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Pilat

Le Pilat est un massif montagneux situĂ© Ă  l'est du Massif central, qui culmine au crĂŞt de la Perdrix Ă  1 432 mètres d'altitude, constituant une rĂ©gion naturelle française.

Pilat
Carte de localisation du Pilat.
Carte de localisation du Pilat.
GĂ©ographie
Altitude 1 432 m, CrĂŞt de la Perdrix
Massif Massif central
Superficie 700 km2
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partements Loire, RhĂ´ne
GĂ©ologie
Roches Granites, schistes, gneiss

Toponymie

Au fil du temps et selon les habitudes, le terme Pilat caractérise plusieurs choses.

Sous le terme mont Pilat, il a longtemps servi à désigner la principale montagne du massif, culminant en double pic avec le crêt de la Perdrix et le crêt de l'Œillon[1]. Si, aujourd'hui, les cartes désignent généralement cette zone sous le terme Les Crêts, TDF utilise le terme mont Pilat lorsqu'il est fait mention de l’émetteur de télévision du crêt de l'Œillon.

Enfin, alors que la zone de moyenne montagne est désignée sous le terme monts du Pilat (ainsi la communauté de communes des Monts du Pilat), le terme générique Pilat sert à désigner l'ensemble du massif montagneux, ou implicitement la zone devenue parc naturel régional en 1974 (et le cas échéant l'organisme du parc naturel lui-même).

L'origine du nom Pilat n'est pas certaine, le mot pourrait avoir une origine latine (Mons Pileatus)[2]. L'auteur dominicain Étienne de Bourbon popularise la légende du suicide de Ponce Pilate à Lyon et est le premier à évoquer la pendaison, puis l'abandon du corps dans le puits du mont Pilat au sud-ouest de Vienne ; cette légende a suffi pour que l'étymologie populaire explique le nom du lieu[3].

GĂ©ographie

Carte du Pilat.

Le massif du Pilat est situé essentiellement dans le département de la Loire au sud-est des villes de Saint-Étienne et de Saint-Chamond, et au sud-ouest des villes de Vienne et de Givors. Il domine la vallée du Rhône (située au sud-est) et la vallée du Gier (situé au nord).

Le massif est frontalier avec 4 départements : le Rhône, l'Isère, l'Ardèche et la Haute-Loire.

Quatre communes du massif sont jumelées avec des communes de ces départements limitrophes :

GĂ©ologie

Vue des crĂŞts du Pilat.

Le massif du Pilat est essentiellement constituĂ© de roches mĂ©tamorphiques (micaschistes, chloritoschistes, gneiss) et magmatiques (granites) datant d'environ 300 millions d’annĂ©es et constituant les parties internes de la chaĂ®ne hercynienne. Ces roches cristallines furent mises Ă  nu par l'intense Ă©rosion subie par l'ancienne chaĂ®ne de montagnes et dont les produits d’érosion remplirent notamment le bassin houiller stĂ©phanois, situĂ© en contrebas au nord du massif du Pilat, sĂ©parĂ© de lui par la faille du Pilat, d'orientation gĂ©nĂ©rale NE-SW.

Lors de la dernière glaciation, les versants nord au-dessus de 900 mètres ont vu se former, par gelifraction, des Ă©boulis rocheux appelĂ©s localement chirats et qui peuvent recouvrir plus d'un kilomètre de versant.

Climat

Les climats du Pilat.

L'une des particularités du Pilat est que l'on retrouve sur un territoire relativement petit une grande variété de végétaux liées à l'influence de plusieurs climats : méditerranéen, montagnard et continental.

On peut donc distinguer plusieurs paysages :

  • la vallĂ©e du RhĂ´ne : sur son versant sud, plus chaud, le Pilat est très influencĂ© par le climat mĂ©diterranĂ©en. On y retrouve des arbres fruitiers, des vignes... ;
  • le plateau du Grand-Bois : sur le plateau de Saint-Genest-Malifaux et sur son versant nord, l'influence du climat continental y est très marquĂ©. Le climat est beaucoup plus froid. Conifère, genĂŞt, fougères... La vĂ©gĂ©tation se rapproche des Vosges. L'hiver y est froid, et la neige abondante ;
  • sur les crĂŞts, l'altitude, la neige, les vents empĂŞchent la forĂŞt de progresser : c'est l'influence d'un climat montagnard. La vĂ©gĂ©tation se compose de plantes d'altitude. Landes Ă  bruyères cĂ´toient la callune et les myrtilles.

