Accueil🇫🇷Chercher

Environnement en région Occitanie

L’environnement en région Occitanie, la région est caractérisée par la présence de parcs nationaux et de parcs naturels régionaux représentant un quart de la surface de la région. En outre, la région dispose d’un patrimoine naturel unique, qui en fait une des régions de France métropolitaine les plus riches en matière de biodiversité. La Région Occitanie est engagée dans l’éducation à l’environnement et au développement durable pour sensibiliser tous les publics aux enjeux de la transition écologique et énergétique à travers la création d’outils pédagogiques.

Zones protégées

Carte générale des Espaces protégés dans les Pyrénées françaises.

La région compte plusieurs parcs naturels au sein desquels la faune et la flore sont protégées. Si ces parcs nationaux et ces parcs naturels régionaux ne représentent qu'environ un quart du territoire régional, ils sont représentatifs de la biosphère de l'ensemble des milieux compris dans la région :

Le parc national des Pyrénées

Le parc national des PyrĂ©nĂ©es ou des PyrĂ©nĂ©es occidentales a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1967 (c'est le troisième parc national le plus ancien). Il est Ă  cheval sur deux dĂ©partements et deux rĂ©gions : les Hautes-PyrĂ©nĂ©es en Languedoc-Roussillon-Midi-PyrĂ©nĂ©es et les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques en Nouvelle-Aquitaine. Il couvre 457,07 km2 pour sa zone centrale (dont 305,87 km2 soit les deux tiers, ou 66,9 %, dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es) et 2 063,52 km2 pour son aire d'adhĂ©sion (1 103,57 km2 soit 53,5 % dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es). Il est l'un des plus riches parcs nationaux de France mĂ©tropolitaine par sa biodiversitĂ© : 2 500 espèces vĂ©gĂ©tales supĂ©rieures (dont plus de 200, ou 8 %, d'endĂ©miques comme la pensĂ©e de Lapeyrouse ou la vesce argentĂ©e) et 4 000 espèces animales (dont 1 000 de colĂ©optères, 300 de papillons, 200 d'oiseaux, 64 de mammifères)[1]. Une partie du parc dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es est incluse dans le site mixte PyrĂ©nĂ©es-Mont Perdu, inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997 (les cirques de Gavarnie, d'EstaubĂ© et de Troumouse, le lac de Barroude, ainsi qu'une partie des hautes vallĂ©es en aval). S'y est ajoutĂ© en 2004, dans la partie orientale des PyrĂ©nĂ©es, le Parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es catalanes sur 1 371 km2 dans le Capcir, la Cerdagne et le Conflent, et, entre les deux en 2009, le Parc naturel rĂ©gional des PyrĂ©nĂ©es ariĂ©geoises de 2 465 km2. De plus, le massif du Canigou a obtenu en 2012 le label Grand Site de France. Si le noyau central du parc national ne descend pas en-dessous des 1 000 m d'altitude, est inhabitĂ© et comprend les sommets les plus Ă©levĂ©s des PyrĂ©nĂ©es françaises, son aire d'adhĂ©sion s'Ă©tend, pour les Hautes-PyrĂ©nĂ©es, dans le val d'Azun et les vallĂ©es de Cauterets, de Luz et d'Aure. Les deux parcs naturels rĂ©gionaux, pour leur part, s'Ă©tagent des fonds maraĂ®chers et fruitiers des vallĂ©es de basse altitude aux sommets en passant par les grands massifs de l'Ă©tage collinĂ©en (garrigues, forĂŞt mĂ©diterranĂ©enne, chĂŞnes et châtaigniers), de l'Ă©tage montagnard (hĂŞtres communs et sapins blancs) et l'Ă©tage subalpin (pins Ă  crochet). Parmi les animaux emblĂ©matiques du massif et de ces trois parcs figurent : l'isard (5 600 individus dans le parc national), le gypaète barbu (13 couples dans le parc national), le vautour percnoptère, l'aigle royal (37 couples dans le parc national), le vautour fauve (320 couples dans le parc national)[1], la marmotte, le desman des PyrĂ©nĂ©es (ou rat-trompette, quasiment impossible Ă  observer directement), le lynx borĂ©al (sa prĂ©sence passĂ©e et actuelle, seule ou en compagnie du lynx d'Espagne, est discutĂ©e dans la mesure oĂą on ne dispose guère que de tĂ©moignages, nombreux mais fragiles[2]), la genette et l'ours brun des PyrĂ©nĂ©es. Les derniers spĂ©cimens de cette lignĂ©e pyrĂ©nĂ©enne des ours bruns, des mâles, Ă©voluent dans les vallĂ©es d'Aspe et d'Ossau dans les PyrĂ©nĂ©es-Atlantiques. La dernière femelle, Cannelle, a Ă©tĂ© abattue par un chasseur le . Un programme de rĂ©introduction dans les PyrĂ©nĂ©es centrales a Ă©tĂ© lancĂ© dans les annĂ©es 1990, Ă  partir d'ours slovènes estimĂ©s proches de la souche pyrĂ©nĂ©enne : deux femelles en 1996 et un mâle en 1997 Ă  Melles en Haute-Garonne, cinq nouveaux individus (quatre femelles et un mâle) en 2006 Ă  Burgalays et Arbas en Haute-Garonne ainsi qu'Ă  Bagnères-de-Bigorre dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es[3] - [4]. Des naissances sont rĂ©gulièrement observĂ©es, notamment durant l'hiver 2011-2012. En , la population d'ours est estimĂ©e Ă  30 individus dans tout le massif pyrĂ©nĂ©en. Le 20 novembre suivant, l'oursonne Auberta, âgĂ©e de dix mois, est retrouvĂ©e morte[5]. Si la population d'ours apparaĂ®t ainsi croissante, elle reste encore actuellement trop faible et trop Ă©parpillĂ©e dans le massif pour y espĂ©rer la survie de l'espèce dans la durĂ©e. Cet animal est au cĹ“ur de croyances et traditions culturelles importantes dans les PyrĂ©nĂ©es, souvent encore vivaces dans les communautĂ©s montagnardes : la crĂ©ature lĂ©gendaire Jean de l'Ours est particulièrement populaire dans toutes les rĂ©gions pyrĂ©nĂ©ennes (Joan de l'Ors en occitan, Joan de l'Ă“s en catalan. Des carnavals et festivitĂ©s liĂ©s Ă  l'ours ont ainsi toujours lieu en Bigorre ou dans les PyrĂ©nĂ©es-Orientales (Festa de l'Ăłs en Haut-Vallespir).

