Accueil🇫🇷Chercher

Salles-la-Source

Salles-la-Source, Salles-Comtaux (Salas comtals en langue d'oc) du XIe siècle jusqu'à la Révolution, est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Salles-la-Source
Salles-la-Source
Commune de Salles-la-Source :
vue de son bourg chef-lieu.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Conques-Marcillac
Maire
Mandat
Jean-Louis Alibert
2020-2026
Code postal 12330
Code commune 12254
Démographie
Gentilé Salles-Sourçois
Population
municipale
2 286 hab. (2020 en augmentation de 3,72 % par rapport à 2014)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 14″ nord, 2° 30′ 54″ est
Altitude Min. 290 m
Max. 613 m
Superficie 78,03 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Vallon
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Salles-la-Source
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Salles-la-Source
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Salles-la-Source
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Salles-la-Source
Liens
Site web Site officiel

    Le patrimoine architectural de la commune comprend dix immeubles protégés au titre des monuments historiques : le dolmen du Genevrier, classé en 1889, l'église Saint-Paul, classée en 1937, l'église Saint-Austremoine, classée en 1942, l'église de Souyris, inscrite en 1944, une maison, inscrite en 1947, une croix, inscrite en 1947, le château de la Garde, inscrit en 1976, le dolmen de Saint-Antonin, classé en 1989, le château de Cougousse, inscrit en 1993, le dolmen de Montaubert 1, inscrit en 1993, le dolmen de Pérignagol 1, inscrit en 1994, le château du Colombier, inscrit en 1995, le dolmen de Perignagol II, inscrit en 1997, le dolmen des Vézinies 3, inscrit en 1997, l'église Saint-Amans, inscrite en 2004, les vestiges du théâtre antique de Cadayrac, inscrits en 2015, et la tour de la Vayssière, inscrite en 2016.

    Géographie

    Localisation

    La commune se situe dans le sud du Massif central et fait partie du département de l'Aveyron, de l'arrondissement de Rodez et du canton de Marcillac-Vallon. Son territoire est vaste : elle s'étend sur 7 803 hectares. Le bourg chef-lieu de la commune de Salles-la-Source se trouve sur la route qui va de Rodez (la préfecture du département, distante d'une douzaine de kilomètres) à Conques, qui est à une vingtaine de kilomètres.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Druelle Balsac, Marcillac-Vallon, Mouret, Muret-le-Château, Onet-le-Château, Rodelle, Sébazac-Concourès et Valady.


    Paysages et relief

    Pour les deux tiers de sa superficie, Salles-la-Source occupe la pointe ouest du causse Comtal, plateau calcaire dans le prolongement des Grands Causses. La faille sud du causse Comtal, où la rivière du Créneau a creusé sa vallée, sépare la commune en deux. Son altitude moyenne est de 408 mètres, son point le plus haut culmine à 613 mètres.

    Réseau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier de Salles-la-Source.

    La commune est drainée par le Créneau, le ruisseau de Cruou, Bras du Créneau, le Goungou, le ruisseau de Cassanhettes, le ruisseau de la Base, le ruisseau de Vanc et le ruisseau le créneau et par divers petits cours d'eau[1].

    Le Créneau, d'une longueur totale de 18,4 km, prend sa source dans la commune de Salles-la-Source et se jette dans le Dourdou de Conques à Nauviale, après avoir arrosé 3 communes[2].

