĂ©s Ă la locomotion, au squelette ou au systĂšme musculaire. Ensuite, iIs considĂšrent les particularitĂ©s de conformation du cheval, ses mesures et proportions exactes, notamment pour les diffĂ©rentes parties de la bouche, de la barbe et de l'encolure. Ces paramĂštres dĂ©terminent les caractĂ©ristiques du mors que le cavalier va commander au forgeron[1].
L'ouvrage de Pirro Antonio Ferraro, Ă©cuyer napolitain qui fut l'Ă©cuyer de Philippe II, paru en 1602, Cavallo frenato, est un catalogue dĂ©taillĂ© des brides. Il met en Ă©vidence lâimportance majeure attribuĂ©e Ă lâĂ©poque dans le choix du bon mors. Il fait plus lâadmiration pour la beautĂ© de ses illustrations que pour lâintĂ©rĂȘt technique du texte. Pendant au moins un siĂšcle le Cavallo frenato demeura lâouvrage de rĂ©fĂ©rence dans lâart de brider. Il fut rĂ©imprimĂ© plusieurs fois et eut un succĂšs considĂ©rable Ă lâĂ©tranger. Antoine de Pluvinel fait une rĂ©fĂ©rence Ă©logieuse au travail de lâĂ©cuyer napolitain « dans Lâinstruction du Roy en lâexercice de monter Ă cheval » qui date de 1625. Alessandro Massari Malatesta, Ă©cuyer et militaire italien, publia en traitĂ© d'Ă©quitation et des ouvrages sur la chevalerie dont Tractatus de modo equos fraenandi. Cum diversorum fraenorum variis figuris quibus ad praesens omnes bellicosi poluli utuntur ertc traitĂ© sur les raisons et la maniĂšre de brider les chevaux, publiĂ© Ă Venise en 1607, puis traduit en italien et publiĂ© Ă Rome par Stefano Paolini en 1613 sous le titre Della ragione e modi dâimbrigliar Cavalli [2].
Les lĂšvres du cheval Ă©tant plus ou moins mobiles et plus ou moins fendues, leurs commissures, point de contact important avec le mors, sont plus ou moins hautes, et dans un rapport plus ou moins favorable avec les barres. Elles peuvent aussi couvrir ces derniĂšres et empĂȘcher l'appui normal du mors. Celui-ci doit donc ĂȘtre forgĂ© en tenant compte de la hauteur des barres qui peuvent ĂȘtre plus ou moins tranchantes, Ă©paisses ou peu charnues, et donc prĂ©senter une duretĂ©, une fragilitĂ© ou bien encore une sensibilitĂ© particuliĂšre. L'Ă©paisseur de la langue est un critĂšre primordial car elle supporte le mors qui doit venir en juste appui sur les barres, assez pour que son action soit efficace, mais sans blesser. L'embouchure doit aussi empĂȘcher la langue de pendre, en avant ou sur les cĂŽtĂ©s de la bouche. Le cavalier doit veiller Ă emboucher son cheval de façon que celui-ci ne puisse passer la langue au-dessus du mors qui sinon pĂšserait directement sur les barres et crĂ©erait des blessures. Pour fabriquer et utiliser le mors, il est tenu compte de la longueur et du degrĂ© d'inclination, vers l'extĂ©rieur de la mĂąchoire ou vers l'intĂ©rieur de la bouche, de l'Ă©caillon, croc ou canine du cheval mĂąle et de la jument brĂ©haigne, un mors mal adaptĂ© ou mal utilisĂ© pouvant gĂ©nĂ©rer de graves lĂ©sions de la bouche[1].
Les traitĂ©s de ces auteurs donnent aussi des indications prĂ©cises sur la nature de la barbe du cheval et les types de gourmettes devant ĂȘtre utilisĂ©s si la barbe est trop sĂšche, donc fragile et sensible, ou trop Ă©paisse, trop charnue ou bien encore couverte de poils et nĂ©cessitant, de fait, des gourmettes plus sĂ©vĂšres. Le mors doit aussi ĂȘtre adaptĂ© Ă la taille des mĂąchoires et Ă la hauteur de la voĂ»te du palais qui doit dĂ©terminer le calcul de la montĂ©e de l'embouchure en son milieu, au niveau du passage de langue. La conception du mors doit enfin tenir compte de l'encolure du cheval. Les formes et les proportions des branches des mors, aussi appelĂ©es « gardes », sont calculĂ©es pour produire des effets de levier trĂšs prĂ©cis, en rapport avec l'embouchure et les caractĂ©ristiques du cheval. Si elles peuvent ĂȘtre droites, celles courbĂ©es vers l'avant sont dites « hardies » ou « gaillardes », leur effet Ă©tant accru, Ă l'inverse des branches dites faibles, flasques ou molles qui, courbĂ©es vers l'arriĂšre, ont un effet de levier plus doux[1].