Hydrologie

L'eau est depuis l'Antiquité une ressource importante du Pilat. Les Romains captaient l'eau du Gier à hauteur de Saint-Chamond, par un aqueduc qui la transportait jusqu'à Lyon. Au XIXe siècle, de nombreux barrages et aqueducs sont construits sur les cours d'eau (Gier, Furan, Ternay, Dorlay…) pour alimenter les villes voisines et permettre le développement des industries textile et métallurgique.

Histoire

La découverte de silex et de poteries sur la commune de Saint-Genest-Malifaux atteste d'une présence humaine à l'époque préhistorique.

À l'époque celtique deux peuples celtiques se partageaient le Pilat : les Ségusiaves et les Allobroges. Ils nous ont laissé de nombreux lieux de culte dont il reste surtout des amas de pierres ordonnées comme le château de Belize au-dessus de Chuyer, l'autel de la Roche entre Roisey et La Garde, les enceintes sacrées de Saint-Sabin et du pic des Trois Dents et surtout le menhir du Flat à côté de Colombier.

Captage de l'aqueduc du Gier Ă  Saint-Chamond.

À l'époque romaine, les eaux du Gier servaient à alimenter Lyon grâce à l'aqueduc du Gier. Les eaux étaient captées au-dessus de Saint-Chamond, puis acheminées à l'aide de tunnels (des vestiges existent encore à Chagnon, à Saint-Martin-la-Plaine) ou à l'aide de ponts (celui de Chaponost est un pont-siphon)[4]. À l'époque romaine, le Pilat servait de frontière entre deux provinces (Gaule narbonnaise et la Gaule lyonnaise). De cette époque on retrouve les vestiges de nombreuses « voies romaines », (Pélussin[5], Saint-Régis-du-Coin...).

Les chants de quête ont été pratiqués dans le Pilat. Ils rythmaient les saisons, et favorisaient les rencontres entre jeunes. Ainsi, pour les chants de mai, les jeunes parcouraient la campagne, s'arrêtaient à toutes les maisons et y chantaient à tue-tête en présentant un panier. Ils chantaient jusqu'à ce que les occupants, les occupantes, acceptent de remplir le panier d’œufs ou autre nourriture. Ces œufs servaient, le dimanche suivant, à faire une grande omelette pour les jeunes du village. C'était un moment de fête, et l'écrivain Michel Jeury témoigne que l'on ne dormait pas beaucoup dans les campagnes à ce moment-là. Ces chants célébraient l'arrivée des beaux jours et les rencontres entre amants - pourtant une habitante de Pélussin disait que les garçons et les filles ne se fréquentaient pas[6].

Le , un Dakota C-47 de l'armée américaine s'est écrasé à cause du mauvais temps en début d'après-midi avec cinq membres d'équipage, une infirmière militaire — le lieutenant Aleda E. Lutz — ainsi que 15 blessés dont quelques prisonniers allemands. Il n'y eut aucun survivant. Ce Dakota assurait une liaison de Luxeuil à Istres. Les secours mirent plusieurs heures pour arriver[7]. L'infirmière fut la première militaire américaine tombée en opération lors de la Seconde Guerre mondiale[8]. Le crash eut lieu au creux de la Botte non loin de la Jasserie où une stèle posée en 2002 rappelle cet accident[9]. Une plaque commémorative se trouve également sur le lieu exact de l'accident sur le Chirat de la Botte. Le , la Distinguished Flying Cross a été décernée à titre posthume au 1er lieutenant Aleda E. Lutz.

Le , lors d'une mission d'assaut programmée dans le cadre de l'exercice « Harmonie Sud-Est » (attaque à basse altitude des bases de Lyon-Mont-Verdun, Orange et Istres), trois Mirage F1 français de la 30e escadre de chasse (affectée à la base aérienne 112 Reims-Champagne) s'écrasent dans le massif du Pilat, au crêt de Montivert. Volant en formation à basse altitude, par mauvais temps, les avions percutent la montagne à quelques kilomètres au nord de Pélussin. Les trois pilotes, qui n'ont pas tenté de s'éjecter, décèdent : le lieutenant-colonel Robert Bataille (commandant de la 30e escadre de chasse de Reims), le lieutenant Jean-Christophe Hugou (de l'escadron de chasse 1/30 « Valois ») et l'aspirant Michel Eguia (de l'escadron de chasse 1/30 « Valois »). Leurs obsèques seront célébrées deux jours plus tard, le , dans un hangar d'aviation de la base aérienne 112 de Reims transformé en chapelle ardente, en présence d'André Giraud, ministre de la Défense. Un monument commémoratif a été élevé, depuis, pour rappeler ce tragique accident aérien.

