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Armée de l'air et de l'espace

une des quatre composantes des Forces armées françaises

Armée de l'air et de l'espace
Image illustrative de l’article Armée de l'air et de l'espace
Logo de l'Armée de l'air et de l'espace depuis le .

Création
Pays Drapeau de la France France
Allégeance République française
Type Armée de l'air et de l'espace
Effectif 40 500 (en 2021)
Fait partie de Armée française
Ancienne dénomination Aéronautique militaire
Armée de l'air
Couleurs Roundel of France.svg Roundel of France – Type 2.svg
Devise "Faire face"
Marche Chant des aspirants
Chant de l'EFSOAA[1]
Équipement 578 aéronefs, dont 217 avions de combat
Guerres Première Guerre mondiale
Guerre du Rif
Seconde Guerre mondiale
campagne de Madagascar
Guerre d'Indochine
Guerre d'Algérie
Conflit tchado-libyen
Guerre du Golfe
Guerre du Kosovo
Guerre d'Afghanistan (2001-2014)
Opération Harmattan
Guerre contre l'État islamique
Opération Barkhane
Commandant Général d’armée aérienne Stéphane Mille, depuis le

L'ArmĂ©e de l'air et de l'espace est l'une des quatre composantes des Forces armĂ©es de la RĂ©publique française ; les autres composantes militaires Ă©tant l'ArmĂ©e de terre, la Marine nationale et la Gendarmerie nationale.

L'Armée de l'air française est la plus ancienne force aérienne au monde. Les cinq premières escadrilles ont été créées début 1912 et dépendaient alors de l'Armée de terre française. L'Armée de l'air est devenue une armée à part entière le 2 juillet 1934.

Au , 40 800 militaires et 5 200 civils servent dans ses rangs[2]. Elle totalise 170 000 heures de vol par an. Son budget annuel est de 7,5 milliards d’euros en 2020, soit 20 % du budget du ministère des ArmĂ©es.

Historique

Un North American T-28 Trojan aux couleurs de l'Armée de l'air française. Ces appareils furent engagés dans la lutte antiguérilla durant la guerre d'Algérie. Le "Fennec" était une version du T-28 modifiée par l'Aérospatiale (moteur plus puissant, blindage de protection, points d'emport sous voilure).
Mirage IIIC de l'escadron de chasse 2/10 Seine en 1980, avec 2 rĂ©servoirs de 500 L dits "supersoniques" et armĂ© d'un Matra R530 C EM d'entrainement (autodirecteur Electro MagnĂ©tique semi-actif; il existait aussi en version Ă  autodirecteur Infra Rouge passif).
Un Mirage F1 de l'escadron de chasse 2/30 Normandie-Niemen et un de l'escadron de chasse 3/30 Lorraine en 1986 armĂ©s de missiles d'entrainement Matra : R 550 "MAGIC" 1 en extrĂ©mitĂ© de voilure Ă  droite (avec normalement un R 550 maquette Ă  gauche), et un R 530 F EM en interne voilure droite (possibilitĂ© avec aussi Ă  gauche). Depuis la fin des annĂ©es 1950, la production Dassault Aviation forme l’ossature de la force de combat de l’armĂ©e de l’air française.

L'aviation militaire française naquit en 1909, inscrivant, de ce fait, la France comme le premier pays Ă  s'Ă©quiper d'avions de combat. Après le vote d'une loi Ă  l'AssemblĂ©e nationale française le [3], l'AĂ©ronautique militaire faisait officiellement partie de l'ArmĂ©e française, aux cĂ´tĂ©s des quatre autres armes traditionnelles de l'ArmĂ©e de terre de cette Ă©poque : l'infanterie, la cavalerie, l'artillerie et le gĂ©nie.

Lors de l'entrĂ©e dans la Première Guerre mondiale, la France dispose d'un total de 148 avions (dont 8 de l'aĂ©ronautique navale) et de 15 dirigeables. Ă€ l'armistice en , 3 608 avions sont en service[4]. 5 500 pilotes et observateurs sont tuĂ©s sur les 17 300 engagĂ©s dans le conflit, soit 31 % de pertes[5].

La loi du Ă©rigea l'AĂ©ronautique militaire en « arme spĂ©ciale Â»[6], mais elle restait sous la coupe de l'ArmĂ©e de terre. Elle ne devint une armĂ©e Ă  part entière et totalement indĂ©pendante que le [7],[8]. Ses unitĂ©s sont pour la plupart hĂ©ritières des traditions (insignes…) des escadrilles de la Première Guerre mondiale oĂą s'illustrèrent nombre d'aviateurs devenus cĂ©lèbres.

Elle fut Ă©galement le berceau du parachutisme militaire français, avec la mise sur pied de « l'infanterie de l'air Â» dans les annĂ©es 1930, dont les commandos parachutistes de l'air descendent directement.

La bataille de France de 1940 et l'engagement des aviateurs français libres (FAFL) de 1940 à 1943, puis de ceux de l'armée de la libération, sont également des épisodes marquants de l'histoire de l'Armée de l'air. Les sacrifices du commandant René Mouchotte ou, plus anonymement, du lieutenant Marcel Beau illustrent le dévouement de cette armée.

Depuis 1945, l'Armée de l'air a notamment été engagée en Indochine (1945-1954), à Suez (1956), en Algérie (1952-1962), en Mauritanie et au Tchad, dans le golfe Persique (1990-1991), en ex-Yougoslavie, en Afghanistan, au Mali et en Irak.

Depuis 1964, l’ArmĂ©e de l'air a eu sa part de responsabilitĂ© dans la mise en Ĺ“uvre de l'arme nuclĂ©aire française : vecteurs pilotĂ©s Dassault Mirage IV, Dassault Mirage IIIE , SEPECAT Jaguar ou missiles sol-sol balistique stratĂ©giques (SSBS) de la base aĂ©rienne 200 Apt-Saint-Christol sur le plateau d'Albion.

Depuis sa création, en 1953, la patrouille de France reste l'unité de l'Armée de l'air la plus connue du grand public français, par ses démonstrations de voltige aérienne. Depuis , elle est complétée par l’Équipe de voltige de l'Armée de l'air (EVAA) sur la base aérienne de Salon-de-Provence pour constituer les équipes de présentations de l’Armée de l’air (EPAA) qui depuis a remporté un très grand nombre de victoires dans les compétitions nationale ou mondiales. Lors des derniers championnats du monde en les pilotes de l'EVAA ont remporté les titres champions du monde par équipe et champion du monde individuel[9].

En juillet 2019, le prĂ©sident Emmanuel Macron annonce vouloir la renommer « ArmĂ©e de l'air et de l'espace Â» et crĂ©er en son sein un Commandement de l'espace[10]. Cette nouvelle dĂ©nomination est prĂ©sentĂ©e par la ministre des ArmĂ©es, Florence Parly, le Ă  Salon-de-Provence[11]. Le changement de dĂ©nomination officielle est effectif le 11 septembre 2020[12].

Chasseur Rafale de l'Armée de l'air.

Missions

L'ArmĂ©e de l'air reçoit principalement cinq attributions de dĂ©fense[13] :

  1. connaissance et anticipation ;
  2. prĂ©vention ;
  3. dissuasion ;
  4. intervention ;
  5. protection.

Organisation

Organisation générale

Base aérienne 117 Paris, site de l'état-major de l'Armée de l'air jusqu'en 2015.

L’ArmĂ©e de l'air et de l'espace est organisĂ©e conformĂ©ment au chapitre 4 du titre II du livre II de la troisième partie du code de la DĂ©fense, qui remplace le dĂ©cret no 91-672 du .