Ces maßtres de la Renaissance qui avaient pour principes de ne pas causer d'atteinte au cheval, de ne pas le blesser ni de gùter son mental, de ne pas exiger de lui plus qu'il ne peut donner, le traitant avec douceur mais fermeté, cherchaient à ce qu'il prenne plaisir aux exercices. Pour cela, ils lui ménageait des libertés de langue lui permettant de percer son mors, et équipaient les embouchures de divers « jouets » favorisant la décontraction de la mùchoire et l'apparition de l'écume de salive. Les caveçons et embouchures utilisés pour les jeunes chevaux requéraient une attention toute particuliÚre [1]. La Broue pense que l'art d'adapter le mors ne doit intervenir que lorsque le cheval a été dressé avec le simple canon et le caveçon commun, comme lui a appris son maßtre Pignatelli[3].
L'Ă©quitation française est fortement marquĂ©e par l'emploi du simple bridon, que ce soit l'Ă©quitation dite « Ă l'ancienne » qui perdure jusqu'Ă la fermeture dĂ©finitive du manĂšge de Versailles en 1830, l'Ă©quitation militaire du colonel d'Auvergne, Ă©cuyer en chef de l'Ăcole militaire de Paris de 1756 Ă 1788, ou bien encore de la nouvelle Ă©cole de François Baucher, dont les derniĂšres paroles rapportĂ©es par le gĂ©nĂ©ral L'Hotte dans Un officier de cavalerie sont : « Le bridonÇ C'est si beauÇ Â»[3].
Nouveaux types de mors
C'est au XVIe siÚcle que les premiers mors à canon creux et brisé avec bossette firent leur apparition grùce à Monsieur De Connétable (Premier officier de la maison du roi). Puis il y eut le mors avec des branches de 30 cm conçu par Grisonne et Pignatelli. Au XVIIe siÚcle, les mors se sont améliorés, ils étaient plus légers et plus ajustés à la bouche des chevaux de l'époque. Plus équilibrés, les canons étaient droits (à pas d'ùne ou au passage de langue brisés ou à gorge de pigeon).
Les mors n'ont guĂšre changĂ© jusqu'Ă l'Ă©poque oĂč François Baucher crĂ©a son filet et donna les critĂšres du mors idĂ©al. Mors Saumur ou mors Ă pompe, la variation de ces mors n'a guĂšre changĂ©.
Description
Le plus souvent, les mors sont en acier, mais bien d'autres matĂ©riaux peuvent ĂȘtre utilisĂ©s. Le mors est maintenu grĂące au bridon ou Ă la bride. Il existe plusieurs grandes familles de mors :
- les mors de filet, appelés plus simplement filets qui sont releveurs ;
- les mors abaisseurs.
Un mors se compose dâune partie droite, incurvĂ©e ou brisĂ©e se trouvant dans la bouche du cheval, appelĂ©e canon, et dâun anneau de chaque cĂŽtĂ© que lâon fixe aux montants du bridon. Les anneaux peuvent ĂȘtre de formes diverses, et se trouver Ă l'extrĂ©mitĂ© de branches. Des rondelles de mors peuvent ĂȘtre ajoutĂ©es au niveau de chaque anneau du mors pour Ă©viter que ces anneaux ne pincent la bouche du cheval, pour ajuster un mors trop grand ou pour empĂȘcher que les anneaux ne bougent Ă l'intĂ©rieur de la bouche du cheval. Dans le langage courant, l'ensemble bridon et mors de filet est aussi appelĂ© « filet ».
Utilisation
Le mors est placé dans la bouche du cheval pour le conduire et régler son allure. En rÚgle générale, il est recommandé d'utiliser les mors dont l'action est la plus douce possible, mais chaque cheval et chaque cavalier sont différents. Selon le caractÚre de chacun et les objectifs équestres, la recherche de mors spécifiques peut s'avérer souhaitable. La langue du cheval se trouve sous le mors. Cependant, le cheval réussit parfois à passer sa langue par-dessus pour éviter son action. Si le cheval en prend l'habitude, il est possible d'utiliser un "jouet" disposé au niveau de la brisure du filet pour l'en dissuader[4].
