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Dassault Mirage F1

Le Dassault Mirage F1 est un avion militaire conçu et construit en France par Dassault. Il se distingue des autres avions de la famille des Mirage par l'utilisation d'une aile en flèche, au lieu d'une aile delta. DĂ©clinĂ© en version de reconnaissance et version d'attaque, il a Ă©tĂ© construit Ă  plus de 700 exemplaires, utilisĂ©s par onze pays diffĂ©rents. Les Mirage F1 français ont rĂ©alisĂ© leur dernier vol Ă  l'occasion du dĂ©filĂ© militaire du 14 juillet 2014, nĂ©anmoins Ă  cette date, l'avion reste encore en service dans d'autres pays.

Dassault Mirage F1
Vue de l'avion.
Un Mirage F1CR de l'armée de l'air française avant son décollage lors du RIAT de 2009.

Constructeur Dassault Aviation
RĂ´le Avion multirĂ´le
Statut • Retiré du service en France
• Toujours en service au Congo, au Gabon, en Iran, en Libye et au Maroc
• Avion d'entrainement aux États-Unis jouant le rôle d'agressor.
Premier vol
Mise en service 1973
Date de retrait (en France)
Nombre construits Plus de 720
Équipage
1 pilote
Motorisation
Moteur Snecma Atar 9 K 50
Nombre 1
Type Turboréacteur avec postcombustion
PoussĂ©e unitaire Ă  sec : 49,03 kN
avec PC : 70,61 kN
Dimensions
vue en plan de l’avion
Envergure 8,40 m
Longueur 15,00 m
Hauteur 4,5 m
Surface alaire 25 m2
Masses
Ă€ vide 7 400 kg
Carburant 4 100 L, soit 3 095,5 kg
Avec armement 11 130 kg
Maximale 16 200 kg
Performances
Vitesse maximale 2 335 km/h (Mach 2,2)
Plafond 20 000 m
Vitesse ascensionnelle 12 780 m/min
Rayon d'action 900 km
Endurance 2 h 15 min avec un réservoir ventral et deux Super 530
Charge alaire 450 kg/m2
Rapport poussée/poids 0,64
Armement
Interne 2 canons DEFA de 30 mm, approvisionnĂ©s Ă  raison de 150 coups chacun
Externe 7 points d'emport pour un total de 6 300 kg de charges diverses (missiles air-air, bombes, roquettes, etc.)
Avionique
Radar Cyrano IV, détecteur d'alerte radar

Conception

En 1963, l'ArmĂ©e de l'air française Ă©met une demande pour un avion multirĂ´le, capable aussi bien de missions d'interception Ă  vitesse supersonique que de pĂ©nĂ©tration Ă  basse altitude par tous les temps. Elle demande Ă©galement un rayon d'action supĂ©rieur Ă  celui du Mirage III et exige que l'avion puisse utiliser des pistes courtes ou des terrains rudimentaires, avec une vitesse d'approche infĂ©rieure Ă  140 nĹ“uds (260 km/h). Ces spĂ©cifications sont très proches du projet MRCA qui va donner naissance au Panavia Tornado, mais auquel la France dĂ©cide finalement de ne pas participer.

De son côté, Dassault commence aussitôt à travailler sur un projet désigné Mirage III F, appareil équipé d'un réacteur américain Pratt et Whitney TF-106 et d'une aile en flèche dotée de dispositifs hypersustentateurs réduisant la vitesse de décrochage. En effet, l'aile delta utilisée jusqu'ici sur les Mirage III impose des vitesses trop élevées lors de l'atterrissage. En 1965, trois prototypes d'une version biplace désignée Mirage III F2 sont commandés.

Le premier prototype, propulsé par un Pratt & Whitney TF30, fait son vol inaugural le . À la fin de l'année, il a démontré sa capacité à atteindre Mach 2 et à atterrir en moins de cinq cents mètres. En parallèle, Dassault a fait réaliser une version monoplace plus petite et équipée du même réacteur que le Mirage IV : l'Atar 9 K. Désigné Mirage F1 01, l'avion fait son premier vol le , piloté par René Bigand, chef pilote de Dassault. Début , lors de son quatrième vol, il atteint Mach 2. Le 18 mai 1967, au cours d’un vol à basse altitude et à grande vitesse, les empennages horizontaux du Mirage F1 01 se détachent à la suite d’un phénomène de vibration divergent appelé « flottement ». L’avion percute le sol près de Fos-sur-Mer. René Bigand décède[1].

Malgré les bonnes performances du Mirage III F2 et du Mirage G à géométrie variable qui en est dérivé (premier vol effectué le ), le budget de l'Armée de l'air ne permet pas de financer ces projets. Finalement, seul le programme du Mirage F1 est retenu, avec la commande de trois avions de présérie :

Le premier avion de série décolle le et est livré un an plus tard.

En 1973, Dassault construit un exemplaire d'une version E pour « Europe », avec projet pour 2 exemplaires: 1 pour le test du réacteur M53-02 et 1 pour le test du système de navigation et d'attaque. Ce Mirage F-1E participa au Marché OTAN de 1973. Il était équipé d'un réacteur Snecma M53.