    Gestion des cours d'eau

    La gestion des cours d’eau situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[3] - [4] - [5].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 123 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique altéré », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne la moitié ouest du département de l'Aveyron, constitue une transition entre le climat océanique franc et le climat océanique dégradé. La température moyenne annuelle est assez élevée (12,5 °C) avec un nombre de jours froids faible (entre 4 et 8 par an)[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[6]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[8]. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1970 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records RODEZ-AVEYRON (12) - alt : 578 m 44° 24′ 36″ N, 2° 28′ 54″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1972 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,7 −0,4 1,8 4,1 7,8 11 13,3 13,1 10 7,5 2,8 0,2 5,9
    Température moyenne (°C) 3,1 3,8 6,6 9,1 13,1 16,6 19,4 19,2 15,6 11,9 6,6 3,9 10,8
    Température maximale moyenne (°C) 6,8 8,1 11,5 14,2 18,4 22,3 25,6 25,3 21,2 16,4 10,5 7,6 15,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −25,2
    16.01.1985
    −16,1
    05.02.12
    −14,5
    01.03.05
    −5,5
    21.04.1991
    −2,7
    06.05.19
    1,3
    05.06.14
    3
    17.07.00
    3
    30.08.1986
    −2
    21.09.1977
    −6,1
    25.10.03
    −11,5
    06.11.1980
    −13,2
    03.12.1973
    −25,2
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,9
    01.01.22
    23,5
    24.02.1990
    25
    26.03.1989
    26,5
    30.04.05
    31,6
    31.05.1994
    38,9
    27.06.19
    38,8
    30.07.1983
    38,9
    16.08.1987
    34,4
    18.09.1987
    28,4
    05.10.09
    25,8
    05.11.1972
    21
    29.12.1983
    38,9
    2019
    Précipitations (mm) 73,6 59,7 66,7 90,1 97,1 72,9 47,4 63,2 77 83,2 81 82,3 894,2
    Source : « Fiche 12254001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9].

    Un espace protégé est présent sur la commune : Le Causse du Puech Hiver, objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 16,7 ha[10].

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Salles-la-Source comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 3] - [11] :

    • le « Cadayrac et causse de Lanhac » (2 580 ha), couvrant 3 communes du département[12] ;
    • les « Coteaux et Vallon du créneau et du cruou » (569 ha), couvrant 4 communes du département[13] ;
    • les « Falaises et causse à Salles-la-Source » (677,10 ha)[14] ;
    • le « Pech hiver, bois de la Cayrousse et pech de Triou » (2 151 ha), couvrant 4 communes du département[15] ;
    • le « Vallon de l'Ady à Marcillac » (315,2 ha), couvrant 3 communes du département[16] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 4] - [11] :

    • le « Causse comtal » (13 496 ha), qui s'étend sur 9 communes de l'Aveyron[17] ;
    • la « Vallée du Dourdou » (5 964 ha), qui s'étend sur 16 communes de l'Aveyron[18].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Salles-la-Source est une commune rurale[Note 5] - [19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Salles-la-Source.

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,7 %), prairies (27 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), terres arables (14,3 %), forêts (13,3 %), zones urbanisées (1,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %)[21].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Conques-Marcillac, dont la commune est membre[22].

    La commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[23]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[24].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Salles-la-Source est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[25] - [26].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Salles-la-Source.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Créneau. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[27]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du Dourdou de Conques[28], approuvé le 3 décembre 2015[29].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[30].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[25]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[32]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[33] - [34].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

    Risques particuliers

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[36].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Salles-la-Source est classée à risque moyen à élevé[37]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[38] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[39].

    Toponymie

    Salles signifie probablement grottes (en vieux français) et une source abondante et une cascade s'y trouvent. La communauté a porté le nom de « Salles Comtaux » (Salas comtals en langue d'oc) du XIe siècle jusqu'à la Révolution française où, après être devenue commune, elle fut rebaptisée durant la Terreur et, à la différence de nombreuses communes ayant subi un sort identique, ne recouvra pas son ancien nom une fois les troubles apaisés. À défaut d'en avoir adopté un officiellement, le gentilé Salles-Comtois - Salles-Comtoise est parfois utilisé.

    Histoire

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Salles-la-Source est membre de la communauté de communes Conques-Marcillac[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Marcillac-Vallon. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Vallon pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].

    Élections de 2020

    Tête de listeSuffragesPourcentageCMCC
    Jean-Louis Alibert58960,22 %164
    Olivia Maillebuau38939,77 %31

    Le conseil municipal de Salles-la-Source, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[42], pour un mandat de six ans renouvelable[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[44]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 51,8 %, se répartissant en seize issus de la liste conduite par Jean-Louis Alibert et trois issus de celle d'Olivia Maillebuau[45]. Jean-Louis Alibert, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [46].