Sous l’autoritĂ© du chef d'Ă©tat-major de l'ArmĂ©e de l'air et de l'espace (CEMAAE) implantĂ© Ă  Paris, du chef d'Ă©tat-major des ArmĂ©es et du ministre de la dĂ©fense qui la contrĂ´le par l’intermĂ©diaire d'un Inspecteur GĂ©nĂ©ral des ArmĂ©es (IGAAir) gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e aĂ©rienne, donc du mĂŞme grade que les chefs d'Ă©tats-major, elle est organisĂ©e selon le schĂ©ma suivant [14] :

  • l’état-major de l’ArmĂ©e de l’air, le CEMAAE assistĂ© d'un MĂ©decin gĂ©nĂ©ral, Inspecteur du service de santĂ© pour l'armĂ©e de l'air (ISSAA), de deux gĂ©nĂ©raux de corps d'ArmĂ©e aĂ©rienne, l'un Inspecteur de l'armĂ©e de l'air (IAA) , l'autre Major GĂ©nĂ©ral de l'ArmĂ©e de l'air (MGAE) qui commande les directions, centres et forces de l'ArmĂ©e de l'air.
  • les forces sous l'autoritĂ© du MGAA sont organisĂ©es autour de trois commandements par nature de forces, le Commandement des forces aĂ©riennes stratĂ©giques (CFAS), le Commandement des forces aĂ©riennes (CFA) et le Commandement de la dĂ©fense aĂ©rienne et des opĂ©rations aĂ©riennes (CDAOA). S'y ajoute, Ă  compter du , un quatrième grand commandement, le Commandement de l'espace (CDE). Le CFAS, le CDAOA et le CDE sont subordonnĂ©s organiquement Ă  l'EMAAE, mais pour leur emploi sont subordonnĂ©s Ă  l'État-major des ArmĂ©es (EMA)[15].

État-major de l’Armée de l’air et de l'espace (EMAA)

L’état-major de l'ArmĂ©e de l'air est actuellement implantĂ©, comme l'État-Major des armĂ©es ainsi que les Ă©tats-majors de l'ArmĂ©e de terre, de la Marine sur le site de Balard, plus communĂ©ment appelĂ© le « Pentagone Ă  la française Â» ou « Balardgone Â», dans le 15e arrondissement de Paris. Il est composĂ© d'environ 150 aviateurs, principalement officiers.

Les travaux de l'EMAAE sont dirigés par le Major général de l'Armée de l'air et de l’espace (MGAA) chargé de faire appliquer la politique générale de l'Armée de l'air.

Il dispose :

  • de la direction des ressources humaines de l'ArmĂ©e de l'air (DRHAA),
  • de la direction centrale du Service industriel de l'aĂ©ronautique (SIAĂ©),
  • du Centre d'expertise aĂ©rienne militaire (CEAM),
  • du Centre d'Ă©tudes rĂ©serves et partenariats de l'ArmĂ©e de l'air (CERPA)
  • d'un Sous-chef d'Ă©tat-major prĂ©paration de l'avenir (SCPA) chargĂ© de conduire les Ă©tudes de prĂ©paration de l'avenir, du plan d'Ă©quipement, de la conception et de la conduite des programmes d'armement;
  • d'un Sous-chef d'Ă©tat-major activitĂ© (SCAc) chargĂ© de la politique de prĂ©paration opĂ©rationnelle d'emploi et de soutien, des directives d’entraĂ®nement et d'instruction du personnel;
  • d'un Sous-chef d'Ă©tat-major synthèse (SCS) pour la supervision des projets transverses Air, le management de l'information, le pilotage de la performance et la maĂ®trise des activitĂ©s de l'ArmĂ©e de l'air;
  • d'un Sous-chef d'Ă©tat-major dĂ©lĂ©guĂ© aux relations extĂ©rieures (DRE) pour la coopĂ©ration bilatĂ©rale avec les armĂ©es de l'air Ă©trangères et le soutien aux exportations;
  • d'un Sous-chef d'Ă©tat-major Officier gĂ©nĂ©ral nuclĂ©aires et activitĂ© (OGNS) responsable de la politique de l'ArmĂ©e de l'air dans la maĂ®trise et la prĂ©vention des risques nuclĂ©aires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC).
  • d'un mĂ©decin adjoint santĂ© près du MGAA,
  • de deux commandements opĂ©rationnels (CDAOA et CFAS) et d'un commandement organique (CFA)

Commandements

L’ArmĂ©e de l'air rĂ©partit ses forces et moyens entre trois commandements : deux grands commandements opĂ©rationnels (CDAOA et CFAS) et un commandement organique (CFA)[a] :

Les deux dernières brigades faisaient partie jusqu'en 2013 du CSFA, ou commandement du soutien des forces aĂ©riennes, qui mettait Ă  disposition et entretenait les systèmes d'armes, Ă©quipements, les systèmes d'information et de communication (SIC) ainsi que les infrastructures ; le CSFA fournissait Ă©galement des prestations liĂ©es au soutien de l'homme, Ă  la logistique (ravitaillement et transport), lĂ  oĂą les forces de l'ArmĂ©e de l'air opèrent ou s'entraĂ®nent ; ces deux brigades sont maintenant subordonnĂ©es au CFA.

Depuis le , l'ArmĂ©e de l'air est organisĂ©e Ă  l'Ă©chelon national et n'a plus de commandements territoriaux. Auparavant, ces commandements territoriaux s'articulaient autour de rĂ©gions aĂ©riennes (RA), au nombre de cinq Ă  l'origine. Le nombre avait ensuite Ă©tĂ© ramenĂ© Ă  quatre par dĂ©cret du avec la suppression de la 5e RA (AFN). Le dĂ©cret du ramène le nombre de RA Ă  trois : « RA Atlantique Â», « RA MĂ©diterranĂ©e Â» et « RA Nord-Est Â». Le est mise en place une organisation comprenant une « RA Nord Â» (RAN) et une « RA Sud Â» (RAS). La division territoriale est finalement abolie par le dĂ©cret no 2007-601 du [16],[17].

En juillet 2019, le prĂ©sident Emmanuel Macron annonce la crĂ©ation en septembre d'un grand commandement de l'espace au sein de l'ArmĂ©e de l'air. Le nouveau commandement, implantĂ© Ă  Toulouse, doit rassembler 200 personnes Ă  son lancement[10].

Direction des ressources humaines de l'Armée de l'air et de l'espace (DRHAA)

La DRH-AA recrute, forme, gère, administre et convertit le personnel de l'Armée de l'air. Depuis le , la DRH-AA regroupe en son sein les attributions de l'ancienne direction du personnel militaire de l'Armée de l'air (DPMAA) et certaines attributions de l'ancien commandement des écoles de l'Armée de l'air (CEAA). Elle est également responsable du recrutement au sein de l'Armée de l'air via son Bureau recrutement.

Services

L'ArmĂ©e de l'air dispose d'un service[18] :

NB. - Depuis 2018, la Structure intégrée de maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense (SIMMAD) se nomme désormais Direction de la Maintenance aéronautique (DMAé) et relève directement du CEMA

Commandement interarmées de l'espace

L'Armée de l'air assure le commandement opérationnel du Commandement interarmées de l'espace.

En septembre 2020, un commandement spatial militaire rattachĂ© Ă  l'armĂ©e de l'air prend ses fonctions pour affirmer une prĂ©sence « active Â» mais « non offensive Â» dans l'espace[19], face Ă  d'Ă©ventuelles « manĹ“uvres inamicales Â»[20]. Son QG est basĂ© Ă  Toulouse, avec un effectif initial de 220 personnes[19]. Cet effectif est appelĂ© Ă  Ă©voluer aux alentours de 500 personnes Ă  l'horizon 2025.

Bases aériennes

L'ArmĂ©e de l'air dispose, au  :

  • en mĂ©tropole, de 21 bases aĂ©riennes dotĂ©es d'une piste aĂ©ronautique, de 4 dĂ©tachements air et de 8 Ă©lĂ©ments air rattachĂ©s;
  • hors mĂ©tropole, de 4 bases aĂ©riennes, de 3 dĂ©tachements air, d'un Ă©lĂ©ment air et de 3 bases aĂ©riennes projetĂ©es;

Les bases aĂ©riennes abritent :

  • des unitĂ©s aĂ©riennes : escadrons de chasse, d'assaut nuclĂ©aire, de transport, de ravitaillement en vol, de dĂ©tection aĂ©roportĂ©e, d'instruction en vol ou de drones ;
  • des unitĂ©s au sol chargĂ©es de la dĂ©tection de la menace aĂ©rienne et du contrĂ´le aĂ©rien militaire ;
  • des postes de commandement, des entrepĂ´ts de matĂ©riels ou des Ă©coles.

