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Dassault Mirage 2000

Le Mirage 2000 est un avion de chasse conçu par la société française Dassault Aviation, à la fin des années 1970. Bien que la formule à aile delta fasse penser au Mirage III des années 1960 et que le Mirage 2000 soit de taille comparable, il s'agit en fait d'un avion entièrement nouveau, avec une surface alaire plus importante, naturellement instable pour améliorer sa manœuvrabilité et équipé de commandes de vol électriques. Mis en service en 1984, le Mirage 2000 est principalement utilisé par l'Armée de l'air française qui en a reçu 315 exemplaires, tandis que 286 autres ont été exportés vers huit pays différents.

Dassault Mirage 2000
Vue de l'avion.
Un Mirage 2000B de l'escadron de chasse 2/5 Île-de-France de l'Armée de l'air en 2010, équipé de missiles air-air Super 530[Note 2].

Constructeur Dassault aviation
Rôle Avion de chasse et de pénétration basse altitude tous temps
Statut En service
Premier vol (2000 C)
Mise en service 08 Juillet 1984 (2000 C), avril 1999 (2000-5)
Nombre construits 601
Équipage
1 pilote (+ 1 navigateur officier système d'armes sur biplace)
Motorisation
Moteur Snecma M53-P2
Nombre 1
Type Turboréacteur avec postcombustion 1 SNECMA M53-P2 de 9 700 kgp de poussées avec P.C.
PoussĂ©e unitaire 65 kN (98 kN avec postcombustion)
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 9,13 m
Longueur 14,55 m
Hauteur 5,20 m
Surface alaire 41 m2
Masses
Ă€ vide 7 600 kg
Carburant Interne : 3 200 kg
Externe : 6 200 kg
Avec armement 13 800 kg
Maximale 16 500 kg
Mirage 2 000-5 : 17 500 kg
Performances
Vitesse maximale 2 340 km/h (Mach 2,2 Ă  15 000 mètres
Mach 1,2 Ă  basse altitude
)
Plafond 18 000 m
Vitesse ascensionnelle 18 000 m/min
Rayon d'action (avec rĂ©servoirs externes) 1 600 km
Endurance 3 335 km avec réservoirs largables
Charge alaire 337 kg/m2
Rapport poussée/poids (à vide) 1,288
Facteur de charge +9 G / -3,2 G
Armement
Interne 2 canons DEFA 554 de 30 mm (sauf versions N, D et B) - 125 coups par arme.
Externe 6 300 kg de charges (7 000 kg pour le 2000-9), incluant des missiles air-air R550 Magic II (toutes versions), Super 530D (2000 C), MICA (IR ou EM) (2000-5F) ; des bombes freinĂ©es ou guidĂ©es par laser et des missiles air-sol Apache ou de croisière SCALP-EG (2000 D) et le missile nuclĂ©aire ASMPA (2000 N)
Avionique
Commandes de vol électriques, centrale de navigation à inertie, radar RDY (2000-5/-5Mk2) et RDI (2000C/EG) avec capacité Look Down/Shoot Down, pilote automatique et contre-mesures électroniques intégrées

Conception

En 1972, l'Armée de l'air française lance le programme Avion de combat futur (ACF) pour lequel elle demande un avion bi-réacteur doté de Snecma M53 et avec une aile fixe, destiné à des missions de supériorité aérienne. Tout en préparant une réponse à cet appel d'offres, le constructeur Dassault Aviation lance dès l'année suivante, sur fonds privés, l'étude d'un avion monoréacteur à aile delta baptisé « Delta 2000 ». Le , le programme ACF est arrêté, pour des questions de coûts, et le gouvernement décide d'adopter à la place le projet du Delta 2000.

Cockpit du Mirage 2000.

Quatre prototypes d'un avion de chasse monoplace (Mirage 2000C) sont commandés officiellement en 1976 :

  • Le "Mirage 2000-01" fait son vol inaugural le . Ă€ l'issue des premiers vols d'essai, plusieurs modifications s'avèrent nĂ©cessaires pour amĂ©liorer l'aĂ©rodynamisme de l'avion, la plus visible Ă©tant la modification de la dĂ©rive. L'avion est transfĂ©rĂ© au CEV le et restera utilisĂ© pour diffĂ©rents essais jusqu'en 1988[1].
  • Le "Mirage 2000-02" fait son vol inaugural le , avec diverses modifications et Ă©quipements supplĂ©mentaires. Il doit notamment rĂ©aliser les essais d'emport et de tir ou largage des charges externes, et commencer les tests de ravitaillement en vol. L'avion est transfĂ©rĂ© au CEV le . Ă€ la fin d'un vol d'essai, le , un problème de carburant provoque l'extinction du moteur et le pilote doit s'Ă©jecter. Le prototype est totalement dĂ©truit lors du crash[2].
  • Le "Mirage 2000-03" fait son vol inaugural le afin de rĂ©aliser les essais du radar Radar Doppler Multimodes (RDM) et des diffĂ©rents systèmes embarquĂ©s (navigation, attaque, etc..). TransfĂ©rĂ© au CEV le , il participera Ă  divers essais jusqu'Ă  son dernier vol en 1988[3].
  • Le "Mirage 2000-04" fait son vol inaugural le , avec le système d'arme complet. TransfĂ©rĂ© au CEV le , il participera Ă  divers essais jusqu'au dĂ©but des annĂ©es 1990.

Une version biplace (Mirage 2000B), destinĂ©e Ă  l'entrainement mais devant garder toutes les capacitĂ©s opĂ©rationnelles, est demandĂ©e dès 1977[4]. Pour installer le second poste de pilotage, les canons de 30 mm et certains Ă©quipements Ă©lectroniques sont supprimĂ©s, tandis que la capacitĂ© interne en carburant est lĂ©gèrement rĂ©duite. DestinĂ© Ă  l'instructeur, le poste arrière lui permet de surveiller les actions de l'Ă©lève installĂ© en place avant et de piloter l'appareil en cas de besoin. Certaines actions, par exemple la sĂ©lection des armements, ne sont cependant possibles qu'en place avant. Dans le cas d'une utilisation opĂ©rationnelle, un seul pilote est installĂ© en place avant et les Ă©quipements Ă©lectroniques manquants sont installĂ©s dans le poste arrière - sans avoir Ă  dĂ©monter le siège.

Le prototype "Mirage 2000-B01" fait son premier vol le et est transféré au CEV le . Il participe à de nombreux essais notamment pour valider la formule biplace et l'emport du missile ASMP, puis plus tard pour tester les équipements destinés au Mirage 2000-5. L'avion est retiré du service en 1996.

Dès 1979, l'ArmĂ©e de l'air française avait commandĂ© une version biplace destinĂ©e d'une part Ă  la pĂ©nĂ©tration tout-temps Ă  basse altitude avec le missile nuclĂ©aire ASMP (alors en dĂ©veloppement) et, d'autre part, aux missions d'attaque au sol et bombardement classique[5]. DĂ©signĂ©e Mirage 2000N, cette version dispose d'un système de navigation et d'attaque (SNA) basĂ© sur le radar Antilope V, dotĂ© d'un mode suivi de terrain (SDT) qui permet la dĂ©tection du terrain dans le plan vertical Ă  12 km et le vol en mode automatique ou manuel Ă  200 pieds (60 m) d'altitude et 600 nĹ“uds (1 110 km/h).

Sur le plan structurel, la voilure du Mirage 2000N est quasiment identique à celle des Mirage 2000C/2000B, et le fuselage est directement dérivé de celui du Mirage 2000B avec des différences d'aménagement interne liées aux équipement spécifiques embarqués. Le poste de pilotage arrière est occupé par un Navigateur Officier Systèmes d'Armes (NOSA, équivalent du Warfare Systems Officer des pays anglophones), qui dispose néanmoins des commandes lui permettant de piloter l'avion.

Le premier prototype "Mirage 2000 N01" fait son vol inaugural le et effectue de nombreux essais pour valider les différences avec le Mirage 2000B, l'emport et le largage d'armements, ainsi que le SNA et le SDT. L'avion vole jusqu'en mars 1990, et sera ré-utilisé par la suite pour les essais du Mirage 2000D (voir ci-dessous).

Le second prototype "Mirage 2000 N02" fait son vol inaugural le : les souris d'entrée d'air sont désormais fixes (limitant la vitesse à Mach 1,5), tandis que les systèmes de CME et d'auto-protection sont améliorés. Destiné à valider les procédures spécifiques d'emploi du missile ASMP, l'avion vole jusqu'à fin avril 1990 et sera lui aussi ré-utilisé par la suite pour les essais du Mirage 2000D (voir ci-dessous).