Action
Le mors permet au cavalier d'agir sur la tĂȘte, l'encolure et les Ă©paules du cheval par l'intermĂ©diaire des rĂȘnes. Les mors agissent de diffĂ©rentes façons dans la bouche du cheval :
- action sur la langue : les mors à canons brisés agissent par pincement du renflement situé sur la langue du cheval. Les mors à canon droit agissent par simple pression.
- action sur la commissure des lĂšvres : tous les mors effectuent une traction sur la commissure des lĂšvres.
- action sur les barres : les mors abaisseurs effectuent typiquement une pression sur les barres du cheval, qui sont un espace de la mùchoire inférieure dépourvu de dents, se situant entre incisives et molaires.
- action sur le nerf mandibulaire : les mors équipés d'une gourmette agissent également par compression du nerf mandibulaire qui passe sous la mùchoire du cheval.
Chaque zone d'effet peut ĂȘtre classĂ©e par sensibilitĂ© croissante : la langue du cheval, musclĂ©e, est peu sensible aux pressions, mais un peu plus au pincement. Les commissures des lĂšvres sont un peu plus sensibles. Les barres, qui sont une muqueuse reposant presque directement sur l'os de la mandibule, sont trĂšs sensibles. Enfin, le nerf mandibulaire est extrĂȘmement sensible, d'autant plus qu'il pourra ĂȘtre Ă©crasĂ© entre un os et une chaĂźnette mĂ©tallique.
Ainsi, il est possible de juger de la sĂ©vĂ©ritĂ© du mors sans mĂȘme avoir Ă s'en servir. Un canon droit sera moins sĂ©vĂšre qu'un canon brisĂ©, par absence de pincement. Un canon fin sera plus dur qu'un canon Ă©pais, puisque la pression effectuĂ©e sera plus Ă©levĂ©e. Les mors agissant par contact sur les barres seront plus sĂ©vĂšres que les mors n'agissant que sur les commissures. Et la prĂ©sence d'une gourmette augmentera trĂšs fortement la sĂ©vĂ©ritĂ© d'un mors, en fournissant un point d'appui au mors qui peut donc renforcer son effet sur les barres, et en Ă©crasant le nerf. Un mors peut ĂȘtre releveur, câest-Ă -dire que son action aura tendance Ă ouvrir l'angle entre la tĂȘte et l'encolure, ou abaisseur (fermeture de l'angle tĂȘte-encolure), voire les deux, selon le point oĂč la rĂȘne agira, pour les mors utilisĂ©s avec deux paires de rĂȘnes.
Adaptation au cheval
Adaptation Ă la bouche
Les bouches de chevaux sont toutes diffĂ©rentes, les lĂšvres sont plus ou moins Ă©paisses, plus ou moins fendues et plus ou moins pendantes, les dents sont plus ou moins dures et plus ou moins fragiles; la langue peut ĂȘtre plus ou moins Ă©paisse et peut prĂ©senter des dĂ©fauts qui contrarient l'action du mors[1].
En effet, il faut ajuster un mors selon la structure de la bouche du cheval ; les branches selon les proportions de son encolure et la gourmette suivant la sensibilité de la barbe.
Cependant, de nombreuses Ă©tudes scientifiques dĂ©montrent que le mors est un objet nocif pour le cheval, qui lui inflige une grande part du temps une grande douleur. Câest pour cela quâil est important de rĂ©flĂ©chir avant dâutiliser cet objet.
Adaptation Ă l'usage du cheval
La science de l'Ă©quitation rĂ©side dans l'adresse Ă saisir les moments favorables d'agir, de punir, de rĂ©compenser et d'indiquer. Pour cela, il faut un mors doux qui puisse se prĂȘter Ă tous les mouvements d'une main habile. Si le cavalier saisit bien l'action du mors, il sait en graduer les effets.
Les mains agissent par l'intermĂ©diaire des rĂȘnes prolongĂ©es par l'embouchure du mors et du filet. Les rĂȘnes rĂ©alisent l'union entre la bouche du cheval et la main du cavalier. L'action des mains modifie les incurvations sagittales (en forme de flĂšche) ou horizontales de l'encolure avec une rĂ©percussion de celle-ci sur le dos et les reins. Les mouvements du dos et du rein ont un effet prĂ©dominant dans les ralentissements ou accĂ©lĂ©rations de l'allure. Dans les changements de direction, l'action des rĂȘnes est proportionnelle Ă leur emprise sur l'incurvation du dos/rein. Il y a une action des jambes et des mains en mĂȘme temps donc une Ă©gale destruction des forces et un arrĂȘt du cheval en un quart de seconde.