Outre-mer et Ă  l'Ă©tranger, les bases, qui peuvent ĂŞtre projetĂ©es, soutiennent des unitĂ©s aĂ©riennes et des moyens au sol en fonction des besoins des opĂ©rations extĂ©rieures (OpEx) : avions de transport Ă  DouchanbĂ© (Tadjikistan, opĂ©ration HĂ©raclès), avions de chasse Ă  N'DjamĂ©na (Tchad, opĂ©ration Épervier), au Moyen-Orient (opĂ©ration Chammal) ou Ă  Niamey (dĂ©tachement chasse et drones MQ-9 Reaper dans le cadre de l'opĂ©ration Barkhane)

Unités navigantes de l'Armée de l'air

Il existe trois Ă©chelons :

L'unité opérationnelle de base est l'escadron, généralement commandé par un lieutenant-colonel. L'échelon supérieur, l'escadre, qui avait été supprimé au début des années 1990, a été rétabli à partir de 2014. L'escadrille est une subdivision de l'escadron.

L'escadre

CommandĂ©e par un lieutenant-colonel ou un colonel, l'escadre est une formation qui rassemble des unitĂ©s et du personnel dĂ©diĂ©s Ă  une mĂŞme mission. L'appellation « escadre Â» a remplacĂ© celle de rĂ©giment en 1932 et a dĂ©signĂ©, jusqu'en 1994, une unitĂ© regroupant sous commandement unique :

  • des unitĂ©s (escadrons ou groupes) gĂ©nĂ©ralement Ă©quipĂ©es du mĂŞme type d'avion ou du moins assurant le mĂŞme type de mission (chasse, transport, etc.) ;
  • des unitĂ©s de maintenance et d'appui.

Cet Ă©chelon, qui avait Ă©tĂ© supprimĂ© Ă  partir de 1993 dans le cadre du plan « ArmĂ©es 2000 Â», a Ă©tĂ© rĂ©tabli en 2014 avec une dĂ©finition Ă©largie, certaines escadres ne mettant pas en Ĺ“uvre d'aĂ©ronefs[21].

Dans un premier temps, ont Ă©tĂ© créées quatre escadres[21] :

Dans un deuxième temps, l'ArmĂ©e de l'air a annoncĂ© en la crĂ©ation de sept escadres supplĂ©mentaires[21] :

L'Armée de l'air annonce également en que la numérotation des unités, l’immatriculation des aéronefs affectés et le transfert du patrimoine historique (drapeau, traditions et nom de baptême) seraient mis en conformité avec leurs escadres d’appartenance au cours de l’année 2016[21].

Enfin, les deux escadres suivantes ont été créées en 2017 et 2019:

L'escadron ou le groupe

CommandĂ© par un lieutenant-colonel, l’escadron est l'unitĂ© opĂ©rationnelle de base. Ce terme a remplacĂ© celui de groupe Ă  partir de 1949 dans un but de standardisation avec les alliĂ©s de l'OTAN qui mettaient en Ĺ“uvre des squadrons. Cependant, le terme de groupe n'a pas entièrement disparu : il a Ă©tĂ© notamment conservĂ© par le groupe aĂ©rien mixte 56 Vaucluse, spĂ©cialisĂ© dans les opĂ©rations spĂ©ciales ou le groupe de ravitaillement en vol 02.091 Bretagne qui porte cette dernière appellation depuis 2004[b].

À noter que l'appellation d'escadron est également utilisée par des formations terrestres qui assurent les fonctions de soutien technique, de défense sol-air, de protection et de sécurité.

Un escadron de chasse compte une vingtaine de machines, réparties en général en trois escadrilles.

Un escadron de transport peut compter jusqu’à une douzaine de machines en effectif théorique (C-160 Transall) mais l’effectif est souvent beaucoup plus faible en fonction du type de machine, des disponibilités et des missions (trois Airbus A310-300 et deux Airbus A340-200 pour l'escadron de transport 3/60 Esterel).

Ă€ noter que les escadrons avaient conservĂ© dans leur dĂ©signation la numĂ©rotation des anciennes escadres lors de leur suppression dans les annĂ©es 1990. Exemple : l'escadron de transport 1/64 BĂ©arn (ou plus exactement l'escadron de transport 01.064 BĂ©arn), qui appartenait Ă  la 64e escadre de transport lors de la dissolution de cette dernière (recréée en ).

L'escadrille

Article dĂ©taillĂ© : Escadrille.

Un escadron regroupe en général deux ou trois escadrilles.

L'escadrille assure une double fonction administrative et opérationnelle, même si l’essentiel de la gestion des opérations se fait au niveau de l’escadron. Un pilote est affecté à une escadrille mais les appareils, eux, sont en général affectés à l’escadron[c]. Depuis la mise en place des ESTA (escadrons de soutien technique aéronautique) les appareils et les mécaniciens sont affectés directement à la base puis mis à disposition des escadrons basés sur place.

Les escadrilles reprennent les traditions d’unitĂ©s prestigieuses dont la plupart — les SPA et autres SAL[d] â€” remontent Ă  la Première Guerre mondiale.

Unités non navigantes de l'Armée de l'air

L'Armée de l'air mobilise des aéronefs, ainsi que leurs pilotes, mais également des équipes spécialisées, non navigantes, qui contribuent directement à l'emploi de ces appareils.

Les fusiliers commandos de l'air de la BAFSI

Article dĂ©taillĂ© : Commandos parachutistes de l'air.

Les fusiliers commandos de l'air de la brigade aĂ©rienne des forces de sĂ©curitĂ© et d'intervention (BAFSI) sont affectĂ©s[22],[23] :

  • soit en « escadron de protection Â» (EP, en abrĂ©gĂ©) ;
  • soit dans l'une des trois unitĂ©s dites « commando parachutiste de l’air Â» (CPA, en abrĂ©gĂ©), en l'occurrence, le CPA 10, le CPA 20 ou le CPA 30 (en cours de fermeture/modification).

Les EP participent à la protection des bases aériennes à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national, mais aussi aux opérations extérieures.

Les CPA pratiquent aujourd'hui des missions communes, mais Ă©galement des tâches spĂ©cialisĂ©es ; cela concerne l'intervention et le renfort de protection au profit des points sensibles « air Â» Ă  l'intĂ©rieur et Ă  l'extĂ©rieur du territoire national. Ces troupes de grande valeur contribuent aux opĂ©rations de l'ArmĂ©e de l'air et aux opĂ©rations spĂ©ciales.

Les mécaniciens de l'Armée de l'air

Le service du commissariat des armées

« Intendance de l'air Â» entre 1934 et 1947[24], « commissariat de l'air Â» entre 1947 et 2007, puis brièvement « service de l'administration gĂ©nĂ©rale et des finances Â» (SAGF) de 2008 Ă  2009 et enfin « service du commissariat des armĂ©es Â» (SCA)[e] depuis 2010, ont successivement Ă©tĂ© des services d'administration au service de l'ArmĂ©e de l'air. Les commissaires ainsi que les civils de ce service interviennent dans diverses secteurs : soutien des opĂ©rations, droits individuels, juridique, contrĂ´le interne comptable, achats et exĂ©cution financière, soutien et protection du combattant[25].

Autres personnels administratifs

Identité visuelle, symboles et emblèmes

Pour son logo, l'ArmĂ©e de l'air puise tout particulièrement dans l'image de l'Ă©pervier, rapace des campagnes françaises. AppelĂ© « charognard Â», il forme l'un des symboles de l'ArmĂ©e de l'air prĂ©sent sur le calot et les Ă©paulettes des aviateurs.

Avant 1989 : drapeau et ailes

Avant 1989, l'Armée de l'air se représentait simplement par un drapeau français, marqué d'une paire d'ailes dorées.