A la fin des années 1980, l'Armée de l'air française lança le développement d'une version capable de larguer des bombes guidées laser et des missiles air-sol par tous les temps, tout en conservant la capacité ASMP[6]. Désignée Mirage 2000D, cette version est dérivée du Mirage 2000N avec un système de navigation et d'attaque amélioré, un système de suivi de terrain amélioré, des modifications de capteurs et d'antennes, un renforcement de la structure pour emporter des charges plus lourdes, et l'ajout d'un lance-leurres sur le dos. L'avion est également capable d'emporter des nacelles de désignation laser.

Le premier prototype "Mirage 2000 D01" (ex-Mirage 2000 N01 modifié) fait son vol inaugural le pour commencer la validation des nouveaux systèmes embarqués. Il est suivi un an plus tard par le second prototype "Mirage 2000 D02" (ex-Mirage 2000 N02 modifié, premier vol le ).

L'expĂ©rience opĂ©rationnelle fait apparaĂ®tre le besoin d'une plus grande capacitĂ© en carburant et d'une plus grande capacitĂ© en mode air-air. Ă€ la suite d'un nouvel appel d'offres de la DGA, 37 Mirage 2000 C sont transformĂ©s en Mirage 2000-5. Cette nouvelle version intègre de nouvelles technologies et des fonctionnalitĂ©s souvent dĂ©rivĂ©es de celles du Rafale, principalement le radar RDY multifonction capable de dĂ©tecter 24 cibles simultanĂ©ment et de suivre 8 cibles dont 4 en mode prioritaire, avec une capacitĂ© de dĂ©tection en mode air-air portĂ©e Ă  130 km contre 120 km pour le RDI (110 km pour le RDM), l'ajout de quatre points d'emport MICA qui permettent de tirer jusqu'Ă  six missiles en mode « tire et oublie », sans avoir recours Ă  la liaison de donnĂ©es. Le Mirage 2000-5 est optimisĂ© pour les opĂ©rations d'interception Ă  haute altitude et Ă  des vitesses supersoniques (Mach 2,2 Ă  15 000 m), avec son moteur Snecma M53-P2, sa masse maximum au dĂ©collage est portĂ©e de 16,5 Ă  17,5 t. Le Mirage 2000-5 possède un système interne et intĂ©grĂ© de contre-mesures Ă©lectroniques, comprenant un dĂ©tecteur de menaces avec des lance-leurres Ă©lectromagnĂ©tiques ou infrarouges.

Cette rĂ©novation a aussi permis de rĂ©cupĂ©rer les 37 radars RDI remplacĂ©s par le RDY et de remettre Ă  niveau les 37 Mirage 2000C qui avaient Ă©tĂ© livrĂ©s avec le radar RDM.

Deux versions légèrement différentes, appelées Mirage 2000-5 Mk.2 et Mirage 2000-9 et dotées de capacités multirôle (possibilité de configuration mixte air-air/air-surface), ont été dérivées du Mirage 2000-5 et commandées par la Grèce et les Émirats arabes unis (EAU) respectivement.

Mise en service

Le premier Mirage 2000C de série fait son vol inaugural le , équipé du réacteur M53-5 et d'un radar RDM. Les livraisons à l'Armée de l'air française commencent début 1983 et, en décembre de cette même année, pilotes et mécaniciens de l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes commencent leur formation. Le , jour du 50ème anniversaire de la création de l’Armée de l’air, 8 Mirage 2000C et 4 Mirage 2000B effectuent leur transfert officiel vers leur base d'origine, la Base aérienne 102 Dijon-Longvic. Les deux autres unités de la 2e escadre de chasse sont déclarées opérationnelles en juillet 1985 (EC 3/2 Alsace) et juin 1986 (ECT 2/2 Côte d'Or)[7].


Le premier Mirage 2000N de série fait son vol inaugural le , capable seulement de missions nucléaires ASMP limitées. Les livraisons à l'Armée de l'air française commencent début 1987 et, en septembre de cette même année, pilotes et mécaniciens de l'Escadron de chasse 1/4 Dauphiné commencent leur formation. Le , les premiers Mirage 2000N rejoignent leur base d'origine, la Base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur. Les premiers escadrons sont déclarés opérationnels en juillet 1988 (Escadron de chasse 1/4 Dauphiné) et juillet 1989 (Escadron de chasse 2/4 La Fayette)[8].

Le premier Mirage 2000D de série fait son vol inaugural le et l'Escadron de chasse 1/3 Navarre est déclaré opérationnel fin 1993, suivi par l'Escadron de chasse 3/3 Ardennes mi-1994[9].

Versions

Mirage 2000 C/B/D/N/-5 Armée de l'air.

À l'origine développé pour être un avion d'interception et de supériorité aérienne, le Mirage 2000 a été ensuite commercialisé en différentes versions :

Mirage 2000B

Version biplace d'entraînement. Appareils stationnés sur la base aérienne de Nancy-Ochey depuis l'été 2022. Sept RDI S5 en service au [10] :

  • Mirage 2000B S3, nos 501 Ă  514 : 14 biplaces Ă©quipĂ©s de radars RDM, de moteurs M53-5 et armĂ©s de missiles air-air R550 Magic II, de missiles air-air Super 530F ;
  • Mirage 2000B S4, nos 515 Ă  520 : 6 biplaces Ă©quipĂ©s de radars RDI J1-1 et de moteurs M53-5 ;
  • Mirage 2000B S4-2, nos 521 Ă  522 : 2 biplaces Ă©quipĂ©s de radars RDI J2-4 et de moteurs M53-5 (no 521) et M53-P2 (no 522) ;
  • Mirage 2000B S5, nos 523 Ă  530 : 8 biplaces Ă©quipĂ©s de radars RDI J3-13 et de moteurs M53-P2.

Mirage 2000C

Version monoplace utilisée pour la défense aérienne et entrée en service en juillet 1984 à l'escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aérienne 102 Dijon-Longvic. Appareils RDI S5 encore en service pouvant, depuis 2016, embarquer quatre bombes. Ils sont stationnés sur la base aérienne d'Orange-Caritat. L'Escadron de chasse 2/5 Île-de-France opèrent les 12 derniers Mirage 2000C qui sont retirés du service le [11]. 4 appareils effectuent le dernier défilé du Mirage 2000C le 14 juillet 2022 :

  • Mirage 2000C (RDM) : version intĂ©rimaire Ă©quipĂ©e du radar RDM (le radar RDI prĂ©vu n'Ă©tait pas encore disponible) et du moteur M53-5 ;
    • Mirage 2000C S1, nos 1 Ă  15 : Ă©quipĂ©s de radar RDM et armĂ©s de 2 missiles air-air Matra R550 Magic puis Magic II (Ă  partir de 1985) en externe voilure (Magic II jusqu'Ă  l'apparition du MICA pour les 2000-5 et plus tard sur les 2000D modifiĂ©s) et de 2 canons DEFA de 30 mm (valable pour tous les monoplaces : 2 canons types 30-550-F4, avec une cadence de tir nominale de 1800 Ă  2000 coups/min et cadence lente possible de 1150 Ă  1300 coups /min, 125 cartouches lovĂ©es dans un caisson pour chaque arme) ;
    • Mirage 2000C S2, nos 16 Ă  19 : Ă©quipĂ©s de radars RDM Ă  capacitĂ© « look down » (dĂ©tection vers le bas) amĂ©liorĂ©e ;
    • Mirage 2000C S3, nos 20 Ă  37 : capables de tirer Ă©galement des missiles air-air Super 530F ;
  • Mirage 2000C (RDI) : version « dĂ©finitive » Ă©quipĂ©e du radar RDI et du moteur M53-P2 Ă  double flux et postcombustion ;
    • Mirage 2000C S4 : nos 38 Ă  48, Ă©quipĂ©s de radars RDI J1-1 et capables de tirer des missiles air-air Super 530D ;
    • Mirage 2000C S4-1 : nos 49 Ă  63, radars RDI J1-2 ;
    • Mirage 2000C S4-2 : nos 64 Ă  74, radars RDI J2-4 ;
    • Mirage 2000C S4-2A : passage au standard des Mirage 2000C S4, S4-1 et S4-2 avec un radar RDI J2-5 ;
    • Mirage 2000C S5 : nos 75 Ă  124, radars RDI J3-13 ;
    • Mirage 2000C S5-2C : Mirage 2000C S-5 mis Ă  jour avec de nouveaux Ă©quipements ECCM (en) (contre contre-mesures Ă©lectroniques).