Mise en service et Ă©volutions

Le Mirage F1 C entre en service dans l'Armée de l'air fin 1973 au sein de l'escadron de chasse 2/30 Normandie-Niémen stationné sur la base aérienne 112 Reims-Champagne, où les premiers F1 C se posent le 20 décembre. Il faudra au total huit ans pour que se termine la transformation des escadrons composant la 30e escadre de chasse (basée à Reims), la 5e escadre de chasse (basée à Orange) et la 12e escadre de chasse (basée à Cambrai), sans oublier l'escadron de chasse 1/10 Valois transféré à Reims en 1985 pour intégrer la 30e escadre de chasse.

Rapidement, de nouveaux volets sont installés pour améliorer la manœuvrabilité de l'appareil en combat aérien. Un détecteur d'alerte radar de type BF matérialisé par deux capteurs, est ajouté au sommet de la dérive à partir du F1 C no 79. Enfin, à partir du numéro de série 202, une perche de ravitaillement en vol est montée en série (le 201 étant le n°1 modifié). Cette perche est fixe.

Initialement, le seul armement disponible est le missile air-air Ă  moyenne portĂ©e Matra R530. Ă€ la fin des annĂ©es 1970, arrivent les Matra R550 Magic – missiles Ă  courte portĂ©e alors installĂ©s sur des rails montĂ©s en bout d'aile – et le Matra Super 530 F, version nettement amĂ©liorĂ©e du Matra R530. Celui-ci, combinĂ© au radar Cyrano IV, permet d'aller chercher une cible hostile volant Ă  Mach 3 (3 140 km/h) Ă  60 000 pieds avec un dĂ©nivelĂ© de plus 10 000 pieds par rapport Ă  l'intercepteur.

Plusieurs versions font peu Ă  peu leur apparition :

  • Le Mirage F1 A, appareil monoplace d'attaque diurne destinĂ© Ă  l'export, Ă©quipĂ© d'un radar AĂŻda II, d'une perche de ravitaillement en vol rĂ©tractable et d'un système de navigation et d'attaque par temps clair comprenant en particulier un tĂ©lĂ©mètre radar. L'avion emporte plus de carburant interne que le Mirage F1 C ;
Vue de l'avant d'un Mirage F1B français sur la base aérienne 112 en 2014. Les 2 postes de pilotages sont visibles.
  • Le Mirage F1 B, appareil biplace d'entraĂ®nement allongĂ© de trente centimètres pour permettre l'installation d'un second siège, avec capacitĂ© en carburant rĂ©duite et les canons de 30 mm supprimĂ©s ;
  • Le Mirage F1 CR, appareil monoplace de reconnaissance tactique destinĂ© Ă  remplacer les Mirage III R et RD. Le canon droit est remplacĂ© par un capteur infrarouge. L'avion dispose d'un emplacement sous le nez pour une camĂ©ra panoramique (OmĂ©ra 40) ou verticale (OmĂ©ra 33), d'un nouveau système de navigation et d'attaque, d'un radar modifiĂ© Cyrano IVMR, ainsi que toute une sĂ©rie de pods externes de reconnaissance (camĂ©ras, radars, etc.). Le prototype fait son premier vol le et l'avion entre en service en . Les derniers Mirage F1 CR de l'escadron 2/33 Savoie sont retirĂ©s du service le 13 juin 2014[2], ce qui marque le retrait dĂ©finitif du Mirage F1 de l'armĂ©e de l'air française ;
Vue de l'avant d'un Mirage F1-CT de la 30e escadre de chasse à Nellis AFB en 2008. Le désignateur laser est visible sous le poste de pilotage, à l'avant du train d'atterrissage.
  • Le Mirage F1 CT, appareil monoplace d'assaut tactique destinĂ© Ă  remplacer les Mirage IIIE et Mirage 5F. Il s'agit en fait de Mirage F1 C arrivĂ©s Ă  mi-vie (3 000-3 500 heures de vol) et rendus disponibles par l'arrivĂ©e du Mirage 2000[3]. Les modifications ont concernĂ© l'ajout d'un tĂ©lĂ©mètre laser dans un carĂ©nage sous le nez, d'un nouveau dĂ©tecteur d'alerte radar Sherloc, de lances-leurres infrarouges Corail et un nouveau siège Ă©jectable. Le système Ă©lectrique est entièrement remplacĂ© et l'Ă©lectronique de bord modernisĂ©e pour les protĂ©ger des interfĂ©rences Ă©lectromagnĂ©tiques, tandis que la suppression du canon gauche permet par la suite l'installation de deux petites camĂ©ras. En tout, cinquante-cinq Mirage F1 C seront convertis en F1 CT, les premiers entrant en service en 1992. Les derniers appareils rĂ©trofitĂ©s sortent de l'AIA de Clermont-Ferrand le [3]. Les quatre derniers sont retirĂ©s du service entre le 20 septembre et octobre 2012[4]. Le dernier vol d'un Mirage F1 CT dans l'armĂ©e de l'air ayant lieu le par le no 226[5].

Les Mirage F1 sont exportés en Afrique du Sud dès 1974 puis en Grèce (1975), en Espagne (1976), etc. Au total, onze pays se portent acquéreurs de cet avion et il était encore en service dans la grande majorité d'entre eux en 2006. Différents programmes de modernisation ont eu lieu de façon indépendante dans certains de ces pays. Certains Mirage F1 vendus à l'export sont capables de tirer le missile américain AIM-9 Sidewinder, équivalent au R550 Magic II français.

À la fin des années 1990, l'Espagne a lancé un programme de modernisation de ses Mirage F1 (amélioration des performances du radar et mise à niveau de l'avionique), dont la réalisation a été confiée à Thomson-CSF[6]. Cette opération a également permis de remettre tous les avions au même standard, ce pays disposant en effet de 2 versions différentes (F1 CE pour l'interception pure et F1 EE aux capacités air-sol améliorées) et ayant racheté quelques F1 C à la France soit un total de 93 appareils.

