Villeneuve (Aveyron)
Villeneuve, quelquefois Villeneuve-d'Aveyron, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie, dans le sud-ouest de la France, à une altitude de 410 mètres. Elle s'étend sur plus de 6 500 hectares.
Villeneuve | |
Villeneuve et ses environs | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Aveyron |
Arrondissement | Villefranche-de-Rouergue |
Intercommunalité | Ouest Aveyron Communauté |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Masbou 2020-2026 |
Code postal | 12260 |
Code commune | 12301 |
Démographie | |
Gentilé | Villeneuvois, Villeneuvoises |
Population municipale |
1 976 hab. (2020 ) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 26′ 17″ nord, 2° 01′ 57″ est |
Altitude | Min. 295 m Max. 505 m |
Superficie | 65,30 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Villefranche-de-Rouergue (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Villeneuvois et Villefranchois (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Villeneuve, avec Najac, Villefranche-de-Rouergue, Sauveterre-de-Rouergue et La Bastide-l'Évêque - est l'une des cinq bastides du département. Une des « villes neuves » médiévales caractérisées par un plan d’urbanisme novateur, toutes situées à l'ouest, près du département voisin le Lot. Ces bastides furent construites aux XIIIe et XIVe siècles pour faire face à la forte croissance démographique dans la région du Sud-Ouest. À cette époque, on en construisit 315 dans une période de 150 ans, entre 1229 et 1373.
Le patrimoine architectural de la commune comprend neuf immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église du Saint-Sépulcre, classée en 1925, la porte de Cardalhac, inscrite en 1928, la tour Soubirane, inscrite en 1928, une maison, inscrite en 1928, le château de Ginals, inscrit en 1980, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, classée en 1988, le prieuré de Villeneuve, inscrit en 1996, le château de Toulongergues, inscrit en 1997, et le pigeonnier du Foirail, inscrit en 2011.
Géographie
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Foissac, Maleville, Montsalès, Ols-et-Rinhodes, Sainte-Croix, Saint-Igest, Saint-Rémy, Salles-Courbatiès, Causse-et-Diège et Toulonjac.
Réseau hydrographique
La commune est drainée par la Diège, l'Argous, le Ruisseau de Flaucou, le ruisseau des Encastrades, le Bourdouyre, le Merdarie, le ruisseau de Coulièves et par divers petits cours d'eau[1].
La Diège, d'une longueur totale de 19,1 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve et se jette dans le Lot à Capdenac-Gare, après avoir arrosé 5 communes[2].
L'Argous, d'une longueur totale de 12,3 km, prend sa source dans la commune de Saint-Igest et se jette dans l'Alzou à Villefranche-de-Rouergue, après avoir arrosé 4 communes[3].
Le Ruisseau de Flaucou, d'une longueur totale de 13,8 km, prend sa source dans la commune de Sainte-Croix et se jette dans le Lot à Ambeyrac, après avoir arrosé 6 communes[4].
Gestion des cours d'eau
La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[5] - [6] - [7].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
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La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1984 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,2 | 0,5 | 2,4 | 4,7 | 8,5 | 11,5 | 13,6 | 13,4 | 10,3 | 8,1 | 3,4 | 0,9 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 5,4 | 8,1 | 10,6 | 14,7 | 18 | 20,6 | 20,5 | 16,9 | 13,3 | 7,6 | 4,9 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,3 | 10,3 | 13,9 | 16,5 | 21 | 24,5 | 27,6 | 27,5 | 23,5 | 18,5 | 11,9 | 9 | 17,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−23 16.01.85 |
−14 11.02.12 |
−11,5 01.03.05 |
−4,5 04.04.96 |
−1,5 06.05.19 |
2 01.06.06 |
5 17.07.00 |
3 30.08.86 |
0 11.09.01 |
−6,5 25.10.03 |
−10,5 23.11.88 |
−13,5 24.12.01 |
−23 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 05.01.99 |
23,5 27.02.19 |
27 15.03.12 |
30 09.04.11 |
33 30.05.01 |
42 27.06.19 |
41 30.07.20 |
42 13.08.03 |
35,5 17.09.87 |
31 02.10.11 |
23,5 08.11.15 |
19,5 07.12.10 |
42 2019 |
Précipitations (mm) | 74,9 | 69,4 | 69,1 | 98,6 | 96,4 | 81,5 | 51,7 | 62,4 | 82,6 | 85,3 | 89,1 | 80,3 | 941,3 |
Sites Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[12].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[13] :
- La « Tourbière du Rey », d'une superficie de 19,21 ha, fait partie des très rares marais alcalins de la région Occitanie. Elle représente 20 % des surfaces de marais alcalins de la région[14] ;
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Villeneuve comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 3] - [15] :
Urbanisme
Typologie
Villeneuve est une commune rurale[Note 4] - [19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,5 %), prairies (18,9 %), forêts (13,4 %), terres arables (5,3 %), zones urbanisées (2,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[21].