Mirage 2000-5

Version monoplace d'abord uniquement destinée à l'exportation, l'Armée de l'air prend ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Mirage 2000C à la norme 2000-5, et rentre ainsi dans le « club des Fox 3 » (Voir article sur Missile air-air : Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY). Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CSF VEH-320, de commandes Hotas (en anglais : hands on throttle and stick : « mains sur manette et manche ») et de contre-mesures intégrées ICMS Mk.II. Les Super 530D sont remplacés par 4 MICA EM (missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne.

  • Mirage 2000-5F : version du Mirage 2000-5 destinĂ©e Ă  la France ; ces appareils, entrĂ©s en service en avril 1998 Ă  l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aĂ©rienne 102 Dijon-Longvic, sont depuis l'Ă©tĂ© 2011 stationnĂ©s sur la base aĂ©rienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur :
    • Mirage 2000-5F SF1 : 37 Mirage 2000C S4-2A et S-5 mis au standard « -5 » (Les RDI J2-5 ainsi libĂ©rĂ©s remplacent les RDM), 26 en service en dĂ©cembre 2022[12] ;
    • Mirage 2000-5F SF1-C : Mirage 2000-5F SF1 Ă©quipĂ©s de nouvelles fonctionnalitĂ©s RDY ;
    • Mirage 2000-5F SF1-IR : Mirage 2000-5F SF1C avec la double capacitĂ© MICA-EM et MICA-IR ;
    • Mirage 2000-5F Vi : IntĂ©gration de la Liaison 16, permettant la transmission de donnĂ©es sĂ©curisĂ©es sur le théâtre de guerre entre appareils de l'OTAN ; modules interchangeables entre les avions.
  • Mirage 2000-5 Mk2 : version polyvalente, dont le RDY dispose de deux nouveaux modes anti-navires permettant le tir de missiles AM39 Exocet, et d'un nouveau système de contre-mesures ICMS Mk.III. Cette version est basĂ©e sur un nouveau cĹ“ur système : l'EMTI dĂ©veloppĂ© par Thales et de nouvelles visualisations.

Mirage 2000-9

Version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15 % de portée supplémentaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble Modulaire de Traitement de l'Information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis (EAU) et à la Grèce. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Black Shaheen (version du SCALP-EG spécifique aux EAU) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol. L’avion est aussi doté du mode de visualisation des cibles mobiles pour le suivi de véhicules au sol, et un mode air/mer.

La France livre aux EAU soixante-deux Mirage 2000-9 entre 1998 et 2009. Un projet de modernisation des appareils, par Dassault Aviation et Thales, est annoncé en 2017 par les EAU mais n'a pas encore abouti en juillet 2018 selon Le Monde[13] - [14] - [15]. Le contrat de modernisation est finalement signé en [16].

Des Mirage 2000-9 sont utilisés par les EAU pendant la guerre du Yémen[17] - [18] - [19].

Mirage 2000N

Version spĂ©cialisĂ©e dans la frappe nuclĂ©aire en service de 1988 Ă  2018, emportant le missile Air-sol moyenne portĂ©e amĂ©liorĂ© (ASMP-A) pour le 2000 NK3 (les 2000 NK1 et NK2 emportaient l'ASMP d'origine), dĂ©sormais remplacĂ© par le Rafale dans ce rĂ´le. Les 2000 NK2 et NK3 pouvaient emporter de l'armement conventionnel comme des bombes ou des lance-roquettes (les 2000 NK1 ne faisaient que du nuclĂ©aire Ă  l'origine avec un missile ASMP). Tous les 2000 N pouvaient emporter deux Magic d'autodĂ©fense, ils n'avaient pas de canons de 30 mm (comme tous les 2000 biplaces).

Mirage 2000D

Mirage 2000D de la 30e escadre de chasse.

Version biplace air-sol d'assaut conventionnel tout temps spécifique à la France.

  • Mirage 2000D RMV : RĂ©novation Mi-Vie Ă  effectuer sur 55 appareils jusqu'Ă  2024.

Mirage 2000E

Appareils réservés à l'exportation, avec possibilités de modifications de l'avionique suivant les clients, mais toujours autour du radar RDM.

Autres caractéristiques

L'appareil hérite des souris mobiles[20], déjà présentes sur le Mirage III. Elles permettent de modifier le profil des entrées d'air du réacteur.

Les autres caractéristiques sont les suivantes :

  • capacitĂ© en carburant de la version monoplace : 3 160 kg en interne, 4 150 kg avec le rĂ©servoir ventral de 1 300 L, 6 320 kg avec les rĂ©servoirs sous voilure de 2 000 L et 7 310 kg avec les trois rĂ©servoirs. Soustraire 60 kg Ă  chacune des configurations pour la version biplace ;
  • temps sur zone Ă  150 NM de la base Ă  25 000 ft : 2 h 40 min ;
  • rayon d'action Ă  Mach 0,8 et Ă  une altitude de 15 000 ft avec trois rĂ©servoirs supplĂ©mentaires larguĂ©s avant le combat : 830 nautiques avec 6 missiles air-air MICA ;
  • possibilitĂ© de ravitaillement en vol Ă  l'aide d'une perche dĂ©montable ;
  • depuis fin 1999, plusieurs Mirage 2000 français ont vu leur radar Ă©quipĂ© du mode Non-Cooperative Target Recognition[21] ;
  • disponibilitĂ© dĂ©montrĂ©e au combat pendant l'opĂ©ration Chammal en 2015 : plus de 90 %[22].

Engagements

Drapeau de la France France

Les engagements des Mirage 2000 pour la France sont les suivants :

Drapeau de la Grèce Grèce

  • Drapeau de la Turquie contentieux grĂ©co-turc en mer ÉgĂ©e : le , un Mirage 2000 grec abat un F-16 turc au-dessus de la mer ÉgĂ©e[27]. Ă€ la suite d'une violation de l'espace aĂ©rien grec, les Mirage 2000 envoyĂ©s pour intercepter les intrus sont engagĂ©s en combat tournoyant par des F-16 turcs. L'un des Mirage tire alors un missile Magic II, atteignant un F-16D (biplace) qui s'Ă©crase en mer. Un des pilotes du F-16 est mort, l'autre a pu s'Ă©jecter et a Ă©tĂ© secouru par un hĂ©licoptère grec. De toute la carrière du F-16, il s'agit de la seule perte occasionnĂ©e par un combat aĂ©rien.

Drapeau de l'Inde Inde

Un Mirage 2000 biplace de l'Armée de l'air indienne.
  • Drapeau du Pakistan conflit de Kargil (1999) : d'abord utilisĂ©s pour des missions de supĂ©rioritĂ© aĂ©rienne, les Mirage 2000 indiens sont ensuite modifiĂ©s localement afin de pouvoir effectuer des missions d'attaque au sol (qu'ils sont les seuls Ă  pouvoir mener Ă  ces altitudes)[28]. Au total, ces avions effectuent plus de 500 missions et larguent plus de 55 tonnes de bombes pendant ce conflit. Le 26 fĂ©vrier 2019, ils sont engagĂ©s dans la confrontation indo-pakistanaise de 2019 en effectuant le bombardement de Balakot.

Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis

Drapeau du Qatar Qatar

Drapeau du PĂ©rou PĂ©rou

  • Drapeau de l'Équateur Lors de la guerre du Cenepa, les Mirage 2000 pĂ©ruviens sont engagĂ©s dans des missions de supĂ©rioritĂ© aĂ©rienne et d'escorte. Ă€ la suite des restrictions budgĂ©taires et dans l'incapacitĂ© Ă  acheter des missiles Magic 2 et des Super 530 D, les Mirage 2000 ne sont Ă©quipĂ©s que de Magic 1.

Pays utilisateurs

La production de Mirage 2000 a été arrêtée en 2007 : 7 prototypes, 4 appareils de présérie et 601 de série — soit 612 machines au total — sont sortis des usines Dassault Aviation. Les derniers ont été livrés à la Grèce le .

Drapeau de la France France

Un KC-135 Stratotanker de l'US Air Force ravitaille en vol un Mirage 2000D de l'Armée de l'air française au-dessus de l'Afghanistan, le .
Un Mirage 2000-5 appartenant à l'escadron 1/2 Cigognes de l'Armée de l'air française.

