Opération Southern Watch
L'opération Southern Watch est une zone d'exclusion aérienne menée à la suite de la guerre du Golfe du au par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Arabie saoudite et la France (jusqu'en ) afin de contrôler l'espace aérien irakien au sud du 32e parallèle nord (étendue jusqu'au 33e parallèle nord en 1996).
DĂ©roulement
Elle est la conséquence de la résolution 688 du Conseil de sécurité des Nations unies d' et prit fin avec l'invasion de l'Irak par les États-Unis en 2003.
Impliquant 6 000 personnels alliés, 3 drones MQ-1 Predator furent détruits durant l'opération[1] et 19 pilotes américains périrent lors de l'attentat des tours de Khobar en Arabie saoudite le . De nombreux systèmes de défense aérienne de l'armée irakienne furent mis hors de combat et 1 MiG-25 Foxbat irakien ayant violé la zone d'exclusion aérienne fut abattu par l'US Air Force. 175 civils furent tués et 500 autres blessés au cours de l'opération Southern Watch.
Annexes
Notes et références
- (en) Michael Knights, Cradle of conflict: Iraq and the birth of modern U.S. military power. Naval Institute Press, 2005 (ISBN 1-59114-444-2), p. 242.