Planification
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment Ouest Aveyron Communauté, dont la commune est membre[22].
La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[23].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Villeneuve est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[24] - [25].
Risques naturels
Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[24]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[27]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[28]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[29] - [30].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Risques particuliers
La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[32].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Villeneuve est classée à risque moyen à élevé[33]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[34] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[35].
Histoire
Moyen Âge
Villeneuve, en occitan Vilanòva, doit sa naissance au pèlerinage sur les Lieux Saints, à Jérusalem, que fit le seigneur du lieu, Ozile de Morlhon, soucieux du salut de son âme et de celle de ses ancêtres, qui, dans un acte de donation rédigé à Jérusalem offrit au Patriarche Sophronius de construire, sur ses terres « rougeâtres » de l'Aveyron, près de Mauriac, un monastère fonctionnant sous la règle du Saint-Sépulcre et pour lequel le Patriarche recevrait tous les ans un besant d’or. C’était en fait la fondation de ce qui allait devenir plus tard Villeneuve.
En 1072, les Turcs ayant envahi Jérusalem et Ozile étant mort, son fils Raoul de Morlhon donna le monastère encore en construction à l’abbaye de Moissac, elle-même rattachée à Cluny. Le prieur Déodat, en accord avec l’évêque de Rodez Pierre Bérenger acheva la construction du monastère et les deux autorités s’accordèrent pour édifier l’église dédiée au Saint-Sépulcre. L’évêque de Rodez, agissant en seigneur du lieu, allait y instituer un marché et créer une sauveté pour favoriser le développement du peuplement. Après les péripéties de la Croisade des Albigeois, Simon de Monfort dépouillait la famille de Morlhon de tous ses droits, et donnait Villeneuve à l’évêque de Rodez.
En 1231, Raymond VII, comte de Toulouse et de Rouergue, réussit, après échange, à reprendre le contrôle de ce fief, qui allait alors devenir une bastide comtale. Villeneuve est la première bastide du Rouergue. Construite à l'initiative du comte de Toulouse, elle est venue se greffer, en 1231, autour du monastère du XIe siècle fondé par Ozile II de Morlhon depuis Jérusalem.
À la mort de Raymond VII, elle passa sous l'influence d'Alphonse de Poitiers en 1249. D'abord bastide comtale, elle devient bastide royale. Ce bourg, issu d’un simple prieuré de Moissac, va devenir bientôt une ville importante, siège d’une viguerie. Mais, la création, quelque temps plus tard, de la bastide de Villefranche, et surtout le fait que celle-ci devienne le siège de la Sénéchaussée de Rouergue, va lui porter un coup fatal, en même temps qu’à Peyrusse et Najac.
La ville fut fortifiée au XIVe siècle, et conserve de cette époque deux vestiges importants, la Tour-porte de Cardalhac et la Porte haute. La place centrale de la bastide, place des Conques, montre encore ses arcades et de très belles maisons, témoins de l’architecture du XIVe siècle. Mais le principal monument demeure l’église du Saint-Sépulcre, car il ne reste presque plus rien de l’ancien monastère. Cet édifice construit dès la fin du XIe siècle présente une partie romane en forme de croix grecque, rappelant celle de l’église de Jérusalem. Mais cette première église, correspondant à la sauveté, s’avéra bien trop petite lorsque fut créée la bastide. Si bien qu’en 1249 l’absidiole orientale fut démolie pour faire place à la construction d’une nef en style gothique méridional. Un peu plus tard furent ajoutées les chapelles latérales et le clocher.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de Villeneuve est membre de la Ouest Aveyron Communauté[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Villefranche-de-Rouergue. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[36].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuvois et Villefranchois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[37].
- Villeneuve dans l'intercommunalité en 2020.
- Villeneuve dans le canton de Villeneuvois et Villefranchois en 2020.
- Villeneuve dans l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue en 2020.