Entre 1989 et 2010 : roue et drapeau

Entre 1989 et 2010, un logo symbolisant les différentes composantes de l'Armée de l'air, comportant la roue des mécaniciens, une forme d'aile et une cocarde, était en usage. Il avait des lignes assez franches.

  • Logo de l'ArmĂ©e de l'air 1989-2010.

Entre 2010 et 2020 : Ă©pervier

L'épervier aux lignes aériennes symbolise fortement l'Armée de l'air, la surveillance et la chasse.

  • Logo Ă  partir de .

Depuis 2020 : Dimension spatiale

Souhaitant rĂ©pondre Ă  la volontĂ© des Aviateurs de maintenir les traits identitaires qui les caractĂ©risent, un nouveau logo reprend les caractĂ©ristiques principales du prĂ©cĂ©dent pour souligner la continuitĂ© avec l’armĂ©e de l’Air (passĂ©e et actuelle), en y ajoutant trois principes clĂ©s[26] :

  • marquer qu’il s’agit d’une Ă©volution et non d’une rĂ©volution de la mission : conservation de l’épervier;
  • intĂ©grer la dimension espace : ajout d’une courbe Ă©voquant la sphère terrestre et inscription du texte « & DE L’ESPACE Â» dans une police plus fine ;
  • Ă©voquer la martialitĂ© : un oiseau qui se cabre pour neutraliser sa proie.
  • Logo depuis septembre 2020

Aéronefs

Les aéronefs de l'Armée de l'air sont pour la plupart de la génération des années 1980[27].

La disponibilitĂ© des avions est de 95 % en opĂ©rations extĂ©rieures et de 60 % sur le territoire national.

Avions de combat

La flotte d'avions de combat de l’ArmĂ©e de l'air est en forte baisse depuis les annĂ©es 2000. Alors qu'elle alignait 575 avions de combat en 1982, en 2012 elle met en Ĺ“uvre 226 avions dans des unitĂ©s de combat et 13 dans la flotte d'expĂ©rimentations — ceux-ci pouvant ĂŞtre utilisĂ©s pour des missions de combat. Le volume de la flotte se stabilise Ă  200 avions de combat rĂ©novĂ©s ou de nouvelle gĂ©nĂ©ration en 2018, puis il est prĂ©vu Ă  218 dans les annĂ©es 2020, d'après la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025[28].

Au [2] , elle alignait le parc suivant :

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
Dassault Rafale C & B Drapeau de la France France Avion de combat omnirĂ´le 101 Dassault Rafale B Suisse.jpg basĂ©s Ă  Saint Dizier-Robinson : EC 1/4 Gascogne (dissuasion), EC 2/4 Lafayette (dissuasion), ETR 3/4 Aquitaine (transformation) ; Mont-de-Marsan : ECE 1/30 CĂ´te-d'Argent (expĂ©rimentation), EC 2/30 Normandie-NiĂ©men, EC 3/30 Lorraine ; Al Dhafra : EC 1/7 Provence
Dassault Mirage 2000 D Drapeau de la France France Chasseur-bombardier (assaut conventionnel) 68 Mirage.2000d.3-im.arp.jpg basĂ©s Ă  Nancy-Ochey : EC 1/3 Navarre, EC 2/3 Champagne (transformation), EC 3/3 Ardennes ; Mont-de-Marsan : ECE 1/30 CĂ´te-d'Argent (expĂ©rimentation) ; 55 Mirage 2000 D seront rĂ©novĂ©s[29],[30] et resteront en service au moins jusqu'en 2030
Dassault Mirage 2000-5F Drapeau de la France France Avion de chasse (dĂ©fense aĂ©rienne) 28[31] Mirage-060808-F-6489S-011.jpg basĂ©s Ă  Luxeuil-Saint Sauveur : EC 1/2 Cigognes ; Djibouti : EC 3/11 Corse
Dassault Mirage 2000 C Drapeau de la France France Avion de chasse (défense aérienne) 12
Mirage 2000C in-flight 2.jpg
basĂ©s Ă  Orange-Caritat : EC 2/5 Ile-de-France
Dassault Mirage 2000 B Drapeau de la France France Avion de chasse (transformation) 7 Dassault Mirage 2000B 115-OV at RIAT 2010 arp.jpg basĂ©s Ă  Orange-Caritat : EC 2/5 Ile-de-France ; avions non armĂ©s qui seront conservĂ©s jusqu'au retrait des Mirage 2000 D pour assurer la transformation sur Mirage 2000


  • Rafale B/C

  • Mirage 2000 C/B/D/N/5F

Avions de transport et ravitaillement

Au , l'ArmĂ©e de l'air disposait de[2] :

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
Airbus A330 MRTT PhĂ©nix Drapeau de l’Union europĂ©enne Union europĂ©enne Avion de ligne militaire de ravitaillement et transport stratĂ©gique 6
BasĂ©s Ă  Istres-Le TubĂ© : ERVTS 1/31 Bretagne ;

Le 6e a été livré en décembre 2021, les 7e, 8e et 9e le seront en juillet, novembre et décembre 2022, et les 10e, 11e, 12e en juillet, septembre et décembre 2023.

La cible finale de 15 appareils sera atteinte entre 2025 et 2030 par la transformation des 3 A330-200[32].

Boeing KC-135 Stratotanker Drapeau des États-Unis États-Unis Avion de ligne militaire de ravitaillement 11 KC135 FRENCH AIR FORCE 14 JUILLET 2018 (28607345777).jpg basĂ©s Ă  Istres-Le TubĂ© : ERV 4/31 Sologne ; 8 C-135FR et 3 KC-135RG (modernisation en 2013-14) ; ils sont remplacĂ©s progressivement par 15 Airbus A330 MRTT « PhĂ©nix Â» entre 2018 et 2030. Un premier avion-ravitailleur C-135FR des Forces AĂ©riennes StratĂ©giques [FAS], en l’occurrence le no 475 codĂ© 31-CF, a Ă©tĂ© officiellement retirĂ© du service lors d’une cĂ©rĂ©monie organisĂ©e le 7 octobre 2020 sur la base aĂ©rienne 125 d’Istres, après avoir effectuĂ© plus de 36 000 heures de vol. Le C-135FR 738 | 31-CJ retirĂ© le 23 mars 2021, et le 471 | 31-CB retirĂ© le 28 juin 2021.
Airbus A330 -200 Drapeau de l’Union europĂ©enne Union europĂ©enne Avion de ligne de transport stratĂ©gique 2 basĂ©s Ă  Creil : ET 3/60 Esterel, stationnĂ©s Ă  Roissy-Charles-de-Gaulle. Le premier a Ă©tĂ© livrĂ© Ă  l'ArmĂ©e de l'air le 26 novembre 2020 et le second le 15 dĂ©cembre 2020. Le troisième sera livrĂ© courant 2022[32]. Ces 3 avions seront transformĂ©s en Airbus A330 MRTT PhĂ©nix pour atteindre la cible de 15 appareils Ă  l'horizon 2030.
Airbus A310-304 Drapeau de l’Union europĂ©enne Union europĂ©enne Avion de ligne de transport stratĂ©gique 2 F-RADB CDG (44535421355).jpg basĂ©s Ă  Creil : ET 3/60 Esterel ; stationnĂ©s Ă  Roissy-Charles-de-Gaulle ; appareils d'occasions MSN421 & MSN422[30] (Ex-Royal Jordanian Airlines, acquisition en 1993) et MSN418[30] (Ex-Wardair Canada, acquisition en 2001). MSN421 a Ă©tĂ© retirĂ© le 5 aoĂ»t 2019[33].
Airbus A400M Atlas Drapeau de l’Union europĂ©enne Union europĂ©enne Avion de transport militaire tactique Ă  allonge stratĂ©gique 18 A400M-1960.jpg basĂ©s Ă  OrlĂ©ans-Bricy[34] : ET 1/61 Touraine[35], ET 4/61 BĂ©arn

50 appareils en commande.