Lieux remarquables

Points hauts

  • CrĂŞt de la Perdrix, point culminant du massif Ă  1 432 mètres d'altitude. Une table d'orientation y est implantĂ©e d'oĂą l'on peut voir Ă  l'est le massif des Alpes et la vallĂ©e du RhĂ´ne. Ă€ l'ouest on distingue les massifs depuis la Haute-Loire jusqu'au puy de Sancy.
  • CrĂŞt de la Chèvre, 1 430 mètres, Ă  proximitĂ© du crĂŞt de la Perdrix, et son rocher en forme de sphinx.
  • CrĂŞt de la Botte, 1 391 mètres, Ă  proximitĂ© immĂ©diate du crĂŞt de l'Ĺ’illon.
  • Pyfarat, 1 381 mètres, au sud du massif, point de rencontre des dĂ©partements de la Loire, de la Haute-Loire et de l'Ardèche.
  • CrĂŞt de l'Ĺ’illon, 1 364 mètres. L'Ă©metteur du mont Pilat y est implantĂ©.
  • Les Cimes, 1 359 mètres
  • Suc des Troix Chiens, 1 331 mètres
  • CrĂŞt de l'Aireiller, 1 330 mètres
  • Les Rochettes, 1 313 mètres
  • Panère, 1 302 mètres, point culminant de Saint-RĂ©gis-du-Coin, muni d'une table d'orientation, avec un panorama sur le massif des Alpes.
  • CrĂŞt du Graland, 1 255 mètres
  • CrĂŞt de Chaussitre, 1 245 mètres. Une table d'orientation y est installĂ©e, avec une vue sur les massifs du Meygal (pic du Lizieux), du MĂ©zenc, et les monts du Forez.
  • CrĂŞt de PeilloutĂ©, 1 220 mètres
  • Les Trois Dents, 1 213 mètres, et formant une crĂŞte de quatre Ă  cinq pics (dont trois principaux d'oĂą leur appellation) au sud-est du crĂŞt de l'Ĺ’illon.
  • CrĂŞt de Peyranne, 1 144 mètres
  • BĂ©gusieux, 1 099 mètres
  • Le Grand Crey, 1 080 mètres
  • CrĂŞt du Cey, 1 072 mètres
  • Le Combat, 1 059 mètres
  • Suc du Grand, 1 010 mètres
  • Le Frioul, 1 003 mètres
  • Rocher de Dentillon, 994 mètres
  • Les CrĂŞts, 966 mètres
  • CrĂŞt de Montivert, 955 mètres
  • Le Châtelard, 936 mètres
  • CrĂŞt de Baronnette (ou crĂŞt de Bourchany), 891 mètres
  • CrĂŞt Montchaud, 873 mètres
  • CrĂŞt de la Chaume, 812 mètres
  • CrĂŞt de la Camière, 802 mètres
  • Mont Monnet, 782 mètres, domine la vallĂ©e du RhĂ´ne.
  • CrĂŞt de Longes, 775 mètres
  • Mont Ministre, 766 mètres
  • CrĂŞt de Montieux, 765 mètres
  • CrĂŞt de Chassenoud, 758 mètres
  • CrĂŞt Chaboud, 662 mètres
  • CrĂŞt de Marcoux, 660 mètres
  • Croix de Marlin, 655 mètres
  • CrĂŞt de la Magdelaine, 612 mètres
  • CrĂŞt des Moussières, 475 mètres
  • CrĂŞt de ThorĂ©e, 445 mètres

Cols

  • Le col de la Croix de Chaubouret (1 201 mètres), sur la commune du Bessat.
  • Le col de la RĂ©publique ou col du grand Bois (1 154 mètres) : Le terme RĂ©publique provient d'une secte religieuse les bĂ©guins qui s'est implantĂ©e au hameau de la RĂ©publique en 1794. Ils y fondent la rĂ©publique de JĂ©sus-Christ, une sorte de mini-État qui a pour vocation d'attendre la venue du prophète Élie. La rĂ©publique de JĂ©sus-Christ sera ensuite dissoute de force et ses fidèles finiront emprisonnĂ©s.L'inauguration en 1832 de la RN82 allant de Roanne Ă  la vallĂ©e du RhĂ´ne, passant par le col de la RĂ©publique permit de rejoindre plus directement la vallĂ©e du RhĂ´ne sans passer par Lyon. Haut-lieux des Ă©preuves cyclistes de la Loire, un monument Ă  la gloire de Paul de Vivie (VĂ©locio) y fut inaugurĂ© en 1931. Chaque mois de juin, la montĂ©e chronomĂ©trĂ©e VĂ©locio s'y dĂ©roule en mĂ©moire de de Vivie. La construction de cette route ne fut pas simple, son passage dans le Pilat posait de nombreux problèmes techniques et politiques, le financement des travaux fut beaucoup plus important que prĂ©vu. Mais cette route permit le dĂ©senclavement du Pilat et le futur dĂ©veloppement des sports d'hiver dans cette rĂ©gion.
  • Le col du Tracol Ă  (1 023 mètres) qui sĂ©pare le dĂ©partement de la Loire et de la Haute-Loire.
  • Le col de la Croix de Montvieux (811 mètres) et collet de Doizieu (946 mètres). Cols situĂ©s entre le crĂŞt de l'Ĺ’illon et le crĂŞt de Monthivert. Ă€ proximitĂ© se trouvait le grand-hĂ´tel du pilat. Établissement luxueux construit Ă  la Belle Époque afin de profiter du climat, il brĂ»la dans un incendie en 1931.