Élections de 2020
Tête de liste | Suffrages | Pourcentage | CM | CC |
---|---|---|---|---|
Jean-Pierre Masbou | 614 | 63,82 % | 16 | 2 |
Béatrice Guitard | 348 | 36,17 % | 3 | 1 |
Le conseil municipal de Villeneuve, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[38], pour un mandat de six ans renouvelable[39]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[40]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 56,96 %, se répartissant en seize issus de la liste conduite par Jean-Pierre Masbou et trois issus de celle de Béatrice Guitard[41]. Jean-Pierre Masbou est élu nouveau maire de la commune le [42].
Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la Ouest Aveyron Communauté se répartissent en : liste de Jean-Pierre Masbou (2) et liste de Béatrice Guitard (1)[41].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2020, la commune comptait 1 976 habitants[Note 6], en augmentation de 1,13 % par rapport à 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Chaque dernier dimanche de juillet, une fête médiévale est organisée, avec un défilé en costumes d'époque, une évocation historique, un marché médiéval, des jongleurs, des saltimbanques et des concours de bras de fer.
Personnalités liées à la commune
- Ozile II de Morlhon, seigneur du Moyen Âge, fondateur du monastère à l'origine de la ville.
Économie
Revenus
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 857 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 1 817 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 290 €[I 5] (20 640 € dans le département[I 6]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 5,2 % | 4,6 % | 6,5 % |
Département[I 8] | 5,4 % | 7,1 % | 7,1 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 099 personnes, parmi lesquelles on compte 76,4 % d'actifs (70 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs) et 23,6 % d'inactifs[Note 8] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 675 emplois en 2018, contre 713 en 2013 et 644 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 786, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,5 %[I 11].
Sur ces 786 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 326 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 6,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
Secteurs d'activités
244 établissements[Note 9] sont implantés à Villeneuve au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 244 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 62 | 25,4 % | (17,7 %) |
Construction | 31 | 12,7 % | (13 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 57 | 23,4 % | (27,5 %) |
Information et communication | 6 | 2,5 % | (1,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 1,2 % | (3,4 %) |
Activités immobilières | 5 | 2 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 25 | 10,2 % | (12,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 39 | 16 % | (12,7 %) |
Autres activités de services | 16 | 6,6 % | (7,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,4 % du nombre total d'établissements de la commune (62 sur les 244 entreprises implantées à Villeneuve), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].
Entreprises
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :
- EURL Etpl Et V, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (6 161 k€)
- Etablissement Cance, préparation industrielle de produits à base de viande (4 414 k€)
- Sedp Soc Expl Diva Plastiques, fabrication d'éléments en matières plastiques pour la construction (2 779 k€)
- Ambulance Bessou, ambulances (479 k€)
- Resto Campagne, restauration traditionnelle (345 k€)
Agriculture
La commune est dans le Bas Quercy, une petite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 73 en 2000 puis à 65 en 2010[51] et enfin à 63 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[52] - [Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 820 ha en 1988 à 3 663 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 58 ha[51].
Culture et patrimoine
De son passé de sauveté puis de bastide, la ville a conservé un riche patrimoine de constructions civiles du XIIIe au XVe siècle[53].
Église du Saint-Sépulcre
L'église du Saint-Sépulcre est un bel édifice roman du XIe siècle en forme de croix grecque. Au XIVe siècle, son abside orientale a été détruite pour faire place à une nef gothique pleine de lumière dédiée à Saint Pierre et Saint Paul. La partie romane, plus sombre, semble laisser place à la méditation.
Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Toulongergues
Dans le hameau de Toulongergues, se présente l'église préromane Saint-Pierre, construite avant l'an Mille (?) près d'une nécropole datant du Ve siècle, et, à côté, l'ancien logis du prieur datant du XIVe-XVe siècle, aussi appelé château[56].
Prieuré de Villeneuve
C'est au milieu du XIe siècle que fut fondée par Pierre Béranger, évêque de Rodez, le monastère de Villeneuve construit en l'honneur du Saint-Sépulcre. L'église primitive fut bâtie, au début du XIIe siècle, en forme de trèfle autour d'un carré central limité par quatre piliers. Au XIVe siècle, le cœur fut détruit et prolongé par une nef gothique, terminée par une abside à cinq pans dont la voûte repose sur six branches d'ogives; dans l'absidiole Nord, voûte, ornée d'une peinture XIIIe siècle), figurant un Christ en majesté entouré des symboles des évangélistes. le clocher roman, élevé sur la croisée du transept, a été surhaussé à l'époque gothique
Porte haute
La Porte haute, qui compte trois étages, fermée par deux herses, a servi de prison.