Lockheed C-130J Super Hercules Drapeau des États-Unis États-Unis Avion de transport militaire tactique 4
C130J.jpg
basĂ©s Ă  OrlĂ©ans-Bricy : ET 2/61 Franche-ComtĂ© ; 2 C-130J-30, 2 KC-130J

Affectés à l'escadron franco-allemand

Lockheed C-130H Hercules Drapeau des États-Unis États-Unis Avion de transport militaire tactique 14
Lockheed C-130H-30 Hercules France - Air Force, LUX Luxembourg (Findel), Luxembourg PP1369206728.jpg
basĂ©s Ă  OrlĂ©ans-Bricy : ET 2/61 Franche-ComtĂ©, ET 3/61 Poitou (opĂ©rations spĂ©ciales) ; Évreux-Fauville: GAM 56 Vaucluse (DGSE) ; 5 C-130H , 9 C-130H-30.

Remplacés à terme par l'A400M

Transport Allianz C-160 Transall Drapeau de la France France/Drapeau de l'Allemagne Allemagne Avion de transport militaire tactique 8 Transall C-160 - AirExpo Muret 2007 0274 2007-05-12 cropped.jpg basĂ©s Ă  OrlĂ©ans-Bricy : ET 3/61 Poitou (opĂ©rations spĂ©ciales) ; Évreux-Fauville : EEA 1/54 Dunkerque, GAM 56 Vaucluse (DGSE).

Remplacés à terme par l'A400M

Airbus CN-235 (ex CASA CN-235) Drapeau de l’Union europĂ©enne Union europĂ©enne Avion de transport militaire tactique lĂ©ger 27
CASA CN-235-200, France - Air Force JP6627718.jpg
basĂ©s Ă  Évreux-Fauville : ET 1/62 Vercors, ET 3/62 Ventoux ; La RĂ©union : ET 50 RĂ©union ; NoumĂ©a : ET 52 La Tontouta ; Cayenne : ET 68 Antilles-Guyane ; Tahiti : ET 82 Maine ; Djibouti : ET 88 Larzac
DHC-6 Twin Otter Drapeau du Canada Canada Avion Ă  dĂ©collage et atterrissage court 5 De Havilland Canada DHC-6-300 Twin Otter, France - Air Force JP7122660.jpg basĂ©s[36] Ă  Évreux-Fauville : GAM 56 Vaucluse (DGSE) ; OrlĂ©ans-Bricy : ET 3/61 Poitou (opĂ©rations spĂ©ciales)

(*) au 01 mai 2020

  • C135FR GRV 093 Bretagne

  • Airbus A310 escadron EstĂ©rel

  • A400M escadron Touraine 1.61

  • Hercules C130H & C130H30 escadron Franche ComtĂ© 2.61

  • Transall C160NG escadron Anjou 2.64

  • Casa Cn 235-200 escadron Vercors 1.62

Avions de renseignement, surveillance, contrĂ´le

Au , l'ArmĂ©e de l'air disposait de[2] :

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
Boeing E-3F Sentry Drapeau des États-Unis États-Unis Avion de dĂ©tection, de commandement et de contrĂ´le 4 FAF9052 (F-UJCB) (15285956727).jpg basĂ©s Ă  Avord : EDCA 36 Berry ; progressivement amenĂ©s au standard Block 40/45 de l'US Air Force[37]
Transport Allianz C-160 Transall Gabriel Drapeau de la France France/Drapeau de l'Allemagne Allemagne Avion de guerre Ă©lectronique 2 C160 Gabriel - RIAT 2005 (3067553521).jpg basĂ©s Ă  Evreux-Fauville : EEA 1/54 Dunkerque
Beechcraft King Air 350 Vador Drapeau des États-Unis États-Unis Avion léger de Surveillance et Reconnaissance 2
Beechcraft King Air 350 at the MAKS-2011 (01).jpg
basĂ©s Ă  Evreux-Fauville : EEA 1/54 Dunkerque

Avions de liaison

Au , l'ArmĂ©e de l'air disposait de[2] :

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
Airbus A330-200 Drapeau de l’Union europĂ©enne Union europĂ©enne Avion de ligne Ă  usage gouvernemental 1
F-RARF - A330-200 - French Airforce - EVX - Training BA105 CTM1275 - 04365.jpg
basĂ© Ă  Villacoublay : ET 60 et stationnĂ© Ă  Évreux-Fauville ; avion du prĂ©sident de la RĂ©publique ; appareil d'occasion MSN240 (Ex-Air CaraĂŻbe, acquisition en 2010)[30]
Dassault Falcon 7X Drapeau de la France France Avion d'affaires Ă  usage gouvernemental 2 Dassault Falcon 7X, France - Air Force JP7004045.jpg basĂ©s Ă  Villacoublay : ET 60
Dassault Falcon 2000 Drapeau de la France France Avion d'affaires Ă  usage gouvernemental 2 Dassault Falcon 2000EX France - Air Force F-RAFC, LUX Luxembourg (Findel), Luxembourg PP1370627014.jpg basĂ©s Ă  Villacoublay : ET 60
Dassault Falcon 900 Drapeau de la France France Avion d'affaires Ă  usage gouvernemental 2 Dassault Falcon 900 France - Air Force F-RAFQ, LUX Luxembourg (Findel), Luxembourg PP1371756182.jpg basĂ©s Ă  Villacoublay : ET 60
Socata TBM-700 Drapeau de la France France Avion d'affaires de liaison 15 Socata.tbm700.arp.jpg basĂ©s Ă  Villacoublay : ET 41 Verdun ; Bordeaux-MĂ©rignac: ET 43 MĂ©doc ; Mont-de-Marsan : ECE 1/30 CĂ´te-d'Argent (expĂ©rimentation)
  • Dassault Falcon 900 ETEC 65

Hélicoptères

Il est important de noter que la plupart des hélicoptères de l'Armée française se trouvent dans l'aviation légère de l'Armée de terre (ALAT) .

Au , l'ArmĂ©e de l'air disposait de[2] :

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
Airbus Helicopters H225M Caracal (ex Eurocopter EC 725) Drapeau de l’Union europĂ©enne Union europĂ©enne HĂ©licoptère militaire moyen (transport, recherche, sauvetage au combat) 10 EC 725 Caracal.JPG basĂ©s Ă  Cazaux : EH 1/67 PyrĂ©nĂ©es (opĂ©rations spĂ©ciales) ; 8 Caracal appartenant au 4e RHFS de l'ArmĂ©e de terre seront cĂ©dĂ©s après rĂ©ception des NH90 Forces SpĂ©ciales ; 8 autres Caracal ont Ă©tĂ© commandĂ©s en 2020 pour une livraison en 2024. Ă€ terme, les 26 Caracal remplaceront la flotte des Puma.
Airbus Helicopters H225 Super Puma (ex-Eurocopter EC 225) Drapeau de l’Union europĂ©enne Union europĂ©enne HĂ©licoptère moyen (transport, recherche, sauvetage) 2
20100717 EC225 3.jpg
basĂ©s Ă  Évreux-Fauville : GAM 56 Vaucluse (DGSE) ; cĂ©dĂ©s fin juin 2016 par la Marine nationale Ă  la suite de l'arrivĂ©e des NH90 NFH.
Airbus Helicopters H215 Super Puma (ex-AĂ©rospatiale AS 332) Drapeau de la France France HĂ©licoptère moyen Ă  usage gouvernemental 3 2377 FU Super Puma French Air Force (8666005282).jpg basĂ©s Ă  Villacoublay : ET 60 ;
Sud Aviation SA 330 Puma Drapeau de la France France Hélicoptère moyen (transport, recherche, sauvetage) 18
SA 330 de l'Armée de l'air
basĂ©s Ă  Ventiseri-Solenzara : EH 1/44 Solenzara ; NoumĂ©a : ET 52 La Tontouta ; Cayenne : ET 68 Antilles-Guyane ; Djibouti : ET 88 Larzac ; Villacoublay : 2 appareils contribuant au GIH (RAID et GIGN) dĂ©pendant organiquement du 4e RHFS (opĂ©rations spĂ©ciales) de l'Aviation LĂ©gère de l'ArmĂ©e de Terre. En cours de remplacement par des H225M Caracal.
Airbus Helicopters H125M Fennec (ex-AĂ©rospatiale AS 555) Drapeau de la France France HĂ©licoptère militaire lĂ©ger (dĂ©fense aĂ©rienne et mesures actives de sĂ»retĂ© aĂ©rienne) 40 AĂ©rospatiale AS555AN FĂ©nnec ArmĂ©e de lAir UZ - MSN 5390 (8234557425).jpg basĂ©s Ă  Villacoublay : EH 3/67 Parisis ; Orange-Caritat : EH 5/67 Alpilles ; Libreville : ET 55 Ouessant ; Cayenne : ET 68 Antilles-Guyane