Le mors est un instrument de force. Il est le seul lien direct que le cavalier ait avec son cheval. Le mors par l'effet des rĂȘnes a une rĂ©percussion sur la tige vertĂ©brale car la mĂąchoire infĂ©rieure s'unit au crĂąne par les deux articulations temporo-maxillaires. Un cheval mal dans sa bouche peut avoir des contractions dans tout le dos par les petits latĂ©raux, grands obliques de la tĂȘte, petits droits de la tĂȘte, complexus, trapĂšzesâŠ
Tous ces muscles correspondent Ă l'arriĂšre-main et comme un cheval donne la bouche avant les hanches, il vaut mieux ĂȘtre juste sur le devant. Certains pensent que les barres et la commissure des lĂšvres sont les seules sensibilitĂ©s de la bouche du cheval. Mais cela simplifie et donc fausse la rĂ©alitĂ©.
RĂšglementation
La FĂ©dĂ©ration française dâĂ©quitation considĂšre que le mors est correctement disposĂ© lorsque les commissures des lĂšvres "bien fendues" se trouvent Ă environ un centimĂštre au-dessus du milieu de l'espace compris entre les crochets et les molaires. Si les lĂšvres du cheval sont "haut fendues", le mors peut remonter sur les premiĂšres molaires[4].
Types
Mors de filet
Les filets, en agissant sur la langue, ont un effet plutĂŽt releveur sur la tĂȘte du cheval. Autrefois, ils Ă©taient faits en bois. Sans gourmette, ils agissent sur les commissures des lĂšvres. Le canon peut ĂȘtre droit ou brisĂ©[4].
Mors simple Ă anneaux
Les anneaux peuvent tourner librement selon 2 axes de rotation, seul le mors doit ĂȘtre adaptĂ© Ă la largeur de la bouche du cheval. Ce mors ne nĂ©cessite aucune prĂ©caution particuliĂšre en dehors du rĂ©glage classique. L'ajout d'une muserolle permet d'amĂ©liorer son efficacitĂ© en limitant l'ouverture de la bouche du cheval[4].
Mors Ă olives
Les anneaux sont en forme d'ovale. Ils ne tournent que selon un axe de rotation, ce qui Ă©vite les pincements de la commissure des lĂšvres.
Mors Verdun
Similaire au filet à olives dans son fonctionnement. Ses anneaux en D sont caractéristiques. Le cÎté plat de l'anneau en D rend ce mors plus directif qu'un filet olive ou à anneaux.
Mors Ă aiguilles
Les « aiguilles », non piquantes, sont placées de part et d'autre de la bouche, permettant de mieux contrÎler la flexion latérale chez un jeune cheval ou un animal qui tourne difficilement, rendant ce mors trÚs directif.
Mors baucher
Le mors Baucher, à branches supérieures, a un effet légÚrement abaisseur de l'encolure. Plus sévÚre que le filet simple, il a été conçu pour favoriser les flexions et les cessions[4] ;
Mors Ă double brisure
Le mors double brisure permet une meilleure décontraction de la bouche du cheval par une transmission en douceur des ordres. En effet, à la différence du mors simple brisure qui agit sur le palais qui est une partie sensible de la bouche du cheval, le mors double brisure agit sur la langue sans provoquer de douleur.
Mors releveur ou gag
Le mors releveur, ou gag[5] est un mors de filet trĂšs utilisĂ© au polo. Il prĂ©sente la particularitĂ© d'utiliser des montants spĂ©ciaux qui passent au travers de deux anneaux perpendiculaires aux anneaux du mors. Cette particularitĂ© permet de l'utiliser Ă quatre rĂȘnes. Les rĂȘnes de filet auront alors un effet releveur traditionnel, et les rĂȘnes de gag, fixĂ©es aux montants spĂ©ciaux, un effet souvent abaisseur. Les anneaux du mors du filet releveur ont une dimension nettement plus grande que celle des mors habituels. Ils sont percĂ©s de deux Ćillets dans lesquels coulissent une cordelette munie d'un anneau. Plus l'anneau du mors est grand, plus l'effet exercĂ© sur le cheval est autoritaire. De fait, ce filet constitue une initiation Ă l'utilisation de la bride. Il amĂ©liore l'Ă©quilibre du cheval en limitant le transfert de poids sur l'avant-main[4]. En polo, les rĂȘnes de filet servent Ă tourner, les rĂȘnes de gag Ă s'arrĂȘter.