Carte du territoire des Causses et des CĂ©vennes.

Les Causses et les CĂ©vennes

Les Causses et les CĂ©vennes sont regroupĂ©s comme site culturel, en tant que « paysage culturel de l’agro-pastoralisme mĂ©diterranĂ©en », sont inscrits ensemble au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2011. Couvrant 3 023,19 km2 des CĂ©vennes et des Grands Causses Ă  la limite sud-est du Massif central, entre la Lozère, le Gard, l'HĂ©rault et l'Aveyron, une partie de son territoire est par ailleurs protĂ©gĂ© par le biais d'un parc national (entièrement inclus dans le pĂ©rimètre du site) et d'un parc naturel rĂ©gional (en partie inscrit au patrimoine mondial).

Le parc national des CĂ©vennes

Le parc national des CĂ©vennes, crĂ©Ă© en 1970, a un cĹ“ur de parc de 935 km2 Ă  cheval entre le Gard et la Lozère, qui s'Ă©tage entre 388 m et 1 699 m d'altitude (au pic de Finiels, le point culminant du Massif central sis dans la rĂ©gion). L'aire optimale d'adhĂ©sion, pour sa part, s'Ă©tend sur 2 785 km2, jusqu'Ă  la limite sud-ouest de l'Ardèche dans la rĂ©gion voisine Auvergne-RhĂ´ne-Alpes (le territoire de ce dĂ©partement inclus dans l'aire d'adhĂ©sion reprĂ©sente toutefois moins de 10 % du parc)[6] - [7] - [8]. Avec 580 km2 de forĂŞts mĂ©diterranĂ©ennes qui colonisent le cĹ“ur de parc, il s'agit du parc national le plus boisĂ© de France mĂ©tropolitaine[9]. La faune et la flore y est riche et diversifiĂ©e, avec : 11 000 espèces vĂ©gĂ©tales (dont 2 250 de plantes Ă  fleurs) marquĂ©es par des associations remarquables et endĂ©miques (les tourbières du mont Lozère et du mont Aigoual, la pseudo-steppe caussenarde, la châtaigneraie anthropique des CĂ©vennes) ; 2 410 espèces animales dont 45 % des vertĂ©brĂ©s, les deux tiers des mammifères et des espèces de chiroptères recensĂ©s en France mĂ©tropolitaine[7].