    Les cinq sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Conques-Marcillac se répartissent en : liste de Jean-Louis Alibert (4) et liste d'Olivia Maillebuau (1)[45].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[47]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1930 1945 Élie Benoit
    1945 1965 Louis Séguret
    1965 1968 Michel Vesco
    1968 1971 Justin Rouvellat
    mars 1971 mars 1983 Henri Laporte
    mars 1983 mars 1995 René Bouzat
    juin 1995 mars 2008 Bernard Cazals
    mars 2008 mars 2014 Robert Caule DVD
    mars 2014 en cours Jean-Louis Alibert[48] - [49] Ancien cadre
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[51].

    En 2020, la commune comptait 2 286 habitants[Note 7], en augmentation de 3,72 % par rapport à 2014 (Aveyron : +0,33 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1502 0232 2862 1592 2102 5072 6012 8202 704
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 8943 0602 9182 8322 7562 8052 8002 6032 574
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 2632 1802 1851 8981 8011 7721 7011 4961 487
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 3001 1481 1871 2941 5941 8001 9121 9352 075
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 2042 2652 286------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus

    En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 852 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 2 045 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 470 â‚¬[I 5] (20 640 â‚¬ dans le département[I 6]). 60 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 9] ( % dans le département).

    Emploi

    Taux de chômage
    Division200820132018
    Commune[I 7]3,3 %4,2 %4,1 %
    Département[I 8]5,4 %7,1 %7,1 %
    France entière[I 9]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 Ã  64 ans s'élève à 1 255 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (76,3 % ayant un emploi et 4,1 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 10] - [I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1] - [I 10]. Elle compte 470 emplois en 2018, contre 493 en 2013 et 457 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 978, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,8 %[I 11].

    Sur ces 978 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 163 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

    Secteurs d'activités

    150 établissements[Note 11] sont implantés à Salles-la-Source au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12] - [I 14].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble150100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    2013,3 %(17,7 %)
    Construction2818,7 %(13 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    2617,3 %(27,5 %)
    Information et communication64 %(1,5 %)
    Activités financières et d'assurance85,3 %(3,4 %)
    Activités immobilières106,7 %(4,2 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    2919,3 %(12,4 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    128 %(12,7 %)
    Autres activités de services117,3 %(7,8 %)

    Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 19,3 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 150 entreprises implantées à Salles-la-Source), contre 12,4 % au niveau départemental[I 15].

    Entreprises

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[54] :

    • Jadical, supermarchés (13 439 k€) ;
    • SAS Vermorel, autres travaux spécialisés de construction (3 885 k€) ;
    • Air 12, services auxiliaires des transports aériens (615 k€) ;
    • Issalis Et Fils, travaux d'installation électrique dans tous locaux (520 k€) ;
    • P. Imbert Travaux Acrobatiques, autres travaux spécialisés de construction (476 k€).

    Une chute d'eau présente dans le village est utilisée pour produire de l'énergie via une centrale hydroélectrique construite en 1928. Une conduite de 840 mètres transporte l'eau depuis un petit barrage souterrain jusqu'à la micro centrale située 133 mètres plus bas. L'énergie produite est revendue à EDF. Depuis de nombreuses années, elle exerce également un attrait touristique important, qui pourrait et devrait être développé selon l'association Ranimons la cascade !.

    Agriculture

    La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

    1988200020102020
    Exploitations98657051
    SAU[Note 14] (ha)4 4734 5644 4273 803

    Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 98 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 65 en 2000 puis à 70 en 2010[57] et enfin à 51 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 48 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[58] - [Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 4 473 ha en 1988 à 3 803 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 46 à 75 ha[57].