Mors Ă quatre anneaux
Le mors Ă quatre anneaux est constituĂ© de deux anneaux pouvant bouger librement entre les deux anneaux reliĂ©s au canon. Les deux anneaux libres sont fixĂ©s aux montants, les anneaux du canon sont fixĂ©s aux rĂȘnes. Il permet une meilleure dĂ©contraction que le filet simple mais prĂ©sente le risque d'une perte de contact et donc de tension[4]. Cette embouchure est souvent utilisĂ©e par les meneurs des pays d'Europe de l'Est.
Double mors
Le double mors est constituĂ© de deux filets attachĂ©s Ă un mĂȘme anneau de chaque cĂŽtĂ©. Il est utilisĂ© pour mettre sur la main les chevaux ayant tendance Ă s'appuyer et qui sont difficilement contrĂŽlables. Le mors peut ĂȘtre lisse ou torsadĂ©[4].
Mors abaisseurs
Ces mors, en agissant sur les barres, et avec l'adjonction d'une gourmette, ont un effet abaisseur sur la tĂȘte du cheval. Ils fonctionnent tous par rotation du mors autour du canon, dans la bouche du cheval. De par la prĂ©sence de la gourmette qui prend appui sur la barbe et qui permet d'obtenir un effet de levier grĂące Ă ce point fixe, ces mors sont souvent trĂšs sĂ©vĂšres. Plus la gourmette est serrĂ©e, plus elle intervient tĂŽt lors de la rotation du mors sous l'effet de la main, ce qui rend le mors plus sĂ©vĂšre. Ă l'inverse, une gourmette lĂąche est inefficace et diminue grandement l'efficacitĂ© de ces mors. Il est recommandĂ© typiquement un dĂ©but de contact de la gourmette pour une rotation de 45° du mors.
Les canons, qui prennent appui sur les barres, peuvent de plus agir sur les commissures des lĂšvres[4].
Mors de bride
Le mors de bride se caractĂ©rise par un canon non articulĂ©, et deux longues branches perpendiculaires au canon. Le mors de bride a un effet abaisseur. C'est la longueur des branches qui dĂ©termine la puissance du levier obtenu par l'emploi de la gourmette[4]. Ă l'extrĂ©mitĂ© supĂ©rieure des branches, Ă l'endroit oĂč sont fixĂ©s les montants de bride, se trouve une gourmette. Ă l'extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure sont fixĂ©es les rĂȘnes de bride, qui sont reconnaissables des rĂȘnes de filet grĂące Ă leur couture, alors que les rĂȘnes de filet ont une boucle. Les mors de bride s'utilisent exclusivement avec une bride, câest-Ă -dire avec deux mors dans la bouche du cheval. Les mors de brides sont nombreux. La bride dite complĂšte se compose d'un mors de filet brisĂ© aux canons fins et d'un mors de bride droit, avec ou sans libertĂ© de langue[4].
Le canon du mors de bride peut ĂȘtre cintrĂ© sur toute sa longueur (l'appellation est « pont »), ou prĂ©senter un cintrage au milieu, permettant au cheval de passer sa langue. L'effet du passage de langue est controversĂ©. En effet, mĂȘme si tous s'accordent Ă dire que le passage de langue diminue l'appui du mors sur celle-ci, il semble difficile de dire avec certitude si ceci rend le mors plus confortable, ou plus sĂ©vĂšre, car l'appui diminuant sur la langue, il est renforcĂ© sur les barres, endroit oĂč les dents sont absentes, qui est plus sensible. Cependant, il est recommandĂ© d'utiliser un mors cintrĂ© ou un mors Ă libertĂ© de langue lorsque la langue du cheval est Ă©paisse et dĂ©passe des barres[4].
Les effets des mors de filet et de bride utilisés ensemble sont complémentaires. Le mors de filet a un effet releveur et le mors de bride un effet abaisseur. C'est la principale embouchure utilisée en dressage car elle est quasiment obligatoire pour le travail rassemblé. A l'obstacle, elle requiert une certaine finesse de la part du cavalier[4].