Un des 4 Mirage F1ED libyen remis en état de vol, vu en octobre 2009. Il s'agit d'un des 2 avions qui se réfugieront à Malte.

En 2006, le Maroc a signé un contrat avec Astrac pour la modernisation de 27 Mirage F1[7] - [8] : mise à niveau de l'avionique et du poste de pilotage, nouveau radar, nouveaux équipements d'autoprotection, capacité d'emport de missiles MICA et de l'armement air-sol modulaire (AASM). Cette modernisation se termine en 2011, et est associée à un renommage des appareils en Mirage F1 MF2000[9].

La Libye a signĂ© fin 2006 un contrat de remise en Ă©tat de vol de 12 de ses avions[10]. Selon le quotidien français Marianne ce contrat, confirmĂ© fin 2007 lors de la visite du colonel Kadhafi Ă  Paris, de « simple remise en Ă©tat de vol » (et non de modernisation) des Mirage F1 libyens a Ă©tĂ© conclu. Le contrat est attribuĂ© Ă  Dassault et d'autres entreprises et porte sur un montant d'un peu plus de 100 millions d'euros. Il s'agit de permettre Ă  ces 12 Mirage F1 de reprendre l'air, sur les 32 qui avaient Ă©tĂ© livrĂ©s par la France dans les annĂ©es 1970 mais dont la plupart avaient disparu. Trois ans plus tard, seuls 4 avions ont Ă©tĂ© remis en Ă©tat de vol sur les 12 prĂ©vus, et 2 d'entre eux se rĂ©fugient Ă  Malte au dĂ©but de la guerre civile libyenne[11].

Engagements

Afrique du Sud

Les appareils sud-africains ont été utilisés de 1978 à 1982 durant le conflit frontalier avec l'Angola[12]. Deux MiG-21 angolais ont été abattus par un F1 CZ. Un F1 CZ a été touché par un missile sol-air[13] angolais puis réparé en utilisant des éléments d'un avion hors-service.

Équateur

Le , des Mirage F1 équatoriens ont abattu deux Su-22 péruviens, lors de la guerre du Cenepa[14].

France

Un Mirage F1C de la 30e Escadre de Chasse arborant le camouflage généralement utilisé pour les missions en Afrique, vu ici en juillet 1993.
Un Mirage F-1CR français déployé sur l'aéroport de N'Djaména fin 2009.

L'armĂ©e de l'air française a engagĂ© ses Mirage F1 sur plusieurs théâtres d'opĂ©rations, du Tchad dans les annĂ©es 1980 (le 19 fĂ©vrier 1986, un Mirage F1 de l'armĂ©e de l'air aurait abattu un Tupolev Tu-22 libyen Ă  110 km de N'DjamĂ©na[15] - [16]) Ă  la guerre d’Afghanistan et l'intervention militaire en Libye de 2011, en passant par la guerre du Golfe (1990-1991) oĂą ces avions furent cependant en retrait dans un premier temps, car l'Irak disposait des mĂŞmes appareils et l'on risquait donc des confusions malheureuses. En revanche, avant le dĂ©clenchement de l'opĂ©ration TempĂŞte du dĂ©sert, les États-Unis demandèrent Ă  la France de pouvoir tester en conditions de combat aĂ©rien et attaque air-mer les capacitĂ©s des Mirage F1 vendus Ă  l'Irak. Deux avions de type F1 EQ, similaires aux appareils irakiens, demeurant la propriĂ©tĂ© de Dassault Aviation car ils n'avaient pas encore Ă©tĂ© livrĂ©s Ă  l'Irak avant l'embargo, furent utilisĂ©s pour ces combats aĂ©riens simulĂ©s, contre de nombreux avions de combat de l'US Air Force ou de l'US Navy. Les pilotes amĂ©ricains dĂ©couvrirent alors les grandes capacitĂ©s de ces appareils monorĂ©acteurs, Ă  l'Ă©quipement de guerre Ă©lectronique très sophistiquĂ©, et apprirent Ă  s'en mĂ©fier[17] - [18].

Début , des Mirages F1 basés à N'Djaména ont effectué des missions d'appui feu en République centrafricaine en soutien des troupes françaises lors de la reconquête de la ville de Birao[19].

Le , deux Mirage F1 français engagés dans l'intervention militaire en Libye à court de carburant ont atterri d'urgence à Malte pour se réapprovisionner. Ils sont repartis au bout de deux heures après s'être ravitaillés. Le , deux Mirage F1 (dont un ayant atterri le 20 avril) ont effectué un atterrissage d'urgence à Malte en raison d'une panne du système hydraulique de l'un d'eux[20].