314 exemplaires (131 en ligne le )[31] :

  • 124 Mirage 2000 C (nos 1 Ă  124) perçus entre et [32], parmi lesquels 37 portĂ©s au standard 2000-5F (nos 38 Ă  49, 51 Ă  59, 61 Ă  63, 65 Ă  74 et 76 Ă  78) entre et (35 en ligne le [10]). Les derniers Mirage 2000C RDI ont Ă©tĂ© retirĂ©s du service le 23 juin 2022[33] ;
  • 30 Mirage 2000 B (nos 501 Ă  530) entre et (6 en ligne le )[10] ;
  • 75 Mirage 2000 N (nos 301 Ă  375) entre et . Leur retrait a dĂ©butĂ© le 21 juin 2018 et s'est achevĂ© le 22 fĂ©vrier 2022[34].
  • 86 Mirage 2000 D (nos 601 Ă  686) entre et (67 en ligne le [35] - [10]). 55 seront rĂ©novĂ©s jusqu'Ă  2024.

Plusieurs Mirage 2000 B et 3 Mirage 2000 N servent en sus en 2018 Ă  la DGA Essais en vol[36]

Drapeau du Brésil Brésil

12 exemplaires :

  • 10 Mirage 2000 C (nos 13, 15, 21, 22, 25, 29, 32, 34, 35 et 36) et 2 Mirage 2000 B (nos 502 et 513) achetĂ©s d'occasion Ă  la France, qui ont Ă©tĂ© livrĂ©s en 3 lots de 4 exemplaires en 2006, 2007 et 2008. DĂ©signĂ©s localement F-2000, ces avions sont au standard RDI-S4 et motorisĂ©s en M53-5. Ils ont Ă©tĂ© retirĂ©s du service fin 2013[37] et 9 des 12 Mirage 2000 ont Ă©tĂ© vendus d'occasion et en non-Ă©tat de vol Ă  la sociĂ©tĂ© française privĂ©e PROCOR pour une somme de 452 000 dollars US en mars 2019[38].

Drapeau de l'Égypte Égypte

20 exemplaires :

  • 16 Mirage 2000 EM (nos 101 Ă  116) ;
  • 4 Mirage 2000 BM (nos 201 Ă  204).

Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis

68 exemplaires :

  • 22 Mirage 2000 EAD (nos 731 Ă  752) ;
  • 8 Mirage 2000 RAD (nos 711 Ă  718) ;
  • 6 Mirage 2000 DAD (nos 701 Ă  706) ;
  • 30 Mirage 2000 EAD/RAD/DAD sur les 36 prĂ©cĂ©dents ont Ă©tĂ© portĂ©s au standard « -9 », tous les monoplaces devenant RAD ;
  • 20 Mirage 2000-9 RAD monoplaces (nos 719 Ă  730 et 753 Ă  760) ;
  • 12 Mirage 2000-9 DAD biplaces (nos 707 Ă  710 et 761 Ă  768) ;

En 2009, 62 Mirage 2000-9 ont été livrés. Il avait été envisagé qu'ils puissent être repris par la France et revendus sur le marché international de l'occasion, en échange de l'achat de 60 Rafale sur la période 2012-2014[39].

Drapeau de la Grèce Grèce

Un Mirage 2000 EG grec au décollage.

55 exemplaires :

  • 36 Mirage 2000 EG (nos 210 Ă  245) : 10 d'entre eux ont Ă©tĂ© portĂ©s au standard « -5 Mk.2 » (Les 2000 EG : 211, 214, 227, 230, 234, 235, 236, 240, 243 et 245 deviennent 2000-5 EG : 511, 514, 527, 530, 534, 535, 536, 540, 543 et 545) ;
  • 4 Mirage 2000 BG (nos 201 Ă  204) ;
  • 10 Mirage 2000-5 EG monoplaces (nos 546 Ă  555) ;
  • 5 Mirage 2000-5 BG biplaces (nos 505 Ă  509).

Drapeau de l'Inde Inde

Un Mirage 2000 indien et un F-15 de l'US Air Force sur la base aérienne de Gwalior (en), durant l'exercice Cope India (en) 04, en 2004.

59 exemplaires :

  • 46 Mirage 2000 H (nos KF101 Ă  KF146) ;
  • 13 Mirage 2000 TH (nos KT201 Ă  KT213).

Un contrat de modernisation des 49 Mirage 2000 H/TH indiens restants a Ă©tĂ© signĂ© en juillet 2011 pour les porter au standard I/TI. Il consiste en une mise Ă  jour complète de l'Ă©lectronique embarquĂ©e (intĂ©gration de cinq systèmes de visualisation, nouvelle liaison de donnĂ©es, radar RDY-3, système de navigation TOTEM, suite de guerre Ă©lectronique ICMS Mk4, nouveau système IFF) et des systèmes d'armes (capacitĂ© de tir MICA notamment), destinĂ©e Ă  prolonger la vie opĂ©rationnelle des appareils d'une vingtaine d'annĂ©es. Deux appareils sont modifiĂ©s en France, au Centre d'Essais en Vol de Dassault Aviation, Ă  Istres. Le premier appareil modernisĂ© en France a effectuĂ© son premier vol le 5 octobre 2013 et a Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ© par les forces aĂ©riennes indiennes le 25 mars 2015[40] - [41]. Les autres appareils sont pris en charge localement par Hindustan Aeronautics Ltd (HAL). Ce contrat est divisĂ© en plusieurs lots, dont environ 1,4 milliard d'euros pour rĂ©nover les cellules (1 milliard d'euros pour Thales et 400 millions pour Dassault Aviation), 900 millions d'euros pour 500 missiles MICA (MBDA) et des kits de lancement (Thales et l'Indien HAL)[42].

Drapeau de l'Indonésie Indonésie

  • ArmĂ©e de l'air indonĂ©sienne : En octobre 2022, il est annoncĂ© que l'IndonĂ©sie se porte acquĂ©reuse des 12 Mirage 2000 qataris qui sont retirĂ©s de l'inventaire de la Qatar Air Force après la mise en service des Rafale[43]. La vente pour 733 millions d'euros auprès d'Excalibur International, une filiale du groupe de dĂ©fense tchèque CSG, est confirmĂ©e le 16 juin 2023[44].

Drapeau du PĂ©rou PĂ©rou

12 exemplaires :

  • 10 Mirage 2000 P (nos 050 Ă  054 et 060 Ă  064) ;
  • 2 Mirage 2000 DP (nos 193 et 195).

Drapeau du Qatar Qatar

12 exemplaires :

  • 9 Mirage 2000-5 EDA (nos QA90 Ă  QA98) ;
  • 3 Mirage 2000-5 DDA (nos QA85 Ă  QA87).

Livrés entre le 8 septembre 1997 et fin 1998. Remplacés par des Dassault Rafale livrés entre 2019 et 2021.

En novembre 2021, il était annoncé que la société ARES [Advanced Redair European Squadron] allait racheter cette flotte pour une somme non déclarée, avec l'appui de Dassault, Thalès et Safran, afin de fournir une capacité d'entraînement à la Marine nationale avec 3600 heures de vol sur 6 ans[45].

En octobre 2022, il est annoncé que l'Indonésie s'est portée acquéreuse de ces 12 avions notamment pour les préparer à utiliser les Rafale qu'elle a commandés[43]. La vente est confirmé le 16 juin 2023.

Drapeau de TaĂŻwan TaĂŻwan

Mirage 2000-5 taĂŻwanais.

60 exemplaires :

  • 48 Mirage 2000-5 EI (nos 2001 Ă  2048) ;
  • 12 Mirage 2000-5 DI (nos 2051 Ă  2062).

Accidents

Entre 1984 et 2019, au moins 89 appareils ont Ă©tĂ© perdus Ă  la suite d'accidents[46].

Drapeau de l'Égypte Armée de l'air égyptienne

  • : Un tweet de l'entreprise Martin-Baker du 12 avril 2019 indique un accident de Mirage 2000 dont les pilotes se sont Ă©jectĂ©s[47]. Aucune information publique en date du 28 avril 2019 sur cet incident.

Drapeau des Émirats arabes unis Force aérienne des Émirats arabes unis

  • : un Mirage 2000DAD (704) s'Ă©crase[48].
  • : un Mirage 2000-9RAD (DAD11) s'Ă©crase[48].
  • : un Mirage 2000-9RAD s'Ă©crase dans le dĂ©sert entre Liwa Ă  Al-AĂŻn et la base aĂ©rienne Al Dhafra durant un vol d'entrainement, le pilote est tuĂ©[48].
  • : le Mirage 2000-9DAD n° 768 s'Ă©crase au YĂ©men (Gouvernorat d'Aden, district de Al-Burayqah) durant une mission de combat lors de l'OpĂ©ration Restoring Hope, vraisemblablement en raison d'un problème technique. Les pilotes sont tuĂ©s[48].