Mors Lhotte
Mors de bride sur lequel les branches sont fixes par rapport au canon.
Mors Saumur ou « à pompe »
Mors de bride sur lequel les branches passent au travers de trous ménagés au travers des extrémités du canon. Les branches ont ainsi une liberté, toute relative, à la fois en rotation et en translation, ce qui rend ce mors plus décontractant et progressif par variation de la longueur du bras de levier.
Mors anglais ou Liverpool
Ce mors est une sorte d'intermĂ©diaire entre le filet et le mors[6]. Les anneaux du mors sont remplacĂ©s par des branches munies d'Ćillets dans lesquels sont fixĂ©s une ou deux paires de rĂȘnes[4]. Il est utilisĂ© avec des chevaux difficilement contrĂŽlables et est couramment employĂ© pour l'attelage[7]. Ce mors a Ă©tĂ© inventĂ© au XIXe siĂšcle au Royaume-Uni. Il s'emploie seul ou en paire[8]. Le Liverpool comporte des montants droits, et trois emplacements pour l'attache des guides, crĂ©ant un effet de levier plus ou moins puissant. Le mors Elbow en diffĂšre par l'orientation des branches. Lorsque le canon est recouvert de cuir, son action est moins autoritaire[4].
Mors espagnol
Ce mors ressemble fortement au mors de filet Verdun, il est cependant Ă©quipĂ© d'une gourmette. Dans sa variante Ă passants, deux encoches sont ajourĂ©es dans l'Ă©paisseur du « D » de l'anneau, ce qui rend le montant et la rĂȘne fixe, c'est alors un mors relativement puissant. Dans sa variante sans passants, la rĂȘne peut coulisser librement le long de la courbure de l'anneau, en fonction de la rotation du mors. Une rĂ©sistance lĂ©gĂšre sur la rĂȘne placera celle-ci prĂšs du canon avec un effet de levier minimal. Une traction forte fera tourner progressivement le mors, et la rĂȘne s'Ă©loignera de plus en plus du canon, rendant le mors de plus en plus sĂ©vĂšre.
Mors Pessoa
Le mors Pessoa est un mors releveur. Il empĂȘche le cheval de s'appuyer sur la main, en ayant un effet de levier sur la bouche du cheval qui permet de le faire cĂ©der plus facilement au niveau des ganaches ce qui lui confĂšre une action plutĂŽt dure. Il en existe deux sortes : Ă 3 anneaux ou Ă 4 anneaux. Plus le nombre d'anneaux est grand, plus le mors est sĂ©vĂšre.
Ce mors est utilisĂ© sans gourmette. Les anneaux sont de tailles dĂ©gressives et sont soudĂ©s dans le prolongement les uns des autres. Une paire de rĂȘnes est attachĂ©e sur le premier anneau et une seconde paire de rĂȘnes sur l'un des anneaux secondaires[4].
Un rĂ©sultat similaire peut ĂȘtre obtenu en utilisant des alliances qui relient directement deux des anneaux du mors en Ă©vitant l'emploi d'une seconde paire de rĂȘnes. L'action de l'embouchure est attĂ©nuĂ©e mais perd un peu en prĂ©cision[4].
Pelham
Ce mors ressemble fortement au mors de bride. Les anneaux du mors sont prolongĂ©s par des branches dont les extrĂ©mitĂ©s sont munies d'anneaux flottants oĂč l'on fixe les rĂȘnes. La gourmette est fixĂ©e sur des crochets disposĂ©s de part et d'autre du mors[4]. Il peut avoir un canon droit ou brisĂ©, et dispose toujours d'un gros anneau au niveau du canon, qui permet d'y fixer une seconde paire de rĂȘnes. Le fonctionnement du Pelham et sa sĂ©vĂ©ritĂ© dĂ©pendent essentiellement du point de fixation des rĂȘnes. Les plus doux sont en caoutchouc armĂ©[4]. UtilisĂ© sur l'anneau du haut, le Pelham est lĂ©gĂšrement releveur. Ce mors est un peu plus puissant qu'un filet. UtilisĂ© sur l'anneau du bas, le Pelham est abaisseur. Dans cette utilisation, le Pelham est un mors extrĂȘmement puissant. UtilisĂ© avec une « alliance », terme dĂ©signant un passant de cuir reliant les deux anneaux, sur lequel sont fixĂ©s les rĂȘnes, sa puissance devient variable, suivant un principe identique au mors espagnol, mais avec une sĂ©vĂ©ritĂ© accrue. UtilisĂ© Ă quatre rĂȘnes, il s'agit d'une alternative Ă la bride, bien que la prĂ©cision soit bien moindre.