    Avec plus de soixante exploitations agricoles, l'économie de la commune est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage de brebis et de vaches pour la production de broutards destinés à l'engraissement. Les éleveurs traient le lait de leurs brebis pour l'industrie et l'artisanat de Roquefort-sur-Soulzon, de leurs vaches pour d'autres fromages AOP comme le bleu des causses ou pour leur production fromagère fermière. Les adrets sont complantés de vignes par les agriculteurs qui produisent du vin de Marcillac (AOC). Une diversification existe, tournée vers le tourisme rural.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • Église romane Saint-Paul, avec son clocher octogonal.
      Église romane Saint-Paul, avec son clocher octogonal.

    Mégalithes

    Très riche en témoignages du néolithique, la commune possède 67 dolmens et plus de 200 tumulus selon un dernier inventaire[65], construits il y a environ 4 500 ans. C'est sur le causse Comtal que l'on trouve la plus grande concentrations de dolmens de France.

    Vestiges gallo-romains

    Ces vestiges sont situés au sud de Cadayrac et comprennent notamment un théâtre[72].

    Châteaux

    • Château de Billorgues[73]
    • Château de Cadayrac[73]
    • Château du Chanoine[73]
    • Château du Colombier Logo monument historique Inscrit MH (1995)[74] des XIVe et XVe siècles, représentatif de l'architecture seigneuriale et domestique du Rouergue.
    • Château de Cougousse Logo monument historique Inscrit MH (1993)[75] est un exemple d'architecture de maison de vignes des XVIe et XVIIe siècles.
    • Château des Ondes[77]
    • Château de Peyrinhac[73]
    • Château de Saint-Laurent ou Château de la Calmontie[77]
    • Château Saint-Paul[77]
    • Château de Saunhac à Vanc[73], château disparu.
    • Château de Solsac[73]

    Patrimoine naturel

    Cascade de Salles-la-Source

    Salles-la-Source présente une particularité assez rare : une chute d'eau qui tombe au milieu du village, ce qui attire un certain nombre de touristes actuellement en équilibre avec le mode de vie paisible de la population locale. Cette cascade est alimentée par une rivière souterraine qui coule depuis le tindoul de la Vayssière. Cette rivière est constituée de plusieurs bras dont l'un a été dès le XIXe capté pour faire tourner une roue implantée sur un des pignons de la filature construite au cœur du village, juste à côté de la cascade. Avec l'électrification, la filature n'a plus utilisé l'énergie hydraulique. L'eau a été canalisée pour alimenter une centrale hydroélectrique construite pour cette occasion en 1928.

    Le débit de la rivière souterraine est très variable, proche de 0 litre à près de 700 litres par seconde selon la saison. La chute comme la centrale vivent sur cette variabilité des débits.

    • Cascade lors d'un débit faible.
      Cascade lors d'un débit faible.
    • Cascade lors d'un débit élevé.
      Cascade lors d'un débit élevé.
    Divergence d'intérêts à propos de la cascade

    En 2010, la municipalité et une partie des habitants réunis en association[78] contestent l'utilisation du cours d'eau pour alimenter la centrale hydroélectrique. La commune ne perçoit plus l'indemnité liée à la concession qui a couru de 1972 à 2005. Une argumentation patrimoniale, écologique et surtout d'intérêt économico-touristique est mise en avant : le débit de la cascade conditionnerait l'afflux de touristes attirés par le spectacle d'une chute d'eau abondante, qu'elle soit courante ou figée par le gel. Ils estiment que la très faible quantité d'énergie produite ne justifie pas l'atteinte visuelle portée au site[79] - [80] - [81].