Drones

Au , l'ArmĂ©e de l'air disposait de[38] :

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
General Atomics MQ-9 Reaper Drapeau des États-Unis États-Unis Drone de surveillance et de bombardement 12 MQ-9 Reaper - 071110-F-1789V-991.jpg BasĂ©s Ă  Cognac-Châteaubernard : ED 1/33 Belfort ; 6 appareils en version Block 1 dont le retrofit en version Block 5 est prĂ©vu pour la pĂ©riode 2021-2023 ; 6 appareils en version Block 5 ; 1 appareil Ă©crasĂ© le près de Niamey[39] et remplacĂ© par un Reaper louĂ© pour deux ans Ă  General Atomics Aeronautical Systems pour la somme annuelle symbolique d'un dollar[40].

Satellites

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
Satellites de renseignement optique
Airbus Defense and Space

Pléiades Neo

Drapeau de la France France Satellite dual de renseignement optique 2 Pléiades Neo 3 lancé le 29 avril 2021

Pléiades Neo 4 lancé le 16 août 2021

Pléiades Neo 5 & 6 prévus pour 2022

Airbus Defense and Space

CSO

Drapeau de la France France Satellite militaire de renseignement optique 2
Composante spatiale optique.jpg
CSO-1 lancé 19 décembre 2018

CSO-2 lancé le 29 décembre 2020

CSO-3 prévu pour 2022

Airbus Defense and Space

Pléiades

Drapeau de la France France Satellite dual de renseignement optique 2
Pléiades (satellite).jpg
Pléiades 1A lancé le 17 décembre 2011

Pléiades 1B lancé le 2 décembre 2012

Airbus Defense and Space

Helios 2

Drapeau de la France France Satellite militaire de renseignement optique 2 Hélios 2A lancé le 18 décembre 2004

Hélios 2B lancé le 18 décembre 2009

Satellites de renseignement électromagnétique
Airbus Defense and Space / Thales Alenia Space

CERES

Drapeau de la France France Satellite militaire de renseignement électromagnétique 3
CERES (satellite).jpg
Constellation CERES lancée le 16 novembre 2021
Airbus Defense and Space / Thales Alenia Space

Elisa

Drapeau de la France France Satellite militaire de renseignement Ă©lectromagnĂ©tique 4 Constellation Elisa lancĂ©e le 17 dĂ©cembre 2011 ; dĂ©monstrateur du système CERES
Satellites de télécommunications
Thales Alenia Space / Airbus Defense and Space

Syracuse IV

Drapeau de la France France Satellite militaire de télécommunications 1
Syracuse 4 models at Paris Air Show 2017.jpg
Syracuse IVA lancé le 24 octobre 2021

Syracuse IVB prévu pour 2022

Syracuse IVC à définir

Thales Alenia Space

Sicral-2

Drapeau de l'Italie Italie / Drapeau de la France France Satellite militaire de télécommunications 1 Sicral-2 lancé le 26 avril 2015
Thales Alenia Space

Athéna-Fidus

Drapeau de l'Italie Italie / Drapeau de la France France Satellite militaire de télécommunications 1 Athéna-Fidus lancé le 6 février 2014
Thales Alenia Space

Syracuse III

Drapeau de la France France Satellite militaire de télécommunications 2 Syracuse IIIA lancé le 1 octobre 2005

Syracuse IIIB lancé le 11 août 2006

Satellites de navigation
OHB / SSTL

Galileo

Drapeau de l’Union europĂ©enne Union europĂ©enne Satellite dual de navigation 28
GalileoSatModel.jpg
Constellation en cours de lancement depuis le 21 octobre 2011 ; 10 satellites en attente de lancement

Avions de formation et d'entraînement

Au , l'Armée de l'air disposait de[2]:

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
Dassault-Dornier Alpha Jet E Drapeau de la France France/Drapeau de l'Allemagne Allemagne Avion d'entraĂ®nement (transition opĂ©rationnelle & entrainement chasse) 72 Alphajet - RIAT 2009 (3793895533).jpg basĂ©s Ă  Cazaux (ETO): ETO 2/8 Nice, EE 3/8 CĂ´te d'Or ; Mont-de-Marsan: ECE 1/30 CĂ´te-d'Argent (expĂ©rimentation) ; 20 modernisĂ©s au standard E+
Pilatus PC-21 Drapeau de la Suisse Suisse Avion d'entraînement (formation chasse) 17
Pilatus PC-21 - Armée de l'air - - Nato Tiger Meet 2019 (40923987983).jpg
basĂ©s Ă  Cognac-Châteaubernard (EAC) : EIV 1/13 Artois, EIV 2/12 Picardie, EFIP 1/11 Roussillon ; flotte acquise en leasing court, maintenance externalisĂ©e auprès de Babcock
Embraer EMB-121 Xingu Drapeau du BrĂ©sil BrĂ©sil Avion d'entraĂ®nement (formation transport) 22 Embraer EMB121 Xingu YE078 pic2.JPG basĂ©s Ă  Avord (EAT) : EIV Fourchambault, maintenance externalisĂ©e en 2013[41] auprès de Cassidian Aviation Training Services (CATS)[42]
Grob G 120A Drapeau de l'Allemagne Allemagne Avion d'entraĂ®nement (formation tronc commun) 18 F-GUKE Grob G.120A-F (8578651728).jpg basĂ©s Ă  Cognac-Châteaubernard (EPAA) : EIV 1/13 Artois, EIV 2/12 Picardie, EFIP 1/11 Roussillon ; flotte externalisĂ©e auprès de Cassidian Aviation Training Services (CATS)
Cirrus SR20 & SR22 Drapeau des États-Unis États-Unis Avion d'entraĂ®nement (formation initiale) 17 Cirrus SR-22 AN2270325.jpg basĂ©s Ă  Salon-de-Provence (EA-CFAMI) : EIV 2/93 CĂ©vennes, EIV 3/5 Comtat-Venassin, EFNC 1/93 Aunis ; 14 SR20 et 6 SR22 A ; flotte externalisĂ©e auprès de Cassidian Aviation Training Services (CATS)
  • Alpha Jet E.A.C.

  • Embraer Xingu E.A.T.

Dans le cadre du programme FOMEDEC (Formation modernisĂ©e et diffĂ©renciĂ©e des Ă©quipages de chasse), dix-sept avions d'entraĂ®nement avancĂ© Pilatus PC-21 ont Ă©tĂ© commandĂ©s le en remplacement des Alpha Jet de Tours et des TB-30 Epsilon de Cognac[43],[44] ; l'Ă©quipement comprend Ă©galement deux simulateurs de missions (FMS - Full mission simulator) et trois entraĂ®neurs de vol (PTT - Part Task Trainer) de dernière gĂ©nĂ©ration, installĂ©s dans le nouveau bâtiment « Major Laurent Pauc Â» Ă  Cognac[45]. Ces appareils stationnĂ©s sur la base aĂ©rienne 709 de Cognac servent Ă  la formation d'environ trente Ă©lèves pilotes de l'ArmĂ©e de l'air, dix navigateurs officiers système d'armes, dix Ă©lèves pilotes de la Marine nationale, et dix Ă©lèves moniteurs simulateur, chaque annĂ©e[46]. En novembre 2017, sur la base aĂ©rienne de Cognac, le terrain devant accueillir le bâtiment des simulateurs fut cĂ©dĂ© Ă  Babcock, sa construction s'acheva en automne 2018. La base se vit Ă©galement dotĂ©e d'un nouveau bâtiment Ă©cole, des bâtiments d'hĂ©bergement doivent ĂŞtre rĂ©novĂ©s, ainsi que le mess, dont la rĂ©novation s'est achevĂ©e en Ă©tĂ© 2018[47]. StockĂ©s chez Pilatus depuis plusieurs mois en attendant l'achèvement de certains travaux, les deux premiers PC-21 ont Ă©tĂ© livrĂ©s en octobre 2018. La première promotion de l'Ă©cole de pilotage a Ă©tĂ© accueillie en mai 2019[48]. En 2020, l’École d’aviation de chasse sur la base aĂ©rienne 705 Tours sera fermĂ©e.