le parc naturel des Grands Causses

Plus Ă  l'ouest, le parc naturel rĂ©gional des Grands Causses, crĂ©Ă© en 1995, s'Ă©tend sur 3 279,35 km2 Ă  l'est et au sud-est du dĂ©partement de l'Aveyron, il s'agit du troisième plus grand parc naturel rĂ©gional de France. Trois grands types d'ensembles vĂ©gĂ©taux se distinguent dans les Grands Causses : sur les causses en eux-mĂŞmes, un paysage de pseudo-steppe unique en France s'est dĂ©veloppĂ© (pelouses calcaires avec une forte diversitĂ© voire endĂ©micitĂ© floristique, buis, genĂ©vriers communs, de petites forĂŞts de causses ou sur les Avants-Causses constituĂ©es de chĂŞnes pubescents ou de pins sylvestres) ; dans les rougiers (collines au sol d'argilite rouge), c'est la flore mĂ©diterranĂ©enne de type garrigue qui domine (thym, prĂŞle, menthe aquatique, aulne glutineux) ; enfin, sur les monts, la forĂŞt prend le dessus (hĂŞtre, chĂŞne vert, châtaignier, rĂ©sineux). Sur l'ensemble de cet espace des Grands Causses et des CĂ©vennes, la faune est marquĂ©e par une forte prĂ©sence d'ovins Ă©levĂ©s de façon extensive (mouton de race Lacaune). De nombreux rapaces, souvent très menacĂ©s, peuplent cette rĂ©gion : l'aigle royal, le circaète Jean-le-Blanc, le faucon pèlerin, l'Ă©pervier, le hibou grand-duc, plusieurs espèces de chouettes. Le territoire est Ă©galement un site privilĂ©giĂ© pour l'implantation ou la rĂ©introduction de vautours fauves (rĂ©introduits depuis 1982), moines (rĂ©introduits entre 1992 et 2004), percnoptères (qui viennent gĂ©nĂ©ralement d'Afrique pour la reproduction) et gypaètes barbus[7]. Parmi les grandes espèces de mammifères sauvages prĂ©sentes figurent le cerf Ă©laphe, le sanglier ou le chevreuil qui, en l'absence de prĂ©dateurs sauvages et face Ă  la rĂ©glementation voire Ă  l'interdiction de la chasse dans certaines zones, se retrouvent en surpopulation et peuvent causer de graves dĂ©gâts aux forĂŞts notamment dans les CĂ©vennes[10]. Le loup gris, rĂ©apparu officiellement en France depuis 1992 Ă  partir de populations italiennes remontant vers le nord (loup des Apennins), est attestĂ© comme s'Ă©tant implantĂ© de manière durable dans les Grands Causses et les CĂ©vennes depuis 2012 (premières constatations d'attaques de troupeaux ovins). La « Zone de prĂ©sence permanente » (ZPP) Grands Causses-Mont Lozère, la première et la seule en 2016 dans le Massif central, est crĂ©Ă©e Ă  la fin de l'annĂ©e 2013. De lĂ , en , le retour du loup est confirmĂ© dans le massif du Razès (Aude) et est suspectĂ© aux portes de Carcassonne[11].