Curiosités

  • En contrebas du crĂŞt de la Perdrix se situe La Jasserie, oĂą se trouvent les restes d'un des premiers tĂ©lĂ©skis français et d'un tremplin. L'histoire locale du ski est en effet très ancienne : le CAF a organisĂ© au Bessat un de ses premiers concours internationaux de ski en 1909[10]. Des Jeux internationaux d'hiver ont Ă©tĂ© organisĂ©s dans le Pilat dès 1910[11].
  • La chapelle Saint-Sabin situĂ©e Ă  VĂ©ranne.
  • Les chirats : ce sont des coulĂ©es rocailleuses, qui peuvent parfois atteindre plus d'un kilomètre de longueur qui couvrent les versants pentus du Pilat. Il y a trois grands sites : Le chirat du crĂŞt de l'Ĺ’illon ; le chirat de Maupas dans un vallon affluent du Dorlay, au-dessus de Doizieux ; et le grand chirat proche du saut du Gier.
  • Le saut du Gier (Saint-Chamond) : en contrebas de la ferme de la Jasserie oĂą il prend sa source, le Gier forme une cascade Ă  proximitĂ© d'un grand chirat. Souvent mince filet d'eau en Ă©tĂ©, il forme parfois une cascade lorsque le massif reçoit des prĂ©cipitations abondantes, et est une curiositĂ© pour les marcheurs rejoignant la scie du Bosc Ă  la Jasserie.
  • La Pierre des Trois Ă©vĂŞques : situĂ©e en limite des communes de Saint-Sauveur-en-Rue et de La Versanne, cette pierre semble toujours avoir Ă©tĂ© utilisĂ©e comme limite entre plusieurs territoires. Elle marquait Ă  l'Ă©poque gallo-romaine la frontière entre trois grandes provinces : Gaule lyonnaise, Gaule narbonnaise et Gaule aquitaine. Sous Charlemagne, elle servait de frontière entre l'Aquitaine, la Provence et la Bourgogne, elle a ainsi servi de dĂ©marcation lors du partage de l'Empire en 843. Au Moyen Ă‚ge, elle dĂ©limitait les archidiocèses de Lyon, Vienne et du Puy. C'est vraisemblablement de cette particularitĂ© que vient son nom, les Ă©vĂŞques pouvaient ainsi se rassembler sur cette pierre sans quitter leur Ă©vĂŞchĂ©. Il est cependant peu probable que de telles rĂ©unions aient eu lieu.
  • Les sapins gĂ©ants : l'un situĂ© Ă  proximitĂ© du pont Souvignet entre le village de Tarentaise et le hameau de la RĂ©publique, date du XVIIe siècle, l'autre situĂ© dans la forĂŞt de Taillard surplombant le village de Saint-Sauveur-en-Rue est âgĂ© d'environ 200 ans, un sentier d'interprĂ©tation au dĂ©part du village permettant de le rejoindre.
  • La Pierre Saint-Martin : situĂ©e Ă  proximitĂ© du mont Chaussitre, sur la commune de Saint-RĂ©gis-du-Coin, cette vaste pierre est entourĂ©e d'une lĂ©gende. Saint Martin en se dĂ©plaçant aurait laissĂ© sa trace ici. Depuis, selon une croyance locale, cette pierre aurait la facultĂ© d'aider les jeunes enfants Ă  marcher.
  • Les tourbières : on trouve, comme souvent dans le Massif central, de petites tourbières (par exemple la tourbière de Gimel, Ă  Saint-RĂ©gis-du-Coin), constituĂ©es sur les traces d'anciens lacs que des vĂ©gĂ©taux ont fini par coloniser.
  • Les barrages : le massif du Pilat est composĂ© de multitudes de barrages (Gouffre d'Enfer, Pas-du-Riot, Piney, Dorlay) permettant l'alimentation en eau des agglomĂ©rations situĂ©es en contrebas, notamment celle de Saint-Étienne.