Planeurs

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
Drapeau de la France France/Drapeau de l'Allemagne Allemagne/Drapeau de l'Autriche Autriche Planeur 68
B610 a Centrair C.101A Pégase Glider EPNA 15.312 Salon de Provence (3113973060).jpg
basĂ©s Ă  Salon-de-Provence (EA-CFAMI) : EIVV 5/312 Ste.-Victoire ; Saintes-ThĂ©nac : EIVV 25/535 Cordouan ; Romorantin-Pruniers : EIVV 21/535 Chambord

Planeurs monoplace: 23 Centrair 101 Pegase, 4 Centrair ASW20FL, 3 Rolladen Schneider LS4, 2 Alexander Schleicher ASW19B, 2 Alexander Schleicher ASW22, 1 Rolladen Schneider LS8-18, 1 CB15 Crystal

Planeurs biplace: 17 Centrair 201 Marianne, 4 Schempp-Hirth Janus, 1 Schempp-Hirt Nimbus 4D, 1 Schempp-Hirt Duo Discus, 1 DG505 Elan-Orion

Motoplaneurs: 5 Diamond HK36TTC Super-Dimona

Jodel D140R Abeille & D-140E Mousquetaire Drapeau de la France France Avion lĂ©ger (remorquage planeur) 17 211XZ Jodel D.140E.jpg basĂ©s Ă  Salon-de-Provence (EA-CFAMI) : EIVV 5/312 Ste.-Victoire ; Saintes-ThĂ©nac : EIVV 25/535 Cordouan ; Romorantin-Pruniers : EIVV 21/535 Chambord

Équipes de présentation

Au , l'ArmĂ©e de l'air disposait de[2] :

Nom Origine Type Quantité Photo Remarques
Dassault-Dornier Alpha Jet E Drapeau de la France France/Drapeau de l'Allemagne Allemagne Avion d'entraînement 20
basés à Salon de Provence: Patrouille de France
Extra Aircraft Extra 330 Drapeau de l'Allemagne Allemagne Avion de voltige 3
basés à Salon de Provence: Équipe de voltige de l'Armée de l'air

Deux avion monoplaces et un biplace.

L’ArmĂ©e de l'air dispose Ă©galement des avions de prĂ©sentation suivants rĂ©quisitionnĂ©s sur les escadrons de combat :

La Fondation des Ĺ“uvres sociales de l'air (FOSA) organise chaque annĂ©e, avec l'ArmĂ©e de l'air, des « meetings Â» de prĂ©sentation des appareils et des Ă©quipements[49],[50].

Matériels futurs

Moyens humains

Aviateurs lors de l'ouverture du mémorial de l'escadrille La Fayette.
Sous-officier de l'Armée de l’air prenant part à une cérémonie commémorative de l'escadrille La Fayette composée lors de la Première Guerre mondiale de pilotes volontaires américains engagés sous pavillon français.

Depuis la fin de la guerre d'AlgĂ©rie, le pourcentage des effectifs de l’ArmĂ©e de l'air par rapport Ă  l’ensemble des armĂ©es correspond Ă  17 Ă  19 % de ceux-ci[53]. En 1990, Ă  la fin de la guerre froide, les effectifs sont de 56 400 militaires sous contrat, 36 300 appelĂ©s du contingent et 5 400 civils[54].

Au [2], les effectifs du personnel de l'ArmĂ©e de l'air sont de 45 843 hommes et femmes (20 %)[f] ;

  1. dont 40 531 militaires, avec :
    • 15.8 % d'officiers ;
    • 59 % de sous-officiers ;
    • 24.8 % de militaires techniciens de l'air (MTA) ;
    • 0.4 % de volontaires du service national et volontaires aspirant ;
  2. et dont 5 312 civils (11.6 %).

Ils Ĺ“uvrent au sein de multiples spĂ©cialitĂ©s :

  1. en tant que personnel non navigant :
  2. en tant que personnel navigant :

Formation du personnel

Élèves de l'École de l'air pendant le défilé militaire du 14 juillet en 2007 sur les Champs-Élysées.

Les officiers, selon le type de recrutement et leur future spĂ©cialitĂ©, sont formĂ©s Ă  :

Les officiers de l'ArmĂ©e de l'air sont rĂ©partis en trois corps :

Les sous-officiers sont formĂ©s Ă  :

Les militaires techniciens de l’air Ă©taient formĂ©s jusqu'au 1er juillet 2015 dans le « Centre de formation militaire Ă©lĂ©mentaire Â» de l'École d'enseignement technique de l'ArmĂ©e de l'air situĂ©e Ă  Saintes. Depuis le , cette formation est dĂ©sormais assurĂ©e Ă  Orange-Caritat dans le « Centre de prĂ©paration opĂ©rationnelle du combattant de l'ArmĂ©e de l'air[57] Â».

Les contrôleurs de la circulation aérienne et les contrôleurs de la défense aérienne sont formés au Centre d'instruction du contrôle et de la défense aérienne (CICDA) de Mont-de-Marsan.

Emplois en structures interarmées

Avec la montĂ©e en puissance des structures interarmĂ©es de l'ArmĂ©e de l'air (SIAĂ© et SIMMAD) et de l'État-Major des armĂ©es (COMIAS, DIRISI, SIMu, SIMMT, SID…), près de 12 000 aviateurs, soit 30 % des effectifs militaires de l'ArmĂ©e de l'air sont employĂ©s dans les organismes interarmĂ©es.

Budget et capacité de l'Armée de l'air et de l'espace

La réduction des moyens matériels, après 1945

Le début des années 1960 avec la fin de la guerre d'Algérie et la mise en place de la force de dissuasion nucléaire amorce la réduction des moyens matériels de l'Armée de l'air[58]. Cette politique s'accentue nettement depuis les années 1980[59]. La réduction drastique du nombre des bases aériennes en France en est l'une des illustrations.

Dans le contexte de rĂ©duction des ordres de bataille touchant l'ensemble des forces aĂ©riennes occidentales depuis la fin de la guerre froide, l'ArmĂ©e de l'air française reste en 2015 l'une des mieux Ă©quipĂ©es du monde ; dotĂ©e d'une capacitĂ© nuclĂ©aire, elle se place deuxième en Europe derrière celle de la Russie.

L'insuffisance budgétaire, depuis les années 2000

Les budgets et les moyens sont, de manière continue, dĂ©cidĂ©s Ă  la baisse et exĂ©cutĂ©s en deçà mĂŞme des baisses dĂ©cidĂ©es. Le budget en 2003 (hors services communs) est de 3,11 milliards d'euros soit 17,5 % du budget du dĂ©fense[60]. En 2012, il est de 4,4 milliards d'euros, soit 11,5 % du budget de la mission DĂ©fense.

En 2016, le budget de la DĂ©fense est d'environ 32 milliards d'euros (32,7 milliards d'euros[61]). En effet, les deux tiers des augmentations budgĂ©taires annoncĂ©es en 2015 sont reportĂ©es, en pratique, Ă  2018[62].

Entre 2008 et 2016, l'ArmĂ©e de l'air a perdu 25 % de ses effectifs (18 400 emplois supprimĂ©s), 40 % de ses emprises et 40 % de ses avions de chasse[63].