Le parc naturel du Haut-Languedoc

Le parc naturel rĂ©gional du Haut-Languedoc, fondĂ© en 1973 Ă  l'extrĂ©mitĂ© sud du Massif central, comprend 3 060 km2, entre le sud-est du Tarn et le nord-ouest de l'HĂ©rault. Il s'Ă©tend sur sept ensembles de relief qui dĂ©terminent 18 unitĂ©s paysagères, marquĂ©es par les influences mĂ©diterranĂ©ennes Ă  l'est et ocĂ©aniques Ă  l'ouest : on y trouve ainsi des paysages de forĂŞt mĂ©diterranĂ©enne, de landes et tourbières, des forĂŞts de chĂŞnes et de châtaigniers du Sidobre, des garrigues, des vignes qui s'Ă©tagent sur les coteaux au sud-est. Le parc draine une diversitĂ© biologique importante, avec : 170 espèces animales considĂ©rĂ©es comme remarquables, près de 250 espèces d’oiseaux dont 120 nicheuses rĂ©gulières, 26 espèces de chauve-souris sur les 33 prĂ©sentes en France, 2500 espèces de plantes Ă  fleurs, etc. Il abrite Ă©galement un très grand nombre d’espèces de faune et de flore endĂ©miques, rares et protĂ©gĂ©es au niveau national, voire europĂ©en. Parmi les espèces emblĂ©matiques du Haut-Languedoc, qu'elles soient endĂ©miques ou nom, figurent : la pie-grièche Ă  tĂŞte rousse, la moule perlière d'eau douce, l'aigle de Bonelli, la chouette chevĂŞche, la truite fario, l'Ă©crevisse Ă  pattes blanches, la loutre d'Europe, la genette commune, le murin de Capaccini, etc. Le parc prĂ©sente Ă©galement une originalitĂ© dans le Massif central : la prĂ©sence d'une population de mouflons dans la rĂ©serve nationale de chasse et de faune sauvage du Caroux-Espinouse, originellement importĂ©e de Corse (Ovis ammon musimon) qui semble s'ĂŞtre bien adaptĂ©e au milieu, bien qu'ayant semble-t-il souffert de braconnage[12].

Le parc naturel des Causses du Quercy

Le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, crĂ©Ă© en 1999 Ă  l'extrĂ©mitĂ© nord-ouest de la rĂ©gion et Ă  la limite occidentale du Massif central, dans le Lot, s'Ă©tend sur 1 855 km2. Le paysage est marquĂ© par l'importance des pelouses calcaires, forgĂ©es par des millĂ©naires de pastoralisme (moutons de la race Causse du Lot) dans la rĂ©gion, faisant des causses du Quercy l'un des derniers grands ensembles de pelouses sèches en France[13]. Le parc possède Ă©galement une couverture boisĂ©e relativement importante et peu dense de type mĂ©diterranĂ©en et collinĂ©en oĂą le chĂŞne pubescent domine (associĂ© Ă  l'Ă©rable de Montpellier, le cerisier de Sainte-Lucie ou le cornouiller mâle) et oĂą la faune est diversifiĂ©e : chevreuils, genettes, chauves-souris arboricoles (barbastelles, noctules), pics mars, rapaces (faucons hobereaux, bondrĂ©es apivores, circaètes Jean-le-Blanc)[14]. Les zones humides (rĂ©serve naturelle rĂ©gionale du marais de Bonnefont, les Ă©tangs de Puy-blanc, lac de Bannac, lacs de Saint-Namphaise) hĂ©bergent d'importantes roselières et des espèces vĂ©gĂ©tales ou animales rares pour le dĂ©partement du Lot (fougères des marais, râles d'eau)[15]. Dans les cours d'eau (le Lot, la Dordogne et leurs affluents), de nombreuses espèces de poissons rĂ©sident de manière permanente (truites fario, vairons, chabots, brochets) ou y passent pour aller se reproduire (saumons de l'Atlantique, truites de mer, aloses et lamproies marines), formant le rĂ©gime alimentaire de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques ou nichant dans les vallĂ©es (martins-pĂŞcheurs, cincles plongeurs, hĂ©rons cendrĂ©s, petits gravelots, chevaliers guignettes, faucons pèlerins ou hiboux grands-ducs qui nichent dans les falaises des gorges), de tortues d'eau douce (dont une espèce menacĂ©e, la cistude) ou de loutres[16].