En janvier 2013, deux Mirage F1CR ont été employés au Mali lors de l'opération Serval pour des missions de reconnaissance et de bombardement dans le cadre de la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Irak

Le Mirage F1 a été engagé par l'Irak au cours de la guerre Iran-Irak, période au cours de laquelle il remporta plusieurs victoires aériennes, notamment contre des F-4, F-5 et F-14 de l'armée de l'air iranienne, la première victoire étant sur un F-4 “Phantom” en décembre 1981[21]. À l'inverse, plusieurs Mirage F1 irakiens ont été abattus par des F-14 iraniens[22] - [23]. Un F-100F Super Sabre turc a été abattu le 17 septembre 1983 par un missile Matra R530 à la suite d'une violation de frontière[24]. Les avions irakiens ont également effectué des attaques anti-navires avec des Exocet, touchant plusieurs pétroliers. L'attaque, le , d'un bâtiment américain, l'USS Stark (officiellement, une erreur de tir) attribuée à un Mirage F1 EQ 5 aurait été en réalité effectuée par un Falcon 50 modifié[25]. Au total, 46 Mirage F1 ont été perdus par l'Irak pendant cette guerre, dont 32 abattus par des F-14[25].

Plusieurs Mirage F1 irakiens ont été abattus durant la guerre du Golfe (1990-1991), d'autres se sont réfugiés en Iran et figurent maintenant dans l'arsenal de l'armée de l'air iranienne.

Libye

Le , deux pilotes de chasse libyens ayant fait défection ont atterri à Malte pendant la révolte libyenne de 2011[26].

Maroc

Dans les années 1980, le Maroc a utilisé ses Mirage F1 dans des missions d'appui contre les forces du Front Polisario, durant la guerre du Sahara occidental.

Variantes

Les principales versions du Mirage F1 sont les suivantes :

  • Mirage F1 A : appareil d'attaque de jour ;
  • Mirage F1 B : biplace d'entraĂ®nement ;
  • Mirage F1 C : monoplace d'interception avec ou sans perche de ravitaillement en vol ;
  • Mirage F1 CR : version modifiĂ©e pour la reconnaissance tactique ;
  • Mirage F1 CT : version modifiĂ©e pour l'attaque au sol (55 F1 C ravitaillables en vol convertis pour l'ArmĂ©e de l'air au dĂ©but des annĂ©es 1990) ;
  • Mirage F1 D : version d'export du Mirage F1 B ;
  • Mirage F1 E : Mirage F1 C disposant de capacitĂ©s air-sol amĂ©liorĂ©es destinĂ© Ă  l'export ;
  • Mirage F1 R : version d'export du Mirage F1 CR.

Dans la pratique, la désignation des versions d'export – dont l'équipement varie d'un pays à l'autre – est assez confuse, car certains avions appelés Mirage F1 A sont en fait des Mirage F1 E ou inversement. De plus, la désignation comporte une ou deux lettres supplémentaires par pays, qui peuvent être placées soit avant soit après la lettre désignant la version. Ainsi, par exemple, l'Équateur a reçu des Mirage F1 JA qui sont en fait des Mirage F1 E modifiés et non des Mirage F1 A, et les Mirage F1 CK du Koweït sont plus proches du Mirage F1 E que du Mirage F1 C.

Pays utilisateurs

  • Un Mirage F1AZ vu lors d'un ravitaillement en vol
    Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud (~ 20 + 4)
    • Paramount Group : Cette entreprise a repris une vingtaine de Mirage F1-CZ et Mirage F1-AZ de la force aĂ©rienne sud-africaine. En octobre 2017, quatre Mirage F1B, ayant appartenu Ă  l'ArmĂ©e de l'air française, sont vendus pour environ 2 millions d'euros dans le but de possĂ©der des avions permettant la formation de pilotes de chasse et de jouer le rĂ´le d'agresseurs. Ces avions serviront, entre autres, Ă  la formation des pilotes de chasse congolais et gabonais[27] - [28].
  • Drapeau de la rĂ©publique du Congo Congo (2)
  • Drapeau du Gabon Gabon (8)
    • ArmĂ©e de l'air gabonaise - 8 Mirage F1AZ ex-Afrique du Sud sont livrĂ©s deux par deux en 2006, 2007 puis 2010, par la sociĂ©tĂ© Aerosud après remise en Ă©tat opĂ©rationnelle.
  • Drapeau des États-Unis États-Unis
    • Airborne Tactical Advantage Company (ATAC, filiale de Textron Airborne Solutions) : 63 cellules de Mirage F1CT, F1CR et F1B, ainsi que 6 millions de pièces dĂ©tachĂ©es dont environ 150 rĂ©acteurs Atar 9 K 50 achetĂ©s le pour environ 21 millions d'euros. La remise en Ă©tat de vol coĂ»terait environ 3 millions d'euros par avion[29]. L'entreprise ATAC souhaite faire revoler entre 30 et 45 appareils[29] dĂ©militarisĂ©s (retrait des dĂ©tecteurs d’alerte, lance-leurres, camĂ©ras et canons) par la SABCA, afin de les mettre en conformitĂ© avec le registre de la FAA, qui leur dĂ©livre une immatriculation civile Ă  partir de 2018[30]. Pendant cette seconde vie, d'une durĂ©e estimĂ©e de dix Ă  quinze ans, les F1 devraient effectuer entre 200 et 250 heures de vol par an pour simuler des agresseurs[31]. Le premier vol d'un avion remis en Ă©tat, le Mirage F1B no 502 rĂ©-immatriculĂ© N601AX, a eu lieu le 23 aoĂ»t 2019[32].
    • Draken International : achat de 22 Mirage F1M et F1B ex-espagnols en septembre 2017 pour un montant non-prĂ©cisĂ©. Ils auront le mĂŞme rĂ´le que ceux d'ATAC[33] - [34]. C'est la sociĂ©tĂ© sud-africaine Paramount Aerospace Systems qui sera chargĂ©e de la remise en Ă©tat de vol de ces appareils[35]. Aucun de ces avions n'avait encore repris l'air mi-2019.
      Mirage F1BQ de la force aérienne de la République Islamique d'Iran en septembre 2009.
  • Drapeau de l'Iran Iran (13)
    • Force aĂ©rienne de la RĂ©publique islamique d'Iran - En 1991, au cours de la guerre du Golfe, 18 Mirage F1EQ et 6 BQ irakiens fuient vers l'Iran afin d'Ă©chapper Ă  la campagne de bombardement de la coalition. Ces avions sont saisis et utilisĂ©s par les iraniens Ă  titre de "rĂ©paration" pour la guerre Iran-Irak. En 2017, l'Iran comptait 4 biplaces (BQ) et 9 monoplaces (EQ).
  • Drapeau de la Libye Libye (4)
    • Force aĂ©rienne libyenne - Ă€ partir de 1976, la Libye reçoit un total de 38 avions (18 F1-AD d'attaque au sol et de reconnaissance, 6 F1-BD biplaces et 18 F1-ED de dĂ©fense aĂ©rienne). Le 21 fĂ©vrier 2011, deux pilotes libyens, après avoir dĂ©fiĂ© l'ordre de bombarder des manifestants, font dĂ©fection en volant Ă  bord de leur Mirage F1-ED (502 et 508) jusqu'Ă  Malte, afin de demander l'asile politique. 6 appareilles opĂ©rationnels en 2023 dont un Mirage F1-AD, un Mirage ED et deux Mirage BD en service selon flightglobal[11] - [36] - [37] - [38] - [39].
  • Un Mirage F1CH en vol.
    Drapeau du Maroc Maroc (26)
    • Forces royales air marocaines - Ă€ partir de 1980, 50 appareils sont rĂ©ceptionnĂ©s par l'armĂ©e marocaine : 30 Mirage F1-CH, 14 Mirage F1-EH et 6 Mirage F1-EH-200. Dès leurs rĂ©ceptions, le Maroc engage ses appareils contre les forces du Front Polisario, durant la guerre du Sahara occidental. De 2006 Ă  2011, 27 appareils sont modernisĂ©s au standard Astrac[7] - [8] en vue de les conserver en service encore plusieurs annĂ©es. Un appareil est perdu en 2015 lors d'un accident. En 2017, seuls 26 appareils Ă©taient opĂ©rationnels au sein de l'aviation marocaine.

