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Cambes (Lot)

Cambes est une commune française située dans l'est du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Cambes
Cambes (Lot)
Le bourg de Cambes.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Jacques Lutz
2020-2026
Code postal 46320
Code commune 46051
DĂ©mographie
Gentilé Cambois[1]
Population
municipale
374 hab. (2020 en augmentation de 10,65 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 57 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 36â€Č 50″ nord, 1° 56â€Č 28″ est
Altitude 320 m
Min. 236 m
Max. 365 m
Superficie 6,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Figeac-1
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Cambes
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Cambes
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Cambes
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
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Cambes

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par divers petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de gĂ©oparc mondial Unesco, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    Cambes est une commune rurale qui compte 374 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelĂ©s les Cambois ou Camboises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Cambes est une commune du Quercy située dans l'aire urbaine de Figeac, sur la ligne Brive-la-Gaillarde - Toulouse-Matabiau via Capdenac.

    Voies de communication et transports

    La commune de Cambes est traversée par la route départementale (RD) 802 qui relie Figeac à l'autoroute A20 et Cahors.

    Le , un contournement de 2,6 km par le nord-est a Ă©tĂ© mis en service. Ce projet a dĂ©butĂ© en 1997 et son coĂ»t final s'Ă©lĂšve Ă  11,5 millions d’euros dont 4,7 millions financĂ©s Ă  titre exceptionnel par la rĂ©gion Occitanie[2]. Le chantier a rencontrĂ© des difficultĂ©s au regard de la stabilitĂ© des sols qui ont imposĂ© la mise en place de plots ballastĂ©s et d'un Ă©paulement de voirie. Les surcoĂ»ts ont entrainĂ© la suppression de la voie de dĂ©passement[3]. Ce tronçon, en pente d'un maximum 6 % pour 100 mĂštres de dĂ©nivelĂ©, a nĂ©cessitĂ© la construction d'un carrefour giratoire au nord, d'un passage supĂ©rieur permettant le franchissement par la route du PĂ©ret et d'un passage infĂ©rieur de type boviduc[4].

    Le territoire communal est Ă©galement desservi par la RD 48.

    • Vue sur la dĂ©viation de Cambes
      La déviation de Cambes
    • Vue du rond-point du chantier
      Le rond-point du Chantier
    • Vue du pont du PĂ©ret
      Le pont du chemin du PĂ©ret
    • Vue des argiles du talus de la dĂ©viation
      Strates d'argiles dans le talus de la déviation

    Communes limitrophes

    Cambes est limitrophe de six autres communes dont Fons au nord-est sur environ 120 mĂštres. Au nord-ouest, son territoire est distant de moins de 400 mĂštres de celui de Livernon[5].

    Carte de la commune de Cambes et des communes avoisinantes.
    Communes limitrophes de Cambes
    Reyrevignes Fons
    Corn Cambes Lissac-et-Mouret
    Boussac Camboulit

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[6]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 9,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 965 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Villeneuve », sur la commune de Villeneuve, mise en service en 1984[11] et qui se trouve Ă  21 km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 941,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et Ă  46 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[17].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[18] - [19].

    La commune fait partie de parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[20]. La cohĂ©rence du territoire du Parc s’est fondĂ©e sur l’unitĂ© gĂ©ologique d’un mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de l’empreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de l’omniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[21] - [22]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[23] - [24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[25] : les « bois et ancienne carriĂšre de Puy blanc » (56 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[26].

    Urbanisme

    Typologie

    Cambes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [27] - [I 1] - [28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (62,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (64,4 %), forĂȘts (29,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,5 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cambes est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[30]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[31].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[32]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994, 1999, 2008 et 2015[33] - [30].

    Cambes est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cambes.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[35]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 88,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 184 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 171 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 93 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[36].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 1992 et par des mouvements de terrain en 1999[30].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[38].

    Toponymie

    Le toponyme Cambes donne en occitan Cambas. En occitan, camba désigne la jambe ou la patte, cambo désigne le champ, à mettre en relation avec un autre nom de l'araire en occitan du causse : cambeta[39].

    Politique et administration

    La mairie en 2017.
    Liste des maires successifs[40]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1791 1796 François Bousquet
    1796 1797 Honoré Gautie
    1797 1800 Guillaume Castelet
    1800 1813 Jean Fau
    1813 1821 Jean-louis Serre
    1821 1826 Antoine Saur
    1826 1831 Jean-louis Serre
    1831 1844 Antoine Destruel
    1844 1848 Jean Raffy
    1848 1860 Jean-louis Tauran
    1860 1876 Jean Mazer
    1876 1879 François Fourgou
    1892 1895 Jean-Antoine Salgues
    1895 1896 Julien Destruel
    1896 1919 Jean Vilhes
    1919 1925 Jean BessiĂšres
    1925 1935 Alphonse Fourgoux
    1935 1959 Louis Porte
    1959 1977 Jean Porte
    mars 1977 mars 2008 Fernand Vidal PCF
    mars 2008 En cours Jacques Lutz
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[42].

    En 2020, la commune comptait 374 habitants[Note 7], en augmentation de 10,65 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    341369419359373373385352362
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    374347341335342345335305298
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    274253277217228231219213235
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    253247194229258286349319361
    2020 - - - - - - - -
    374--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 162 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 365 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 22 190 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]5,9 %6,5 %4,8 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  233 personnes, parmi lesquelles on compte 74,6 % d'actifs (69,8 % ayant un emploi et 4,8 % de chĂŽmeurs) et 25,4 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 224 emplois en 2018, contre 181 en 2013 et 145 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 164, soit un indicateur de concentration d'emploi de 136,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 57,3 %[I 10].

    Sur ces 164 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 33 travaillent dans la commune, soit 20 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    55 établissements[Note 10] sont implantés à Cambes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble55
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    1120 %(14 %)
    Construction712,7 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1730,9 %(29,9 %)
    Activités immobiliÚres11,8 %(3,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    1018,2 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    59,1 %(12 %)
    Autres activités de services47,3 %(8,7 %)

    Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 30,9 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (17 sur les 55 entreprises implantĂ©es Ă  Cambes), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Le mouton givré est une entreprise proposant des sacs isothermes durables en laine locale[45].

    Agriculture

    1988200020102020
    Exploitations11532
    SAU[Note 12] (ha)166184190190

    La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[46]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siÚge dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (onze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 190 ha[48] - [Carte 5] - [Carte 6].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Maurice. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral RĂ©gion Occitanie[49].
    • Le dolmen de la Pierre LevĂ©e : la chambre funĂ©raire a conservĂ© sa dalle de chevet et son orthostate gauche. Le dolmen est enfermĂ© dans un cairn de grande taille (2,50 mĂštres de haut pour un diamĂštre de 24 mĂštres). Il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2012[50].
    • L'Ă©glise Saint-Maurice.
      L'Ă©glise Saint-Maurice.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • La croix principale du cimetiĂšre.
      La croix principale du cimetiĂšre.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[8].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    10. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[47].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
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    Voir aussi

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