Les projets de parcs dans le Massif central

La crĂ©ation de deux nouveaux parcs naturels rĂ©gionaux dans le Massif central a Ă©tĂ© actĂ©e et devrait progressivement ĂŞtre mis en place Ă  partir de la fin de l'annĂ©e 2016 : pour l’Aubrac sur environ 3 000 km2 entre le Cantal dans la rĂ©gion voisine Auvergne-RhĂ´ne-Alpes, la Lozère et l'Aveyron[17] - [18] ; pour les sources et gorges du Haut-Allier dans la Margeride dans la Haute-Loire en Auvergne-RhĂ´ne-Alpes et la Lozère[19] - [20].

Le parc naturel de la Narbonnaise en Méditerranée

Le parc naturel rĂ©gional de la Narbonnaise en MĂ©diterranĂ©e, crĂ©Ă© en 2003, est de taille plus modeste (801 km2) et est le seul de la rĂ©gion Ă  ĂŞtre entièrement inscrit dans la plaine littorale, dans l'Aude. Il comprend le versant oriental du massif des Corbières (Corbières maritimes), descendant progressivement par des petits massifs (de la Clape ou du Cap Romarin), plateaux (de Leucate) et collines vers la plaine alluviale languedocienne et un vaste complexe lagunaire dĂ©signĂ© en 2006 comme « zone humide d'importance internationale » de la convention de Ramsar (Ă©tangs de Bages-Sigean, de La Palme, de Pissevaches, de l'Ayrolle et de Gruissan). MalgrĂ© sa faible superficie, sa biodiversitĂ© y est importante : 1 400 espèces de vĂ©gĂ©taux (30 % des espèces recensĂ©es en France mĂ©tropolitaine) dont 234 d'intĂ©rĂŞt patrimoine (5 au niveau international, 47 au niveau national), 350 espèces d'oiseaux (60 % des espèces europĂ©ennes, 80 d'entre elles prĂ©sentent un intĂ©rĂŞt patrimonial), 56 de poissons d'intĂ©rĂŞt patrimonial. Plus de 50 types de milieux naturels coexistent sur le parc de la Narbonnaise, reprĂ©sentatifs de l'ensemble du Bas-Languedoc, que ce soient des milieux typiquement mĂ©diterranĂ©ens ou non, chacun ayant sa flore spĂ©cifique : paysages secs de pelouses, garrigues et pins d'Alep dans les bas reliefs, de forĂŞts de pins et massifs Ă©pars de chĂŞnes verts sur les monts, ou humides d'enganes ou sansouĂŻres (prĂ©s salĂ©s), roselières, dunes littorales et steppes salĂ©es des espaces lagunaires. Parmi les espèces animales emblĂ©matiques figurent : le flamant rose, la talève sultane, l'aigrette garzette, l'Ă©chasse blanche, l'anguille, l'hippocampe, de nombreux poissons et batraciens dans les Ă©tangs ; la sterne naine ou le pluvier Ă  collier interrompu sur le littoral ; la couleuvre de Montpellier, l'aigle de Bonelli, le bruant ortolan, le cochevis de ThĂ©kla ou la fauvette pitchou dans les garrigues ; voire, venant des montagnes, l'aigle royal. Tout particulièrement, le parc est rĂ©putĂ© en France comme Ă©tant un site migratoire d'importance, le passage des vols des oiseaux migrateurs animant le ciel Ă  chaque printemps et Ă  chaque automne[21].

La Petite Camargue

La Camargue gardoise dite aussi "Petite Camargue" n'est pas incluse dans le périmètre du parc naturel régional de Camargue créé en 1970 (qui s'étend donc exclusivement dans les Bouches-du-Rhône et la région voisine Provence-Alpes-Côte d'Azur), mais elle a obtenu en 2014 le label Grand Site de France. De plus, deux réserves naturelles régionales y ont été établies : celle du Scamandre (146,69 ha) en 2006 dans le périmètre de Vauvet et celle de Mahistre et Musette (261,57 ha) en 2013 sur le territoire de Saint-Laurent-d'Aigouze. Elle présente une faune et une flore similaires aux milieux lagunaires du reste de la côte languedocienne (échassiers comme les flamants roses, hérons cendrés ou hérons garde-bœufs, canards colverts, ragondins, rats musqués, anguilles, perches soleils, roselières, prés salés, etc.). Mais elle dispose aussi de la présence très ancienne des deux espèces élevées par l'Homme tout en étant laissées à l'état sauvage, devenues représentatives de l'ensemble de la Camargue, tant sur le plan paysager qu'identitaire ou culturel : le taureau (biou en occitan) et le cheval de Camargue.