Anciens utilisateurs

  • Drapeau de la France France
    • ArmĂ©e de l'air - Un total de 246 avions ont Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ©s par l'armĂ©e française Ă  partir de 1973 : 20 Mirage F1-B biplaces, 160 Mirage F1-C de dĂ©fense aĂ©rienne dont 55 furent transformĂ©s en Mirage F1-CT d'attaque au sol Ă  partir de 1988, et 64 Mirage F1-CR de reconnaissance. Ils furent dĂ©ployĂ©s sur de nombreux théâtres d'opĂ©rations jusqu'en 2013. Les derniers Mirage F1 français sont retirĂ©s du service actif le 13 juin 2014 et effectuent leur dernier vol Ă  l'occasion de la cĂ©rĂ©monie du [2]. Ils sont aujourd'hui remplacĂ©s par les Mirage 2000 et Rafale. Après leur retrait de l'armĂ©e de l'air, ils sont conservĂ©s sous cocon sur l'ancienne base aĂ©rienne de Châteaudun jusqu’à leur vente fin 2017. Un exemplaire a Ă©tĂ© mis Ă  disposition du musĂ©e de l'aviation de WARLUIS dans l'Oise, Le Mirage F1CT n° 253 immatriculĂ© 132-QU a Ă©tĂ© livrĂ© le 22 septembre 2020. Ses insignes sont ceux de l'escadrille NORMANDIE NIEMEN.
  • Mirage F1C ArmĂ©e de l'air
    Mirage F1C Armée de l'air
  • Mirage F1B ArmĂ©e de l'air
    Mirage F1B Armée de l'air
  • Mirage F1CT ArmĂ©e de l'air
    Mirage F1CT Armée de l'air
  • Mirage F1CR ArmĂ©e de l'air
    Mirage F1CR Armée de l'air
  • Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
    • Force aĂ©rienne sud-africaine - 48 avions monoplaces (32 F1AZ d'attaque au sol et 16 F1CZ de dĂ©fense aĂ©rienne) sont acquis en 1975. Les appareils sud-africains furent utilisĂ©s de 1978 Ă  1982, durant le conflit frontalier contre l'Angola afin d'affronter les MiG-21 et d'appuyer les troupes au sol. Les Mirage F1 sont rĂ©formĂ©s en 1992 avec 2 appareils conservĂ©s jusqu'en 1996. Certains ont Ă©tĂ© dotĂ©s de moteurs Klimov SMR-95, dĂ©rivĂ©s des Klimov RD-33 Ă©quipant le MiG-29. Ils ont portĂ© la dĂ©signation de « Super Mirage F1 ». 8 Mirage F1-AZ sont vendus au Gabon en 2006, puis 2 au Congo en 2010. Quelques-uns ont Ă©tĂ© revendus Ă  la sociĂ©tĂ© sud-africaine Paramount Group[27].
Mirage F1JA équatorien en vol durant l'exercice Blue Horizon 86 en août 1986.
  • Drapeau de l'Équateur Équateur
    • Force aĂ©rienne Ă©quatorienne - 18 avions (16 F1JA et 2 F1JE) reçus en 1977. Les Mirage F1 Ă©quatoriens ont Ă©tĂ© engagĂ©s dans des combats aĂ©riens contre l'aviation pĂ©ruvienne au cours des conflits frontaliers entre le PĂ©rou et l'Équateur. 4 Mirage F1JA ont Ă©tĂ© perdus lors d'accidents. En fĂ©vrier 2011, les aĂ©ronefs restants sont retirĂ©s du service.
      Mirage F1-M de l'armée de l'air espagnole à Albacete en février 2012.
  • Drapeau de l'Espagne Espagne
    • ArmĂ©e de l'air espagnole - Un total de 91 Mirage F1 (dĂ©signation locale C.14) ont Ă©tĂ© rĂ©ceptionnĂ©s par l'armĂ©e espagnole entre 1975 et 1997. En 1975, l'Espagne commence Ă  recevoir 73 appareils (6 F1BE, 45 F1CE et 22 F1EE). En 1993, l'aviation espagnole avait perdu un total de 23 appareils au cours d'accident. Entre 1994 et 1997, elle fait l'acquisition de 11 F1-EDA et 2 F1-DDA qataris, qui seront retirĂ©s du service en 2002. Un Mirage F1-DDA sera cĂ©dĂ© Ă  la Jordanie en 2006 sous la dĂ©nomination F1-DJ. En 1995, 4 F1-C et 1 F1-B sont cĂ©dĂ©s par la France. En 2002, 53 Mirage F1-BE/-CE/-EE sont modernisĂ©s et sont alors renommĂ©s Mirage F1-M. Ces appareils basĂ©s Ă  la base aĂ©rienne de Los Llanos Ă  Albacete ont Ă©tĂ© retirĂ©s du service le 23 juin 2013[40] afin d'ĂŞtre remplacĂ©s par le Typhoon. En 2013, l'Espagne a nĂ©gociĂ© avec l'Argentine pour la vente de 20 Mirage F-1M pour un montant de 221 millions de dollars, sans rĂ©sultats[41]. En septembre 2017, la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine Draken International achète une vingtaine de F1.
  • Drapeau de la Grèce Grèce
  • Drapeau de l'Irak Irak
    • Force aĂ©rienne irakienne - 121 avions sur 129 commandĂ©s, livrĂ©s Ă  partir de janvier 1981. 8 resteront bloquĂ©s Ă  la suite de l'embargo de 1990. En 1991, 24 Mirage F1 fuirent vers l'Iran afin d'Ă©chapper Ă  la campagne de bombardement de la coalition. Ces avions sont saisis et utilisĂ©s par les iraniens Ă  titre de "rĂ©paration" pour la guerre Iran-Irak. Les autres furent dĂ©truits, abattus en vol ou rĂ©formĂ©s.
  • Drapeau de la Jordanie Jordanie
    • Force aĂ©rienne royale jordanienne - 36 Mirage F1 (17 CJ, 17 EJ et 2 BJ) ont Ă©tĂ© reçus en 1977 afin de remplacer le F-104 Starfighter. En 1991, ils participent Ă  la Guerre du Golfe au sein de la coalition internationale. En 2006, 1 Mirage F1-DDA est cĂ©dĂ© par l'Espagne et prend la dĂ©nomination F1-DJ. Ils quittent le service actif en 2008. En 2010, il a Ă©tĂ© signalĂ© que l'Argentine pourrait louer douze F1CJ et un F1BJ mais il n'en fut rien.
  • Drapeau du KoweĂŻt KoweĂŻt
    Mirage F1EDA qatari en février 1991 durant l'Opération Tempête du Désert.
    • Force aĂ©rienne koweĂŻtienne - 33 avions (27 F1CK et 6 F1BK) sont commandĂ©s et reçus par l'Ă©mirat arabe en 1974. Au cours de l'invasion irakienne du KoweĂŻt, les Mirage F1 dĂ©collent d'urgence et trouvent refuge en Arabie Saoudite. Ils participent ensuite aux combats de la Guerre du Golfe, au cĂ´tĂ© de la coalition internationale. Ils sont rĂ©formĂ©s en 2003 et remplacĂ©s par le F/A-18 Hornet dès 1993.
  • Drapeau du Qatar Qatar
    • Force aĂ©rienne de l'Émir du Qatar - En 1980, le Qatar commence Ă  rĂ©ceptionner ses 15 Mirage F1 (13 F1EDA et 2 F1DDA). Cet avion reprĂ©sente le premier chasseur supersonique pour la jeune aviation qatarie. En 1994, afin de s'Ă©quiper de Mirage 2000, l'Ă©mirat revend 13 appareils Ă  l'Espagne.