Tour-porte Cardalhac
La Tour porte Cardalhac, encore appelée Tour Savignac, un des derniers vestiges des fortifications du XIVe siècle.
Patrimoine culturel
sports École de rugby à 15 en étude Attente de rattachement à un club déjà en place Fonctionnement en Entité dite de proximité En principe programmée pour saison 2023-2024
Musée
Le musée des arts et savoirs populaires fondé par Aline Brisebois[61] présente des milliers d'objets de la vie courante dans sept salles, sur deux étages, dans une maison médiévale des XIVe et XVe siècles, place des Conques.
Distinctions culturelles
Villeneuve fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.
Personnalités liées à la commune
- Michel Renaud (1945-2015), l'une des douze victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, est enterré dans la commune, où il avait une résidence secondaire[62].
- Jean-Marie Périer, photographe, réalisateur et écrivain, séjourne plusieurs mois par an[63] non loin du village.
Héraldique
Blason | De gueules à la croix estrée, recroisetée et pommetée de douze pièces d'or, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
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Détails | Adopté par la municipalité. |
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Alias | Alias du blason de Villeneuve d'Aveyron Blason attribué en 1696 par Charles d'Hozier, dans l'Armorial général de France. |
Annexes
Bibliographie
- (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Raymond Audouard), Vilanòva : Ambairac, La Capèla, Montsalés, Òls, Sanch-Igèst, Santa-Crotz, Sent-Remèsi, Sauvanhac, Saujac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Vilanòva, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 247 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-23-8, ISSN 1151-8375, BNF 36688568)
- Henri Enjalbert, Entre Lot et Diège : le causse de Villeneuve-Saint-Loup, l'évolution du monde rural, Villefranche-de-Rouergue, Association départementale de rénovation agricole de l'Aveyron, , 167 p., ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 22 cm (ISBN 2-9501814-0-6, BNF 34964393)
- Jean Dumoulin, Villeneuve et le Rouergue occidental : XIe-XIVe siècles, Aire-sur-Adour Cap de la Coste, Castay, , 249 p., ill., couv. ill. ; 24 cm (BNF 35498450)
- Pierre-Christian d'Yzarn-Freissinet (marquis de) Valady (préf. Bernard Combes de Patris), Les Châteaux de l'ancien Rouergue.... 3e série, La Basse-Marche. 2. Cantons de Villefranche, Villeneuve. Aquarelles du comte R. de Levezou de Vezins. Dessins de Bertrand Bonpunt, Millau, Maury, , In-fol. (33 cm), XVI-599 p., pl. en noir et en coul., portrait. (BNF 33205674)
- Jacques Bousquet, La fondation de Villeneuve d'Aveyron (1053) et l'expansion de l'abbaye de Moissac en Rouergue, p. 517-542, dans Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, 1963, volume 75, no 64 (lire en ligne)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
- Cartes
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Villeneuve » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Villeneuve » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Villeneuve » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Villeneuve » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Villeneuve » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).
Autres sources
- « Fiche communale de Villeneuve », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
- Sandre, « la Diège »
- Sandre, « l'Argous »
- Sandre, « le ruisseau de Flaucou »
- « EPAGE Aveyron amont », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
- « Aveyron amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- site officiel du SMB2
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche du Poste 12301001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Villeneuve », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7300877 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Villeneuve », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « Marais des sources de la Diège » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « ZNIEFF la « Tourbière basse alcaline du pradal de Montsalès et Villeneuve » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
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- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
- Christophe Évrard, Villeneuve-d'Aveyron, le cadre architectural, p. 407-414, dans Congrès archéologique de France. 167e session. Monuments de l'Aveyron. 2009, Société française d'archéologie, Paris, 2011.
- Notice no PA00094227, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00094228, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Danièl Brillet, L'église de Toulongergues et l'architecture toulongienne, vol. Mémoires 2011, Villefranche-de-Rouergue, coll. « Pages d'Histoire du Bas-Rouergue », (présentation en ligne), p. 31-174
- Notice no PA00094230, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00094231, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00094229, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA12000011, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Musée des arts et savoirs populaires
- « Le journaliste Michel Renaud, tué dans l'attaque de Charlie Hebdo, repose sur les terres de Villeneuve », La Dépêche du Midi, .
- « Jean-Marie Perier, photographe », sur www.aveyron.com (consulté le )