    Le litige porte sur l'existence ou non d'une clause contractuelle de débit minimum imposé à l'industriel privé disposant de la concession. Un des arguments des opposants est l'utilisation partielle du domaine public pour le fonctionnement de la centrale sans contrepartie[78]. Début 2011, l'association a reçu de nombreux soutiens (Conseil général, personnes politiques[82] - [83], etc.), la préfecture de l'Aveyron n'agrée quant à elle toujours pas les arguments des opposants. Le , une marche de protestation symbolique est effectuée de Salles-la-Source à la préfecture de l'Aveyron à Rodez. De nombreuses personnes y affirment leur soutien, dont Christian Teyssèdre, maire de Rodez, des conseillers généraux, Yves Garric et José Bové[84]. Le , une délégation de « Ranimons la cascade ! » a sensibilisé la ministre de l’Écologie et du Développement durable Ségolène Royal sur la valorisation du site de la cascade. Yves Garric, vice-président de l'association, a remis en cadeau une photo de la cascade à la ministre en présence de José Bové[85] - [86]. Une étape importante est franchie le avec le rapport interministériel qui donne la décision de gestion de la cascade au préfet de l'Aveyron[87].

    Patrimoine culturel

    Dialecte

    La commune fait partie de l'ancienne province du Rouergue dans le midi de la France où l'occitan (langue vivante minoritaire non Officielle[88]) a longtemps été la langue véhiculaire[89]. En ce qui concerne la commune, il existe une variante, le rouergat qui est un sous-dialecte du dialecte languedocien[88].

    Personnalités liées à la commune

    • L'abbé Charles Carnus (°1749 - †1792) est un spéléologue, pionnier dans le domaine aérien, scientifique, homme d'église français. Il est né le à Peyrinhac près de Salles-la-Source.
    • Jean-Joseph Tarayre (1770-1855), général français de la Révolution et de l’Empire, né le à Solsac, hameau de Salles-la-Source.