Accidents

  • Le 18 mai 1967, le prototype F1-01 s'Ă©crase près de Fos-sur-Mer en raison d'un flottement qui sĂ©pare les empennages horizontaux de la cellule. Le pilote RenĂ© Bigand est tuĂ© ;
  • AnnĂ©e 1976, deux Mirages de la 5e escadre de chasse s'abordent au lieu-dit « la fontaine du berger » dans le Massif central, dĂ©rive contre aile, un pilote s'Ă©jecte et l'autre se pose sans problème sur la base d'Orange ;
  • ÉtĂ© 1978, un jeune sergent pilote perd le contrĂ´le Ă  l'atterrissage du Mirage F1 no 209 du 1/5, il s'Ă©jecte hors condition siège et se tue, l'avion s'Ă©crase juste en dehors de la base d'Orange ;
  • ÉtĂ© 1979, un Mirage F1 du 2/5 en campagne de tir Ă  Solenzara percute la mer, pas de tentative d'Ă©jection « malaise pilote invoquĂ© » ;
  • AnnĂ©e 81/82, deux Mirages du 2/5 s'abordent lors d'une mission de rassemblement de nuit en basse altitude au-dessus de la mer, le pilote abordĂ© s'Ă©jecte mais le deuxième avion explose, pas d'Ă©jection ;
  • AnnĂ©e 1981/1982, au cours de manĹ“uvres avec la sixième flotte amĂ©ricaine « exercice DASIX », un Mirage F1 du 1/5 no 215 percute la mer dans des conditions de visibilitĂ© difficile, pas d'Ă©jection ;
  • AnnĂ©e 1981/1982, le commandant de la 5e escadre s'Ă©jecte Ă  la suite d'une panne rĂ©acteur sur un F1 du 2/5 ;
  • AnnĂ©e 1985, un F1 biplace s'Ă©crase au cours d'un entraĂ®nement voltige alpha sur la base d'Orange, pas d'Ă©jection ;
  • AnnĂ©e 1986, un F1 du 1/5 no 263 s'Ă©crase au cours d'une mission dans le massif central , pas d'Ă©jection ;
  • Le un F1 d'une patrouille de 3 Mirages de la base de base aĂ©rienne 103 Cambrai-Epinoy s'Ă©crase dans L'Aisne Ă  Brunehamel. Le jeune pilote lieutenant de 24 ans Jean-Paul Denoeux parvient Ă  s'Ă©jecter mais perd la vie sur le coup, ayant choisi une zone non habitĂ©e pour s'abĂ®mer ;
  • Le 25 Septembre 1986, vers 14h, le Mirage F1C n°266 codĂ© 12-KG s'est Ă©crasĂ© Ă  Monchy au Bois, près d'Arras (62). Le pilote indemne, a pu s'Ă©jecter et a Ă©tĂ© retrouvĂ© Ă  Ablainzevelle, petite commune situĂ©e Ă  environ dix kilomètres du point d'impact. Source La Voix du Nord, Parution du 26/09/86
  • Le , trois Mirages F1 français de la 30e escadre de chasse (affectĂ©e Ă  la base aĂ©rienne 112 Reims-Champagne) s'Ă©crasent dans le massif du Pilat. Volant en formation Ă  basse altitude, par mauvais temps, les avions ont percutĂ© une montagne Ă  quelques kilomètres au nord de PĂ©lussin. Les trois pilotes sont morts[42] ;
  • Le , un Mirage F1 s'est Ă©crasĂ© dans une forĂŞt Ă  seulement deux kilomètres au sud de la centrale nuclĂ©aire Isar (Allemagne). Le pilote est mort sur le coup, et l'incident a provoquĂ© un dĂ©bat sur la sĂ©curitĂ© des centrales nuclĂ©aires en cas de chute d'avion[43] ;
  • Le , un Mirage F1-CR de la base aĂ©rienne 124 Strasbourg-Entzheim engagĂ© dans l'opĂ©ration Daguet s'Ă©crase accidentellement dans la province d'Al-Hassa en Arabie saoudite ;
  • Le 5 novembre 1991, un Mirage F1-CR de la Base AĂ©rienne 124 Strasbourg-Entzheim "Lieutenant Vasseur" s'Ă©crase Ă  Moussoro (Tchad) lors d'une passe de tir àç basse altitude. Le pilote, le Capitaine Louis Chalier, est dĂ©cĂ©dĂ© [44] ;
  • Le , un Mirage F1-CT de la base aĂ©rienne 132 Colmar-Meyenheim s'Ă©crase dans les Vosges, sur le chalet du ski-club de Ranspach, au Markstein[45]. Le pilote est dĂ©cĂ©dĂ© ;
  • Le , crash d'un Mirage F1 de la base aĂ©rienne 112 Reims-Champagne durant la finale Ă  Al Kharj. Le pilote est tuĂ©.