Le parc naturel marin du golfe du Lion

Le parc naturel marin du golfe du Lion, crĂ©Ă© en 2011 et de 4 019 km2, est le premier parc naturel marin situĂ© en mer MĂ©diterranĂ©e (et encore le seul en 2016). Il s'Ă©tend sur plus de 100 km de cĂ´tes (35 km de cĂ´te rocheuse et 65 km de cĂ´te sableuse), soit le sud du littoral audois et la totalitĂ© de celui des PyrĂ©nĂ©es-Orientales, entre Leucate et la frontière franco-espagnole Ă  Cerbère. Il sert d'habitat Ă  plus de 1 200 espèces animales et environ 500 espèces vĂ©gĂ©tales sous-marines du golfe du Lion. Il intègre l'ensemble des habitats naturels de mer MĂ©diterranĂ©e.

Activités humaines

Les différentes activités humaines sont :

  • Le pastoralisme
  • L'agriculture
  • La gestion forestière
  • La chasse

Notes et références

  1. Parc national des Pyrénées, site des Parcs nationaux, consulté le 22 juin 2016
  2. Le cas des Pyrénées
  3. Plan de restauration et de conservation de l’ours brun dans les Pyrénées françaises 2006 – 2009 2009, p. 44
  4. Communiqué de presse de la ministre de l'écologie et du développement durable du 22 août 2006.
  5. « Pyrénées : l'oursonne Auberta retrouvée morte », Sud-Ouest, 23 novembre 2014
  6. [PDF] Données administratives générales du Parc national des Cévennes, ISEE 1999, cité par jeanluc.proust.free.fr, consulté le 22 juin 2016
  7. « Parc national des Cévennes », sur Parcs nationaux de France (consulté le )
  8. Fiche du Parc national des Cévennes sur le site des Parcs nationaux, consulté le 22 juin 2016
  9. Présentation du Parc national sur le site les.cevennes.free.fr, consulté le 22 juin 2016
  10. D'après l'Association des Amis de l'Aigoual du Bougès et du Lozère (site internet de l'association)
  11. « Aude : le loup aux portes de Carcassonne ? », L'indépendant, (consulté le )
  12. PFEFFER, P. / GENEST, H, Biologie comparée d'une population de mouflons de Corse (Ovis ammon musimon) Du PNR du Caroux ; Mamalia, octobre 2009 ; (ISSN 1864-1547) ; DOI:10.1515/mamm.1969.33.2.165, en ligne:2009-10-20 (résumé)
  13. Les pelouses sèches, site du parc naturel régional des Causses du Quercy, consulté le 23 juin 2016
  14. La Forêt, site du parc naturel régional des Causses du Quercy, consulté le 23 juin 2016
  15. Les zones humides, site du parc naturel régional des Causses du Quercy, consulté le 23 juin 2016
  16. La rivière, site du parc naturel régional des Causses du Quercy, consulté le 23 juin 2016
  17. La Dépêche - Quand l'Aubrac sera Parc naturel régional, 7 septembre 2013.
  18. Réunion du Syndicat Mixte de préfiguration du Parc Naturel Régional de l’Aubrac, sur projet-pnr-aubrac.fr, 4 novembre 2015 (consulté le 19 janvier 2016)
  19. Projet de parc naturel régional des sources et gorges du Haut-Allier, sur le site pnr-haut-allier.fr
  20. « Lettre des élus adressée à Laurent Wauquiez », sur pnr-haut-allier.fr, (consulté le ).
  21. Nature, site du parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, consulté le 23 juin 2016

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • [PDF] Ministère de l'Ă©cologie et du dĂ©veloppement durable, Plan de restauration et de conservation de l’ours brun dans les PyrĂ©nĂ©es françaises 2006 - 2009, (lire en ligne)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.