Pour les années 2010, le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale a affiché une nette baisse des effectifs et des moyens de combat. 300 avions de combat étaient initialement prévus pour l'ensemble de l'Armée française (aviation navale incluse), 225 sont annoncés dans la Loi de programmation militaire 2014-2019. Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Armée de l'air dévoile le son concept opérationnel[64].

La part de budget revenant Ă  l'ArmĂ©e de l'air ne permet pas de rĂ©pondre aux besoins. En 2016, les engagements extĂ©rieurs de l'ArmĂ©e de l'air, « annĂ©e d'activitĂ© opĂ©rationnelle intense marquĂ©e par la suractivitĂ© et la surintensitĂ© Â»[65] « ont accru les tensions logistiques et les problèmes de disponibilitĂ© en mĂ©tropole pour l'aviation de chasse et de transport Â»[66],[67],[68] pour « une vingtaine d'avions de combat en opĂ©rations extĂ©rieures Â»[69]. Les carences de formation, en particulier, de sous-entraĂ®nement du personnel navigant, sont relevĂ©es[70].

La Loi de programmation militaire 2014-2019 a suscitĂ© d'importants dĂ©bats : incertitudes sur son financement, dĂ©ficit de maintenance des appareils, faiblesse du nombre d'heures d'entraĂ®nement des pilotes, rĂ©duction globale d'effectif, fermetures de bases aĂ©riennes, diminution du parc d'avions de combat, obsolescence de la flotte d'avions ravitailleurs, lenteur du renouvellement de la flotte de transport, principalement[71].

Le renouvellement des radars, obsolètes, de dĂ©fense aĂ©rienne s'est tardivement engagĂ©, avec la mise en service de trois Ground Master 400 entre 2012 et 2013[72] et la commande de seize nouvelles unitĂ©s ThalesRaytheonSystems (en), en dĂ©cembre 2014[73].

Le 8 mars 2016, en considĂ©ration des engagements Ă  cette date, le gĂ©nĂ©ral commandant l'ArmĂ©e de l'air dĂ©clare « l'armĂ©e de l'air est aux limites de ses possibilitĂ©s Â»[74].

Le taux de disponibilitĂ© des avions de chasse baisse sans cesse, pour atteindre 60 % en 2013 ; celui des avions de transport est Ă  peine supĂ©rieur Ă  un sur deux (52,9 %, en 2013 Ă©galement)[75].

Effectifs, disponibilité, âge et coût d'entretien des aéronefs en service au sein de l'Armée de l'air[41]
Type de matériels Nombre de matériels Taux de disponibilité
(en %)
Au Au Au Au Âge moyen
(années)
Coût de l'entretien prévu en 2013
(en millions d'euros)
Rafale 77 83 44,4 45,6 5,45 221,6
Mirage 2000 D 78 73 34,6 33,4 16,74 -[g]
Mirage F1 41 23 32,9 36,5 28,92 24,9
C 130 14 14 40,8 35,1 27,05 32,9
C 160 AG-NG 38 33 46,5 43,2 36,41 163,4
C 160 Gabriel 2 2 48,6 42,7 24,85
CN 235 Casa 23 27 52,9 53,4 11,68 35,1
KC 135 14 14 Donnée classée secrète Donnée classée secrète 50,66 59,9
E3 F Awacs 4 4 54,7 51,2 23,16 48,3
Alpha Jet 146[h] 146[h] 38,8 37,8 31,9 124
Xingu 30 24 41,1 -[i] 30,75 11,2
TBM 700 15 15 55,9 53,2 18,24 3,3
Drone Harfang 4 4 47,8 59 5,05 33,7
Drone Reaper[j] - - - - - -

En , les chefs d'état-major des trois armées (terre, air et mer) auraient menacé de démissionner[76]. À la suite des attentats de Paris de janvier 2015 et de l’actualisation de la LPM, si les coupes dans les effectifs globaux des armées sont réduites, l'Armée de l'air doit encore supprimer quatre bases et des milliers de postes d'ici 2019[77].

Pour certains commentateurs, la modernisation trop lente induite par ce plan 2014-2019 pose la question de la capacité réelle de l'Armée de l'air, qui pourrait n'être que symbolique ou limitée à quelques opérations extérieures de faible ampleur[78].

Deux opérations extérieures simultanées marquent les limites de ses capacités d'engagement opérationnel[79].

En , le quotidien LibĂ©ration confirme que la moitiĂ© des aĂ©ronefs de l'ArmĂ©e de l'air ne sont pas en Ă©tat de voler[80]. Les appareils en opĂ©rations de combat bĂ©nĂ©ficiant de toutes les attentions avec 90 % de disponibilitĂ© pour ceux dĂ©ployĂ©s en Jordanie cette annĂ©e-lĂ [81].

En janvier 2017, le prĂ©sident de la RĂ©publique annonce que le budget de la dĂ©fense devrait atteindre 2 % du produit intĂ©rieur brut national[82], contre 1,77 % du PIB en 2016[83], après 2,1 % du PIB en 2015[84]. Cet investissement de dĂ©fense devrait notamment bĂ©nĂ©ficier, selon le chef d'Ă©tat-major des armĂ©es, aux avions ravitailleurs et de transport, ainsi qu'Ă  la composante aĂ©rienne de la dissuasion nuclĂ©aire[85],[86]. En 2019, la ministre des armĂ©es Florence Parly annonce un budget des armĂ©es Ă  hauteur de 35,9 milliards d'euros en hausse de 1,7 milliard, dans le but d'atteindre les 2 % du PIB Ă  l'horizon 2025 consacrĂ©s Ă  la dĂ©fense[86].

Accidentologie

  • En 1957, l'armĂ©e de l'air dĂ©plore 171 tuĂ©s et 69 blessĂ©s graves lors de 91 accidents mortels en mĂ©tropole et en AlgĂ©rie française[87].
  • Le , l'accident aĂ©rien de la base de Los Llanos tue neuf aviateurs français[88].
  • Le 17 novembre 2018, un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) Reaper s'Ă©crase près de la base aĂ©rienne de Niamey sans faire de victime. Il s’agit du premier accident d’un drone de ce type pour l'armĂ©e française[89].
  • Le 9 janvier 2019, le contact radio/radar est perdu avec un Mirage 2000 D de la base aĂ©rienne 133 de Nancy-Ochey. Le jeudi 10 janvier 2019, le dĂ©cès des deux membres de l’équipage est annoncĂ©[90],[91],[92].

Notes et références

Notes

  1. Depuis , les anciens commandements organiques CFA et CSFA ont été fusionnés au sein d'un commandement unique qui a repris l'appellation de CFA.
  2. À noter également que l’escadron de chasse 2/30 Normandie-Niemen a repris récemment l’appellation traditionnelle de régiment qu’il avait portée pendant la Seconde Guerre mondiale au sein de l’Armée rouge.
  3. Les appareils sont parfois regroupés dans un pool partagé par les escadrons (notamment pour le Transall).
  4. La désignation des escadrilles comportait l'identification du type d'appareil (par exemple SPA pour une escadrille équipée de SPAD, N pour Nieuport, SAL pour Salmson etc.) et un numéro d'ordre.
  5. Service remplaçant les anciens commissariats d'armĂ©e : le commissariat de l'ArmĂ©e de terre, le commissariat de la Marine et le service de l'administration gĂ©nĂ©rale et des finances de l'ArmĂ©e de l'air.
  6. Chiffres 2010.
  7. Le coĂ»t de l'entretien programmĂ© des Mirage 2000 D ne peut ĂŞtre dissociĂ© de celui de la flotte globale des Mirage 2000, qui s'est Ă©levĂ© en 2013 Ă  290,10 M€ en crĂ©dits de paiement.
  8. Dont 29 Alphajet belges.
  9. La flotte des Xingu a été entièrement externalisée en 2013 dans le cadre d'un contrat qui ne prévoit pas le suivi du taux de disponibilité de ces aéronefs.
  10. Les deux drones Reaper acquis par la France en 2013 ne sont entrés en service qu'au cours de l'année 2014.

Références

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Bibliographie

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes