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Tindoul de la Vayssière

Le tindoul de la Vayssière est un effondrement naturel spectaculaire de 25 mètres de long, 40 de large et 67 de profondeur (ou 47, selon les sources) situĂ© sur le causse Comtal, dans la commune de Salles-la-Source, en Aveyron. « Tindoul » signifie en occitan aven, gouffre. Il a Ă©tĂ© formĂ© par des rivières souterraines Ă  l'origine de la cascade de Salles-la-Source, qui y ont sculptĂ© de nombreuses galeries. La principale mesurerait km, mais 2 ou 3 d'entre elles demeurent inaccessibles Ă  ce jour.

Tindoul de la Vayssière
Entrée du tindoul de la Vayssière.
Localisation
Coordonnées
44° 26′ 09″ N, 2° 34′ 33″ E
Pays
Région française|Région
DĂ©partement
Massif
Localité voisine
Caractéristiques
Type
Altitude de l'entrée
580 m
Longueur connue
2 365 m
PĂ©riode de formation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
GĂ©olocalisation sur la carte : Occitanie
(Voir situation sur carte : Occitanie)
GĂ©olocalisation sur la carte : Aveyron
(Voir situation sur carte : Aveyron)

Toponymie

Le nom générique « tindoul » est issu d'une onomatopée suggérant la résonance du bruit des pierres qu'on jette dans un puits. On connaît d'autres appellations de puits ou de gouffres comme tintarelle, tombarelle, donde où le radical onomatopéique dod- rappelle le son de la cloche lorsque l'on y jette une pierre[1].

Spéléométrie

Le dĂ©veloppement[N 1] de la cavitĂ© est de 2 365 m[2].

GĂ©ologie

La cavité s'ouvre dans les calcaires et des dolomies du jurassique moyen et supérieur.

Historique

Son exploration débute au XVIIIe siècle, alors que l'abbé Charles Carnus et son équipe descendent au fond du gouffre. Durant l'été 1892, une exploration est réalisée par Édouard-Alfred Martel et son cousin Gaupillat[3] - [4] - [5]. Puis, en 1962, Francis Maurette et R. Veyrunes effectuent la première reconnaissance. Le Tindoul a été exploré notamment par Louis Armand qui y met en place un escalier métallique et Louis Balsan qui, en août 1949, réalise un cliché d'une galerie à sec qu'il considère comme son chef-d'œuvre. Les dernières découvertes sont effectuées par les plongeurs spéléologues[6] - [7].

Bibliographie

  • Édouard-Alfred Martel, Les abĂ®mes : les eaux souterraines, les cavernes, les sources, la spĂ©læologie : explorations souterraines effectuĂ©es de 1888 Ă  1893 en France, Belgique, Autriche et Grèce, Paris, Librairie Ch. Delagrave, , 578 p. (lire en ligne), p. 237-257.
  • Laurent WehrlĂ©, « Tindoul de la Vayssière De l’or sous terre ! », SpĂ©lĂ©Oc, no 114,‎ , p. 18-20 (lire en ligne, consultĂ© le ).

Notes et références

Notes

  1. En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.

Références

  1. Bigot Jean-Yves, Vocabulaire français et dialectal des cavités et phénomènes karstiques, Paris, Spéléo-club de Paris, SCP - CAF édit., coll. « Mémoires du Spéléo-club de Paris » (no 25), , 184 p. (ISBN 2-910783-14-6, lire en ligne)
  2. Bigot Jean-Yves, « Spéléométrie de la France. Cavités classées par département, par dénivellation et développement. », Spelunca Mémoires n° 27,‎ , p. 160 (ISSN 0249-0544).
  3. « - JOUAVEYRON - 13/11/1892 Archives départementales de l'Aveyron », sur archives.aveyron.fr (consulté le )
  4. Académie des sciences (France) Auteur du texte, « Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences / publiés... par MM. les secrétaires perpétuels », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Quand Martel explorait le Tindoul de la Vayssière et le delta de Salles-la-Source », sur ranimons-la-cascade.fr (consulté le ).
  6. « Tindoul de la Vayssière », Ratapanade-bulletin du spéléo club MJC Rodez, no 5,‎ , p. 12-19 (lire en ligne).
  7. « Tindoul de la Vayssière », sur plongeesout.com (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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