Villages

Activités

Agriculture et Ă©conomie locale

L'activitĂ© agricole principale est l'Ă©levage de laitières bovines avec plus de 6 200 vaches, suivie par l’élevage caprin. La sylviculture est un autre secteur important de l’économie locale. Sur la partie rhodanienne, la production viticole est prĂ©pondĂ©rante avec des vignobles des cĂ´tes-du-rhĂ´ne septentrionales (Château-grillet (AOC), Condrieu (AOC), Saint-joseph (AOC)).

Tourisme

Pratique de la raquette à neige près du Bessat.

L'Ă©tĂ© la randonnĂ©e permet une dĂ©couverte du parc. Il dispose de nombreux chemins, le balisage y est rĂ©gulier, des panneaux indiquent rĂ©gulièrement les temps de parcours sur les 1 500 km de sentiers balisĂ©s. Le Pilat est aussi un espace privilĂ©giĂ© pour la pratique du VTT. De nombreux circuits de cross-country et d'enduro, adaptĂ©s Ă  tous les niveaux, sont tracĂ©s[12].

L'hiver, la pratique du ski de fond est possible sur les pistes de l'espace nordique des monts du Pilat.

Parc naturel régional du Pilat

Le Pilat est aussi le nom donnĂ© au parc naturel rĂ©gional qui couvre un territoire de 700 km2. CrĂ©Ă© en 1974, ce parc regroupe 47 communes de la Loire et du RhĂ´ne.

Personnalités liées au Pilat

Citations

« De tous temps, le Pilat a eu le privilège d'attirer les amis de la nature, les touristes et les curieux »

— Étienne Mulsant dans Souvenirs du mont Pilat, 1870

« Du Pilat j'aime la fougère
Les cascades, les ravins
J'aime aussi ses bois, sa bruyère
Et ses monts couverts de sapins. »

— Chanson traditionnelle « Le mont Pilat »[14].

Références

  1. Eugène Masson, La Jasserie et le mont Pilat, Marc Ollagnier, La Terrasse, Saint-Étienne, 1955.
  2. « Le Guichet du Savoir - Consulter le sujet - Pilat », sur www.guichetdusavoir.org (consulté le )
  3. Pierre Cavard, « La Légende de Ponce Pilate », dans Vienne la Sainte, Vienne, , p. 32-71.
  4. Jean Burdy, Miniguide de Lugdunum, Lyon, SME, (ISBN 2-85726-004-0), p. 87 Ă  107
  5. Mairie de Pélussin, « Découvrir Pélussin Histoire », sur pelussin.fr
  6. cmtra, « Les chants de mai du Mont Pilat », sur Musiques, territoires, interculturalité (consulté le )
  7. « Le mauvais temps à l’origine de ce crash aérien particulièrement meurtrier », sur leprogres.fr, (consulté le )
  8. (en) « Aleda E. Lutz », sur miwf.org (consulté le )
  9. « La commémoration du crash aérien du 1er novembre 1944 aura lieu ce samedi », sur leprogres.fr, (consulté le )
  10. Pierre Arnaud et Thierry Terret, Le RĂŞve Blanc, Presses universitaires de Bordeaux, , 264 p. (ISBN 2-86781-134-1), p. 29
  11. Mairie de Saint-Genest Malifaux.
  12. « Nos circuits VTT », sur Office de Tourisme du Pilat, (consulté le )
  13. « Charles Exbrayat : un homme du Pilat », sur leprogres.fr, (consulté le )
  14. Centre des Musiques Traditionnelles Rhône Alpes, « “LE MONT PILAT” », sur cmtra.hypotheses.org, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • JĂ©rĂ´me Sagnard, Jean-Claude Caira, Le Pilat, t. II, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2813809705)
  • Jean-Baptiste Martin, Dictionnaire du français rĂ©gional du Pilat, Christine Bonneton, , 173 p. (ISBN 2862530948)
  • Patrick Berlier, Le guide du Pilat et du Jarez, 18 fascicules, Ă©diteurs : action graphique Ă©diteur Ă  partir de 1985, puis Actes Graphiques, 2000.
    Pilat Oueb, « Pilat.Oueb - Les guides de Patrick Berlier », sur Tourisme dans le Pilat (consulté le ).

Articles connexes

Liens externes

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