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. José Monestier), Marcilhac : Balsac, Claravals, Moret, Muret, Nòuviala, Prunas, Salas-Comtals, Sent-Cristòfa, Valadin / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Marcilhac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 392 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-52-1, ISSN 1151-8375, BNF 38803935)
    • Gustave Desjardins (Éditeur scientifique), Cartulaire de l'abbaye de Conques en Rouergue, Paris, A. Picard, , 518 p., in-8 (BNF 34114898)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    9. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    11. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    12. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    13. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    14. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
    15. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
    1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    4. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Salles-la-Source » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Salles-la-Source » (consulté le ).
    6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Salles-la-Source » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Salles-la-Source » (consulté le ).
    12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Salles-la-Source » (consulté le ).
    15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Fiche communale de Salles-la-Source », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    2. Sandre, « le Créneau »
    3. « EPAGE Aveyron amont », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    4. « Aveyron amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    5. site officiel du SMB2
    6. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    10. « Le Causse du Puech Hiver - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    11. « Liste des ZNIEFF de la commune de Salles-la-Source », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « ZNIEFF le « Cadayrac et causse de lanhac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    13. « ZNIEFF les « Coteaux et Vallon du créneau et du cruou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    14. « ZNIEFF les « Falaises et causse à salles-la-source » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    15. « ZNIEFF le « Pech hiver, bois de la Cayrousse et pech de Triou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    16. « ZNIEFF le « Vallon de l'Ady à Marcillac » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    17. « ZNIEFF le « Causse comtal » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    18. « ZNIEFF la « Vallée du Dourdou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    19. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    22. « Le SCOT du Centre Ouest Aveyron - documents », sur http://scot-centre-ouest-aveyron.proscot-eau.fr/ (consulté le )
    23. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/ (consulté le )
    24. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le )
    25. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Liste des risques par commune », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    26. « Les risques près de chez moi - commune de Salles-la-Source », sur Géorisques (consulté le )
    27. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron – risque d’inondation », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
    28. « Dossier PPRI », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
    29. [PDF]« Arrêté préfectoral d’approbation du PPRI », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
    30. « Dossier départemental des risques majeurs de l’Aveyron - Le risque feu de forêt », sur le site de la préfecture départementale (consulté le )
    31. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène », sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
    32. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Salles-la-Source », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    33. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Salles-la-Source », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    34. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Risque mouvement de terrain », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    35. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de l'Aveyron - Transport de matières dangereuses », sur http://www.aveyron.gouv.fr/ (consulté le )
    36. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque minier », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
    37. [PDF]« Dossier départemental des risques majeurs de l'Aveyron - le risque radon », sur le site de la préfecture de l’Aveyron (consulté le )
    38. « Article R1333-29 du code de la Santé publique », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
    39. « Arrêté du 27 juin 2018 portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le )
    40. « communauté de communes Conques-Marcillac - fiche descriptive au 10 octobre 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    41. « Découpage électoral de l'Aveyron (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    42. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
    43. « Election des conseillers municipaux et du maire », sur le site de la DGCL (consulté le )
    44. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
    45. « Résultats du 1er tour pour Salles-la-Source », sur le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le )
    46. « Répertoire national des élus - version du 3 septembre 2020 », sur https://www.data.gouv.fr/ (consulté le )
    47. Anciens maires de Salles-la-Source, sur salleslasource.fr
    48. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    49. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    52. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    53. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    54. « Entreprises à Salles-la-Source », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
    55. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    56. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
    57. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Salles-la-Source - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    58. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
    59. Notice no PA00094177, base Mérimée, ministère français de la Culture
    60. Notice no PA12000032, base Mérimée, ministère français de la Culture
    61. Notice no PA00094178, base Mérimée, ministère français de la Culture
    62. La chapelle de Saint Laurent
    63. Notice no PA00094179, base Mérimée, ministère français de la Culture
    64. Notice no PA00094174, base Mérimée, ministère français de la Culture
    65. Patrimoine sur le site de la commune
    66. Notice no PA00094176, base Mérimée, ministère français de la Culture
    67. Notice no PA00125558, base Mérimée, ministère français de la Culture
    68. Notice no PA00132665, base Mérimée, ministère français de la Culture
    69. Notice no PA12000008, base Mérimée, ministère français de la Culture
    70. Notice no PA00094175, base Mérimée, ministère français de la Culture
    71. Notice no PA12000009, base Mérimée, ministère français de la Culture
    72. « Vestiges du théâtre antique (gallo-romain) de Cadayrac à Salles-la-Source - PA12000072 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le )
    73. Site de la mairie de Salles-la-Source
    74. Notice no PA00135446, base Mérimée, ministère français de la Culture
    75. Notice no PA00125559, base Mérimée, ministère français de la Culture
    76. Notice no PA00094173, base Mérimée, ministère français de la Culture
    77. « Live Street map - Salles La Source », sur livestreetmap.com.
    78. Ranimons la cascade site de l'association de contestation à l'utilisation actuelle de la cascade, consultés le 8 février 2011
    79. Salles-la-Source. Soutien des élus en… cascade., La Dépêche du Midi, 17/12/2010
    80. Salles-la-Source. La cascade mobilise., La Dépêche du Midi, 10/11/2010
    81. Salles-la-Source. La cascade fait toujours des remous., Anaïs Arnal, La Dépêche du Midi, 05/10/2010
    82. Soutien de responsables d'Europe Écologie
    83. Soutien d'un sénateur
    84. Vidéo et discours du rassemblement devant la préfecture, le 18 juin.
    85. « Ranimons la cascade a offert une photo de la cascade à Ségolène Royal », sur ladepeche.fr (consulté le )
    86. Yves Garric, Qu'est-ce qu'elle a ma voix ?, Saint-Affrique, Fleurines, , 510 p. (ISBN 978-2-912690-58-6), Photos p6 "Oh ! Quelle belle cascade ! ", s'est exclamée Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, lorsque je lui ai remis cette photo du joyau de Salles-la-Source, l'ami José Bové m'ayant utilement ouvert la voie jusqu'à elle.
    87. « «Etape capitale» pour le collectif Ranimons la cascade ! », sur Centrepresseaveyron.fr (consulté le )
    88. IDD du Parcours Roman - Langues et dialectes sur le site du collège Hugo-Lavelanet, consulté le 30 novembre 2010
    89. Centre culturel occitan du Rouergue sur site du Centre culturel occitan du Rouergue, consulté le 30 novembre 2010
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.