Drapeau de la France Armée de l'air française

Les accidents suivants ont été enregistrés dans l'Armée de l'air française :

  • Le , le Mirage 2000C no 02, second prototype, s'Ă©crase ; le pilote d'essais de Dassault Jean-Marie Saget s'Ă©jecte[49] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 7 de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes s'Ă©crase[49] en Corse sur une panne Ă©lectrique totale ; le pilote est très lĂ©gèrement blessĂ© lors de l'Ă©jection rĂ©ussie ;
  • Le , le Mirage 2000C no 26 de l'escadron de chasse 3/2 Alsace de Dijon s'Ă©crase[49] près de la BA Luxeuil ; le pilote s'est Ă©jectĂ© ;
  • Le , le Mirage 2000N no ? de l'escadron de chasse 1/4 DauphinĂ©, s'Ă©crase[49] ;
  • Le , le Mirage 2000B no ? de l'escadron de chasse 2/?, s'Ă©crase[49] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 23 de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes, s'Ă©crase[49] ; le pilote est tuĂ© ;
  • Le , deux Mirage 2000C no 50/5-NK et no 60/5-NP del'escadron de chasse 1/5 VendĂ©e, s'Ă©crasent (collision en vol?) dans la mer MĂ©diterranĂ©e au large de la base aĂ©rienne 126 Solenzara en Corse ; le commandant D. Pujol et le commandant Hartel parviennent Ă  s'Ă©jecter[49] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 10/2-LB de l'escadron de chasse 3/2 Alsace s'Ă©crase Ă  Dijon ; le pilote est tuĂ©[49] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 24/2-FM de l'escadron de chasse 2/2 CĂ´te-d'Or s'Ă©crase ; le pilote parvient Ă  s'Ă©jecter[49] ;
  • Le , le Mirage 2000N no 321/4-BJ de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette entre en collision avec des mouettes, qui sont ingĂ©rĂ©es par les entrĂ©es d'air, ce qui cause une panne moteur Ă  500 ft (environ 150 m d'altitude); Ă  Fontiès-d'Aude proche de Carcassonne ; le pilote et le passager parviennent Ă  s'Ă©jecter ; le pilote est sĂ©rieusement blessĂ©[49] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 31/2-LP de l'escadron de chasse 2/2 CĂ´te-d'Or s'Ă©crase ; le commandant J. M. Dall'Aglio parvient Ă  s'Ă©jecter[49] ;
  • Le , le Mirage 2000N no 328 de l'escadron de chasse 3/4 Limousin entre en collision avec un hĂ©licoptère de la Marine au-dessus du dĂ©partement du Puy-de-DĂ´me ; le bilan est de dix morts : les huit occupants de l'hĂ©licoptère, qui s'est Ă©crasĂ© sur la commune de Cros, et les deux occupants du Mirage, qui a continuĂ© Ă  voler quelques instants pour aller s'Ă©craser près du lac de Montcineyre[50] ;
  • Le , le Mirage 2000N K2 no 352 de l'EC 02.003 Champagne, basĂ© Ă  Nancy, en patrouille avec 3 autres 2000, percute le mont Chapeloune Ă  2 km Ă  l'ouest du Puy Mary dans le Cantal ; les deux membres d'Ă©quipage, le commandant Olivier Festas, pilote et chef de l'EC 02.003 (leader de la Patrouille de France en 1990), et le lieutenant Nicolas Rachwalski, meurent dans le crash ;
  • Le , un Mirage 2000B de l'escadron de chasse 2/2 CĂ´te-d'Or en entraĂ®nement de prĂ©sentation aĂ©rienne s'Ă©crase sur l'emprise de la base aĂ©rienne de Dijon.
  • Le , le Mirage 2000N no 324, se prĂ©sente en courte finale Ă  Istres, les deux membres d'Ă©quipage s'Ă©jectent Ă  la suite d'une collision aviaire, moteur dĂ©faillant ; l'avion poursuit sa trajectoire et s'Ă©crase dans l'enceinte de la base. Après cinq ans de tergiversations et quinze mois de chantier Ă  l'AIA Clermont–Ferrand, Ă©change de la voilure, des trains et rĂ©paration de la partie infĂ©rieure du fuselage, l'avion est remis en vol le ;
  • Le , le Mirage 2000D no 608 3-XB de la base de Nancy-Ochey subit une dĂ©faillance de calculateur de rĂ©acteur. Les pilotes rĂ©ussissent leur Ă©jection ;
  • Le , deux Mirage 2000D de la base de Nancy-Ochey se heurtent en vol de nuit en circuit de piste ; l'un des avions (no 633 3-JT), la dĂ©rive arrachĂ©e par le choc, s'Ă©crase dans la forĂŞt de Maron ; les deux pilotes rĂ©ussissant Ă  s'Ă©jecter ; l'autre avion (no 646 3-IC) parvient Ă  se poser ;
  • Le , le Mirage 2000B no 511/5-OR de la base aĂ©rienne 115 Orange-Caritat s'Ă©crase en bout de piste lors d'un entraĂ®nement en vue d'une dĂ©monstration de voltige aĂ©rienne ; les deux membres d'Ă©quipage se sont Ă©jectĂ©s Ă  temps[51] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 656/33-LH de l'escadron de chasse 4/33 Vexin s'Ă©crase Ă  Djibouti ; l'avion a percutĂ© le sol lors d'un entraĂ®nement au bombardement nocturne, entraĂ®nant la mort des deux membres d'Ă©quipage[52] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 622 de l'escadron de chasse 3/3 Ardennes est accidentĂ© Ă  N'DjamĂ©na (Tchad) lors d'un vol d'entraĂ®nement. Un oiseau a Ă©tĂ© happĂ© par le rĂ©acteur lors du dĂ©collage, entraĂ®nant une sĂ©vère perte de puissance moteur ; le pilote a cependant rĂ©ussi Ă  faire demi-tour, il largue ses bidons, et pose l'avion. Celui-ci finit sa course par une sortie de piste Ă  faible vitesse. Le principal dĂ©gât est l'arrachage de la ferrure du vĂ©rin de contrefiche avant sous les pieds du pilote. L'avion sera rĂ©parĂ© par l'AIA Clermont -Ferrand[53] ;
  • Le , l'Ă©quipage du Mirage 2000D no 621/3-JG de l'escadron de chasse 2/3 Champagne est contraint Ă  l'Ă©jection lors d'un vol d'entraĂ®nement nocturne car le gel des sondes Pitot leur fait croire Ă  une perte de vitesse puis un dĂ©crochage. Le Mirage s'Ă©crase dans une zone inhabitĂ©e de la commune de Mas-Saint-ChĂ©ly, le pilote et le navigateur sont lĂ©gèrement blessĂ©s [54];
  • Le , la perche du Mirage 2000N no 318/4-BP de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette se brise lors d'un entraĂ®nement au ravitaillement en vol, et les dĂ©bris endommagent le rĂ©acteur, qui prend feu ; le pilote dĂ©route l'avion au-dessus de la MĂ©diterranĂ©e, l'Ă©quipage s'Ă©jecte et l'avion s'abĂ®me en mer. Les deux pilotes sont lĂ©gèrement blessĂ©s[55] ;
  • Le , le Mirage 2000N no 362/4-CU de la base aĂ©rienne 125 Istres-Le tubĂ© percute en vol un ULM au-dessus de l'Auvergne. Les deux occupants de l'ULM sont tuĂ©s[56] ;
  • Le , l'Ă©quipage du Mirage 2000D no 663/3-XS de l'escadron de chasse 3/3 Ardennes s'Ă©jecte au-dessus de la base aĂ©rienne 132 Colmar-Meyenheim, Ă  la suite d'un problème rĂ©acteur lors d'un entraĂ®nement au combat Ă  haute altitude ; le pilote est blessĂ©, le navigateur indemne[57] - [58] ;
  • Le , les deux Mirage 2000-5F no 53/2-FA et no 72/2-EE de la base aĂ©rienne 102 Dijon-Longvic se heurtent en vol près de Nancy ; un des pilotes est contraint de s'Ă©jecter Ă  la suite de la collision, et son appareil s'Ă©crase au sol ; l'autre pilote a pu regagner la base de Saint-Dizier et se poser[59] - [60] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 684/3-IW s'abĂ®me en mer au large de la Corse, Ă  cause d'une collision avec un oiseau, semble-t-il ; les deux membres d'Ă©quipage peuvent s'Ă©jecter et sont sains et saufs ; l'avion, habituellement basĂ© Ă  Nancy-Ochey, Ă©tait dĂ©ployĂ© temporairement sur la base aĂ©rienne 126 Solenzara[61] ;
  • Le , le pilote du Mirage 2000-5F no 69/2-FE de la base aĂ©rienne 102 Dijon-Longvic est contraint de s'Ă©jecter Ă  la suite d'un problème technique sur son avion, qui s'est Ă©crasĂ© sur un local technique de la SNCF sans faire de victime[62] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 116/12-KH de la base aĂ©rienne 103 Cambrai-Épinoy s'abĂ®me en mer au large de Bonifacio ; son pilote le Capitaine Denis Monier est dĂ©cĂ©dĂ©. Temporairement dĂ©ployĂ© sur la base aĂ©rienne 126 Solenzara, l'avion effectuait une mission d'entraĂ®nement[63] - [64] ;