Il fut le mors rĂ©glementaire de la cavalerie des Ătats-Unis[6]. Le pelham est souvent utilisĂ© pour les chevaux de club Ă bouche dure : les cavaliers dĂ©butants Ă la main peu assurĂ©e peuvent ainsi le monter avec les rĂȘnes sur l'anneau du haut, les cavaliers plus confirmĂ©s avec des alliances, et les cavaliers chevronnĂ©s avec quatre rĂȘnes. Le tout, sans jamais avoir Ă dĂ©monter le bridon. L'usage du pelham avĂ©rĂ©e pour les cavaliers manquant de force physique. Mais il doit toujours ĂȘtre utilisĂ© avec tact et avec des jambes en rapport[4].
Hackamores, bosals et autres Ă©quipements sans embouchures
Stricto sensu, ces dispositifs ne sont pas des embouchures, puisqu'ils ne comportent aucune partie dans la bouche, et agissent par pression sur le chanfrein. Il est cependant habituel de les ranger dans la catégorie des mors, alors que ce sont des « surnasures »[9]. Ces équipements plus doux que le mors permettent de ne pas meurtrir la bouche des chevaux.
Le hackamore tient certainement son nom du jaquima qui dĂ©signe le caveçon andalou utilisĂ© pour dĂ©bourrer er mener les jeunes chevaux[10]. Il comprend un anneau de direction, prolongĂ© par deux tiges au bout desquelles sont fixĂ©es les rĂȘnes. Un hackamore s'utilise en rĂȘnes contraires (rĂȘnes d'appui). Par l'intermĂ©diaire d'une solide muserolle, il a un effet levier trĂšs puissant : sa sĂ©vĂ©ritĂ© vient de l'appui sur les os fragiles du chanfrein, et sous la mĂąchoire infĂ©rieure, d'une gourmette plus ou moins dure (en cuir, ou en chaĂźnette mĂ©tallique) qui serre cette partie sensible de la tĂȘte du cheval. La longueur des branches dĂ©termine la puissance de cette embouchure[4]. Il se voit dĂ©sormais sur les terrains de CSO, parfois en doublon d'un mors simple afin de combiner les deux actions. Il est interdit en dressage. Il nĂ©cessite dans tous les cas une main lĂ©gĂšre et expĂ©rimentĂ©e. La respiration du cheval peut ĂȘtre gĂȘnĂ©e lorsque la muserolle est placĂ© trop bas. Des effets nĂ©fastes sur les cartilages du nez sont aussi possibles. Il peut toutefois ĂȘtre temporairement utilisĂ© lorsque le cheval souffre des dents, des barres ou des gencives[4]. Il existe des variantes, comme le « hackfleur » (ou flower hackamore), constituĂ© de plusieurs anneaux soudĂ©s entre eux (comme les pĂ©tales d'une fleur), auxquels peuvent s'ajouter 1 ou 2 anneaux en guise de branches, avec un effet de levier moindre que pour l'hackamore classique. Ăgalement la « roue de la chance », petits cercle mĂ©tallique avec des rayons. Selon l'endroit oĂč les rĂȘnes sont attachĂ©es, l'effet sera plus ou moins doux.
Le bosal est un ovale de cuir dur attachĂ© Ă la tĂȘtiĂšre. Sur son extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure, sous l'auge, est fixĂ©e une cordelette sur laquelle agissent les rĂȘnes[11]. Il est apparu quand les Indiens d'AmĂ©rique apprenaient Ă utiliser les chevaux Ă©chappĂ©s aux Espagnols[10]
Le side-pull et le licol ne sont pas comparables. Le systĂšme du side-pull permet plus de prĂ©cision et il permet d'empĂȘcher le side-pull de tourner et de le maintenir en place sans avoir Ă serrer la muserolle.
Ă la diffĂ©rence des mors qui agissent sur la bouche, le licol, le bosal, le side-pull et le hackamore agissent sur la tĂȘte. De ce fait, ces derniers sont moins directifs et moins fins que les mors. En principe, ils sont moins contraignants, aussi le cheval y rĂ©pond souvent volontiers. Un autre avantage est que le cheval peut boire ou manger sans ĂȘtre gĂȘnĂ© par son mors. Ce sont donc des « embouchures » particuliĂšrement adaptĂ©es Ă l'Ă©quitation d'extĂ©rieur[12].
