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Haliarte

Haliarte (en grec ancien : áŒ‰Î»ÎŻÎ±ÏÏ„ÎżÏ‚) est une ville de BĂ©otie, prĂšs du lac CopaĂŻs, sur le site de la moderne AlĂ­artos.

Haliarte
Ruines d'Haliarte en 1834 selon Edward Dodwell.
Présentation
Type
État de conservation
Remplacé par
Localisation
Localisation
Coordonnées
38° 22â€Č 40″ N, 23° 05â€Č 13″ E
Carte

HomĂšre, dans le Catalogue des vaisseaux de l’Iliade, la dit « herbeuse ». Le philosophe DicĂ©arque parle, dans sa correspondance avec son condisciple ThĂ©ophraste de la stupiditĂ© des habitants de cette ville[1].

Histoire

  • La bataille d’Haliarte : en -395, Argos, AthĂšnes, Corinthe, ThĂšbes et la confĂ©dĂ©ration bĂ©otienne luttent contre l’hĂ©gĂ©monie spartiate. Au dĂ©but de l’annĂ©e, la faction thĂ©baine d’IsmĂ©nias, hostile Ă  Sparte, s’arrange pour envenimer les habituelles querelles frontaliĂšres entre Locriens et Phocidiens. Les Locriens font appel aux ThĂ©bains qui envahissent la Phocide. Les Phocidiens font alors appel aux Spartiates. ThĂšbes demande l’alliance d’AthĂšnes, qui dĂ©cide Ă  l’unanimitĂ© de lui porter secours. Lysandre, qui attaque la BĂ©otie par le nord-ouest Ă  la tĂȘte des Phocidiens est vaincu et tuĂ© Ă  Haliarte, avant d’avoir fait sa jonction avec les forces pĂ©loponnĂ©siennes du roi Pausanias Ier. Pausanias, arrivĂ© aprĂšs la bataille, conclut une trĂȘve pour retirer les morts et accepte de rentrer dans le PĂ©loponnĂšse. À son retour, il est accusĂ© de trahison, destituĂ© et condamnĂ© Ă  mort par contumace. Les alliĂ©s Ă©tablissent un conseil commun qui siĂšge Ă  Corinthe, et obtiennent de nombreux ralliements (EubĂ©e, Leucade, Acarnanie, Chalcidique). Le spartiate Lysandre, envoyĂ© en BĂ©otie, l’envahit et est tuĂ© pendant le siĂšge de la citĂ© d’Haliarte en 395 av. J.-C., sans doute Ă  cause de la mauvaise volontĂ© d’AgĂ©silas.
  • AlliĂ©e au roi de MacĂ©doine PersĂ©e, adversaire des Romains, la ConfĂ©dĂ©ration bĂ©otienne est dissoute sous leur influence de ces derniers en -171, les diffĂ©rentes citĂ©s s’étant dĂ©chirĂ©es entre partisans des Romains et partisans des MacĂ©doniens. Les citĂ©s favorables Ă  la MacĂ©doine, CoronĂ©e, Haliarte et ThisbĂ©, sont durement traitĂ©es aprĂšs la victoire romaine. AprĂšs la victoire des Romains lors de la TroisiĂšme Guerre macĂ©donienne en -168, AthĂšnes rĂ©cupĂšre ses anciennes possessions de Lemnos, Imbros et Scyros, Haliarte, ainsi que le port de DĂ©los dont les habitants sont expulsĂ©s et remplacĂ©s par des colons athĂ©niens.

Notes et références

  1. Status GrĂŠciĂŠ, p. 18.

Voir aussi

Bibliographie

  • XĂ©nophon (trad. Pierre Chambry), Les HellĂ©niques : XĂ©nophon, ƒuvres complĂštes, Flammarion,
  • Grand Larousse encyclopĂ©dique en 10 volumes (1963) : Filar - Hydra (page 758)

Liens externes

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