  • Le , un Mirage 2000N no 337 de la base aĂ©rienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur heurte en vol un avion de tourisme lĂ©ger lors d'un vol d'entraĂ®nement Ă  la navigation Ă  vue ; l'avion de tourisme s'Ă©crase au sol et son pilote est tuĂ© ; bien qu'endommagĂ©, le Mirage 2000 rĂ©ussit Ă  regagner un terrain pour se poser[65] ;
  • Le , lors d'une mission d'entraĂ®nement, l'Ă©quipage du Mirage 2000N no 315/4-BF de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basĂ© sur la base aĂ©rienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, a Ă©tĂ© contraint Ă  l'Ă©jection Ă  la suite de l'arrĂŞt de son rĂ©acteur ; cet arrĂŞt a Ă©tĂ© causĂ© par l'ingestion d'un panier de ravitaillement en vol ; après que les pilotes ont Ă©cartĂ© l'avion de zones habitĂ©es, il s'abĂ®me en mer au large de l'estuaire de la Gironde[66] - [67] ;
  • Le , le Mirage 2000N no 363/4-BK de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basĂ© sur la base aĂ©rienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, s'Ă©crase sur la commune de Laurenan (CĂ´tes-d'Armor) lors d'une mission d'entraĂ®nement ; le pilote et le navigateur s'Ă©jectent et sont sains et saufs[68] ;
  • Le , le Mirage 2000-5F 118-EF no 76 de l'escadron de chasse 05/330 CĂ´te d'Argent basĂ© sur la base aĂ©rienne 118 Mont-de-Marsan s'Ă©crase sur une zone inhabitĂ©e de la commune de Pouydesseaux (Landes) ; le pilote, qui est lĂ©gèrement blessĂ©, s'est Ă©jectĂ© après avoir dirigĂ© l'appareil vers une zone inhabitĂ©e Ă  environ sept kilomètres de la BA 118[69] ;
Mirage 2000D no 612 accidenté le en Afghanistan, récupéré par un M88 Recovery Vehicle de l'USMC lors d'une opération franco-américano-italienne.
  • Le vers 21 h 20, au cours d'un vol d'entraĂ®nement, le Mirage 2000N no 309 / 116-AO non armĂ© de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette, basĂ© Ă  Luxeuil-Saint-Sauveur, disparaĂ®t des radars au-dessus de la Creuse ; le capitaine Xavier Cazalbou, pilote, et le lieutenant Nicolas Papadacci-StĂ©phanopoli, navigateur officier système d'armes, meurent dans l'accident[70] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 612 133-IK (voir photo) de la base de Nancy-Ochey s'Ă©crase en Afghanistan, Ă  5 km Ă  l'ouest de Farâh ; le pilote et le navigateur ont pu s'Ă©jecter et sont sains et saufs[71] ;
  • Le , le Mirage 2000C no 79/115-LE de l'escadron de chasse 2/5 ĂŽle-de-France a Ă©tĂ© percutĂ© en vol par un avion d'entrainement L-39 Albatros ZA des Forces armĂ©es lituaniennes près de la base de Zokniai, au nord de la Lituanie[72] - [73] ; l'appareil a pu rejoindre la base de Siauliai, oĂą l'escadron stationne, tandis que les deux occupants de l'appareil lituanien ont Ă©tĂ© contraints de s'Ă©jecter ; l'escadron composĂ© de quatre Mirage 2000C assure la surveillance aĂ©rienne des États baltes pour le compte de l'OTAN dans le cadre de l'opĂ©ration Baltic 2011 ;
  • Le , le Mirage 2000D no 619 / 188-IM de l'escadron de chasse 3/11 Corse percute un F-15C de la force aĂ©rienne saoudienne lors d'exercices dans la province de Tabuk, en Arabie saoudite. L'Ă©quipage mixte franco-saoudien et le pilote du F-15 s'Ă©jectent et sont sains et saufs[74] ;
  • Le , le Mirage 2000-5F 2-ER no 68, appartenant Ă  l'escadron de chasse 1/2 Cigognes, s'Ă©crase peu après son dĂ©collage de la base aĂ©rienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, tuant son pilote ; de nationalitĂ© taĂŻwanaise, ce dernier Ă©tait « officier en Ă©change » dans l'ArmĂ©e de l'air ; l'avion est tombĂ© Ă  500 mètres d'habitations dans une zone boisĂ©e sur la commune de Froideconche[75] ;
  • Le , le Mirage 2000-5F 2-ES no 73, appartenant Ă  la base aĂ©rienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur, s'Ă©crase près de Montcourt dans la Haute-SaĂ´ne ; alors que le pilote participait Ă  un exercice d'entraĂ®nement Ă  basse vitesse et basse altitude, une dĂ©faillance moteur serait survenue Ă  la suite d'une absorption de volatile ; le pilote a alors appliquĂ© la procĂ©dure de sĂ©curitĂ© en vidant et larguant ses rĂ©servoirs avant de trouver un espace sĂ©curisĂ© pour faire s'Ă©craser son appareil ; le pilote a Ă©tĂ© lĂ©gèrement blessĂ© Ă  la jambe[76] ;
  • Le , le Mirage 2000-5F 116-AD no 70, s'Ă©crase Ă  Ozerailles en Meurthe-et-Moselle sans faire de victime ; l'avion appartenait Ă  l'escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aĂ©rienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur[77] ;
  • Le , le Mirage 2000D no 665 de l'escadrille SPA 102, escadron de chasse 2/3 Champagne, s'Ă©crase en territoire nigĂ©rien Ă  mi chemin entre Gao (au Mali) et Niamey, la capitale du Niger ; l'Ă©quipage a Ă©tĂ© contraint Ă  l'Ă©jection Ă  la suite d'une panne technique[78] ;
  • Le , le Mirage 2000B no 526 de la base d'Orange, en mission d'entraĂ®nement, s'Ă©crase sur la commune de Viens (Vaucluse) ; ses deux pilotes sont retrouvĂ©s sains et saufs après s'ĂŞtre Ă©jectĂ©s[79] ;
  • Le , les Mirage 2000D no 651 et 669 sont dĂ©truits au sol lorsqu'un F-16D grec s'Ă©crase au dĂ©collage Ă  Albacete, pendant un exercice de l'OTAN[80]. Le pilote et la navigatrice d'un des deux appareils, appartenant Ă  l'escadron de chasse 1/3 Navarre et qui Ă©taient dĂ©jĂ  installĂ©s Ă  bord, font partie des neuf personnes tuĂ©es au sol[81].
  • Le 28 septembre 2017, le Mirage 2000N no 374 de l'escadron de chasse 2/4 La Fayette de la base aĂ©rienne d'Istres s'Ă©crase lors de la phase de dĂ©collage Ă  N'Djamena (Tchad). Le pilote et le navigateur se sont Ă©jectĂ©s[82].
  • Le le Mirage 2000D no 667 de l'escadron de chasse 1/3 Navarre, parti de sa base de Nancy-Ochey, s'Ă©crase Ă  la limite des dĂ©partements du Jura et du Doubs. Le lendemain soir, la ministre des armĂ©es Florence Parly annonce que des restes du pilote et de la navigatrice ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s, ce qui signifie qu'ils n'ont pas pu s'Ă©jecter. La boite noire est trouvĂ©e le surlendemain mais n'indique pas de cause mĂ©canique pour l'Ă©chec de ce vol en rase-motte. L'enquĂŞte conclut Ă  une erreur de pilotage liĂ©e Ă  un manque d'entrainement de l'ensemble de l'escadron : « La 3e EC connait depuis plusieurs annĂ©es un dĂ©ficit en entraĂ®nement organique. Celui-ci est dĂ» Ă  un engagement important en opĂ©rations extĂ©rieures et Ă  une faible disponibilitĂ© des Mirage 2000D ». Ce vol Ă©tait justement un vol d'entrainement « dans des conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©favorables » de prĂ©cipitations neigeuses, alors que les militaires basĂ©s au Mali, n'avait pas vu de prĂ©cipitations depuis des mois, les militaires « n'avaient pas volĂ© depuis plusieurs mois et effectuaient un vol dĂ©licat »[83] - [84] - [85] - [86].
  • Le 20 juillet 2021 un Mirage 2000D de la force Barkhane s’est Ă©crasĂ© au Mali dans la rĂ©gion d’Hombori. Les deux pilotes ont pu s’éjecter et ĂŞtre rĂ©cupĂ©rĂ©s.
  • Le 3 novembre 2022 le Mirage 2000-5F 2-EJ n°43 de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes s'Ă©crase Ă  5 kilomètres au Nord de la base aĂ©rienne 116 de Luxeuil-les-Bains, dans une zone boisĂ©e. Le pilote s'est Ă©jectĂ© et est indemne[87] - [88].