Matériaux utilisés
Les mors peuvent ĂȘtre faits de diffĂ©rents matĂ©riaux.
- Nickel : trÚs bon marché
- Inox : résiste mieux, mais plus cher que les mors en nickel ;
- Laiton : son principal intĂ©rĂȘt est esthĂ©tique. Sa couleur s'accorde parfaitement avec les boucles du bridon ;
- Cuivre : son principal intĂ©rĂȘt est l'action dĂ©contractante qu'il aurait sur le cheval. En effet, le cuivre libĂšre des ions qui engendrent une salivation du cheval. En raison de ses propriĂ©tĂ©s (souple et fragile), le cuivre est souvent utilisĂ© en alliage comme le maillechort ou l'Aurigan qui est l'alliage Ă la fois le plus chargĂ© en cuivre et le plus solide. En effet l'ajout de silicium le rend plus rĂ©sistant sans altĂ©rer la ionisation du cuivre. D'autre part, le cuivre est reconnu comme agent bactĂ©riostatique, il inhibe le dĂ©veloppement d'un certain nombre de parasites infectieux et de bactĂ©ries ;
- Caoutchouc, cuir ou matĂ©riaux synthĂ©tiques (rĂ©sine) : le but est le mĂȘme, adoucir l'action du mors, particuliĂšrement pour les jeunes chevaux. Ces mors sont moins punitifs, que leurs Ă©quivalents en mĂ©tal non recouvert. La souplesse de ces matĂ©riaux permet de faire des canons souples afin d'Ă©viter l'effet "casse-noisette" d'un mors articulĂ©, tout en ayant un appui plus lĂ©ger sur la langue qu'un mors Ă canon rigide. Cependant, lors d'utilisations intensives, le caoutchouc peut chauffer et irriter la commissure du cheval.
Notes et références
- sous la direction de Patrice Franchet-d'EspĂšrey et de Monique Chatenet, en collaboration avec Ernest CheniĂšre, Les Arts de l'Ă©quitation dans l'Europe de la Renaissance, Arles, Actes Sud, , 447 p. (ISBN 978-2-7427-7211-7), Etude des mors au XVIe et XVIIe siĂšcles, page 79
- (en) Giovanni Battista Tomassini, The Italian Tradition of Equestrian Art, Franktown, Virginia, USA, Xenophon Press, , 288 p. (ISBN 978-0-933316-38-6).
- sous la direction de Patrice Franchet-d'EspÚrey et de Monique Chatenet, en collaboration avec Ernest CheniÚre, Les Arts de l'équitation dans l'Europe de la Renaissance, Arles, Actes Sud, , 447 p. (ISBN 978-2-7427-7211-7), « L'équitation italienne, sa transmission et son évolution », p. 158.
- Collectif, Galop8 , programme officiel, Paris, Maloine, , 90 p. (ISBN 2-224-02322-7), Page 36 et suivantes
- Grand Larousse encyclopédique en dix volumes, vol. 7, Librairie Larousse, 1963, p. 525
- Sevestre et Rosier 1991, p. 213.
- (en) James R. Gillespie et Frank Flanders, Modern Livestock & Poultry Production, Cengage Learning, coll. « Texas Science Series », , 8e éd., 1136 p. (ISBN 978-1-4283-1808-3 et 1-4283-1808-9, lire en ligne), p. 621.
- Eric W. Smith, Lost Skills of the 19th Century : A practical guide to a variety of useful arts no longer widely known or practiced, History Crumbles, , 423loc="Notes" (ISBN 978-1-5080-5781-9 et 1-5080-5781-8).
- Pierre Enoff, Le silence des Chevaux : plaidoyer pour un autre monde Ă©questre, Amphora, , 253 p. (ISBN 978-2-85180-876-9).
- Michel Henriquet et Alain Prevost, L'Ă©quitation, un art, une passion, Paris, Seuil, , 319 p.
- Sevestre et Rosier 1991, p. 213-214.
- Stéphane Bigo, « Hackamore / Side pull » (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- [Sevestre et Rosier 1991] Dr Jacques Sevestre et Nicole Agathe Rosier (préf. Pierre JonquÚres d'Oriola), Le Cheval, Larousse, (1re éd. 1983), 380 p. (ISBN 978-2-03-517118-4 et 2-03-517118-0).