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Lissac-et-Mouret

Lissac-et-Mouret est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Lissac-et-Mouret
Lissac-et-Mouret
L'Ă©glise Sainte-GeneviĂšve.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Philippe Unal
2020-2026
Code postal 46100
Code commune 46175
DĂ©mographie
Gentilé Lissacois[1]
Population
municipale
926 hab. (2020 en augmentation de 0,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 60 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 37â€Č 38″ nord, 1° 59â€Č 19″ est
Altitude Min. 182 m
Max. 366 m
Superficie 15,55 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Figeac
(banlieue)
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Figeac-1
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Lissac-et-Mouret
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Lissac-et-Mouret

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Drauzou et par divers autres petits cours d'eau.

    Lissac-et-Mouret est une commune rurale qui compte 926 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomĂ©ration de Figeac et fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelĂ©s les Lissacois ou Lissacoises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune de l'aire urbaine de Figeac située dans le Quercy.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Lissac-et-Mouret[2]
    Fons Camburat
    Cambes Lissac-et-Mouret Figeac
    Camboulit

    Hameaux et lieux-dits

    Elle est constituée d'une multitude de petits lieux-dits tels que ClaviÚs, Mouret, Sansses, Pélégri, Pechmeja, Langlade, le Fraysse, Péret et plusieurs autres encore.

    Hydrographie

    La commune est traversée par le ruisseau du Drauzou.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 11,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 981 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Maurs », sur la commune de Maurs, mise en service en 1992[8] et qui se trouve Ă  19 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 176,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rodez-Aveyron », sur la commune de Salles-la-Source, dans le dĂ©partement de l'Aveyron, mise en service en 1972 et Ă  47 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă  10,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  11,1 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt patrimonial n'est recensĂ© sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15] - [16] - [17].

    Urbanisme

    Typologie

    Lissac-et-Mouret est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [18] - [I 1] - [19]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Figeac, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 6 communes[I 2] et 13 328 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 3] - [I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5] - [I 6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90,9 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (83,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (78 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,9 %), forĂȘts (7,3 %), zones urbanisĂ©es (1,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Lissac-et-Mouret est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Drauzou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994, 1999, 2008 et 2013[24] - [21].

    Lissac-et-Mouret est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[25].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lissac-et-Mouret.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[26]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 90,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 499 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 429 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 86 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[27].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic et une canalisation de transport de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[29].

    Toponymie

    Le toponyme Lissac-et-Mouret a pour origine la rĂ©union des sections de Lissac et de Mouret en 1834. Lissac, d'origine gallo-romaine, est basĂ© sur un anthroponyme : Lisius ou lissius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-āko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes. Mouret est un diminutif de l'occitan morre issu du bas-latin murru, avec le sens de museau, rocher en forme de museau puis hauteur. Un diminutif morret est aussi un surnom attribuĂ© Ă  un homme qui a de grosses lĂšvres[30].

    Histoire

    Cette petite commune était autrefois divisée en deux, Lissac sur les rives du Drauzou et Mouret sur le plateau, à la limite du causse.

    Lissac, pour sa part, a abrité un couvent féminin de l'ordre de Cßteaux dont il reste aujourd'hui quelques vestiges, notamment l'église Sainte-GeneviÚve, et Mouret a vu naßtre un superbe chùteau au XIXe s.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[31]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1791 1794 Jean-pierre Caurel
    1794 1797 Jean Caurel
    1797 1800 Jean-louis Rouzet
    1800 1804 Pierre Paucou
    1804 1813 Pierre Delprat
    1813 1826 Jean-louis Froment
    1826 1830 Jean-antoine Rochy
    1830 1840 Pierre Delprat
    1840 1848 Adolphe Vernhol
    1848 1848 Pierre Delprat
    1848 1849 Hyppolite Faral De Baillot
    1849 1852 Pierre Delbos
    1852 1858 Pierre Delprat
    1858 1860 Pierre Manitou
    1860 1870 Alphonse Vernhol
    1870 1874 Joseph Delpuech
    1874 1875 Alphonse Vernhol
    1875 1876 Louis Vernhol
    1876 1896 Louis Lompuech
    1896 1920 Louis Merle
    1920 1925 Germain Labarthe
    1925 1935 Louis Lacoste
    1935 1941 Arthur Labarthe
    1941 1943 Henri Moussie
    1943 1964 Arthur Revel
    1964 1965 Jean Caussanel
    1965 1973 Jules Lacroix
    1973 1974 Fernand Gauthie
    1974 1983 Claude Wauthier
    1983 2001 Georges Austruy
    2001 2008 Suzy Guillot
    2008 2014 Maryse Cantaloube
    2014 2020 Lionel Adam
    2020 En cours Philippe Unal[32]