Drapeau de la Grèce Force aérienne grecque

Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de la Elleniki Polemikí Aeroporía :

  • de 1991 Ă  2018, la Grèce a perdu une quinzaine de ses Mirage 2000 lors de diffĂ©rents accidents ; on signalera en particulier la collision de deux avions lors d'un combat simulĂ© le (un Mirage perdu, l'autre endommagĂ© mais ayant pu se poser)[89] ;
  • le , le Mirage 2000 EG n° 215 de la 332 MPK est endommagĂ© durant la phase d'approche sur la piste de la base aĂ©rienne de Tanagra en raison d'une avarie rĂ©acteur ; le lieutenant-colonel A.Tzanavaras s'Ă©jecte. L'appareil sera rĂ©parĂ© et remis en service[49] ;
  • le , le Mirage 2000 EG n° 229 de la 331 MPK s'Ă©crase Ă  la suite d'une collision volatile ; le pilote G. Kormentzas s'Ă©jecte[49] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 238 de la 332 MPK et le F-16 C n°137 de la 330 MPK entrent en collision en vol durant un exercice au large de l'Ă®le de Skyros ; le pilote du Mirage D. Bratsios s'Ă©jecte, mais celui du F-16, A Bridak, est tuĂ©[49] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 225 de la 331 MPK s'Ă©crase en mer en raison d'une avarie mĂ©canique au large de l'Ă®le d'Andros ; l'aspirant Lakides s'Ă©jecte ; il sera secouru sur son canot de sauvetage[49] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 244 de la 332 MPK s'Ă©crase Ă  25 km au nord de l'Ă®le de Skyros ; le pilote est portĂ© disparu[49] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 210 de la 332 MPK[49] s'Ă©crase en mer durant une approche Ă  très base altitude au large de l'Ă®le de Skyros ; le pilote Dimitrios Stratakias est tuĂ© durant l'Ă©jection (bloquĂ© par le pare-brise) ; l'avion a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ© après 3 jours dans l'eau salĂ©e, dĂ©montĂ©, traitĂ© anti-corrosion puis remontĂ©. Il est remis en service en mars 2003 ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 223 de la 331 MPK s'Ă©crase près d'Oropos Ă  la suite d'une avarie des systèmes hydraulique et Ă©lectrique ; le pilote Nikolaos Paroysis s'Ă©jecte mais est tuĂ©[49] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 228 de la 332 MPK est dĂ©truit sur la base aĂ©rienne de Tanagra lors du dĂ©collage : l'Ă©clatement d'un pneu provoque un incendie qui se propage jusqu'Ă  un des rĂ©servoirs pendulaires ; le sous-lieutenant Konstantinos Xantzigiannis interrompt le dĂ©collage et Ă©vacue l'appareil. L'Ă©tendue des dĂ©gâts fait que l'avion ne sera pas rĂ©parĂ© ; ce dernier sert de stock pour pièces de rechange[49] ;
  • le , le Mirage 2000 BG no 203 de la 331 MPK s'Ă©crase en mer Ă  l'ouest de Chios après une avarie rĂ©acteur ; le commandant Kiriakos Dimitrakoulas et le lieutenant Ioannes Xatzoudis s'Ă©jectent[48] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 224 de la 332 MPK s'Ă©crase en mer Ă  20 milles nautiques au nord de Skyros après une collision avec le Mirage 2000 EG no 236 lors d'un entraĂ®nement au combat ; le pilote s'Ă©jecte. Le Mirage 2000 EG n° 236 parvient Ă  se poser puis sera rĂ©parĂ© ; il deviendra le Mirage 2000-5 EG n° 536[48] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 241 de la 331 MPK s'Ă©crase sur le Mont Ptoon Ă  20 milles nautiques au nord de la base aĂ©rienne de Tanagra durant une tentative de retour Ă  la base après un problème technique au dĂ©collage, le capitaine Panteleimon Gelis est tuĂ©[48] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 222 de la 332 MPK percute une montagne Ă  proximitĂ© du Golfe d'EubĂ©e peu après le dĂ©collage ; le lieutenant Vasilios Doukas s'Ă©jecte[48] ;
  • le , le Mirage 2000 BG no 204 de la 332 MPK s'Ă©crase au sud de l'Ă®le de Samos après une perte de puissance du rĂ©acteur au cours d'un vol Ă  basse altitude ; le capitaine Michael Kourtis et le sous-lieutenant Michael Mitsiou s'Ă©jectent[48] ;
  • le , le Mirage 2000 EG no 239 de la 332 MPK s'Ă©crase Ă  15 milles nautiques au sud des Ă®les Sporades au cours d'un exercice avec un autre mirage 2000 ; le pilote s'Ă©jecte[48];
  • le 12 avril 2018, le Mirage 2000-5 n° 546 de la 331 MPK s'Ă©crase au nord-est de l'Ă®le de Skyros, de retour d'une mission d'interception d'appareils turcs qui avaient violĂ© l'espace aĂ©rien grec. L'appareil volait en basse altitude, dans des conditions de visibilitĂ© dĂ©gradĂ©e par un vent de sable venu du Sahara ; le capitaine Giorgios Baltadoros est tuĂ©.

Drapeau de l'Inde Force aérienne indienne

Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de l'Indian Air Force :

  • le 24 avril 1987, un Mirage 2000H du Squadron no 7 s'Ă©crase ; le Flight Lieutenant Anil Ganpatrao Ghatge dĂ©cède dans l’accident ;
  • le 15 septembre 1987, un Mirage 2000H s'Ă©crase sur la piste de la base de Gwalior ; le Squadron Leader Gill s'Ă©jecte ;
  • le , le Mirage 2000H no KF-102 du Squadron no 7 s'Ă©crase sur la base de Dehli-Palam lors d'une dĂ©monstration de voltige, pendant le dĂ©filĂ© annuel de l'Indian Air Force ; le Wing Commander Ramesh "Joe" Bakshi et deux personnes au sol sont tuĂ©s[90] - [49] ;
  • le 27 janvier 1994, un Mirage 2000H s'Ă©crase Ă  proximitĂ© l’aĂ©roport de Mahaharajpur peu de temps après le dĂ©collage, Ă  la suite d'une collision avec un vautour africain Ă  170 m d’altitude ; le Flight lieutenant S.Kumar s'Ă©jecte[49] ;
  • le 23 septembre 2004, un Mirage 2000H s'Ă©crase dans la rĂ©gion du Singpur, entre Bhopal and Gwalior ; l’avion a perdu l’une des roues du train avant peu après le dĂ©collage ; le Squadron Leader Harser Singh Gill reçoit l’ordre de s'Ă©jecter[49] ;
  • le 04 octobre 2004, un Mirage 2000H se pose sur le ventre, train rentrĂ©, sur la piste de l’aĂ©roport de l’Ile Maurice, après une participation Ă  un show aĂ©rien Ă  Port-Louis ; l’appareil faisait partie d’un groupe de six Mirage 2000 de retour d’un exercice commun Ă  la force aĂ©rienne d’Afrique du Sud ; le pilote quitte l’avion indemne ; ce dernier sera rĂ©parĂ© puis remis en service ;
  • le 12 octobre 2004, le Mirage 2000TH n° KT-207 s'Ă©crase Ă  4 km de la base de Gwalior juste après le dĂ©collage, Ă  la suite d'une avarie rĂ©acteur ; le Wing Commander N.S. Venkateshvar et le Flight Lieutenant Rangachari tentent de ramener l’appareil mais doivent s’éjecter. L’avion Ă©tait engagĂ© dans un exercice commun avec des appareils de la Singaporean Air force ;
  • le 09 novembre 2004, un Mirage 2000H s'Ă©crase Ă  50 km au nord-est de Gwalior, lors d'un vol d'entraĂ®nement de nuit, Ă  la suite d'un feu rĂ©acteur ; le Flight Lieutenant Neehar Gururani meurt dans l'accident, qui est alors le quatrième impliquant un Mirage 2000 Ă  survenir cette annĂ©e[91] ;
  • le 24 janvier 2007, un Mirage 2000H s’écrase près de Morena, dans la rĂ©gion du Madhya Pradesh, après avoir dĂ©collĂ© de Mahaharajpur ; l’avion effectuait un vol d’entraĂ®nement de nuit ; le Squadron Leader Manish Mani Tripathi dĂ©cède dans l’accident ;
  • le , le Mirage 2000TH n° KT-203 s'Ă©crase près du village de Gorelalkapura, Ă  100 km de Gwalior, 5 minutes après le dĂ©collage alors qu’il est en phase d’ascension, Ă  la suite d'une avarie rĂ©acteur ; l’Air Marshal Anil Chopra et le Wing Commander Ram Kumar s'Ă©jectent[92] ;
  • le , onze jours après le prĂ©cĂ©dent, le Mirage 2000TH n° KT-210 s’écrase peu après le dĂ©collage près de Sawai Madhopur, dans la rĂ©gion du Rajasthan ; le Squadron Leader Raj Kumar et le Flight Lieutenant Kanav s'Ă©jectent[93] ; Ă  la suite de ce nouvel accident, les Mirage 2000 indiens sont temporairement interdits de vol pour vĂ©rifications, et ne reprennent leurs vols qu'Ă  la fin du mois d'avril 2012[94] ;
  • le , un Mirage 2000TI s'Ă©crase au dĂ©collage depuis l'usine HAL de Bangalore ; l’avion effectuait son second vol Ă  l’issue de sa modernisation au standard TI ; les Squadron Leader Siddartha Negi et Samir Abrol s'Ă©jectent mais par manque d'altitude retombent dans le brasier, et dĂ©cèdent Ă  l’hĂ´pital[95].

