Oropos
Oropos (grec : Ωρωπός) est un village de Grèce, comptant 1 111 habitants en 2011, dans la commune de Néa Palátia du dème d'Oropos, en Attique moderne[1]. Le village actuel d’Oropos se trouve à plusieurs kilomètres de la mer, alors que l’antique Oropos était une cité portuaire.
Nom officiel |
(el) Ωρωπός |
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Nom local |
(el) Ωρωπός |
Pays | |
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Périphérie | |
District régional | |
Dème | |
Altitude |
45 m |
Coordonnées |
38° 18′ 10″ N, 23° 45′ 16″ E |
Population |
1 111 hab. () |
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Code postal |
190 15 |
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Indicatif téléphonique |
22950 |
Histoire
Située à la frontière de l’Attique et de la Béotie, Oropos est disputée aux Ve siècle av. J.-C. entre Athènes et Thèbes. En -338, Philippe II de Macédoine en fait une cité indépendante, mais Démétrios Poliorcète la restitue à Athènes en -304[2]. Au IVe siècle av. J.-C., le philosophe Dicéarque parle, dans sa correspondance avec son condisciple Théophraste de la cité d’Oropos, dont il accuse les habitants de commettre des vols à Athènes, mais cette affirmation est sujette à caution car dans ces textes il accuse aussi les Platéens d’ostentation, les Thespiens d’esprit de contradiction, les Coronéens d’obséquiosité et les Haliartiotes de stupidité[3]. À quelques kilomètres d’Oropos s’élevait autrefois l’Amphiaréion d'Oropos, sanctuaire d’Amphiaraos. Au Moyen Âge, Oropos fait partie du thème de l’Hellade puis du duché d'Athènes, avant d'être prise par les Ottomans en 1458 et d’intégrer le royaume de Grèce en 1832.
Durant la dictature des colonels (1967-1974) un pénintencier où furent détenus des opposants politiques ou soupçonnés de l’être, comme Mikis Theodorakis, fonctionna près d’Oropos[4] - [5].
Notes et références
Références
- (el) ELSTAT, « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » [« Recensement de la population et des logements de 2011. Population permanente »] [xls], sur www.statistics.gr (consulté le ).
- Catherine Grandjean (dir.), Gerbert S. Bouyssou, Véronique Chankowsky, Anne Jacquemin et William Pillot, La Grèce classique : D'Hérodote à Aristote, 510-336 avant notre ère, Paris, Belin, coll. « Mondes anciens », , chap. 9 (« Les enjeux de la domination macédonienne »), p. 350.
- Status Græciæ, p. 18.
- Apostolos Vacalopoulos, Histoire de la Grèce moderne, Horvath, , 330 p. (ISBN 2-7171-0057-1).
- Françoise Sironi et Raphaëlle Branche, « La torture aux frontières de l’humain », Revue internationale des sciences sociales, no 174 2002/4, p. 591-600. [lire en ligne] [PDF].