  • Le , le pilote d'un Mirage F1-CT français de l'Escadron de chasse 1/30 Alsace (basĂ© sur la base aĂ©rienne 132 Colmar-Meyenheim) a Ă©tĂ© contraint de s'Ă©jecter après un problème de rĂ©acteur. L'avion s'est Ă©crasĂ© dans un champ de la commune de Condal (SaĂ´ne-et-Loire), sans faire de dĂ©gât ni de victime. Le pilote est sain et sauf[46] ;
  • Le , les deux pilotes de la patrouille acrobatique française Voltige Victor (rattachĂ©s Ă  l'Escadron de chasse 3/33 Lorraine) se percutent en plein vol Ă  environ 300 mètres d'altitude, lors d'un entraĂ®nement au-dessus de la base aĂ©rienne 112 Reims-Champagne. Un appareil s'Ă©crase en bout de piste, l'autre dans un champ voisin, les deux pilotes (les lieutenants Guillaume « Patin » Coeffin et Michel « Mitch » Vernat) sont tuĂ©s sans s'ĂŞtre Ă©jectĂ©s[47] ;
  • Le , un Mirage F1-CT de la base aĂ©rienne 132 Colmar-Meyenheim, au retour d'une mission de police du ciel sur Mont-de-Marsan, s'Ă©crase Ă  proximitĂ© de la piste, le pilote s'Ă©jecte et est sain et sauf[48] ;
  • Le , le pilote d'un Mirage F1-CT français a Ă©tĂ© contraint de s'Ă©jecter dans la rĂ©gion d'AbĂ©chĂ© (Tchad), Ă  la suite d'une collision avec un oiseau. L'avion s'est Ă©crasĂ© au sol, le pilote est sain et sauf[49] - [50] ;
  • Le , le pilote d'un Mirage F1CT français a Ă©tĂ© contraint de s'Ă©jecter au-dessus de l'AlgĂ©rie lors d'un vol de convoyage entre Ndjamena et la France. L'avion s'est Ă©crasĂ© au sol, le pilote est sain et sauf[50] - [51] - [52] ;
  • Le , le pilote d'un Mirage F1CT français a Ă©tĂ© contraint de s'Ă©jecter dans la rĂ©gion de Faya-Largeau (Tchad) lors d'une mission de reconnaissance. L'avion s'est Ă©crasĂ© au sol, le pilote est sain et sauf[53] - [54] ;
  • Le , deux pilotes français de l'escadron de chasse 1/30 Alsace se sont Ă©jectĂ©s de leur Mirage F1 B, devenu incontrĂ´lable presque immĂ©diatement après son atterrissage sur la base aĂ©rienne 132 Colmar-Meyenheim. L'avion est sorti de la piste et a dĂ©foncĂ© un grillage avant de s'immobiliser un peu plus loin[55] ;
  • Le , deux Mirage F1 espagnols de l'Ala 14 se sont percutĂ©s lors d'un entraĂ®nement dans les environs d'Albacete (Espagne). Les trois pilotes (2 capitaines et 1 lieutenant) ont perdu la vie dans cette collision[56] - [57] ;
  • Le , un Mirage F1 CT de l'escadron de chasse 2/33 Savoie, stationnĂ© sur la base aĂ©rienne 112 Reims-Champagne est visiblement victime d'un problème technique et s'Ă©crase près d'OrlĂ©ans. Le pilote est sain et sauf. Après avoir tentĂ©, sans succès, de se poser sur la base aĂ©rienne d'OrlĂ©ans Bricy, il est parvenu Ă  s'Ă©jecter et Ă  faire s'Ă©craser son appareil dans une zone non habitĂ©e[50] - [58] ;
  • Le , un Mirage F1 des Forces royales marocaines s'est Ă©crasĂ©, Ă  km au sud de la base aĂ©rienne de Sidi Slimane, indique un communiquĂ© du Service Presse de l'Inspection GĂ©nĂ©rale des FAR. De retour d'une mission d’entraĂ®nement, l'appareil qui s'apprĂŞtait Ă  l'atterrissage a eu une collision avec un essaim d'oiseaux de grande taille qui a causĂ© l'extinction de son moteur. S'Ă©tant Ă©jectĂ©, le pilote est sain et sauf, le crash a eu lieu dans une zone inhabitĂ©e[59].
  • Le , un des deux F1 ED en service Ă  cette date dans la Force aĂ©rienne libyenne est victime d'une dĂ©faillance de la pompe Ă  carburant et s'Ă©crase Ă  30 km de Syrte. Le pilote s'est Ă©jectĂ© sain et sauf[60].
  • Le , un Mirage F1 MF2000 des Forces royales air marocaines s'est Ă©crasĂ© dans la province de Taounate lors d'une mission d’entraĂ®nement. Le pilote s'est Ă©jectĂ© sain et sauf[61].
  • Le , un Mirage F1 de Draken International s'est Ă©crasĂ© près de la base aĂ©rienne Nellis au Nevada. Le pilote s'est Ă©jectĂ© mais est dĂ©cĂ©dĂ©[62].