    Eau et déchets

    À Lissac-et-Mouret, en 2023, plus de 50% de l'eau traitĂ©e pour la consommation humaine se perd avant d'arriver aux robinets des habitants[33].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[35].

    En 2020, la commune comptait 926 habitants[Note 6], en augmentation de 0,11 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2421 1691 1671 2821 2611 3371 3401 3201 217
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2471 2211 1531 0781 0331 0491 0589981 001
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    964860747611632636593515431
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    486480557681751786882887928
    2014 2019 2020 - - - - - -
    925917926------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 405 mĂ©nages fiscaux[Note 7], regroupant 939 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 23 490 â‚Ź[I 7] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 8]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 9]3,3 %4,9 %6,8 %
    DĂ©partement[I 10]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  514 personnes, parmi lesquelles on compte 79,1 % d'actifs (72,3 % ayant un emploi et 6,8 % de chĂŽmeurs) et 20,9 % d'inactifs[Note 8] - [I 9]. Depuis 2008, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est infĂ©rieur Ă  celui de la France et du dĂ©partement.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pĂŽle[Carte 3] - [I 12]. Elle compte 90 emplois en 2018, contre 92 en 2013 et 98 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 377, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,8 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %[I 13].

    Sur ces 377 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 50 travaillent dans la commune, soit 13 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 91 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,3 % les transports en commun, 4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Secteurs d'activités

    50 établissements[Note 9] sont implantés à Lissac-et-Mouret au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10] - [I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble50100 %(100 %)
    Industrie manufacturiĂšre,
    industries extractives et autres
    36 %(14 %)
    Construction918 %(13,9 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    918 %(29,9 %)
    Information et communication24 %(1,8 %)
    Activités financiÚres et d'assurance12 %(2,8 %)
    Activités immobiliÚres12 %(3,5 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    918 %(13,5 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    612 %(12 %)
    Autres activités de services1020 %(8,7 %)

    Le secteur des autres activitĂ©s de services est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 20 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (10 sur les 50 entreprises implantĂ©es Ă  Lissac-et-Mouret), contre 8,7 % au niveau dĂ©partemental[I 17].

    Entreprises et commerces

    L'entreprise ayant son siÚge social sur le territoire communal qui génÚre le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[38] :

    • Soc Auxiliaire De Travaux - Sat, construction de routes et autoroutes (2 082 k€)

    Agriculture

    La commune est dans la Limargue », une petite région agricole occupant une bande verticale à l'est du territoire du département du Lot[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations39241417
    SAU[Note 12] (ha)9071 0019591 179

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 39 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] Ă  24 en 2000 puis Ă  14 en 2010[41] et enfin Ă  17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[42] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 907 ha en 1988 Ă  1179 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 23 Ă  69 ha[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Église Sainte-GeneviĂšve de Lissac-et-Mouret ;
    • Les ruines de Ă©glise Saint-Denis de Lissac-et-Mouret (XIIIe siĂšcle ?) ;
    • Le ChĂąteau de Mouret
    • Le ChĂąteau de PĂ©ret

    Vie locale

    Il existe un tout petit centre du village constitué d'une mairie et d'une poste. Les associations au sein du village sont nombreuses.

    Sa fĂȘte votive est cĂ©lĂ©brĂ©e chaque annĂ©e le 1er week-end d'Octobre.

    Personnalités liées à la commune

    Article connexe

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Figeac » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », (consultĂ© le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lissac-et-Mouret » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lissac-et-Mouret » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lissac-et-Mouret » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lissac-et-Mouret » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Lot », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
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    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    9. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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