Drapeau de Taïwan Force aérienne de Taïwan

  • le 10 octobre 1999, le Mirage 2000-5DI n° 2053 s'abĂ®me dans le dĂ©troit de TaĂŻwan Ă  la suite d'une avarie rĂ©acteur, consĂ©quence d'une absorption volatile. Les deux occupants s'Ă©jectent et sont rĂ©cupĂ©rĂ©s blessĂ©s ; ils seront hospitalisĂ©s ;
  • le 14 dĂ©cembre 1999, le Mirage 2000-5EI n° 2036 s'abĂ®me en mer, Ă  55 km au large du canton de Su'ao. Le contact radio est perdu. Le commandant Jiang Jin-Liang est portĂ© disparu ;
  • le 14 , le Mirage 2000-5DI n° 2058 s'abĂ®me en mer au cours d'une mission d'entraĂ®nement, 40 km au large de Hsinchu : l'Ă©quipage signale une avarie rĂ©acteur 20 minutes après le dĂ©collage puis s'Ă©jecte ; le lieutenant-colonel Chang Chien-Hsiang est rĂ©cupĂ©rĂ© par les secours mais dĂ©cède des suites d'une hypothermie ; le sous-lieutenant Liu Hao-Fan est portĂ© disparu. TaĂŻwan a temporairement interdit de vol ses Mirage 2000, pour inspection par des ingĂ©nieurs français ;
  • En novembre 2002, le Mirage 2000-5DI n° 2057 prend feu au sol. Les deux aviateurs sont saufs. L'avion est rĂ©parĂ© et remis en service ;
  • le 3 octobre 2012, un pilote taĂŻwanais se tue en France lors de sa formation ; TaĂŻwan a temporairement interdit de vol ses Mirage 2000, pour protestation et demande d'explications ;
  • le 20 mai 2013, le Mirage 2000-5DI n° 2052 s'Ă©crase au large de Hsinchu ; le lieutenant-colonel Liu Yuan-Hsiang et le sous-lieutenant Cheng Yu-Teng s'Ă©jectent ;
  • le 7 novembre 2017, le Mirage 2000-5EI n° 2040 s'abĂ®me en mer, Ă  167 km au nord-nord-ouest de Keelung, 34 minutes après avoir dĂ©collĂ©. La raison de la disparition est toujours inconnue, le capitaine Ho Tzu-Yu[96] et son avion n'ont toujours pas Ă©tĂ© retrouvĂ©s[97].

Marquages et unités françaises

  • Mirage 2000 escadron 1/2 Cigognes.
    Mirage 2000 escadron 1/2 Cigognes.
  • Mirage 2000C escadron 2/5 ĂŽle-de-France.
    Mirage 2000C escadron 2/5 ĂŽle-de-France.
  • Mirage 2000D escadron 3/3 Ardennes.
    Mirage 2000D escadron 3/3 Ardennes.
  • Mirage 2000N escadron 1/4 DauphinĂ©.
    Mirage 2000N escadron 1/4 Dauphiné.
  • Mirage 2000C RDI escadron 2/12 Picardie.
    Mirage 2000C RDI escadron 2/12 Picardie.
  • Mirage 2000B escadron 1/12 Cambresis.
    Mirage 2000B escadron 1/12 Cambresis.
  • Mirage 2000N escadron 3/4 Limousin.
    Mirage 2000N escadron 3/4 Limousin.
  • Mirage 2000C escadron 1/5 VendĂ©e.
    Mirage 2000C escadron 1/5 Vendée.

Les Mirage 2000C RDI ont équipé les unités françaises suivantes[98] - [99] :

Unité Début Fin
EC 5/330 CĂ´te d'Argent septembre 1987 (inconnue)
EC 1/5 Vendée Premiers avions juillet 1988 29 juin 2007
EC 2/5 Ile de France Premiers avions début 1989 23 juin 2022
EC 3/5 Comtat Venaissin Opérationnel fin 1990 31 août 1997
EC 1/12 Cambrésis Opérationnel en avril 1992 30 mars 2012
EC 2/2 CĂ´te d'Or 1998 1999
EC 2/12 Picardie Premiers avions en sept. 1992 7 juillet 2009
EC 4/33 Vexin Juillet 2001 2008
EC 3/11 Corse 3 novembre 2008 fin 2011

Dans la culture populaire

Le Mirage 2000 est mis en scène dans les jeux vidéo et autres simulateurs suivants :

Actuellement la réplique la plus fidèle du Mirage 2000 est disponible sur le simulateur DCS World avec la version 2000-C réalisée par RAZBAM.

Il est aussi l'un des éléments principaux du film français Les Chevaliers du ciel, réalisé par Gérard Pirès et sorti en 2005.

Notes et références

Notes

  1. RetirĂ© du service fin , il s'agit du dernier des Mirage 2000 produits de 1980 Ă  1985 Ă  avoir Ă©tĂ© dotĂ©s du turborĂ©acteur M53-5 de 9 000 kgp de poussĂ©e avec postcombustion. Il ne reste plus, Ă  cette date, que des Mirage 2000 Ă©quipĂ©s avec le M53-P de 9 700 kgp.
  2. RetirĂ© du service fin , il s'agit du dernier des Mirage 2000 produits de 1980 Ă  1985 Ă  avoir Ă©tĂ© dotĂ©s du turborĂ©acteur M53-5 de 9 000 kgp de poussĂ©e avec postcombustion. Il ne reste plus, Ă  cette date, que des Mirage 2000 Ă©quipĂ©s avec le M53-P de 9 700 kgp.

Références

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Voir aussi

Développement lié

AĂ©ronefs comparables

Ordre de désignation

Articles connexes

Bibliographie

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  • HervĂ© Beaumont, Les Mirage IV, Mirage F1 et Mirage 2000 en France et dans le Monde, Clichy, Larivière, (ISBN 978-2-84890-080-3)
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  • Jean-Paul Philippe, Les Mirage 2000, Jean-Pierre Taillandier, (ISBN 978-2-87636-085-3)
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  • Roberto Iermanno, « Mirage 2000 Pilot report », Aerei Magazine, Parma, Delta Éditions, no 2,‎
  • (en) Mike Spick, The great book of modern warplanes : featuring full technical descriptions and battle action from Baghdad to Belgrade, Osceola, Wis, MBI Pub. Co, , 520 p. (ISBN 0-7603-0893-4)
  • (en) Hellenic Defence Report 2009-2010, Ă©dition annuelle du magazine Hellenic Defence & Security

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