Appareils préservés

Mirage F1C Cristal exposé au Musée de l'air et de l'espace du Bourget.

Dans la fiction

Le Mirage F1 est mis en scène dans les jeux vidéo et autres simulateurs suivants :

Le prototype du Mirage F1 apparaît aussi dans le roman L'avion qui tuait ses pilotes écrit par Jean-Michel Charlier contenant des illustrations de Jijé publié en 1971 dans la collection « Bibliothèque verte »[76]. Ce roman sera adapté en bande dessinée en 2017 dans la série Tanguy et Laverdure Classic dans laquelle est donc visible le Mirage F1. Dans cette histoire, il est question du crash d'un F1 en mer au large de la Camargue, lors d'une campagne d'essai à Istres. Il est assez probable que Jean-Michel Charlier se soit inspiré du crash du chef pilote de Dassault, René Bigand, dans la même zone et au départ du même terrain quatre ans auparavant.

Notes et références

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  3. Avl Olivier Dauzat, « Du F1 C au F1 CT », Air Actualités, no 498,‎ , p. 25 (ISSN 0002-2152)
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Voir aussi

Bibliographie

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  • ENCYCLOPEDIE ILLUSTREE DE L'AVIATION No 42 - 1982
  • Hugues de Guillebon, « OpĂ©ration Fox : Les missions secrètes des F1 "Agresseurs" 1/2 », Le Fana de l'Aviation, Clichy (France), Éditions Larivière, no 594,‎ , p. 16-27 (ISSN 0757-4169).
  • Hugues de Guillebon, « OpĂ©ration Fox. : Les missions secrètes des F1 "Agresseurs" 2/2 », Le Fana de l'Aviation, Clichy (France), Éditions Larivière, no 595,‎ , p. 84-92 (ISSN 0757-4169).

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Articles connexes

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